La dernière heure

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s.n. 1914, 07 Juillet. La dernière heure. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/k649p2xw34/
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BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 1/2 Les jour» fériés de 10 à midi lies annonces et réclames sont reçues aux bureaux du Journal et il l'AGENCE HAVAS, 8, place des Martyrs, 8 (1** étare) à Bruxelles. _ _ La Derniere Heure ABONNEMENTS BSUIBLLM FBOVZRCS Fr. 1.00. . UN MOIS. . . • 3.00. . TROIS MOIS Fr. 4.00 • 6.00. . SIX MOIS . . . 8.00 » 12.00. . UN AN. ... • 16.00 Pour l'étranger 1* prix 4* Broxolle», U port en plu. Il n'exiate paa d'abonnement mensuel. — Pour Bruxelles indiauer, en «'abonnent, ai l'en déalro recevoir l'édition du aoir ou ceDo du — Lee frala de recouvrement aont à la charge dea abonné*, fa—aa—na—owacgr———Ma—i ■■■iu.l/1 LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ N* 188 NEUVIÈME ANNÉE MARDI 7 JUILLET 1914 CINQ CENTIME BÊTE COMME UNE POULE Bête comme une poule! Ceci e: 'devenu un lieu commun. Aloi que les savants se sont occupé de proclamer l'intelligence d( chevaux et des chiens, il ne s'en e, pas trouvé un seul pour s'occi per de la mentalité de la poule. ' Evidemment, on n'a pas to de juger la poule fort sotti encore faudrait-il ne pas être tre absolu, admettre des exceptions < se rendre compté même que cet' sottise n'est pas absolument con plète. La moyenne intellectuelle d inonde des poules est acceptabl La vie de ce gallinacé est simple facile; ses facultés ne sont pas d veloppées au delà de ce qu'il fa lait pour que la conservation c l'espèce fût normalement assuré car la nature ne fait point d'effor inutiles et la poule en est restée a stade primitif dans lequel tout < qu'elle doit accomplir pour le mail tien de sa race est à sa portée sar qu'elle y ait ajouté un élément c plus. ' Mais l'immense majorité des an maux s'est comportée de même, il ne faut pas en vouloir à la pai vre poule de sa modestie. Son inaptitude apparaît seul ment quand elle sort du cadre c se rencontrent les conditions hafc tuelles de son existence. Gomme mère de famille, p< exemple, elle est touchante, d'u dévouement admirable, d'un coi rage prodigieux. Regardez-la malin quand elle sort entouri de ses poussins; ce n'est plus l'o seau insignifiant, à la physionom quelconque, sans expression, dar l'œil rond et béat duquel rien ne : reflète d'une vie intérieure; c'est mère par excellence, flère de sa f condité, heureuse de cette mate nité qui lui a donné la nombreu: famille sur laquelle se concenti toute sa force d'aimer. Cela para dans son attitude, dans tous si mouvements, et son regard lui-m me s'est transformé. On y lit toi à tour l'attention, la crainte, la \ gilance et la tendresse, selon li divers incidents qui se succède! dans cette petite vie de la bass* cour. x 1 rçiie. parle à ses poussins; il sufl de l'écouter un peu pour comprei dre comme eux ses diverses mani res d'exprimer sa joie d'une troi vaille, sa crainte d'un danger, o son apaisement quand celui-ci e, passé. Elle dirige ses petits, leur expl que ce qu'il faut faire, ce qu'il fai chercher, ce qu'il faut éviter. Découvre-t-elle quelque grain' quelque débris comestible, vi elle appelle toute la bande, cas: avec son bec robuste.le morcea trop dur pour leurs faibles moyer et le leur distribue. Elle juge fort bien le momei où il faut faire succéder