La dernière heure

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s.n. 1914, 10 Mai. La dernière heure. Accès à 05 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/mk6542m15c/
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■■"«I SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par expert* comptable* a*-(ermenté* prè* de* tribunaux, le* tirage* quotidien* et moyen* de *e* numéro* payant*. Constat s PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS " La Dernière Heure * LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ * N* 130 NEUVIÈME ANNÉE DIMANCHE 10 MAI 1914 CINQ CENTIMES ABONNEMENTS BBUXILLtt fKOVUK» Fr. 1.00. UN MOIS. . , • 3.00. . TROIS MOIS fi. 4.00 • 6.00. . SIX MOIS . . • 6.00 • 12.00. . UN AN . . . • 16.00 Poar l'étranger U pra BnxxaUe*, I* port es pins. 11 n'cxiite pu d'*bonn«m«nt mniuL — Pokt BrueDet indiquer, u l'tbouui, «i l'en désir* r*c*roir l'édition da »oir «m m0« d* — matin. - Lm frau da racovrratsen» tasf 4 U eharc* des abonné* I —i— 4 GASCQNNADES La mort du poète Mistral a fait disserter longuement, en ces temps derniers, sur la langue provençale qui, à côté de sa sœur d'oïl, a conservé sa littérature d'oc et ses dialectes pittoresques. Quoique le gascon soit au provençal comme l'espagnol est au portugais, on peut dire, toutefois, qu'au point de vue didactique, il y aurait un réel inconvénient à l'envisager comme une langue tout à [ait à part. Aussi, peut-on considérer le gascon, comme une variété dialectale de la langue provençale dont le domaine géographique est situé dans le triangle compris entre les Pyrénées, la Garonne et l'Océan. Ce qui fait la réputation de cette langue, ce n'est pas sa technique ou son consonautisme, mais bien l'esprit hâbleur de ceux qui la parlent et rémaillent ainsi d'expressions, de saillies qui n'ont rien de commun avec la vérité. La gasconnade est devenue synonyme de mensonge, mais de mensonge ingénieux, toujours empreint d'imagination, parfois même de poésie. A ce compte, on ne voit pas que le lot du gascon soit le plus mauvais. Au surplus, si les Gascons que l'on dit être, en général, gens d'esprit, adroits, bons soldats, patients et courageux, pèchent parfois contre la modestie, ils y emploient communément un tact, une finesse, une tournure qui le leur fait aisément pardonner. Louis XV avait parmi son entourage un médecin très considéré, le docteur Sylva. Un jour, le roi s'amusant à railler les gascons, l'Esculape prit leur défense avec chaleur, ce qui ne manqua poinl d'étonner le monarque : « Mais vous ne m'aviez pas dit que vou; étiez de Toulouse, objecta Louis XV au docteur. » — Sire, répliqua ce dernier, j< n'aime pas à me vanter! Et l'on a rempli des almanachs de semblables vanteries de ces Méridionaux.Que de fois n'a-t-on pas cité, jntre autres, la réponse de cet enfant de la Garonne à un Parisien qui lui demandait comment il trouvait le Louvre : « Sandis! fit-il, ce n'est point inal,.y'e§t presque aussi beau que le derrière des écuries de feu mon père. » Mais, sans doute, cette autre gasconnade valait-elle mieux encore < Voilà deux hommes qui ont bien de l'esprit, disait-on à un indigèns du pays! » — Cadédis! vous en étonnez-tous? L'un est de Gascogne et l'autre mérite d'en être! Le fait est que, sur ce point, la Tanité gasconne a bien quelque Jondement. Montaigne et Montesquieu seraient déjà pour elle d'assez belles autorités. Sous Henri IV, par imitation ou par courtisa-nerie, toute la Cour « gasconnait ». (Il faut dire, en passant, que l'ac-tent de la Garonne est un de ceux qui se reconnaissent le plus facilement et qui se perdent le plus difficilement.) Aussi est-ce presque en vain que Malherbe avait entrepris de « dégasconner » la Cour. A propos de Henri IV, on sait le mot de ce prince à qui l'un de ses Jardiniers se plaignait d'un terrain où rien ne pouvait venir à ïien. — Semez-y des Gascons, fit le Joi, ils prennent partout! La Révolution de 1789 a pleinement justifié cette assertion et les Jalents oratoires des Girondins