La dernière heure

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s.n. 1914, 14 Mars. La dernière heure. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/599z030p86/
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BUREAUX 9, RUE SÏ-PIERRE A BRUXELLE! Ouverts de 9 à 5 1/2 j Les jours fériés de 10 à midi &es annonces et réclames soni reçues aux bureaux du journa j et à l'AGESICB HAVâS, 3 place des IVZartyrs, 8 (1« étagre à 3Bruxelles. La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ N" 73 NEUVIÈME ANNÉE SAMEDI 14 MARS 1914 CINQ CENTIMES ABONNEMENTS BRCTELL1S riiOVIUCl Fr. 1.00. . UN MOIS. . . » 3.00. . TROIS MOIS F». 4.00 . 6.00. . SIX MOIS . . m 8.00 » 12.00. . UN AN. • • • » 16.00 Po«ur l'étranger la prix d* Bradlc*, U port •a plus. Il n'exiite pu d'abonnement meiuaol. — Pour Bruxelles indiquer, en «'abonnant, si l'on déaire recevoir l'édition da toir on celle du matin. — Les frai» de recouvrement ton* à la charge dea abonné*. LE JOUR DU MEDECIN LES VÊTEMENTS J'en demande bien pardon à ceux qui n'aiment pas d'être mécanisés. Au point de vue physiologique, nous ne sommes pourtant que des machines dépensant en mouvements (plus ou moins utiles) la force calorique que les aliments nous ont apportée plus ou moins généreusement. Plus ou moins, car, hélas ! ce ne sont point ceux qui se livrent le plus activement à cette transformation qui toujours mangent le mieux 1 Cependant, on perd aussi sa chaleur, son énergie (c'est la même chose) autrement que par le travail. On la dépense notamment pour se réchauffer et pour se maintenir à la température qu'exige la vie, soit 36.5 degrés. On se trouve ainsi dans la situation d'un objet chauffé que l'air extérieur refroidit.Un savant français a pris à la lettre cette comparaison pour étudier la protection que nous apportent les vêtements contre les pertes du calorique interne. Car vous savez bien qu'un habit, une couverture, une fourrure ne réchauffent pas, par eux-mêmes, le porteur. Ils ne font que lui retenir sa chaleur, cette chaleur qui sans vêtements rayonne au dehors, comme la chaleur contenue dans une tasse de café rayonne dans l'air environnant. Notre expérimentateur a donc fabriqué un buste de cuivre creux. Dans une chambre dont la température était de 12 degrés, il a rempli ce bizarre récipient d'eau chauffée à 37 degrés, et avec un thermomètre'et une montre, il a vu qu'il fallait un certain nombre de minutes, soit N, pour le contenu du buste se refroidir de i degré. Alors, xout comme si c'était là mannequin de couturière, notre savant a habillé le coquemar-buste de différentes sortes de vêtements de tissus variés. Et il a noté le nombre d'unités de temps qu'il fallait pour faire perdre, ù. l'eau du récipient, la même quantité de chaleur.Revêtu d'une chemise de laine ou. d'un gilet de molleton, il fallait la moitié en plus du nombre N d'unités de temps nécessaires tan-»... 'lu-o ; LUT Kir exemple (mais les chiffres ne Sont pas exacts) 15 au lieu de 10. Dans un gilet de laine des Pyrénées, c'était 25 au lieu de 10. Dans un veston de gros drap : 19; dans un pardessus d'hiver doublé en soie : 25 ; dans un macfarlane imperméable: 21; dans un veston de cuir noir de chauffeur : 16 ; dans une pelisse de fourrure de vison : 45, ce chiffre 45, qu'on appelle coefficient d'utilité de la pelisse, étant aussi celui de la peau poilue pour le lapin. Cependant, il ne faudrait pas, dans cette question de protection, oublier l'autre, le vêtement naturel que la nature nous a fourni : notre peau. Nous avons des idées bien ï'ausses — quand nous avons des idées — sur la peau. Parce que nous tremblons de froid quand nous sommes nus dans une atmosphère basse, nous disons que la peau dénudée nous refroidit. C'est mal parler ou c'est exprimer une erreur. La peau vivante, votre peau, ma peau, est d'autant mieux réchauffée, d'autant mieux secourue du côté interne, par notre sang, qu'elle est plus exposée au froid. En même temps, elle résiste d'autant mieux à la déperdition de chaleur du corps, justement pour économiser à l'organisme cette chaleur interne qu'il prodigue pour sa défense.En dehors de ces propriétés de régularisation vivante, si on pouvait refaire avec la peau humaine bien vivante (tel Apollon écorchant Marsyas dont le son de flûte lui