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s.n. 1914, 07 Mai. La dernière heure. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/2804x55z41/
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SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier pat expert* comptables a»-«ermenté* prit des tribunaux, les tirages quotidiens et moyens de ses numéros payants. Constat : PAR JOUR: 125,922 NUMÉROS La Derniere Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ \ ABONNEMENTS , BKUXRLLSS ffXOTOO F». 1.00. UN MO'3. . . • 3.00. TROIS MOIS §E. #.00 • 6.00. SIX M OIS. . - 6.00 • 12.00. UN AN.... • 16.00 Pont l'étrnngar la ou «• BraxeUe». ta ooit en plu». 11 n'existe tas * d'abonnement mensuel. — jPour Bruxelles ïi idiqocr, en «'abonnant, li l'on (délire recevoir l'< Édition du soir ou colla du - matin. — Les frais de racoavremcol À ' la cl large des abon nés N* 127 NEUVIÈME ANNÉE JEUDI 7 MAI 1914 CINQ CENTIMES LE FLÉAU DP BÉTAIL Les plus petits êtres de la créa tion sont souvent ceux qui nou: causent les plus grands préjudices Une nouvelle preuve nous ei est fournie par le « varon », cetti mouche assez grosse à la vérité contre laquelle les. éleveurs de bes tiaux, les bouchers et les tanneur entreprennent, en ce moment, uni croisade universelle. Il y a, d'ailleurs, de quoi s'émou voir. Ce redoutable insecte occa sionne, chaque année, en Europe pour près d'un demi-milliard de dé gâts et, comme il sévit égalemen dans les autres parties du monde on peut le considérer, à juste titre comme un véritable fléau contr> lequel il est grand temps de cher cher des remèdes. Le « varon » est une mouche as «ez semblable, comme grosseur e comme forme, à la mouche : viande. On le reconnaît au duve blanc qui couvre le devant du tho rax et à l'abdomen qui apparai tricolore, noire, blanc et jaune. Ses mœurs restées longtemp obscures, commencent à être asse. parfaitement connues grâce aux re cherches et aux travaux de MM Peter, en Allemagne, Lucey et Va ney, en France, et Goppens, ei Belgique. On le pare des noms scientifi ques d'œstre cuticole ou d'hypo derme,, parce que sa larve se dé veloppe sous la peau des bovidés Le point curieux c'est d'explique: eomment elle y arrive.' Les mouches qui, durant le: mois de juillet et d'août volen dans les pâturages sont par elles mêmes inoffensives. Elles n'on qu'une existence de quelques jour: durant lesquels elles ne se nour rissent même pas, elles les em f)loient uniquement à l'amour et i a ponte. C'est par cette dernièri fonction qu'elles font tant de ma k l'élevage. Les œufs, trois à cinq cents pa lemelle, sont déposés sur le poi du bœuf ou de la génisse et bien lût il en éclose de petites larve; d'un millimètre environ. L'anima en se léchant les avale et elles par courent alors un long voyage i l'intérieur de son corps. De l'œsophage, elles descenden dans l'estomac, de là s'engagen -dans les tissus qui dépendent di péritoine et arrivent ainsi dans 1< canal qui contient la moelle épi nière, le canal rachidien. Elles s'y établissent pour passe l'hiver. Quand arrive le printemps elles en sortent et se trouvent sou: la peau où elles pénètrent, se pla cent sous l'épiderme et y provo quent une espèce d'abcès qui dé cèle leur présence. Ce sont alors des vers dodus de deux centimètres environ di longueur affectant la forme d'ut petit œuf. Le corps est formé d< onze anneaux portant de petite: épines. Bientôt elles se pratiquen une ouverture dans la peau et ver: la fin mai ou plus souvent dans li mois de juin, elles quittent le bo vidé qui leur a servi d'abri pen dant près d'un an et se laissen tomber sur le sol. Vingt à trenti heures après, se sont des chrysa lides. et le mois suivant la mou che prend son essor, pour pondri bientôt dans la même conditioi que sa mère, tant il est vrai que li vie est un éternel recommence ment. Maintenant que nous avons ex posé la vie singulière et merveil leuse de cet insecte, voyons er quoi il