ont immortalisé leurs noms. A côté de ces gasconnades, existent des manières vicieuses de s'exprimer que l'on a qualifiées de ijasconismes. C'est ainsi qu'un lettré dit à un Toulousain : « Le principal de votre collège donne de l'air à Mgr l'archevêque. » Il voulait dire, tout simplement, qu'il lui ressemblait. Les .députés des Etats du Languedoc étant à Versailles, un cor-iège avait été organisé en leur honneur.Mais voilà que pendant le défilé, an Gascon trébuchant, s'étala sui Je pavé. — Vous, êtes-vous fait mal? lu: demanda-t-on. — Au contraire! flt-il aimablement.Gasconisme ou gasconnade? Je crois bien que c'était les deux J la fois. Si ces Méridionaux ont tant d'es-prit, vous pensez ce que doivent être leurs conversations! Je n'en-veux d'autre exemple que celui de ces deux Gascons, voyageurs de commerce l'un e l'autre, et vendant le même arti cle : les coffres-forts. — Voulez-vous une preuve que les miens résistent parfaitemen au feu sans endommager le conte nu? fit le premier. Eh bien, figu rez-vous qu'un jour, après avoii enfermé un coq dans un de me: coffres-forts, j'ai jeté ce derniei dans un brasier. Après l'expé rience, le coq est sorti en chantant Cadédis! s'exclama l'autre, j'a fait la même démonstration, mai: mon coq mourut : il avait été poli' A Gascon, Gascon et demi! n. H. LEURS GRANDS HOMMES LE COMTE CHARLES 1 UNE UNION "INDÉFECTIBLE,, PAR LA GALETTE ET LES HOCHETS LA TABLE EST BIEN SERVIE % I Lorsque M. Woeste livra à r M. Schollaert cette guerre de JJ —I sacristie qui dégénéra en dé-■ route pour l'empereur des ca-gots, de mauvaises langues y prétendirent qu'une rancune de vanité a déçue avait dirigé les efforts du vieil ^ homme d'Alost, hien plus qu'un véri- a table intérêt de parti. v On racontait que M. Woeste avait j> émis le désir d'être anobli et que le ^ châtelain de Vorst, alors .premier ministre, avait refusé de se prêter à cette n fantaisie.', _ • Les mauvaises langues avaient-elles a raison? | v Les événements semblent le prouver. « L'union s'est rétablie à droite et cela s sur un prpjet scolaire à peine différent a de celui pui, présenté jadis par M. v Schollaert, avait suscité l'opposition de M. Woeste. Celui-ci^ a chaleureusement défendu p le projet nouveau, l'a voté des deux G mains, dé jnême qu'il avait adopté le c service généralisé, objet de ses foudres d six mois Auparavant. b Et, poùrS couronner cette épopée, M. 1; Woeste, eàcoTe vilain vendredi soir, d est devemf noble samedi matin ! 1 Le voilà ,'cômte, non pas simple comte e du pape,/mais bel et bien comte, tout t ce qu'il y ij de plus comte, comme un q de Mérode èu un d'Ursel. t- Dans un 'millier d'années, jusqu'au jugement dernier, ses descendants pour- h ront plastronner, en exhibant leur bla- s son vert-de-gris sur champ dô saucisses, d C'est dans l'ordre des choses. x Ce qui est plus bizarre, c'est qu'un d homme de la valeur de M. Woeste, qui r a su échapper à l'attrait des prébendes et des places "si scandaleusement acca- F parées par tous les requins du régime, r ait la faiblesse "de s'imaginer qu'un titre c de noblesse puisse ajouter à son autorité t ou à sa renommée. d Il ne sera d'ailleurs jamais qu'un e croisé incomplet. Il a peut-être voulu a aller jusqu'en Palestine, maif il n'a pas C dépassé Dama?, pour ne pas dire Uccle- T Calevoet. J 8 M. Debroquieville n'y a pas regardé 8 de si près. Attendons-nous à voir un de ces jours Helleputte prince de Maeseyck * et Arlerenkin archiduc de Tervueren, J Ce nouveau trait de la politique bro- 1 quevilienne porte sa marque de fabri- * que. Voilà un ministre qui sait comment 1 gouverner: aux uns, les bonnes places dans les banques et les grosses sociétés; € aux autres, insensibles à l'attrait de I l'or, les parchemins et les blasons. ] Ainsi tout le monde s'apaise, et l'union * indéfectible règne autour de la-table 1 -in"• plus que les 1 toasts chaleureux et reconnaissants au généreux maître de la maison. j Nous attendons pourtant, avec un c certain intérêt, les commentaires des c