La dernière heure

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s.n. 1914, 04 Juillet. La dernière heure. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/t727942p8b/
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BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 1/2 Les jours fériés de 10 à midi Zies annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal et à l'AGSNCS HAVAS, 8, place des Martyrs, 8 (1« étaçe) à Bruxelles. ■ La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BEI.E, LE MIEUX RENSEIGNÉ N* 185 NEUVIÈME ANNÉE SAMEDI 4 JILEET 1914 CINQ CENTIMES SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par expert» comptables assermenté* près des tribunaux, les tirages quotidiens et moyens de ses numéros payants. Constat s PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS LE JOUR DU MEDECIN GATEAUX A LA CRÈM1 On n'a pas oublié le terrible dn me de Cholet. Le 4 novembre dei nier, à l'occasion d'un mariag réunissant une cinquantaine d personnes à l'hôtel du Bon Laboi tcut de celte ville du Maine-el Loire, trente-huit convives absoi bèrent une certaine quantité d'un crème préparée la veille. Ils furen tous malades. Un ami de la famille qui n'assis tait pas au dîner et vint seulemen saluer les mariés durant le repas fut invité à manger de la crème. 1 tomba malade à son tour. Aucun des convives qui n'avaien pas absorbé de la crème ne fut in disposé. Les malaises commencèrent un ,vi ou deux heures après le repas, che quelques-uns. Trois, quatre, cinq douze et même quarante-hui heures chez d'autres, malaise d'autant plus violents que leur ap parition était plus précoce. C'étaient des coliques, des vomis sements, de la diarrhée, des cram pes, de l'insomnie, de l'agitation mais sans perte de connaissance Dix convives, dont le marié, mou rurent en dix jours. Nous ne rappellerons pas l'épou vante dans laquelle cette catastro phe jeta la ville. On crut à un at tentât criminel, d'autant plus faci lement que les servantes de l'hôte qui avaienj achevé de manger 1e crème, avaient été toutes atteintes, et que, seule, la personne ayanl préparé cette crème et qui s'étail abstenue d'en goûter, était demeurée indemne. Avec d'autres experts en chimie et en bactériologie, le professeur Chantemesse de Paris, procéda à l'analyse de la crème incriminée et du sang des victimes. Dans l'une et dans l'autre, il put déceler un bacille mobile du groupe de Gcert-ner qui, cultivé, rend toute crème aussi toxique que celle de Cholet: et qui se laisse agglutiner justement par le sang des malades do Cholet. Or, ce microbe ne se rencontre ni dans le lait, ni dans le jaune, ni dans le blanc des œufs. Provenait-il des mouches qui pullulaient dans les cuisines de l'hôtel de Cho- avaient été placés dans un garde-manger strictement clos depuis le moment de leur fabrication jusqu'à leur consommation. D'où venait donc le bacille qui provoquait des symptômes si spéciaux à la fois et si uniformes dans leur gravité. L'enquête judiciaire avait établi que la cuisinière du Bon Laboureur avait, à plusieurs reprises, provoqué des accidents par ses crèmes : gastro-entérites, diarrhées plus ou moins grandes, crampes, vomissements, mais jamais de morts. Le professeur Chantemesse exa-' mina cette femme. Elle déclara n'avoir jamais été malade. On analysa son sang. Il n'agglutinait pas le bacille de. la crème de Cholet. Mais, chose importante, l'intestin de la cuisinière renfermait, en abondance le bacille en question. Dès lors, la question devenait terriblement claire. La cuisinière manquait de propreté et de précaution. Par ses mains insuffisamment nettoyées, elle transportait régulièrement, dans ses préparations culinaires les germes pullulant dans ses produits intestinaux! Dans l'épiderme de Cholet c'étaient les blancs d'œufs débattus en neige et non cuits, mais seulement un instant chauffés au four à la surface de la crème