est préjudiciable au bétai et quels sont les effets de l'afîec tion hypodermique qu'il provoqui chez celui-ci. Elle ne cause pas 1: mort de l'animal, mais elle en traîne un arrêt de croissance che: les jeunes sujets, elle entrave l'en graissement des adultes, diminuf le rendement des vaches laitière; et surtout, en détériorant la peau, amoindrit notablement la qualité du cuir. Pour se faire une idée du pré judice causé, il suffit de citer le chiffre produit par M. Coppens si 22 p. c. des cuirs frais vendus en Belgique n'étaient pas varonnés. il en résulterait, pour les bouchers, une augmentation de bénéfice de 85,260 francs. Le préjudice causé par le varor aux éleveurs est certainement plus élevé encore. On voit que les chiffres formidables que nous citions au début, ne sont pas exagérés. Voilà une.sale mouche qui coûte horriblement cher. Heureusement, il est vraisemblable que la guerre qu'on lui fait actuellement, menée d'une manière rationnelle, aura bientôt des résultats marquants. Il est certain qu'un peu de bonne volonté de la part de l'éleveur à se conformer aux prescriptions des hommes de science permettrait de vaincre, en peu d'années, le fléau dont nous venons d'exposer les redoutables effets. P. C. L'IVROGNERIE DANS L'ARMÉE RUSSE Saint-Pétersboubg, mardi. — "Une oom-.îiiesion composée d'officiers supérieurs va être instituée pour étudier les moyens de combattre l'ivrognerie dans l'armée. i, AU MEXIQUE i- QUI SERA PRÉSIDENT? S J; LES PRÉTENTIONS AMÉRICAINES f Washington, mercredi. — Un haut fonctionnaire affirme que les Etats-Unis 5- ne voudront pas borner la médiation à 'S un règlement pur et simple de l'incident g de Tampico, mais qu'il faudra l'étendre à l'intégrité du problème mexicain et à l'établissement définitif d'un gouverne-1- ment constitutionnel. Jusqu'à ce mo i- ment, les forces américaines -resteront a probablement à Vera-Oruz. ^ Les médiateurs auraient fait un deu-xième appel pour un armistice au géné-lt rai Garranza, afin qu'il puisse envoyer un 3 représentant à Niagara-Falls. Ce lieu a ^ été choisi en raison de la proximité des Etats-Unis et de la facilité des commu-'6 nications téléphoniques. Niagara-Falls [»- est une station de villégiature, ce qui enlèvera toute idée d'une influence anglaise et européenne. 3" Le gouvernement mexicain a désigné 3t MM. Rabosa Louis Elguerro et Auguste à Rodriguez, jouissant au Mexique d'une réelle autorité et offrant toutes garanties d'impartialité, pour servir d'intermédiai-res auprès des Républiques de l'Améri-ît que du Sud, qui ont offert leur médiation. — Reuter. )S La situation à Vera-Cruz 52 New-York, mercredi. — Le c statu 3- quo » sera maintenu à Vera-Cruz, sauf I. cependant s'il se produisait une attaque des fédéraux. Dans oe cas, les Etats.* Unis mettraient à exécution le plan qui a été préparé. L'intention bien arrêtée des médiateurs est, d'ailleurs, d'obtenir 1- la suspension complète des hostilités du-j. rant les négociations. . La question des recettes des douanes de Vera-Cruz, pendant l'occupation amé-3. ricaine, est réglée. Il est entendu que ir les fonds seront gardés intacts, afin d'être employés éventuellement au règlement dés. réclamations des porteurs étrangers de titres mexicains. — Reuter. Cé que disent les réfugiés [t Londres, mercredi. — Le correspon-■s dant du « Daily Telegraph » à New-York envoie un compte rendu intéressant de l'arrivée, à la Nouvelle-Orléans, de 632 1- réfugiés venant du Mexique. à Sauf quelques exceptions, tous les ,e Américains paraissent très mécontents , de la politique des Etats-Unis au Mexi-que. D'autres ont déclaré que - c'était grâce au drapeau anglais qu'ils avaient r la vie sauve. Le drapeau américain, di-sent-ils, ne commande plus aucun res-" pect au Mexique. « Je suis Américain, 1- disait l'un d'eux, mais, je vous le dis, .g j'ai honte de mon pays. » 'i Le correspondant ajoute des détails émouvants sur les actes de sauvagerie P- commis par