cléricaux qui, en 1911, qualifiaient i « d'affligeant » les efiscours de M. ( Woeste et dénonçaient sa trahison au pays catholique. Ils ont, sans doute, ■ tout oublié. ^ LE FONDS DE CHOMAGE ' Le fonds intercommunal de chômage * de la région bruxelloise vient de clôtu- 7 rer ses comptes pour l'année écoulée; il \ se solde par un accroissement de près _ de 50 p. c. sur les dépenses de 1912. L'institution, à laquelle sont affiliées maintenant dix-neuf communes, avait admis, à la fin de 1913, 70 syndicats d'ouvriers et d'employés, réunissant ensemble environ 29,000 membres. La progression de ses opérations pendant les trois dernières années ressort avec netteté' du tableau ci-après : t 1911 1912 1913 1 Membres des synd. 19,756 27,062 28,932 t Journ. indemnisées 39,653 45,851 63,634 < Chômeurs . . . 4,332 4,700 3,494 i Indemn. synd., fr. 64.227 76,818 107,223 < Maj. du Fonds, fr. 31,251 37,211 51,563 i La situation défavorable qui s'accuse i dans les chiffres de l'an dernier continue à influencer les opérations des deux pre- < miers mois de 1914, pour lesquels le nom- c bre des journées indemnisées s'élève à ( 19,564, contre 10,695 en 1913 et 9,031 en i 1912. 1 Une dizaine de communes, prenant en 1 considération l'extension exceptionnelle ( du chômage, ont mis à la disposition du c Fonds des sommes s'élevant à 9,000 fr. ^ environ, pour être, à titre exceptionnel, i distribuées à des chômeurs ayant épuisé c leurs droits à indemnités 1 L'ATTITUDE )E L'AUTRICHE DANS LES BALKANS DÉCLARATIONS OFFICIELLES Budapest, samedi. — A la délégatioi îtrichienne, le comte Berchtold a as iré qu'il ne ferme pas les yeux devan s dangers que la situation actuelle mtient; mais il croit pourtant qu'i y a aucun motif de s'abandonner i a pessimisme, qui ne pourrait qu'êtr< lalsain. Le ministre a déclaré au sujet d< administration de l'Albanie que déjà vant et pendant les réunions de Lon res, un échange de vues confidentie vait eu lieu entre l'Autriche et le gou ernement italien sur les chances d< établissement pratique et l'organisa on de l'Etat. Au sujet des troubles de l'Epire, I linistre déclare que dans le fait qu [. Zographos a consenti à négocie vec la commission de contrôle, il veu oir un pas fait vers la pacification Nous poursuivons avec attention 1 iiite de3 événements, dit-il, et nou ccommoderons, d'accord avec le gou ernement italien, notre conduite au: lits ultérieurs. » Le ministre insiste sur la grande im ortance de la politique albanaise autri hienne entraînant, le ministre lie 1 onteste pas, beaucoup de contrariété 'un côté pour le maintien de l'équil; re da^s l'Adriatique, pour la liberté d l position maritime autrichienne, e 'un autre côté, pour les relations d Autriche avec l'Italie et pour la pai: uropéenne. « Les contrariétés sont pe tes, si on le3 compare aux résultat ue nous avons obtenus, ajoute l'ors îur. » Parlant ensuite des rapports austre ongrois avec la Roumanie, le ministr 'élève contre certaines élucubration 'une presse irresponsable. Elles ne do: ent pas être confondues avec les vue es hommes politiques sérieux de Roi laniè. Je n'ai pas besoin d'insister, dit-I our vous convaincre que nous eritret* ons des relations pleines de confianc t d'amitié avec la Roumanie. Une de iches les plus sérieuses de l'avenir ser e surveiller les agitations qui peuver tre dirigées contre l'Autriche-Hongri u delà de la frontière et surtout e ralicie. Le gouvernement de la Russi ous a déclaré de nouveau qu'il n' vait pas à tenir compte de pareille gitations. En terminant, M. Berchtold se déclai eureux de voir que l'Asie Mineui ient d'entrer dans la voie de Texplo ation économique, grâce aux accorc écents conclus par la Turquie av< 'Allemagne, la France et l'Angleterre On peut attendre de cet événement u ssort économique et la consolidatio ►olitique de la Turquie. Le ministre e; ►rêt à donner son appui aux sujei ustro-hongrois qui voudraient partie ►er à cette exploitation. — Reuter. .ES CHEMINS DE FER ORIENTAU; Vienne, samedi. — Les journaux ai