déplaisait... Ah ! ces musiciens ! ) si on pouvait refaire l'expérience du buste de cuivre, on verrait que la peau de l'homme se range parmi les corps solides mauvais conducteurs, tels que le bois, le liège, c'est-à-dire parmi les bons protecteurs.Sa conductibilité est de même ordre de grandeur que la conductibilité de l'ouate, de l'édredon, de la laine. Et voyez I Tandis qu'on parle toujours" des Ventres dorés, des Hommes d'argent, et qu'on les envie, sachez qu'une peau qui serait d'argent laminé de la même épaisseur, nous protégerait 2,280 fois plus mal que celle que le créateur nous a fournie pro deo; 1,730 fois plus mal si elle était de cuivre battu. Ayons donc soin de cet admirable costume complet du père Adam. Soignons notre peau comme notre premier et meilleur vêtement. Une peau malade, une peau blessée nous protègent aussi mal contre le froid qu'un vêlement élimé ou en lambeaux. Par l'entretien, par la conservation d'une peau saine, économisons les radiations en calorique de notre corps ; économisons l'énergie de ces nourritures qui, par ces temps de vie chère, nous coûtent les yeux de la tête. d' Louis Delattre. ENCORE LOUVAIN UNE EXCELLENTE LEÇON L'APPRENTISSAGE DE LA LIBERTÉ fl Les incidents universitaires - qui viennent de se produire Ufrl à Louvain, dépassent de beaucoup la portée #d'une simple bagarre d'étudiants. En nous en occupant, nous risquons évidemment d'être accusés, par la presse gouvernementale, si elle retrouve la parole, d'avoir voulu jeter de l'huile sur fè feu. Telle n'est pourtant pas notre intention, pas plus que nous ne songeons à exploiter les violences qui se sont produites pour discréditer l'enseignement de l'Université cléricale, contrairement à ce que ferait, sans aucun doute, la presse bien pensante, si la môme situation se présentait à l'Université de Bruxelles.De vrais libéraux dédaignent pareilles mesquineries. Ne prenons, d'ailleurs, rien au tragique. Demain, n'en doutez pas, les parents seront intervenus, les directeurs de conscience auront agi; les menaces auprès des uns, les promesses auprès des autres, auront adouci l'indignation. Tout rentrera dans l'ordre en douceur, et les procédés inhérents à toutes les organisations dogmatiques reprendront cours, comme autrefois. L'autorité académique en sera quitte pour remettre, à sa main de fer, un gant de velours. On surveillera avec plus de précaution, voilà tout. Mais ce qui est intéressant et même réjouissant, disons-le franchement, dans la rébellion des étudiants louvanistes, c'est la constatation que, même dans les milieux ultra-cléricaux, on supporte malaisément les procédés d'oppression, d'espionnage et de délation, qui sont devenus monnaie courante en Belgique. Voilà, certes, une spirituelle revanche de la liberté. Quelle révélation pour les mandataires publics et les détenteurs d'autorité, qui sont tentés d'abuser de leur puissance momentanée ! Et quelle belle leçon de choses aussi pour ces étudiants qu'on élève dans la pratique de l'obéissance passive et du mépri3 de l'indépendance individuelle des autres ! Il n/y a pas longtemps, ils._je détectaient, sans doute, à la lecture des pamphlets de la congrégation. Ils applaudissaient quand le gouvernement portait atteinte à la liberté d'opinion des officiers. Us trépignaient, quand on envoyait, à Liège et ailleurs, la gendarmerie canarder de pauvres ouvriers assez audacieux pour réclamer le droit de vote ou demander un peu plus de bien-être ici-bas. Voici maintenant que l'on touche non à leur foi«, mais à leurs aises et ils éprouvent aussitôt le besoin de recourir à la grève comme de simples prolétaires ou à la révolte comme les gueux et les étudiants d'autrefois. Us trouvent la gendarmerie à leur porte. Chacun son tour. Dans quelques années, ces bouillants éliacins seront devenus magistrats, députés, ministres peut-être. Nous osons espérer qu'ils se souviendront, et qu'au moment où ils seront tentés d'abuser à l'égard de leurs adversaires de l'autorité qui leur sera confiée, ils se reporteront aux incidents actuels. Us en tireront les forces nécessaires pour faire prévaloir leur instinct de tolérance individuelle sur le sectarisme farouche de leurs doctrines. Quoi qu'il puisse en être, nous remercions M. le vice-recteur de leur avoir si bien fait