les Mexicains contre les à Américains, hommes, femmes et enfants, actes de sauvagerie qui, dit-il, n'ont ja-. mais été vengés. — Reuter. lt ît Le sort des Belges 11 Fc ht u u-Mr.ir,, ii.ercrcu1L , La e « Gazette de Francfort » reçoit de Vera-i- Cruz un télégramme disant que les sujets belges de Mexico ont été avisés qu'en cas de danger ils doivent se réfugier sous sr la protection allemande. — Havas. g Qui sera président ? i_ Londres, mercredi. — Le correspondant du « Morning Post » fait observer " que le gouvernement américain aura à choisir, pour la présidence du Mexique, entre Carranza et Villa, lorsque le général Huerta aura été dépossédé du pou-3i voir. Le correspondant pense que c'est e Villa qui sera choisi. — Reuter. " Deux ponts qui sautent. g Vera-Cruz, mercredi. — On confirme .«. que le pont de San Francisco a sauté, ainsi qu'un autre, plus petit, tout près S de Vera-Cruz. — Reuter. e ■ )- La vie chère en Allemagne 0 ^ Berlin, mercredi. — La commission L" du budget du Reichstag a adopté au-l- jourd'hui, en première lecture, à l'una-e nlmité, une loi portant modification des n traitements des fonctionnaires; bien que le secrétaire d'Etat aux finances eût dé-a claré que les conclusions de la commis-î- sion portant relèvement des traitements des hauts fonctionnaires eussent été jugées inacceptables par le gouvernement. — Havas. LES HARDIESSES DE LA MODE A PARIS Deux toilettes aperçues à ia dernière réunion hippique LA GRANDE QUINZAINE DU CYCLISME LE TOUR DE BELGIQUE PROFESSIONNELS UNE LONGUE COURSE D'ATTENTE QUI SE TERMINE PAR UN RUSH EFFRÉNÉ Luxembourg, mercredi. — Il eut un homme, dans la course d'hier, un vaillant parmi les vaillants, qui, en dépit des éléments déchaînés, osa un grand coud d'audace. Pour ne pas faire mentir la tradition, Louis Mottiat, tout comme Odile Défraye et. François Faber, dans de précédents « Tours ». est arrivé tout seul dans la capitale du Grand-Duché. Ce brave de vait avoir dans ses moyens physiques, une confiance illimitée pour agir ainsi qu'il le fit, car, lorsqu'il se sauva, il avait non seulement 280 kilomètres dans les jambes, mais il n'ignorait pas que tous les autres se ligueraient contre lui. Près de Cierenon. un sienaliste indique la route Lucien Buysse et Devroye à 500 mètres du peloton de tête, sur la cote de Marche Lucien Duysse et Lie S'il risqua la périlleuse aventure qui .'ni vaut aujourd'hui honneurs, gloire profits, c'est surtout qu'il savait avoir, f?ir ses rivaux, un avantage Considère-ble : Mottiat"est l'homme de la boue. Ce njest point user de paradoxe que de dire que c'est à la pluie diluvienne," au vent fou, à l'état épouvantable des chemins, que nous devons l'admirable fin de course que l'on sait. lout contribuait à rendre la course effroyablement dure. Mais lorsque de pareilles conditions climatériques se présentent, nul n'est mieux à son affaire que Mottiat. Les autres y jésistent, évidemment, mais ils peinent; tandis que, sous les avalanches d'eau, par les cloa^ ques et les mares, le crack de.Bouffiouls semblait trouver des forces nouvelles, un renouveau d'énergie. ' Par le bel exploit qu'il vient d'accomplir, ce n'est pas seulement une avance de 6 minutes 38 secondes que Mottiat s'est assurée; il a fourni la preuve la meilleure qui puisse être de son évidente supériorité sur tous ses concurrents. Pourtant, ce n'est point parce qu'il a gagné trois étapes sur cinq, ce n'est point parce qu il dispose actuellement d'une avance de 25 minutes 13 secondes, au classement général, que Mottiat a, dès à présent, gagné le « Tour ». Certes, ►■il est digne du grand triomphe; nul plus que lui n'a, dans le « Tour » actuel, donné la mesure de moyens supérieurs à ceux des autres. Mais'pour finir en beauté, il faut qu'il persévère encore; il faut qu'il réédite sa belle course. Les deux étapes restant à disputer vont voir l'intérêt qui s'en dégage, décuplé du fait que la lutte reste très ouverte, et qu'il est impossible encore de dire qui vaincra. Et ciest là une constatation qui milite en aveur du classement par temps. U , Si ncus .