loncent tous, aujourd'hui, que l'Autr he-Hongrie a déclaré inacceptables 1< ontre-propositions faites par la Serb: n ce qui concerne les chemins de f< rientaux. Le projet d'internationalisation sera [onc écarté. L'Autriche-HongTie réel, nera la restitution des chemins de f< , la Compagnie des Chemins de U ►rientaux. M. Pachitch, président du conseil d< ninistres, a déclaré au ministre d'Auti he que le communiqué du cabinet vie] lois serait soumis au conseil des mini res, qui prendra de nouvelles décision - Havas. L'OFFRE ET LA DEMANDE EN BELGIQUE Quarante-six offices de placement gr uit ont fourni des renseignements si eurs opérations pendant le mois écoul )ans quarante-quatre de ces institi ions, pour 4,313 offres d'emploi, il y :u 5,952 demandes des ouvriers (hon nés), soit une proportion de 139 demai les pour 100 offres. En évrier dernier, ! noyenne était de 159 demandes, et e □ars 1913, 103 demandes pour 100 offre D'autre part, des renseignements pr is sur l'intensité du chômage parmi 1< •uvriers syndiqués ont été fournis poi e même mois par 245 unions profession telles ouvrières, réunissant 76,202 mer >res. Chez les diamantaires anversoi e chômage atteint encore près de 18 ] :. des syndiqués. Parmi les 72,185 syi liqués des autres industries, on signal rers le milieu de mars, 1,393 chômeu: nvolontaires, soit 1.9 p. c. contre 3.7 ] :. en février dernier et 1.3 p. c. en ma: 913. LE PRESENT ET LE PASSÉ i Depuis l'instauration du régime nouveau, le service téléphonique a pris, en ; Turquie, une extraordinaire extension. On a fait venir de Londres des instruc-! trices, et les « demoiselles » se sont présentées en masse. Certaines d'entre elles, comme le montre le dessin ci-dessus, publié par l'« Illustrated London News », travaillent voilées, ce qui contribue à donner aux bureaux un pittoresque tout particulier.. LA TERRE QUI TREMBLE LA SICILE MENACÉE DE NOUVEAU Oatane, samedi. — Hier soir, à 7 heures, une forte secousse de tremblement de terre, qui a duré six secondes, a pro-1 duit une panique dans, la population, mais n'a cause aucun dommage. La secousse aurait été plus forte dans i les environs de Mangario, où elle fit des L dégâts. J On mande d'Arcireale qu'elle a pro-? duit de graves dommages dans le village de Linera. Le préfet de Tatanio a en- j ' voyé d'urgence du matériel de la Croix » Rouge avec des médecins et s'est rendu [ sur les lieux. 1 La secousse a été ressentie aussi à Linguaglossa, Viagrand^ Biancavilla et 5 Bel passe. Aux environs de Mangano, le train d'Arcireale a été arrêté par le déplaoe-l ment de la ligne, survenu sur une lon- 5 gueur de 700 mètres. — Havas. t NOMBREUSES VICTIMES Catanb, samedi. — Suivant des nou- 1 velles parvenues de différents endroits s éprouvés par le tremblement de terre, - il y a 30 morts'et 120 blessés qui ont été c retirés des décombres*; l'on craint que le nombre des morts ne dépasse la cen- - taine. Le préfet de Catane, M. Minervini, à 2 la suite d'une visite à travers la zone » éprouvée, confirme que Linera est com- - plètement détruite. Trente morts ont été e retirés des décombres. Une centaine y t sont encore ensevelis. Les blessés sont s au nombre de 120. *■ Dans le village de Mortara une femme - a été tuée. s U y a une dizaine de morts et 20 Lles- - sés à Bôngiardo. Huit cadavres ont été retirés des décombres. Quatre blessés ont été transportés aux hôpitaux d'Acireale e et de Giarre. 3 Des médecins, des ingénieurs du génie ■ et des ingénieurs civils, des détache-s ments de troupes et des agents se ren-" dent dans les villages sinistrés. — Havas. On signale de Bongiardo, village de > la commune de ZaffeTano, que le nom-s bre des morts est de 10 et que les bles- 6 sés sont au nombre de 20. s On signale également des morts dans ^ la commune de Pisano. ^ Le bruit court qu'il y a des morts et e des blessés dans les villages de Guardia, Q Mangano, Pisano et Zafferano. e On assure que la bourgade de Linera y est presque complètement détruite. Le 3 nombre aes victimes n'est pas jusqu'ici nprécisé. Sept blessés ont été transpor-6 tés à l'hôpital d'Acireale. D'autres sont .e en route. l" Des dommages auraient été constatés s dans les bourgades « de Santavenerina, c Santamaria, Degli, Ammalati, Guardia Santamaria. Vergine, Cosentini et Pe-n nisi, mais les dégâts y seraient pure-^ ment matériels. — Havas. 