comprendre, aujourd'hui, par l'excès de contrainte, la valeur inestimable de la liberté. Divisions politiques au Pérou Lima, jeudi. — La Chambre a été convoquée pour reconnaître le gouvernement. Le manque de quorum a empêché l'assemblée d'adopter les résolutions. Les partis politiques sont divisés. Le peuple réclame des élections générales. — Havas. L'AFFAIRE DES TITRES FRAPPÉS D'OPPOSITION Elle n'a aucun rapport avec le vol de l'auto postal de Paris Paris, vendredi. — Des vérifications faites cette nuit par le service de la police judiciaire, il résulte que les titres trouvés sur les individus arrêtés, hier, à Bruxelles, ne proviennent pas, comme on ravait cru tout d'abord, du vol de l'auto-postal de la rue Chauchat, mais d'un cambriolage commis le 6 mars dernier, 6-1, rue Saussure, au préjudice d'un homme de lettres, M. José Correa. Deux nouvelles arrestations ont été opérées cette nuit à Paris. Ce sont celles de complices de Campergne et Sebi. Ce sont les nommés Louis Brochier, âgé de 28 ans, né à Tournon (Ardèche) et de la maîtresse de Campergne, une fille, Marie-Rosalie David, dite Lecas, âgée de 26 ans, née à Liège, demeurant rue To-lozé, 5. Tous deux ont été écroués au dépôt. Voici les raisons qui ont fait croire à la police parisienne qu'il s'agissait du vol du sac postal : Quand M. Angerhau-sen fouilla les deux Français, il trouva sur l'un d'eux toute une liste d'adresses de Paris. En traasmettant cette liste à la Sûreté de Paris, on constata que toutes ces adresses se rapportaient au quartier, de la rue Chauchat. Or, il à été établi, dans la suite, que les adresses trouvées sur les détenus n'étaient autres que celles de maisons publiques et mal famées du quartier. FEMMES ÉPIROTES Comme on le sait, les femmes épirotes sont très braves et, au besoin, se montrent héroïques. Certaines d'entre elles ont formé un « bataillon sacré » et font le coup de feu quand les circonstances l'exigent. Notre cliché représente deux de ces guerrières vêtues du costume national. COUPS DE FED entre Gardes et Braconniers Huy, vendredi. — Cette nuit, quatre gardes du comte d'Oultremont ont surpris deux braconniers dans la campagne de Dommartin, commune de Saint-Georges-sur-Meuse. De nombreux coups de ieu ont été échangés. D'après les gardes; le premier braconnier aurait d'abord tire sur un chien; puis, aussitôt après, un second coup de feu aurait été tiré dans la direction des gardes. En même temps, le deuxième braconnier aurait tiré deux coups dans la direction des gardes. Ceux-ci ripostèrent par huit coups de feu. Il n'y a aucun blessé. Le premier braconnier, Julien Sohet, d'Amay, a été arrêté et conduit à la gendarmerie d'En-gis; tandis que le second, nommé Alphonse Noël, d'Amay, se sauvait. D'après Sohet, Noël n'aurait pas tiré, n'ayant même pas d'arme. Le Parquet de Huy a fait une descente sur les lieux. L'AFFAIRE W1LMART Accompagné de son défenseur, M0 Mo- j richar, Nestor Wilmart a comparu à nou- | veau, hier matin, devant la chambre du conseil, qui a, une fois de plus, confirmé le mandat d'arrêt, décerné contre lui, par M. le juge d'instruction Devos. Wilmart est détenu préventivement depuis le 11 mars 1913, soit depuis plus d'un an déjà. LA JOYEUSE ENTRÉE DES SOUVERAINS D'ALBANIE B cx«i ni il ■■lii.nm.i ii j i ii Le prince et la princesse de Wied arrivant à Durazzo, suivis des autorités albanaises AU REICHSTAG I UNE INTERPELLATION AU SUJET D'UN DUEL Berlin, vendredi. — Le Reichstag discute l'interpellation du centre, déposée à la suite de la rencontre du 26 février dernier, à Metz, dans laquelle le lieutenant Haage trouva la mort. Le député Groebér (centre) pose au gouvernement trois questions. Il demande quels ont été exactement les incidents qui ont p«:pvoqué ce duel; ce que les autorités militaires ont fait pour l'empêcher, alors qu'elles en avaient été officiellement prévenues; pourquoi, enfin, elles ne l'ont pas empêché? L'orateur étudie la question au point de vue juridique. Il rappelle que le Code civil punit les combattants et les témoins et que cependant n n'a jamais entendu parler de poursuites contre les membres d'un j'ury d'honneur qui s'est occupé d'un duel. (Applaudissements au centre.)DISCOURS DU MINISTRE DE LA GUERRE Le ministre de la guerre prend la parole. Il s'excuse, par égard pour les familles