unè peti: sieste à la fatigue du déjeuner; et trouve l'endroit propice, appelle se petits, étend ses ailes, élargit so plumage, dispose ses pattes de f: çon que ses enfants puissent troi ver un abri confortable pour s reposer à l'aise. Mais de nombreuses menace sont suspendues sur la mère et s couvée. Au nombreux dangers qu lui- font courir les carnassiers, di puis le chien et le chat jusqu'à 1 belette, il s'en ajoute un autre, ai quel elle est exposée jusque dar la cour de la ferme : c'est l'attaqu des oiseaux de proie. Contre leui menaces, elle est sans moyen d résistance et n'a d'autres moyen de salut, que la fuite, quand c sont des adversaires d'une certa ne taille. Lorsqu'elle n'a devant elle qu les petits brigands, elle sait foi bien qu'elle peut en venir à bout e courageusement, elle leur tier tête en jouant du bec. Pendant 1 bataille, les petits poussins se c; chent en attendant son issue, < ils savent le faire avec une tell ingéniosité qu'ils sont littéralemer invisibles pour peu que le terrai se prête à leur manœuvre. Un mot, pour répondre, en term nant, aux griefs qu'ont contre le poules les automobilistes et les cj clistes. La misérable poule qui a la ma chance d'habiter près d'un chemi fréquenté par ces hommes de spoi qui doivent lui paraître de bie épouvantables bêtes, vit dans de transes terribles et continues. Elle ne peut pas s'y faire, f chaque véhicule renouvelle ses tei reurs avec la rrjême intensité. Ell ne se croit jamais en sécurité t dès qu'elle entend ou qu'elle apei çoit la machine elle fuit éperdi: ment, alors même qu'elle est placé dans une position où elle ne risqu rien. Si la ferme se trouve de l'autr côté de la route, elle s'élance pou passer' devant le danger, déterm nant des catastrophes pour le cj clisle ou l'automobiliste et, le plu souvent, pour elle-même. Pourquoi cette fuite : c'est parc qu'elle sait que ce n'est que dan son poulailler, près de l'habitatio humaine,' qu'elle est en sécurité ( c'est ainsi que l'on pourrait dir que si la poule est bête, c'est qu l'homme l'a faite telle. À. B. UN GRAND-DUC METTEUR EN SCÈNE J LE "MEjNINGER,, Antoine, directeur malheureux mais aimé de tous les artistes et du public 1- parisien, a eu dans sa formule artistique et théâtrale un prédécesseur et a même peut-être un maître princier : _ Le duc Georges II de Saxe-Meiningen î; qui vient de mourir. p Ami des arts et surtout du théâtre, le duc Georges s'était, à la façon des J rois de l'ancien régime, offert une troupe de comédiens ordinaires. Sans être 1- aussi fameuse que la troupe des comédiens ordinaires de Louis XIV qui de-u vint la Comédie-Française, la troupe de a Georges II est cependant célèbre au ■" même titre qu'aurait dû l'être la trouât pe de M. Antoine. * Créée il y a plus d'un demi-siècle, la 1- compagnie des « Meininger » s'imposa [e par l'originalité même de sa formule : a « La vérité avant tout! » ' Cette formule la mena à des reconsti- it Le grand-duc Georges 11 de Saxe-Meiningen It tutions historiques rigoureuses et à des mouvements de foule savamment com-binés. Le duc Georges II fit appel dans sa tentative à un Anglais, M. Ghonegh, et sous la direction de ce dernier, les U acteurs les mieux doués s'habituèrent à tenir les moindres rôles pour la plus parfaite réalisation de la copie exacte de la vie courante. On assista, dès lors, à des spectacles lt où la mise en scène était soignée à un tel point que le public en