5 UN SINISTRE BILAN i- Rome, samedi. — Le c Messagero » signale que les dépêcV parvenues dans t la matinl-c aux x^nL'Wres de i'Intérieur et des TravarS*ptfblm<?titiônnent qtïe }• le nombre des morts, à la suite du trem-1_ blement de terre de Sicile, s'élève à une 18 centaine environ et celui des blessés à e 120. T Le service télégraphique sera rétabli dans la journée. it Le ministre de la guerre a ordonné i- l'envoi de tentes, de vivres, de troupes et :r de matériel sanitaire sur les lieux, ir La Croix-Rouge a envoyé une ambulance.« La circulation par chemin de fer, in-i- terrompue entre Mongano et Acireale, i- a été rétablie, ce matin, par transborde-5- ment. 5. — Les Désordres suffragistes en Angleterre Londkes, samedi. — Des désordres sé-i- rieux, causés pai les suffragettes, ont ir éclaté hier soir au cours d'une réunion s. politique, à Croydon, dans la banlieue i. de Londres, où le principal orateur était a M. Mac Namara, secrétaire général de !_ l'Amirauté. i- Vingt hommes et femmes ont été ex-a puisés et plusieurs bancs de la salle ont n dû être enlevés avec les femmes qui s'y étaient attachées avec des cadenas. Un sac de farine a été jeté à la tête de l'orateur, mais il manqua son but et vint s'écraser sur la table de la presse. — Havas. OU EN SONT LES CHOSES AU MEXIQUE •s Washington, samedi. — La conférence âui a eu lieu au sujet de la demande e renforts adressée par le général 3 'Funston, démontre que de grandes divergences existent entre les ministres. Quelques-uns pensent que l'appui de ces renforts pourrait entraver la tâche des médiateurs. D'autres, au contraire, estiment que ce n'est là qu'une précaution indispensable. Le général Funston aurait dit que ses lignes de défense sont faibles sur certain- points et qu une attaque subite l'obligerait à abandonner certaines positions qui seraient ainsi sans protection par la suite. 11 désire qu'on lui envoie de 15 à 18,000 hommes pour occuper Vera-Cruz et la région avoi.binante. Le contre-amiral B adirer a informé le département cle la marine que le vapeur allemand « Kronprinzt ,>sin Cecilia » est arrivé hier à Puerto Mexico avec des munitions pour le général Huerta. On ne dit pa? si la cargaison a été déchargée.Les autorités militaires déclarent qu'un bâtiment. sera envoyé à Puerto Mexico pour s'opposer au déchargement de ces munitions. Le général Carranza est arrivé à Tor-réon et a fait de la ville sa capitale provisoire.Le général Villa a reçu le général Carranza à la gare et l'a accompagné jusqu'à son domicile. — Reuter. Tombé d'un Echafaudage Un ouvrier tailleur de pierres, nommé B. .. âgé de 35 ans, demeurant rue de Molenbeek, à Laeken, étail occupé, samedi matin, à faire des transformations aii balcon d'un immeuble de la rue Olaesscns, à Laekeu„ Soudain, une lourde console en pierre de tailie s'est détachée du mur et est vertue s'abattre sur la planche de l'échafaudage sur lequel l'ouvrier -e tenait. De ce fait. M... )>er-dit l'équilibre et tomba de la hauteur du premier étage. L'infortuné s'est brisé la clavicule et blessé en plusieurs endroits du corps. La victime, après avoir reçu les premiers soins d'un médecin, a été transportée à l'hôpital communal, où elle est restée een traitement. LE TOUR DE BELGIQUE - PROFESSIONNELS LES GLORIEUX SURVIVANTS DE LA GRANDE RANDONNEE RENTRENT AUJOURD'HUI DANS LA CAPITALE MOTTIAT CONTRE TOUS ! I Ceux qui vont nous faire assister cet après-midi, au Vélodrome d'Hiver Bruxellois, à des luttes frénétiques : d'une part, les sprinters Van den Born et Julien Pouchois; d'autre part, les motocyclistes Cussac et Andrt Verviers, samedi. — C'est avec ur sensible plaisir que nous avons consta té, apTès chacune