intéressées, de ne pas exposer les motifs de ce duel. Il constate que les conditions étaient moins rigoureuses que dans beaucoup d'autres cas. C'est l'offensé qui n'a pas voulu attendre l'enquête proposée par le jury d'honneur. Celui-ci n'a aucunement poussé au duel; mais il ne pouvait pas non plus l'empêcher. Dans tous les cas, c'est l'officier lui-même et lui seul qui est le gardien de son honneur. (Vive agitation.) D'ailleurs, continue le ministre, le duel est général dans la société. Il n'y en a pas que dans l'armée et dans la marine. On ne peut le combattre, en général, que par une législation appropriée. (Vive agitation.) C'est le résultat que les travaux de la commission du duel du Reichstag aideront à atteindre. Le ministre rappelle les différents ordres du cabinet de l'empereur contre le duel. Il déclare qu'en 1913, il n'y a eu que 16 duels pour les 75,000 officiers de l'active et de la réserve qu'il y a en Allemagne. C'est très peu et cela montre l'inanité des affirmations d'après lesquelles il y aurait dans l'armée allemande une rage de duel. (Vive agitation.) Evidemment, c'est encore trop et il faut continuer à en réduire le nombre. Mais, répète le ministre, ce n'est pas dans une interdiction uniquement militaire du duel qu'il faut chercher le remède. Déjà aujourd'hui le duelliste sait très bien qu'il enfreint les lois divines et humaines. (Sourires ironiques chez les socialistes). Si cependant on se ré-soud à se battre, c'est parce que l'on ne trouve pas une meilleure solution parmi celles qu'offre le Code de l'honneur du milieu où l'on vit. (Nombreuses protestations.)De toutes façons, ce dilemme empêche une action spontanée et individuelle, ce qui serait bien plus grave et bien plus dangereux. Le lieutenant qui a trouvé la mort à Metz f >a propre victime. Il aurait dû attcnii^'l.i décision du jury d'honneur. Il ne faut pas répondre qu'il ne le pouvait pas et était obligé de se battre. Il n'y a pas, dans l'armée, de semblable obligation. (Vive agitation ehez les socialistes). Le seul motif qui pousse impérieusement au duel est le désir de prouver que l'on ne manque pas de courage. On peut combattre cette conception, mais on ne peut la flétrir. Le ministre termine : La défense serait de peu d'effet. C'est par l'éducation des officiers et le développement d'un esprit véritablement chevaleresque et purement chrétien au'on luttera le mieux contre le duel. (Vifs applaudissements à droite. Protestations et sifflets à gauche.)LES MESURES PRECONISEES CONTRE LE DUEL M. Haase, socialiste, déclare que toute la question se ramène à l'illégalité du duel et à la nécessité d'obliger les officiers à obéir, eux aussi à la loi. M. Casker, national libéral, reconnaît qu'on ne peut supprimer radicalemeat le duel, mais, dit-il,on devrait le punir de la prison et empêcher toute rencontre avec un adversaire d'une honorabilité contestable. M. Westarp, conservateur, dénie au' Reichstag le dr8it de légiférer sur le du»l dans l'armée. C'est, dit-il, une question militaire qui est du ressort de l'empereur.Après une seconde intervention du ministre de la guerre, qui nie qu'un lieutenant ait été exclu de l'armée parce qu'il s'était déclaré hostile au duel et quelques déclarations de députés conservateurs favorables ou hostiles à l'état- de choses actuel, et comme il n'y a aucune motion de déposée dans aucun sens, le président déclare la discussion close. La séance est levée. — Havas-Reuter. Fin de la Révolution dans l'Equateur Quito, jeudi. — Le président de la République, le général Leonidas Plaza, a battu les révolutionnaires qui occupaient la ville d'Esmeraldas. Le reste du pays est dans un ordre complet. La révolution est considérée comme terminée. — Havas. Les nouveaux Chemins de fer russes Saint-Piîterseoueg, jeudi. — Le conseil des ministres a décidé de confier la constitution de la Compagnie du chemin de iijy méridional à un groupe d'entrepreneurs, soutenus financièrement par un consortium de banques françaises. Le conseil des ministres a décidé de laisser subsister, à Yalta, l'état de protection extraordinaire jusqu'au mois de septembre 1914. — Havas-Reuter. DEMANDEZ PARTOUT LU DFRHÏÈRFHFORFlllosîree r r a r v 16 Pages 6 Centimes TEXTE. — La Semaine; la Mode; Do tout un peu; la Vie au foyer; les Théâtres et lee Arts; Anecdotes et Propos joyeux; Nos Ephémérides; la Semadne sportive. Nouvelles littéraires: La Demoiselle au Chat d'Or, par Marcel Prévost; Ceux qu'on flatte, par Pierre W'olf; Le Favori, par J.