éprouvait une sorte de gêne. *•> « Qui veut trop prouver, disait à ce & propos un confrère français, ne prouve q rien » Et, en effet, les « Meininger » ' s'entendirent faire le même reproche u que l'on fit aux œuvres de Flaubert : ■S « Ça sent trop le travail ! » A force donc de rechercher la vérité ^ dans des mouvements de foule, où le moindre figurant était stylé et jouait ,e comme un acteur de premier plan, 6 conduit qu'il était par des chefs de iS files dignes des meilleurs artistes, les n « Meininger » donnaient l'impression contraire à celle qu'ils voulaient pro-L" duire : « Cela semblait faux à force l- d'être trop vrai ! » 6 La création de la troupe de Meininger le mérite, mis à part le grand talent de ceux qui la composaient — ce -b que personne ne conteste — de rompre 9- avec la tradition du théâtre allemand e qui faisait fi de toute vérité dans le décor et surtout dans le costume. " Malheureusement, pour corriger un a excès, les comédiens du duc Georges L- sont tombés, dans l'excès contraire. S Leur effort n'en est pas moins admi-q rable et les Bruxellois les ont chaleureusement applaudis quand ils vinrent s se produire dans notre capitale, il y a e quelques années. s H. F. M. DEBROQUEVILLE RETROUVE LAPAROLi CEST POUR SE DÉFENDRE CONTRE SES AMIS ON A VOTÉ L'INSTRUCTION OBLIGATOIRE ON NE L'APPLIQUERA PAS ON A VOTÉ LES PENSIONS OUVRIÈRES MAIS TOUT EST A RECOMMENCEI 1 M. Debroqueville, instruit pa IR l'expérience malheureuse du blul [y^i de M. Berryer, n'a pas renouvel les calculs de la presse clérical concernant les dernières élections Parlant à Turnhout, dimanche, il s'es borné à constater que son parti gardai une majorité de 12 voix à la Chambre e de 20 au Sénat, sans s'inquiéter si u: tel résultat traduisait correctement l'op: nion du pays. Le ministre préféra n'aborder ce cha pitre que sous la forme d'un plaidoye k pro domo sua », d'une réponse à ceu: de ses amis qui cherchent à l'ôter d pouvoir pour s'y mettre à sa place. Je suis un Charles « Lorsque je pris les rênes du gouvei nement, dit en substance M. Debroque ville à ceux qui l'accusent de la défaite la droite avait une majorité de dix-hui voix au Sénat et de six voix à la Chair bre. Après deux élections particulière ment dangereuses, j'ai augmenté cett majorité dans les deux assemblées. » Néanmoins, le chef du cabinet cra: ?nant sans doute que ce triomphe n suffise pas à sauver la nef ministériell du naufrage, s'est mis à jeter du les tant qu'il a pu. Faire et défaire... Attaqué pour avoir fait voter le prir cipe de l'obligation scolaire, le ministre loin de défendre son œuvre, s'est ingéni à démontrer que la loi laissait assez d latitude pour permettre tous les accroc au principe admis et le rendre tout fait illusoire : Personnellement, je n'étais partisan d ['obligation que jusqu'à douze ans; mais 1 ;hef du Gouvernement est souvent contrain [Kir les cironstances à mettre de l'eau dan son vin et c'est pourquoi je u e suis final: ment rendu aux préférences de mes amis. D'ailleurs, la loi permet de finir les éti les primaires à 13 ans. D'autre part, avan L919, aucun enfant ne pourra être retenu ['école après la 13* année. D'autre part ei 3ore, le demi-temps peut être réglé de tell façon que, après douze ans, les enfants n ievront fréquenter l'école que pendant 1 période d'hiver, ou un demi-jour pendan toute l'année. Quant à ]■« loi sur les assurances se ciales — qu'en dira M. Hubert? — M Debroqueville