-i, oî'gt. n i l'ancienne t.m mile, c li -e au cla.i- : sement par poîn-t^ McMiai, aurait, dès , à présent, course gagnée. Il lui suffirait de vivre sur ses lauriers; tandis que, dans l'état actuel des choses, il faut qu'il bataiUe encore et se défende âprement, , le moindre accident de machine, la moin- i dre défaillance pouvant suffire à lui faire ' perdre tout le bénéfice de son avance I , actuelle, que ses rivaux les plus directs: Rossius, Deman et Défrayé, feront l'im- ' possible pour lui enlever. 1 Et ceci nous fournit l'occasion, non pas d'excuser, mais d'expliquer pourquoi la course d'hier fut, durant tout le parcours en territoire belge, si peu mouvementée, pourquoi/ qu'au moment de la | fuite éperdue de Mottiat, qui, littéxale-; ment, s'envola et galopa par-dessus tout 1 le lot, il n'y eut, en somme, que de ra-; res moments de beau sport. ! Mottiat avait préparé sa course avec une compréhension parfaite de ses nécessités. Il s'était réservé absolument jusqu'au moment du grand coup qu'il tenta. Défrayé, toujours souffrant des suites de sa chute d'Ostende, fit une course toute de sagesse. Depuis deux étapes, sa devise semblait être: « Je maintiendrai, et ne chercherai à faire mieux qu'au moment où quelque incident de course mettant mes rivaux en état d'infériorité momentanée, me fournira l'occasion de batailler avec plus d'acharnement, afin d'essayer, non seulement de les battre, mais de Jes précéder dans l'ordre des situations du classement. » Quant à Rossius et à Deman ce n'est pas la bonne volonté de s'en aller seuls ?ui leur a manqué. Ce qui leur a fait dé-aut, c'est bien plutôt la confiance en eux-mêmes. Après Bouillon, Rossius commença les hostilités. Il prit du champ, mais ne persévéra pas, craignant d'avoir à se dépenser trop, d'être rejoint, et peut-être distancé, par suite de l'effort trop grand et trop longtemps soutenu qu'il aurait eu à fournir. Deman parvint, lui aussi, à fausser compagnie à tous les autres. Il prit jusqu'à 200 mètres d'avance au peloton : mais la même appréhension le retint "alors. Au lieu de continuer à pousser à fond, il attendit ses concurrents. Dès lors, personne n'osa plus tenter la chance. Au surplus, précédemment déjà, c'était en pure perte qu'IIector Heus-ghem, à Saint-Hubert, et Victor De-thier à Gedinne, avaient essayé d'oublier tout le monde. Les plus vaillants U est quelques coureurs, tous « isolés », qui, dans l'étape d'hier, se distinguèrent particulièrement, et auxquels nous devons des félicitations cordiales pour le beau courage qu'ils ont montré. C'est d'abord l'Australien Snell qui, à chaque étape nouvelle, fournit une performance plus belle, et qui fut resté, hier, parmi les leaders, jusqu'à la fin, si des crevaisons de pneu ne l'avaient définitivement handicapé à cinq kilomètres de l'arrivée. C'est _ ensuite Louis Petitjean, qui, vingt fois lâché, revint toujours, bataillant avec une âpre énergie. C'est André Biaise, l'inlassable meneur de train , qui se dévoua sans compter à la place de l'honneur, durant près de la moitié du parcours. Ce sont, enfin, Lucien Buysse, Hector Heusghem et Victor Dethier/q'ui se démenèrent comme de beaux diables, fournirent des performances superbes et furent, hier encore, parmi les plus vaillants.Des autres, nous ne dirons rien; leur course fut quelconque. C'est tout au plus s'il nous faut déplorer la guigne qui assaillit Scieur. Merci à tous nos amis du Luxembourg Comme les années précédentes, nous avons tout lieu de nous féliciter et d'adresser nos remerciements les plus chaleureux à tous ceux qni ont contribué au succès du « Tour » dans le Grand-Duché. L'organisation de® contrôles de Bns-oharàge, de DiffeHs^gc et de Esch-sur-Al*îvtte fut prfrfftit-?. . Dès l'entree en nous eûmes Masson. souffrant du genou, est obligé d'abandonner à St-Hubert