-ïï. Ros-ny; Le Paradis, par Gabriel Clouzet. Notre feuilleton: L'Idée de Gribouille, par Charles Foley. ILLUSTRATIONS. — La discussion du Ilorae Rule à. la Chambro anglaise; M. Asquith, II. Carson; les inondations à Lyon (deux photos); la pêche au Congo: le départ du » Jacqueline ». d'Ostende (2 photos); un globe-trotter ; le prince de Wied en route pour Durazzo; la civilisation do l'Orient et celle do l'Occident à l'exposition de San-Francisco. La suffragette llichardson et la « Vénus au miroir >» qu'elle a lacéré; les matches de football do dimanche; lo roi d'Angleterre et le football; Mlle Val preux et M. Claudo Garry, do la Comédie Française. L'exposition do la Libre Esthétique. Ca.xica.turea diverses* LES TROUBLES ESTUDIANTINS DE LOUVAIN UN INCIDENT Louvain, vendredi. — La nuit dernière a été calme. Un incident est cependant à noter. Un groupe d'étudiants, parcourant les rutîs de Louvain bien après ! l'heure du couvre-feu réglementaire, s'aperçut, vers 2 heures du matin, qu'il était suivi avec une insistance particulière par un personnage d'allures suspectes. Les jeunes gens firent plusieurs détours et remarquant que l'individu ne quittait pas leurs traces, ils firent front vers lui. Le « suiveur » roula dans la boue et reçut quelques horions. C'était le fils d'un appariteur de l'Université.LA MATINEE DE VENDREDI Ce matin, il y avait de larges vides sur les bancs des auditoires. Des étudiants, par petits groupes, parcouraient la ville, collant un peu partout des papillons sur lesquels étaient imprimés en français et en llamand, les mots : « Démission et révision ». A l'heure du dîner, des musiciens ambulants ont trouvé moyen de tirer profit des événements. Us parcourent les restaurants estudiantins en serinant à jet continu un pot-pourri imaginé sur les airs des chansons faisant allusion au vice-recteur. Les refrains sont repris en chœur, et la recette est fructueuse, comme on pense. UN MANIFESTE DES ETUDIANTS Une édition spéciale d'un journal estudiantin s'arrache. Les griefs et revendications des étudiants y sont exposés. Nous les avons développés. On lit notamment dans cette feuille de nombreux exemples de la manière dont sont prises les sanctions disciplinaires à l'Université. Les étudiants se plaignent de ne pouvoir être entendus pour se défendre. — Que diable! écrivent-ils, lorsqu'un criminel comparaît devant la justice humaine, on l'interroge, et s'il ne se défend pas lui-même, son avocat plaide en sa faveur. Et ne nous enseigne-tron pas qu'au jugement suprême, nous aurons notre ange gardien pour intervenir? On trouve ensuite dans ce journal l'énumération d'un grand nombre de ces sévérités de la part des autorités de l'Académie. Quant à la surveillance, voici ce qu'on y dit : « Ce n'est pas de la surveillance qu'on exerce sur nous, c'est de l'espionnage. La mouchardise et la délation font prime dès qu'il s'agit d'un étudiant. » Et ensuite est exposé toute une série de cas où l'on montre que le vice-recteur était informé rapidement de ce qui s'était passé dans des réunions privées et peu nombreuses d'étudiants. Ce que nous voulons, lit-on plus loin, ce n'est ni plus ni moine que la revision du règlement de l'Université. Notre manifestation n'a pas tant pour but une question de personne qu'une question de principe. Contre quoi, en définitive, luttons/nous? Contre l'arbitraire vace-fectoral, arbitxaiie que peimet encore aujourd'hui, malheureusement, le vieux règlement de l'Université. L'ATTITUDE DE L'AUTORITE ACADEMIQUE Officiellement, l'attitude de l'autorité directrice de l'Université s'est manifestée par un avis affiché aux valves et conçu en ces termes : A Messieurs les Etudiants, Le recteur de l'Université catholique, constatant avec peino l'inconsidération avec lar quelle bon nombre d'étudiants ont accueilli au sujet de la discipline universitaire, de multiples bruits qu'il affirme être dénués de tout fondement, notamment, sur certains procédés d'inquisition que les autorités académiques sont les premières ù. désavouer. Protestant, d'autre part, avec énergie, contre les