a reconnu implicitemen qu'elle était mauvaise, et avait besoi: de profonds remaniements. Machine en arrière En somme, le ministre cède à l'ail droite de son parti; il essaie de rassure les réactionnaires. C'est à ce titre sui tout que son discours présente de l'inté rêt. Sans doute peut-il, de la sorte, espère reconquérir la confiance de sa majorit parlementaire usurpée; il ne saurait re 3onquérir par là la faveur du corps élec boral pour son parti. Plus il montrera aux démocrates clér; eaux le jeu de dupe qu'on leur fait jouei et mieux il fera les affaires de l'opposi bion. On remarquera certainement le silène observé par le ministre au sujet de 1 ïuestion électorale. Cette réserve exces sive est plus éloquente qu'un discour 3e M. Debroqueville, pour faire corn prendre aux ouvriers catholiques qu'il l'obtiendront jamais l'égalité politiqu sans se révolter contre la duperie d .'unité de la droite. Le gouvernement de Debroqueville, des Renkin, des Helte Dutte, des Carton de Wiart ne leur don :iera le S. U. que s'il y est contraint e lorcé... et le plus tard possible. UNE PAGE DE PLUS POUR LE SPORT LES SUFFRAGETTES PARISIENNES MANIFESTENT Les suffragettes devant la statue de Condorcet I L'AFFAIRE WILMART v i INTERROGATOIRE DES PRÉVENUS Audience du lundi 6 juillet Les trois derniers témoins Après avoir expédié: plusieurs affaires de minime importance, M. le président De Le Court appelle J'affaire Wilmart, à 9 heures et demie. Trois témoins restent à entendre, leur audition n'ayant pu avoir lieu aux audiences précédentes. Le premier témoin introduit est M. t Fernand Neuray, rédacteur en chef du 1 journal le « XX* Siècle M* Hysmans. — M. Neuray pourrait-il r nous donner des renseignements sur De-f thier qui a été, pendant un certain § temps, rédacteur au « XX' Siècle » ? 2 M. Neuray. — M. Dethier a été au service du journal le « XX* Siècle » de 1903 t à 1907. Il y était chargé de rédiger le t bulletin financier du journal. On n'a t jamais eu à se plaindre de ses services. 1 Dethier a quitté le « XX' Siècle » à la - mort de M. Gentis, pour entrer à la « Chronique ». Il a quitté le « XX* Siè- . cle » de son plein gré, il nous a toujour» r donné entière satisfaction dans la beso-c gne délicate qu'il avait assumée, j On introduit ensuite ftï.Blondeel, sous-directeur à la Banque de Bruxelles. M. le président. — La Banque de Bruxelles n'a-t-elle pas payé, à une échéance de 1911, plus de coupons qu'il ne pouvait en exister réellement? M. Blondeel. — Oui, on en avait payé " plus de 15,000, alors qu'il y en avait ■' moins de 13,000. * M. le président. — La chose a été re-" marquée à l'établissement? M. Blondeel. — Oui, et une lettre a e été adressée à ce sujet à M. Wilmart qui a répondu verbalement à feu M. Mon- 2 nom, alors directeur de la banque. ® Si mes souvenirs sont exacts, M. Wil-r mart a dit à M. Monnom, qu'avec ie consentement du Conseil d'administration, il avait fait une émission de titres sans le consentement du gouvernement, afin de faire face aux charges de la compagnie Gand-Terneuzen, en attendant le rachat. Cette émission devait porter sur l 3 à 4,000 titres. g M. le président. — Après cela, on a 5 continué à payer des coupons à la Ban-^ que de Bruxelles? Le témoin. — Oui, mais avec des fonds apportés par Wilmart la veille des 5 échéances. t L'alerte On entend ensuite M. Fourvel, rédacteur chargé du service des informations J à la « Chronique », au moment