à rendre grâce à M. J'ungbloeth, direc teur général des douanes luxembourgeoi ses, dont le personnel d'élite fut, à notr< égard, d'une urbanité charmante. A l'arrivée; lès mesures d'ordre prise, par le capitaine Van Dyck, comman aant la force armée, par la gendarmerie et la police locale, firent que tout s'es l>assé saris la moindre anicroche. Nos remerciements vont encore au co mité de l'Union Cycliste Luxembour geoise : à son président, M. Charles Ju bert; à son vice-président, M. Alber Koeni.g; et à ses membres, MM. Féli: Wilmès, Paul Feyder, Charles Viroth Michel Jacques, Eugène Neu; et au: spor.tsmen luxembourgeois, MM. Jobert Veber, Nickels, Sax, Fïschbach, Féli] et Nicolas Schroeder, Heuskin, Le m mer et d'autres encore dont le nom nom échappe, et auxquels nous devons lf réussite complète de notre grande ran donnée daris leur beau pays. (Voyez suite page 2.) On Amoureux repoussé se suicide en pleine rue Un drame rapide et émouvant s'est dé roulé, hier soir, dans la paisible rue Vé ronèse. . Un jeune homme de 19 ans, Lucier D..., ouvrier monteur, demeurant à Mon tignies-sur-Sambre, aime passionnémeir une jeune fille, habitant cette rue, ot dé sire ardemment l'épouser; mais les pa rents, en raison tl-e son jeune âge, 3 mettent obstacle etf lui ont fait savon qu'il devait cesser ses assiduités. De c< fait, Lucien D... éprouva un vif chagrin Hier, vers 9 heures, il se rendit au> environs de la demeure de celle qu'L aime, et, après s'être promené dans h rue pendant plus .d'une heure, s'arrêt£ devant la maison et tira un coup d^ ie volver dans la poitrine. Il s'affaissa sur le trottoir. Des voisins accourus au bruit de la détonation, s< portèrent à son secours. Par les soins d< !a :cc. iî a et? transporté, on civière. JSon état est très grav®. LES INDIGNATIONS DE MGR DE GAND LE CARTEL QU'IL CONDAMNE LE CARTEL QU'IL APPROUVE DA Le journal de l'évêque de Gand Br se donne beaucoup de mal U)l—I pour démontrer à ses lecteurs j* ■ que le cartel existe toujours. Pour nous, cela ne nous dérange guère. Ce n'est pas parce que cette tactique a été abandonnée pour les prochaines ' élections, que nous n'en restons pas partisans.Nous ne partageons nullement les alarmes que le cartel soulève dans certains esprits, et les indignations de commande qu'il provoque dans la presse cléricale continuent à nous faire sourire. Accord de principes Il y a deux sortes de cartels. Le premier consisterait à remiser au second plan toutes les quei-elles doctrinales, sur des idéals lointains, et à réaliser l'accord le plus large entre les partisans d'une politique sainement progressive, dont les efforts sont aujourd'hui impuissants à raison de leurs divisions. Pareil cartel mettrait rapidement fin à la domination cléricale, U n'est pas prêt d'être-conclu : les dogmes paraissent indispensables à un certain nombre de « démocrates », qui s'écrient : « Gardons le cléricalisme plutôt que de perdre nos théories ! » Légitime défense L'autre cartel fut appliqué aux élections de 1912. C'est un expedient électoral, imposé par les conditions particulières de nos lois, un moyen de remédier à certaines iniquités dont les partis d'opposition sont victimes; il ne comporte pas nécessairement un accord de principes, mais il était d'autant plus aisé à conclure que les programmes des partis contractants comportaient une série d'articles communs. Chacun gardait son entière autonomie. On ne voit pas- bien pourquoi un tel procédé électoral serait 1 abomination de la désolation et la fin du monde bourgeois ! Il est d'ailleurs à remarquer que ce cartel, si méprisable, si dangereux, lorsque ce sont les libéraux qui s'entendent avec les collectivistes, devient, au con* traire, louable et salutaire lorsque sont les cléricaux qui partagent le pouvoir avec les « partisans de l'amour libre, les ennemis du trône et de l'autel ». Cartellistes cléricaux Nous avons vu les saints représentants du cléricalisme gantois