manifestations indignes auxquelles certains d'entre eux se sont laissés aller au 6ein do l'Université; Fait un nouvel appel à la bonne volonté de tous, pour que l'ordre ne soit plus troublé et que la confiance renaisse dans la direction de l'autorité qui veut rester toujours paternelle et bienveillante. Officieusement, on envisage en haut lieu, pour le cas où l'agitation perdurerait, l'éventualité de suspendre les cours pendant un mois et de supprimer la session d'examens de juillet. A MALI NES, LE CARDINAL HARANGUE LES ETUDIANTS Maltnes, vendredi. — Presque toute la population universitaire s'est entassée, à 1 heure trois quarts, dans un train partant de Louvain pour Malines. On avait dû y attacher plusieurs wagons supplémentaires. Tous étaient combles. Dans la cité archiépiscopale, une très importante manifestation se forma, portant des cartels où on pouvait lire les mots : « Démission et revision ». Malgré la pluie persistante, les chants bien connus ne cessèrent pas. Vers trois heures, tout le monde se massa devant l'archevêché et bientôt le cardinal Mercier apparut à une fenêtre du premier étage et harangua les étudiants. Il dit qu'il connaissait bien les sentiments de la jeunesse universitaire et qu'il appréciait surtout leur esprit de justice. Mais oette justice doit s'exercer pour tout le monde. En conséquence, dit le cardinal, vous ne pouvez pas plus que moi porter un jugement sans posséder tous les éléments du procès. Je vais recevoir une délégation de quelques-uns d'entre vous. Us m'exposeront leurs griefs; puis ensuite me feront parvenir un mémoire ; ' après quoi, ayant dans le calme examiné la situation, je prendrai une décision. Votre responsabilité, mes chers amis, continue le cardinal, est considérable. De tous les points de la Belgique, à droite et surtout à gauche* on vous observe.On pourrait interpréter vos gestes comme une manifestation contre l'autorité.Votre démarche ici montre que vous voulez faire valoir vos revendications par l'autorité. Je vous en sais gré. Le cardinal termina en exhortant les étudiants au calme. Une délégation de ceux-ci eut une entrevue ensuite avec lui. Puis la bande des étudiants, toujours chantant et conspuant, s'en fut vers la gare pour rentrer à Louvain, où doit se tenir une seconde réunion. Le Scandale naval japonais Tokio, vendredi. — M. Iwahara, directeur de la Maison Mitsui, est détenu en prison par un ordre du procureur qui examine le scandale naval dans lequel une maison allemande est impliquée. Les principaux journaux déclarent ce matin que les derniers développements du scandale se réfèrent à la construction d'un vaisseau en Angleterre au sujet duquel le vice-amiral Matsuha a été interrogé attentivement par le procureur. — , Reuter. L'ENTENTE FRANCO-ESPAGNOLE Comme nous l'avons dit, les résidents français et espagnol au Maroc ont eu, à l'ambassade de France à Madrid, un long entretien, à la suite duquel les souverains ont offert un déjeuner en l'honneur de M. et de Mme Lyautey. Notre photo représente l'arrivée, à la gare du Nord, à Madrid, du général Lyautey (2), résident français, qui fut reçu par M. Geoffray (1), ambassadeur ds France, et le général Marina (3), haut commissaire espagnol au Maroc. AU CHAMBRE BELGEI LE BUDGET DES COLONIES SEANCE DE VENDREDI, 13 MARS La séance est ouverte à 2 heures, sous la présidence de M. Schollaert. Discours de M. Verhaegen . M. Verhaegen. — Le Congo passe par la période d'expérimentation en matière d'agriculture. 11 n'y a pas lieu de s'inquiéter. Le Congo possède des richesses minières, mais l'agriculture comme affaire de rapport n'existe pas actuellement. Que faut-il pour le développer? Des colons blancs, la main-d'œuvre indigène abondante, des tarifs de transport réduits. M. Verhaegen espère le succès des Belges dans leurs tentatives de culture au Katanga. Il entre dans les détails sur cette question et dit qu'il y a là un grand avenir, notamment pour la culture des céréales et du maïs. M. Verhaegen préconise l'admission au Congo belge des colons siciliens. L'aide de ceux-ci serait particulièrement utile. Us sont habitués à la température tropicale et leur main-d'œuvre serait favorable à tous les points de vue. L'orateur termine en faisant l'éloge de l'œuvre des missions catholiques. Discours de