où l'af-i, faire a éclaté. M. Fourvel rapporte dans quelles cir-l constances il a prévenu Wilmart qu'une i information existait au parquet concer-t nant des titres Gand-Terneuzen. Il l'a dit à Dethier qui l'a rapporté à Wilmart. Pourns: pns dôcovvrir'îiOT. information, . il a dit qu'il la tenait de M. Janssens, t chef de la brigade judiciaire. Wilmart i a demandé des explications à cet officier de police, qui lui a répondu qu'il ne connaissait rien de l'affaire. C'est après cette entrevue que Wilmart aurait assez brusquement morigéné le 3 témoin ainsi que Dethier, en leur disant r qu'ils lui avaient fait faire « un pas de " clerc » et qu'il n'y avait rien du tout. Dethier, d'après le témoin, semblait sincèrement ému d'avoir donné une r fausse alerte à son patron et semblait ne - rien connaître à une affaire délictueuse - à laquelle Wilmart aurait été mêlé. Interrogatoire de Nestor Wilmart Les témoins sont tous entendus; M. le , président procède alors à l'interrogatoire - de Nestor Wilmart. M. le président. — Quel était le but de a votre première démarche chez M. le juge ^ d'instruction? Wilmart. — J'avais été averti de l'af-3 faire Luytens, qui avait amené la découverte de l'existence en circulation de I titres déjà, remboursés. Je l'avais appris a par des rumeurs en Bourse et par l'inter-a vention de M. Fourvel. 3 Je suis venu le jeudi au parquet. M. Coopens n'a pas voulu me recevoir. Le ]' lendemain, M. Devos m'a reçu. « Je lui i ai dit plus ou moins la vérité. » M, le président. — Vous lui avez dit que l'on avait dû remplacer des titres après deux incendies. Voulez-vous continuer le récit des faits? Wilmart. — M. Devos m'a prié de revenir l'après-midi. Je lui ai répondu que je ne pourrais vraisemblablement pas . être au rendez-vous, _ parce que j'atten- ! dais des amis de Paris. L'après-midi, j'ai prié M* Sand d'aller m'excuser auprès au juge, et je suis , i parti en automobile pour Charleroi, où je devais attendre mes amis. Etant à Morialmé, j'ai téléphoné au I siège social, et j'ai appris par le concierge que le parquet avait fait une descente dans la maison. La veiiie, j'avais fait effectuer le déménagement que vous savez. En quittant Bruxelles, j'avais remis à Hemblenne 67,000 francs qui se trouvaient dans la caisse, afin d'effectuer un paiement de 100,000 francs, trois jours plus tard, à l'Union du Crédit. Je lui disais qu'il recevrait le supplément de la somme le lendemain. En apprenant la visite des magistrats, je me suis affolé et j'ai eu tort. Je suis parti à Chimay, puis à Anor, puis à Soissons, puis à Laon, où je suis demeuré jusqu'à mon arrestation. Je n'avais presque pas d'argent sur moi. M. le président. — De Soissons, vous avez écrit une lettre à votre frère Henri. Elle a été saisie sur Mme Georges Wilmart.. Le contenu de cette lettre, ainsi que votre manière de fuir, ne concordent pas avec votre thèse actuelle,suivant laquelle vous avez 3 millions et demi de fortune et que vous n'avez rien à vous reprocher?Wilmart. —> Cette lettre contient peut-être des illogismes, vu les circonstances; mais elle n'avait d'autre but que de tâcher de sauver une partie du patrimoine appartenant à mon frère et à ma sœur. M. le président. — Etant en France, vous n'avez pas reçu d'argent? Wilmart. — Personne ne connaissait ma retraite, que mes conseils M®1 Roo-sens et Corbiau. J'ai vu plusieurs fois M. Hirsch, de Paris à Reims, mais il ne voulait pas savoir où