des six étapes qu sont courues, l'intérêt considérable sus cité par le « Tour »; nous avons eu main tes occasions de dire combien partou nos vaillants routiers avaient soulevi d'enthousiasme à leur passage et ave< quelle impatience était attendu partou le récit 'de leurs exploits. L'attrait d< la grande randonnée va atteindre de main dimanche à son -paroxysme* lors 3ue se lèvera l'aube prochaine, le joui e gloire sera venu pour les glorieu: survivants de notre petite armée. La septième et dernière bataille qu sera bien prêt de se livrer lorsque parai tront ces lignes, ne peut être quelcon que, il y a trop d'intérêts en jeu; il ; aura du'beau sport demain, £e Vervier à Bruxelles, en passant par l'Ardenn. montueuse. Nous allons voir aux prises Mottia contre tous et tous contre Mottiat. Ce serait une erreur de croire que, dè à présent, le brillant vainqueur du dei .nier Bordeaux-Paris a gagné le Tour d-Belgique.Une étape reste à courir et c'est d'ell que tout dépend. Certes, Mottiat partir: avec des chances de tout premier ordre mais, pour qu'il remporte la palme, i doit la terminer et même arriver au bu suffisamment à temps pour que Rossius Deman ou Défrayé ne vienne lui ravi la grande victoire. Mottiat jouit tout juste d'une avanc de vingt à vingt-cinq minutes sur ce trois concurrents; il n'y a donc, que qu'on dise, absolument rien de fait ; un demi-heure est vite perdue, surtou quand la guigne s'en mêle. Nul n'ignor que Mottiat a été jusqu'à présent admi rablement servi par la chance: Depui notre départ de Brugglles, il n'a été vie time, en tout et p'our tout, que d'un simple crevaison de pneu. Sera-t-il aussi heureux demain? L route traîtresse ne lui réserve-t-elle pa une revanche perfide? Et qu'adviendra t-il alors? Il ne fa,ut pas être grand pre phète pour prévoir qu'au moindre ani croche lui survenant, immédiatemen nous verrons Défrayé, Rossius et Demai donner le maximum, jouant avec frêne sie leur dernière chance avec toute l'ai deur, toute l'âpre énergie dont ils on donné tant de preuves. Loin de nous la pensée de douter d la valeur du bel athlète auquel la foi tune semble devoir réserver ses faveurs Il est de taille à triompher et, en raisoi des performances accomplies, nous se rions les premiers à applaudir à sa vie toire comme étant réellement celle d" meilleur, mais nous ne pouvons ceper dant, en cette veille de bataille, ne poin tenir compte de ce que l'on est convem d'appeler les glorieuses incertitudes d' sport. Nous le pouvons d'autant moins qu le souvenir de ce qui s'est passé 1 a: dernier nous met on garde bon tore l'en: ballemcnt, nous Oblige à considérer fro: dement les' choses, à faire la part trè large à l'imprévu et à déclarer que 1 course ne sera gagnée ou par Mottiat ou paT Rossius, Deman ou Défrayé qu'une fois passé le poteau d'arrivée. En 1913, GaAithy jouissait d'un te avantage de points qu'il paraissait au?? vainqueur certain au moment où fu donné le départ de la dernière étape il s'en fallut oependant de bien peu qu'i ne perdit la partie: un pneu renclan l'âme lui fit perdre queloues minute précieuses tout au début de la course les autres, évidemment, ne l'attendiren pas et Gauthy, que la chance avait ton aussi singulièrement que Mottiat cett année comblé ele ses faveurs, Qauth dut courir après le peloton durant 27 kilomètres, ne parvenant plus à le re joindre et finissant la course 51 minute après le premier, après ce brave Scieu qui est encore des nôtres cette année Jamais; avant cela, Gauthy n'avait e de pkis mauvaise place que celle d troisième, .pourtant si le classement pa temps avait dû être appliqué, il perdai le Tour, il le perdait par 53 m. 53 s. su Masson. qui eut alors réalisé cet es ploit véritablement sensationnel de gs gner à la fois le Tour des deux catégc ries « groupés » et « isolés ». La même mésaventure ne peut-èll survenir demain à Mottiat? Qui don pourrait prétendre que c'est chose im possible?... i A ces incrédules, nous rappellerons u: autre précédent, historique celui-là, e