M. Franck M. Franck. — Ni le déficit du budget, ni les discours que j'ai entendus n'ont ébranlé ma confiance réfléchie dans l'avenir de notre colonie. Mais je suis convaincu que pour faire de la bonne politique coloniale, il faut faire de bonnes finances et il n'y a de bonnes finances sans plan d'ensemble, sans économie et sans prudence. M. Franck analyse les chiffres du budget de 1914, les compare à ceux des comptes de 1908 et conclut en disant: entre 1903 — dernière année du régime ancien — et 1914, il n'y a qu'un écart de recettes de 3 millions et demi. C'est un fait capital. M. Vandervelde a soutenu que les difficultés présentes proviennent de la gestion et du régime léo-poldiens. C'est injuste et inexact. Si l'Etat indépendant a laissé une situation difficile au point de vue international et domanial, il a laissé aussi un ensemble de réserves, — actions de sociétés, stocks d'ivoire et de caoutchouc, succession royale — qui ont permis, pendant six ans, de faire face à la période de transition et qui financièrement liquideront complètement le passé. La cause du déficit La cause du déficit est ailleurs. Elle est essentiellement dans l'accroissement des dépenses. Le rapporteur l'avoue et estime l'augmentation à 47 p. c. De 190S à 1914, les dépenses permanentes ont progressé de plus de 23,000,000. C'est énorme. La première cause est la centralisation administrative, dans le fonctionnarisme qu'elle crée ici et dans la colonie, les mesures générales et absolues _ que la centralisation tend toujours à introduire. Dès 1908, j'ai signalé le danger, on ne m'a pas écouté, alors, mais je constate avec joie qu'on promet des réformes énergiques en ce sens. Cela étant, j'ai le droit de dire que dans une large mesure ce n'est pas la colonie en elle-même, ce n'est pas la reprise de la colonie comme telle qui ont causé le déficit, c'est la manière dont elle a été administrée.A côté de la centralisation, il y a une seconde erreur qu'il convient d'éviter : c'est la faute qui consisterait à ne pas accomoder notre occupation à nos ressources, à ne pas mesurer notre effort à nos moyens. Je me défie des théoriciens qui n'ont qu'un thème « faire grand ». Rien n'est plus sage que de faire grand, mais dans la limite de ses facultés. Au delà, c'est folie. M. le ministre raillait, avant-hier, ceux qui considèrent l'arrivée du rail allemand au Tanganyka comme un désastre : il a raison. Toute voie nouvelle de communication est un bienfait. Anvers a comme hinterland la moitié de l'Allemagne. Pourquoi un chemin de fer allemand ne pourrait-il avoir comme hinterland une partie du Congo? Mais le s ministre n'a-t-il pas cédé lui-même à ces exagérations en envoyant une vaste mission agricole au Katanga, sous prétexte que les colons agricoles anglais s'y implantaient en grand nombre? Nous avons exporté 18 agriculteurs belges, mais l'aventure a coûté 5 millions, en deux ans. J'avais signalé, dès 1909, qu'on allait trop vite et trop loin: n'ai-je pas eu raison? Les grands plans de mise en valeur agricole du Katanga, à entamer par 5 ou 6 centres, sont abandonnés. Quelques cultures maraîchères aux environs d'Elisabethville, ne nous rendront pas nos millions. Quant aux agriculteurs anglais, — M. Hcck constate, dans un rapport à l'Institut Solvay, qu'on en trouva un seul. — Evitons à l'avenir de pareilles erreurs. L'avenir de la colonie Pour ma part, je prétends voir grand et loin, mais je ne regarde pas seulement les dépenses, je regarde aussi les recettes. C'est là qu'est le véritable pro-, blême,, et- d'est, da celui-là. que; le minia- tre ne parle pas. Dans la situation présente, j'estime que pendant dix ans au moins, il est impossible que la Belgique n'intervienne pas par voie de subsida annuel au budget du Congo. Ce subside, ie le voterai, mais à trois conditions : la première que le gouvernement noua présente un plan financier englobant toutes les dépenses pour la même période; la seconde que ce plan soit modéré et en rapport avec nos ressources, la troisième que l'administration soit sérieusement décentralisée. De cette manière nous saurons où nous allons et l'administration aura à la fois un frein et l'aiguillon qui lui manquent. Ce sont les ressources qui conditionneront les dépenses dans un pays neuf, ce principe est