s'allier au diable marxiste pour obtenir les écharpes éche-vinales à Gand. Si ce cartel n'a pas persisté, ce n'est pas parce que les cléricaux, frappés soudain de son immora-; lité, s'en sont détournés. Le cartel clé-rico-collectiviste de Gand a été rompu malgré les cléricaux, qui en furent fort dépités. Le cartelliate M. Van de Vyvere est devenu ministre clérical à plusieurs portefeuilles.Ailleurs, dans bien des petites communes, cléricaux et socialistes gouvernent d'accord. A qui fera-t-on croire q~e si les cléricaux n'agissent pas de même daais les grandes villes, c'est par dégoût pour une tactique indigne? C'est uniquement parce que les. collectivistes ne veulent pas de leur collaboration.Le gouvernement lui-même n'a pas peur du cartel, puisqu'il l'impose à certains de ses amis. Combien y a-t41 de communes comme Quaregnon,. par exemple, où un bourgmestre clérical gouverne paisiblement, flanqué d'éohevins collectivistes? Il ne faut pas non plus remonter bien haut dans nos souvenirs pour trouver d'autres exemples de l'entente cordiale des cléricaux avec les « partageux ». N'est-ce pas au conseil provincial du Hainaut, que cléricaux et collectivistes s'entendirent, il y a quelques années, dans plusieurs occasions? Et en France? — Les cléricaux parlent volontiers de la France. — Que ne dé-noncent-ils le cartel des réactionnaires et des cléricaux, voire de certains c'vê-ques avec les collectivistes, dont ils recommandent les candidatures parfois même contre des modérés? Dans un grand nombre d'élections partielles, d'ailleurs, qui eurent lieu * au t cours de la dernière législature, les collectivistes n'hésitèrent pas à voter maintes fois pour des candidats modérés et ■o cléricaux, sous le prétexte que ceux-ci étaient partisans de la Représentation re proportionnelle. Les rengaines anticartellistes de la presse épiscopale manquent donc totale-Q_ ment de sincérité et de pertinence. ie = st UN SAVANT BELGE o- t HONORÉ [* AU DANEMARK ix , ix Copenhague, mercredi. — Le professeur r> Dr Jules Bordet, de Bruxelles, recevra, 25 vendredi 8 mai, à Copenhague, le prix la Emile Chr. Hansen, institué par le tes-a. tament de feu M. le professeur Emile Chr. Hansen, directeur du Carlsberg-Laboratoire, et de sa femme, et destiné à récompenser les ouvrages importants, concernant la microbiologie, accomplis par des savants danois ou étrangers. C'est la prernière fois que le prix Emile Chr. Hansen est attribué et son attribution en aura lieu avec grande solennité, le 8 mai, anniversaire de la naissance du donateur. Il consiste en une médaille d'or avec le portrait du donateur (par le sculpteur e" Frandstrup) et uiie bourse de 2,000 cou-e" ronnes (environ 2,800 francs). M. Bordet i*eçoit le prix pour ses tra-vaux au sujet de la microbiologie médi-cale, spécialement sur les bactéries de yt la coqueluche et de la diphtérie des vo-e- lailles, ainsi que pour la découverte de a~ la méthode dite de la fixation de 1 ato-7 xine, laquelle a acquis la plus grande ir importance pour une prompte coristata-^ tion d'une série de maladies infectieuses n- chez l'homme et chez les animaux, com- x me la syphilis, la morve, etc. il Le prix a été décerné à M. Bordet par la le comité de « la Fondation Emile Chr. ■a Hansen », comprenant MM. les profes-e- seurs C. O. Jensen, S. P. L. Sorensen, et le biologiste Dr Johs Schmidt, tous s, trois de Copenhague, et MM. les profes-■e seurs Calmette, de Lille, .Theçb. Smith le de Boston, et Gafflr*. de I>r,lin. s, Après In r'emi - • t'.w prix BorJf't. celui-ci fc'M une Conférence t r ses travaux, — Havas» LES FINANCES RUSSES UN DISC OURS OFFICIEL Saint-Peter sbourq, mardi. — A la Douma, M. Jia.rk, ministre des finances, a. uéc.are a1 j cours de la séance d'au» jourd liui q ue 'l'utilisation des ressour» ces nature',les inépuisables de la Russie était le, but. principa1. de la politique financière, russe. M. Bark a ajouté que la reforn & de Ja Bourse de Saint-Pétersbourg t iait devenue nécessaire et que d'autre part il fallait -établir une banque p'^ur le crédit a±,T«cole. L'organisation '4'un tel établisse orient, a-t-il déclare, ' .