qui marque une page sombre dans le annales sportives : C'était dans un « Tour de France », il y a quelques années. Garrigou, premier du classement général, était serré de près par Dubosc. Dans l'une des étapes pyrénéennes, ce dernier allait assurer1 son triomphe d'une façon nette, décisive. Il était parti tout seul, prenant une avance assez consielérable, si bien qu'il apparaissait impossible pour les autres de le rejoindre. Pour tous les suiveurs, la course était courue. Il n'en devait rien être pourtant : un coup de theâtre vint brusquement changer la face des "choses. Tout à coup, on vit Dubosc donner des signes de défaillance, il dut descendre de machine et se roula sur fà route, en proie à de violentes douleurs, lui enlevant absolument tous ses moyens. Et les autres passèrent... . Dubosc ne termina, ce jour-là, que très tard, ayant perdu tout espoir de remporter la grande victoire qu'il avait t cru tenir. ;d On ne peut jamais, en cyclisme, vendre la peau de l'ours... La main passe souvent et les vainqueurs d'un jour sont les vaincus du lendemain. Rossius, jusqu'ores j n'a pas eu beaucoup de veine; demain, cela peut changer, et alors, alors, si Mottiat se • trouve le moins du monde en détresse... J Défrayé en veut; il est dans une forme superbe; il s'est montré grimpeur extra-» ordinaire, et des montées très dures res-r tent à franchir; il nourrit, sans s'en cacher, des projets belliqueux. Pour vain- 1 cre, sur la piste glissante des Heids, il a ? joué le tout pour le tout, se livrant sans * compter, sans nul souci du danger. Il ^ est resté absolument dans les mêmes dis-t positions pour demain, et c'est Jeut 2 dire... - ' Deman se souvient qu'en 1911 - il ga- 3 gna le « Tour de France » isolésj grâce ^ à des prodiges de vaillance, après .avoir " bien failli le perdre, par suite d'un^ accident. Et cette pensée, demain, lu^don- 1 nera des ailes... Chez les "isolés,, - Un grand duel : jeune contre vieux, i flamand contre wallon II n'y a pas que chez les « groupés » " que la première place va être disputée avec un frénétique acharnement^ les « isolés », eux aussi, deux d'entre eux - tout au moins, vont livrer une lutte ardente, sans merci, pour remporter le grand triomphe. André Biaise, le champion des vieux, compte actuellement 18 minutes de plus que Lucicn Buysse, qui fut, dans notre « Tour », le "meilleur des nouveaux venus au professionnalisme. L'écart entre ces deux prétendants au titre de vainqueur est donc moins grand que chez les « groupés »; l'incertitude donc s'impose avec plus de force encore. André Biaise porte avec lui tous les espoirs de la Wallonie; Lucien Buysse .va partir bien "elisposé à se défendre âpre-ment pour sauver l'honneur de la Flandre et faire triompher ses couleurs (Juand même, au cas où les Wallons jubileraient, grâce à Mottiat ou à Rossius. Au surplus, la partie reste assez égale en- ce moment en ce qui concerne cette ] rivalité des Flamands et des Wallons,car i si, d'une part, nous aurons le duel Buys-t .se-Blaise, de l'autre, nous assisteront j peut-être à une belle empoignade De-1 fraye-Deman contre Rossius-Mottiat. t 3 Une bataille ardente se prépare ( De tout ceci, il résulte que l'ultime t combat sera d'un acharnement à nul au-e tre pareil. y Au surplus, les Scieur, Coomans, De-r, vroye, Dethier, Heusghem, Sncll et les autres ne sont pas du tout disposés à s jouer, elemain, de simples rôles de figu-r rants. Une dernière possibilité leur reste de i pouvoir se distinguer, d'améliorer leur e classement, et peut-être — qui sait? — de gagner l'étape la plus bell^, la plus t glorieuse. Ils ne manqueront pas de ba-r tailler avec toute cette l>elle énergie, . cette ardeur et cette ténacité dont nous . les savons capables. Sachant qu'ils vont _ pouvoir jouir d'un repos'bien gagné, ils 1 ne se ménageront plus, ils se dépense-? ront sans compter, audacieusement, 3 vaillamment. Reste-t-il quelqu'un qui, sachant tout cela, pourrait douter encore des péripé-i ties émouvantes que ne peut manquer t de