essentiel; n'ayant que des revenus déterminés, l'administration aura à s'en accomoder; elle sera économe, simple et pratique par nécessité; elle aura; intérêt à augmenter le rendement des ressources locales. Nous-mêmes, nous ne nous engagerons pas au delà de ce que nous aurons voulu et jugé nécessaire. Cette politique est franche, sincère, efficace. L'œuvre coloniale est noble et belle.. Elle grandit le pay3 devant le monde. L'ayant entreprise, il est de notre hon'w neur de la mener à bonne fin. Efforçons-* nous donc de lui donner» comme base.de bonnes finances. C'est le meilleur moyen de la consolider. (Très bien! sur quelques bancs de la gauche libérale.) Motion d'ordre M. Hubin proteste contre le fait quqi la Chambre n'a entendu jusqu'ici que la voix congophile. Tput le monde sait, dit-il, que M. Van? dervelde était partisan de la reprise dtk Congo. Il était le seul de notre groupé, il l'est encore, car aucun de nous n'a changé d'opinion. Il serait donc désirai ble que l'on décidât d'entendre au moins un orateur socialiste. D'après la tournure que prend le débat il n'en sera pas ainsi et je proteste de toutes mes forces. M. le président. — L'argument de M. Hubin tombe absolument à faux. Noua avons ajouté toute une séance à la discussion actuelle. Au surplus, M. Hubin est inscrit et il aura, à son tour, la parole. Si un des autres membres veut lui cé» der son tour, je ne m'y oppose pas. M. de Limburg-Stirum. — Je céderais bien volontiers mon tour à l'honorable M. Hubin. M. Schollaert. — C'est parfait. Discours de M. Woesîe M. Woeste estime que les discours de* orateurs de l'opposition sont trop pessimistes. ' N'est-il pas évident que toutes les questions qui préoccupent leurs auteurs ne pourront être résolues que l'année prochaine. Au point de vue financier, n'avons-nous pas vu, au « Moniteur », la constitution d'une commission chargée d'aider le ministre des colonies dans l'élaboration d'un plan financier. Le Congo' est encore dans une période d'expérimentation, cela ne fait l'ombre d'aucun doute. Certains membres ont exprimé des craintes, d'autres des prévisions. La vérité c'est que nous en sommes toujours au premier pas. m. Demblon. — Rien n'a été fait. M. Woeste. — Nous en sommes toujours à la période des tâtonnements. La grande question qui se pose devant nous est de savoir comment la colonie doit être définitivement organisée et, pour arriver à un résultat efficace, nous faisons appel aux bonnes volontés de tous les membres de cette Chambre, du peuple belge tout entier. Beaucoup de membres ont été surpris de voir figurer au budget un déticit de 21 millions. m. Demblon. — Trente et un millions. M. Woeste. — En ce qui me concerne personnellement, ce déficit ne m'étonne nullement. Songez ce qu'était le Congo au moment de la reprise, songez ce qu'il est devenu aujourd'hui. L'orateur rend ensuite hommage à! l'œuvre de Léopold II. Il va de soi que l'heure sonnera bientôt où l'on examinera avec calme la situation et où l'on reconnaîtra que si nous voulons sauver le Congo, la métropole devra intervenir pendant quelques années. Comment devra-t-elle intervenir? Je ne le sais pas, et si même je le savais, je me garderais bien de le dire, car la question n'est pas mûre. Ce que j'espère, c'est que les sacrifices seront établis de manière à ne pas trop charger la métropole. Je ne voudrais pas que l'on pût nous reprocher de ne pouvoir mener à bien une œuvre que nous avons commencée. L'orateur passe ensuite au problème du travail des nègres. Il dit qu'il faut orienter les indigènes vers le travail. m. Demblon. — Le travail forcé, la chi cotte ! m. Woeste. — Si vous me connaissiez mieux vous ne chercheriez pas à me mettre dans la bouche des paroles que je ne voudrais pas prononcer. Le travail constitue, évidemment, un lourd fardeaux pour celui qui doit le faire, mais il est un merveilleux instrumentée régénération. m. Feron. — Il est question ici du travail forcé des indigènes. Je vous prie, M. Woeste, de vous expliquer plus clairement.M. Demblon. — La chicotfce!... (^Voyez. *uite page 2.)

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Cet article est une édition du titre La dernière heure appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles .

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