j'habitais. J'avais commandité une affaire que M. Hirsch gérait. Il m'a donné de l'argent quand j'en avais besoin. M. le président en vient alors aux faits de la prévention : les émissions irrégulières.Les titres irréguliers N. Wilmart parle alors des difficultés de la Compagnie jusqu'en 1900 : quatre émissions successives d'obligations, les pertes maritimes, etc. A cette époque, le commissaire du gou-1 vernement fait remarquer qu'il sera impossible d'obtenir l'autorisation de faire une nouvelle émission. Alors, d'accord avec MM.Dedeyn, tha, Palante et Gentis, nous avons décii de passer outre et de faire une émissi< irrégulière. Les titres n'ont pas été utilisés au& tôt. Ils l'ont été en avril 1903 seulemer date du premier report, opération < 120,000 francs faite par Waechter. M. D deyn était mort à cette époque. M. le président. — Vous avez dit M. le juge d'instruction que Ithier Demaret étaient au courant de l'exi tence des titres irréguliers qu'ils s gn&ient et que vous leur aviez doni là-dessus toutes les explications néce saires, M. Wilmart. — Ma déposition a pei: être dépassé ma pensée. Je voula dire, tout au moins, que Demaret ava fait des payements pour Gand-Terne zen, avec de argent que je lui ava remis. Il devait savoir que cet arge: provenait de reports des obligations. M. le président reprend le rappo de M. Defosse, au sujet de l'émissic des titres irréguliers. Wilmart affirme que les frais d'ir pression et de timbre ont été payés p la caisse de Gand-Terneuzen. M. le président. — Vous n'avez p; contesté le nombre des titres et le ra port de M. Aussems? Wilmart. — Non. M. le président. — Comment s'est-fait qu'on ait vendu des titres irr guliers? Wilmart. — Cela a été fait à me insu, notamment par Rénaux. Mon pli grand souci était qu'aucune obligatic ne soit- vendue, parce que je craigna que la petite épargne ne fût atteint M. le président. — Vous avez par du syndicat de financiers intéressés racheter les titres et d'incendie. Qu'es ce qu'il en est de cela? Wilmart. — Ce n'est pas d'un sy dicat qu'il s'agissait, mais d'un consc tium en somme assez vague. Quant à l'incendie, il a eu lieu ai environs de 1893. Mais le consortiu et l'incendie n'ont jamais servi qu donner des explications sur les opér tions faites sur les vrais titres. Sur les autres, j'ai dit la vérité. J' parlé de l'émission irrégulière. (Voir suite en page 2.) r VOYEZ EN PAGE HUIT LA DROLERIE DU JOUR a. u nui. par une etape relativement i cile, le premier tiers de la grande ra: donnée par toute la France; cette ci: quième bataille qu'ils s'apprêtent à ! vrer ne présentent pas pour eux d'aus grosses difficultés que les précédente néanmoins elle pourrait bien amener d' surprises du fait de certaines traversé de villes, telles que celle de Bordeau qui ne sont pas des plus aisées et pr sentent même certains dangers. Les pli casse-cou, ainsi que chaque année, i manqueront pas d'y tenter la chance ■ cela nous donnera peut-être quelqu-poursuites ardentes; et puis, sait-on j mais !... Les sportsmen de La Rochelle, q-sont nombreux et qui le prouvent, en < moment, ont distrait quelques heur de leur temps de repos afin de ne pi manquer le départ des « Tours ». Place Duperré, depuis minuit, ils soi plus de deux cents qui stationnent; e Café Moderne, c'est la cohue autour c la table des officiels lorsque, à une heur du matin, le contrôle de départ est in tallé. Deux Belges, Spiessens et Tuytte: viennent signer les premiers. Les autr< suivent sans trop se faire prier; on noi apprend le forfait de Gervais; c'est seul, du reste; tous les autres routie restant qualifiés viennent signer feuille de départ. Comme on le pense bien, les pénalité draconiennes édictées par les commi saires de la course font encore l'objet c toutes les conversations et si certaii des intéressés sont loin d'être satisfait on peut avoir maintenant la presque a surance que chacun se gardera av< soin d'être surpis enfreignant le règl ment de l'épreuve. A 2 heures 20, le contrôle est levé, cortège se forme tant bien que mal dai la cohue qui, maintenant, envahi place; on quitte la ville et l'on se rer à deux kilomètres environ, à La Rochell Tasdon; on s'y arrête place de l'Egli: et l'on procède à un dernier appel, < présence d'une autre foule, qui n'est p; moins enthousiaste que celle de tantô LE XVe ANNIVERSAIRE DE LA CROIX ROUGE DE LAEKEN 3 A - BACCHUS LE GRISE S VÉNUS LE DÉVALISE •à a- Un Russe, Nicolas I..., de passage à Bruxelles, faisait, dimanche soir,-dans ai un café de la rue des Sables, la connaissance d'une jeune femme avec laquelle, bien qu'étant déjà pris de boisson, il se mit à consommer. I Après le départ de sa nouvelle conquête, I... se rendit compte qu'il avait eu affaire à une habile entôleuse qui lui avait escamoté son portefeuille renfermant quelques centaines de francs. Il n'a pu que porter plainte à la police de la 4me division. LE PIÉTON IMPRUDENT BLESSÉ PAR UN TRAM Dimanche, vers 11 heures du soir, M. V..., domicilié rue Vifquln, 70, âgé de 56 ans, traversait la place de Brouckère en longeant les voies du tram, lorsqu'il fut atteint par un tram qui se dirigeait vers le Nord. L'homme, gravement blessé au crâne et se plaignant de douleurs internes, a été transporté à l'hôpital Saint-Jean. Il y est resté en traitement. La police de la 3me division a procédé à une enquête. Il en est résulté que la responsabilité du wattmann n'était pas en cause. DES CHARENTES, PAR LA GIRONDE ET LES LANDES, JUSQU'EN NAVARRE, AU PIED DES PYRÉNÉES LES "TOUR DE FRANCE,, SE SONT PROMENÉS OSCAR EGG A TRIOMPHÉ AU SPRINT LE DEUXIEME PELOTON SUR LA ROUTE APRES VANNES. 1 CEST MARCEL BUYSSE OUI MÈNE r- Cinquante-quatre coureurs € groupés » a- et trente et un « isolés » répondent à la i- voix de l'officiel; il reste donc quatre- i- vingt-cinq concurrents encore pour lutter i- de vitesse jusqu'à Bayonne; ce sont : LES PARTANTS COUREURS < CROUPES > v- 1. Buyfise Marcel, Eecloo; 2. Baysoe Lucien. Eecloo; 3. Défrayé Odilo Rumbeek; 4. Deman e" Reckhem; 5. Rossius, Retiime; 7. Mottiat. IS Bouffioulx: 9. Faber François, Colombes; 10. ie Garrigou Gustave, Pantin; 11- Georget Emile, Châtellerault; 12. Eneel Emile. Colombes; 13. Egg Oscar, Paris; 14. Christophe Eueène. Malakoff; 15. Thya Phi- 1- lippe, Anderiecnt; 16. Alavoine Jean, Versailles; 17. Lambot Firmin. Marcinelle; 18. Pélia-sier Henri, Pari6; 19 Heusghem Louis, Ren-sart; 20. Baumler Marcel, Courbevoie; 21. Petit-Breton. Boulogne; 22. Girardenfco, ;s Novi-Ligure; 23. Luguot, Bordeaux; 22. Oon-LS tesini, Milan; 26. Degy, Yereaillee; 27. Duboo, Rouen; 28. Trous&eher, Paris; .x 31. Brocco Maurice. Paris; 32. Godivier Ib Marcel, Versailles; 3a. Menager, Colombes; U 34. Cruchon, Paris; 35 Kippert. Nancy; 36. [e Tiberghien, Wattrelos; 37. Èngel Louis, Co-o. lombes; 38. Ernest-Paul, Colombes; 39. Petit-' jean Louis, Gonrieux; 40. Charron Ch., Pa-s_ ris; 