(oit être reliée a/ax affaires de la Banque de la noblesse et de la banque de £ paysans. ./lie ministre des' finances, a continué AI. Bark, s'occupe d'améliorer le réseau . des chemins de îer, les routes et les voies navigables. Pour cela, un emprunt est nécessaire. D'autre part, comme les voisins d<; la l Russie ne cessent de s'armer, celle-ci ne saurait renoncer à augmenter les dépen-, ses afférentes u la défense nationale. M. ChingaDoff, cadet, a fait une ..longue critique du discours de M. Bark. La commission des finances a émis le vœu de voir établir la quantité d'or circulant dans l'empire et aussi de voir restreindre rémission des billets et des petites valeurs. — Havas. Les chiffres essentiels du projet de bud-| get pour 19J.4, qui ont été cités par le rapporteur à la Douma, sont les suivants:Recettes ordinaires : 3,571,159,258 roubles, dépassant de 360,600 celles de 1913. Recettes extraordinaires : 13,400,000 roubles, sans changement. •Dépenses ordinaires: 3,299,119,168 roubles, dépassant de 287,000,000 de roubles celles de 1913. Dépenses «extraordinaires : 253,209.003 Toubles. La commission a compris dans le budget vingt-huit millions de roubles pour le rachat des obligations à 4 1/2 % de l'emprunt de 1905 en imputant cette dépense sur l'encaisse disponible. L'encaisse disponible pour 1914 s'élève à 515 millions de roubles environ. — Havas.UN VAPEUR BRÛLÉ EN PLEINE MER New-York, mercredi. — Un radiogramme reçu à Sable Island du paquebot « Franconia », de la Compagnie Cunard, annonce qu'une embarcation, contenant 13 survivants du .vapeur anglais « Colum-bian », parti d'Anvers pour New-York, a été sauvée par le vapeur « Franconia Le « Columbian » avait pris feu au large dimanche passé. Deux autres embarcations avaient été mises à la mer, l'une contenant le premier et le deuxième lieutenants et 17 hommes, l'autre contenant 3 le capitaine et quelques hommes. 3 Les hommes sauvés sont dans un état . pitoyable. Ils ont passé 40 heures dans . leur barque. Ils disent que l'incendie . s est déclaré à bord du « Columbian », . dimanche, et que, presque imm.'diate-. ment après, il y a eu une série d'explo i sions violentes. L'appareil de télégra^ t phie sans fil a été détruit. Parmi les sauvés se trouvent l'employé du télégraphe sans fil, nommé Drohan ; Anton Elias» charpentier; Ivereon, second maître; August Prunz. La compagnie propriétaire du « Columbian » annonce que le navire ne portait pas de passagers et que son équipage se composait de 60 à 70 marins. Parmi eux se trouvent deux jeunes novices an-versois. Ce sont A. rriewe, âgé de 15 ans, demeurant Longue-rue-de-Looi-bYoeck, et J. Dyckmans, demeurant ru» Montagne-des-Pierres, 23. ENCORE DES HOMMES SAUVÉS New-York, mercredi. — Un radio-télégramme, reçu du navire « Manhattan ». par voie de l'île de Sable, annonce que ce vapeur a sauvé le capitaine et 13 hommes de l'équipage du vapeur «Columbian ». Un mécanicien a été tué par une des explosions qui ont eu lieu à bord du vapeur et un matelot s'est noyé en sautant du navire. Le «Manhattan» continue à rechercher le troisième canot contenant 19 hommes. Le nombre total des sauvés est' maintenant de 27. — Reuter. ' .. ■ .« LES HÉROS DD CINÉMA On ne connaît pas assez toute la vail-mee et le sang-froid que doivent mon-■er les acteurs de cinéma pour jouer îrtains films dramatiques. En voici eux, un homme et une femme, suspen-au-dessus d'un f.bîrftc. Ils « travail-nt » pour îo p : •» ! o « r cîj nos y ci:::, «*t, >mmo i! est déjà advenu, d'^illcursa

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Cet article est une édition du titre La dernière heure appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1906 au indéterminé.

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