nous fournir la dernière étape? Que s les sceptiques s'en viennent sur la route, demain dimanche, et leurs derniers doutes se changeront bien vite en un réel enthousiasme; qu'ils aillent plut simplement passer l'après-midi au Pa. lais des Sports, où ils seront informés de la marene des « Tours », d'où ils pourront les suivre par la pensée avant d« les applaudir au déboulé final, et quelque préyeiius qu'ils, puissent être, noui les défions d'échapper à l'ambiance, d< ne pas acclamer follement les braves qui vont rentrer dans leurs foyers, après quinze jours d'âpres luttes, de Tudei 1 combats. La grande quinzaine nationale du cyclisme va se terminer en beauté Le beau « Palais » érigé par la capital* à la gloire du cyclisme, et où doit se terminer, dans quelques heures, la grand* randonnée qui, durant quinze jours, a passionné les masses, sera trop petit, malgré ses vastes proportions, pour contenir tous les admirateurs des « Tours », Des délégations nombreuses accoure» ront de partout pour fêter les champion! du vélo. Des centaines et des centaine! de sportsmen feront expressément 1« voyage. Des pays hennuyers et du Na-murois, on viendra acclamer Mottiat, Scieur, Hector Heusghem, et Louis Pe« titjean; de la prorince de Liège, c'esl pour Rossius, Biaise, Victor Dethier, Coomans et Henri Devroyé que l'on so dérangera. Et les Flandres auront à cœur d'envoyer un contingent nombreux acclamer chaleureusement Défrayé, Deman et Lucien Buysse., Les sportsmen bruxellois, fervents ad mirateurs des « rois de la route », tien' dront,.eux aussi, à être présents à l'ar rivée. On' sait combien grands sont les méri tes de tous les braves qui eurent à vain cre tant de difficultés accumulées au cours de chacune des sept étapes. Vert eux tous iront ces transports d'admiration et d'enthousiasme passionnés, s4 manifesteront en applaudissements vibrants et en folles acclamations. Personne n'ignore plus les belles per formances accomplies par les survivant! de notre petite armée. Chacun voudn participer à la réception grandiose qui les attend dans ce .« Palais » splendid* où va se terminer en beauté, la plus im« portante des épreuves routières de chel nous. Au surplus, on a d'autres raisons d« venir assister aux ultimes efforts de! coureurs du « Tour ». Tous ceux qui s'in» téressent aux grandes compétitions di la route, profiteront ainsi de l'occasion unique de voir de près, à l'issue d'un* âpre lutte, les héros des grandes batail« les prochaines, de « Bordeaux-Paris » et du « Tour de France », pour lesquellel ils se trouvent maintenant admirablement préparés. (Voyez suite page 2.) UNE FABRIQUE DE STÉARINE EN FEU [Do notre Correspondant.] Strasbourg, samedi: Cette nuit, un« fabrique de stéarine et de bougies d« Robettsau. située dans les environs immédiats de Strasbourg, a été entièrement détruite par le feu. Les pompier! parvinrent cependant à sauver les habitations voisines et les bureaux, ainsi que les dépôts Où 'étaient enfermées suffisamment de marchandises pour permettre de satisfaire la clientèle jusqu'à la reconstrue>4io'n de l'usine. Les dégâts sont cependant considérables et s'élèvent à 1 million de mark] ils sont couverts entièrement par l'assurance.On ignore les causes du sinif-tre. L'incendie éclata dans lin dépôt d« graisse, une, demi-lieure après le passagé du veilleur de nuit. Les flammes qui s'élevaient à très grande .Hauteur étaient visibles parfaite, ment de Strasbourg. _ L'établissement epii est, au point de vue du cjiifi're de ses affaires, le second du genre dans toute l'Allemagne, avait été fondé, il y a 60 ans, par le père des propriétaires actuels. Il occupe 250 ouvriers et ouvrières, lesquels, étant donnée la bonté légendaire fies patrons, seront probablement secourus jusqu'à la fin de cette crève forcée.

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Cet article est une édition du titre La dernière heure appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles .

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