41 s Devroye Henri, Mons-Crotteux; 42. Bor-} garello, 'Turin ; 48. Kirkham, Melbourne; 49. ' Munro, Melbourne; 50. Vandenberghe R.t -3 Roulers; IS 51. Spiessens Alphonse, Malines; 52. Léo-le nard Edouard. Neuilly; 54. Faeoli, Atalanta; -c 55. Nempon Jules, Calais ; 57. Bertarelli, Milan; 58. Lignon. Choi6y-le-Roi; 59. Harquet, a Paris; 69. Erba, Milan; 65. Lapize Octave, Villiers-eur-Marne; 66. ls Monseur, Couillet; 67. Vugé, Paris; 68. Ver-' schoore, Moorslede, 70. Scieur, Florennes; p" 71. Cooman6. Hcrstal. le COUREURS < ISOLES » 1S 101. Mapon Albert, Paris; 104. Alavoine S, Henri, Versailles; 106. Henninger Eugène, Ge-S- nève; 108. Rabuisson Charles, Chalais; 110. Alpini Loui6, Nice; 111. Mathieu Camille, Béziers; 113. Dumont 2- Ch., La Chaux-de-Fond6; 114. Rottie Maroel, Paris; 116. Rivière Alcide, Grandville; 123. u Guyon Emile, Genève; ^ 124. Deloffre, Le Cateau; 125. Neffatti Ali. 13 Levallôis; a 131. Ho6talier, Rouen; 135. Cottrel, Paris; d 138. Leclero Henri, Tribardieu; . 141. Allard Henri. Glabais-lez-Genappe; e" 151. Botte Camille. ÈspinoiR-Iez-Binohe; 152. >e Desanthoine Florent. Carnières; 154. Eve-Xi raerts Pierre, Bruxelles; 155. Morel Séraphin, 1Q Pari6; 160. Car a vagi i a, Milan : 161. Ou'ohëttf. Turin; 165. Neboux, Paris; t- 169. Delafaille Jean, Bruxelles; 173. Tuytfcen Julien, Ostende; 174. Oa«i«nl Joseph, Bruxelles; 177. Lachaise, Gentilly i 179. Spinelli, Livourne; 189. Goi, Milan. 193. Lejonghe Albert, Middelkerke; 197. Pn* teei Octave, Antignano. EN SUIVANT LA COURSE Pour la première fois, nous partirons aujourd'hui avec un léger retard sur l'heure fixée; les opérations préliminaires traînant un peu, il est 3 heures 9 minutes du matin lorsque commence la cinquième bataille. Le temps est beau, la route d'excellenl macadam, le train rapide sans exagération; au loin, très loin, des points lumineux scintillent, des raies de lumièrt paraissent et disparaissent à intervalle» réguliers; ce sont les phares de l'atlas tique; pendant une bonne partie de la route, nous longerons l'océan. Bientôt, ces éclaircies fugitives disparaissent, car voici que se dissipent les derniers voiles de la nuit, et le soleil se lève radieux dan3 un ciel sans nuages, tel un grand disque d'or fluide il sem- ' ble surgir des flots, tout là-bas, à l'horizon.La course elle-même, pour le moment, nous laisse des loisirs; elle n'a rien de bien mouvementé;;en un long, très long serpent bariolé, les concurrents abattent les kilomètres sans nul souci de se distinguer et seuls les habituels, composant de la première arrière-garde sont oubliés avant Saintes (contrôle sans ravitaillement — GS kilomètres), où nous passons escortant le groupe des leaders, fort encore de soixante-dix unités au moins, à 5 heures 14; Tiberghien passe avec une minute de retard; la triplette belge (Vîîard-Botte-Delafaille arrive six minutes après les premiers; Everaerts, qui a fait une chute et abîmé la fourche cte son vélo, survient, furieux, à 5 h. 60 m.; Rivière est contrôlé à 5 11. 40; trois minutes plus tard arrivent Maçon et Leclercq et ensuite Cottrel, victime d'une chute lui aussi, et qui s'est blessé à la figure; il repart, mais sans grande conviction. (Voyez suite page 2.)

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Cet article est une édition du titre La dernière heure appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles .

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