aux jaunes d'œufs, qui avaient servi de milieu de culture aux bacilles intestinaux de la cuisinière! Il y a donc à tirer de cette terrible aventure une leçon pour toutes les cuisinières. Le professeur Chantemesse s'est chargé de la formuler dans les préceptes suivants, qui servent de conclusion à son lumineux rapport : 1° Les gâteaux à la crème ne doivent être préparés qu'avec du lait bouilli et des œufs frais; j£° Les récipients, les instruments de cuisine doivent être soigneusement lavés à l'eau bouillante avant usage; 3° Toutes substances étrangères, vanille, gélatine, gomme, sucre, doivent être, au préalable, bouillies, ou lavées à l'eau bouillante. i° En attendant leur consommation, les g.lteaux à la crème doivent ôtre conservés à la glacière, et à l'abri des mouches; 5° Avant de procéder à la préparation des crèmes, les mains du cuisinier seront lavées à la brosse et au savon, et ensuite recouvertes de gants en fil blanc très propres pendant tout le cours des manipulations.Dr Louis Delattre. encore une baignade mortelle Jeudi, au début de la soirée, des ga-mins et plusieurs jeunes gens se bai- ; gnaient dans le canal de Charleroi, sui 1 le territoire d'Anderlecht. Tout à coup, I l'un d'eux, Adolphe Fabri, âgé de 16 ans, j demeurant 144, rue de Flandre, a été 1 pris de congestion et a coulé à pic. Ce n'est qu'après une heure de recherches qu'on a.retrouvé son cadavre. UNE SOTTISE JE ESPAGNOLE »r-" le crime n'a pas suffi ge >u_ LE MONUMENT FERRER £ LES OFFUSQUE ne nt PLUS CLÉRICAUX QUE LE PAPE n+ fi II y a des haines qui ne désar-ic t jamais. Les ennemis de Dfn 1<err-er ont ^au l'avoir fait as-II I sassiner sous des apparences légales, ils n'ont pas assouvi . toute leur vengeance. Ils l'ont poursuivi ^ dans sa mémoire; ils ont tenté de le ca-n- lomnier; ils s opposent à la revision de son procès; cela ne leur suffit pas encore, ne qu ils voudraient, c'est que l'opinion se declarat de leur avis; c'est que leur crime fut oublié; peut-être espèrent-ils q, aussi qu'on le célébrera comme une ac-lit ïlon d'éclat et que l'humanité consentira es a leur dire qu'ils eurent raison de ne point mettre tant de façons pour anéan-P" tir un être nuisible. Malheureusement, les calomnies habi-IS- lement et audacieusement répandues par H- ±a presse de l'Eglise internationale n'ont n pas suffi à accomplir cette impossible be-' sogne Pour l'opinion publique impar-tiale, il reste établi que Ferrer a été exé-U- cuté pQur avoir commis le crime de vouloir 1 école espagnole indépendante de la papauté. Sa mort courageuse a suscité partout l'admiration pour l'homme et 0- 1 horreur pour ses bourreaux; de toutes t- parts, on glorifia la bravoure de ce mar-.j_ tyr de la liberté de conscience. el ,,^n Belgique, les libres penseurs ont ja éleve un monument à la mémoire de Ferrer. Déjà irrités de cet hommage, des S, sectaires se sont avilis à souiller le mo-lt nument. Aujourd'hui, ils ne s'en tien-nent plus là. Des Espagnols n'ont-ils pas fait le rêve stupide de supprimer co mémorial, et ils amorcent une campagne dans ce but. Us agitent les foudres de la ie diplomatie, parlent de boycotter le com-(p merce belge, tant que cet odieux monu-, ment fera injure a l'Espagne sur une « place publique de Bruxelles. Cette ridicule équipée n'a, évidem-C ment, aucune chance de trouver écho au-n près de la diplomatie espagnole, t- Nous ne voyons pas bien, d'ailleurs, e avec quel argument celle-ci pourrait faire «. « marcher » la Belgique. La flotte espa-' gnole ne viendra pas bloquer l'Escaut. M. Davignon, d'ailleurs, serait fort en C peine de donner satisfaction à l'ambassadeur d'Espagne, car le gouvernement est sans action sur les communes en pareille matière. Il n'y a pas de raison, d'ailleurs, de - s arrêter au monument Ferrer. Pourquoi, t pendant qu'ils y sont, les croisés espa-i. gnols ne demandent^ils pas qu'on exé--i—-fa cf,atnp " ''V'-7^ !J.' /1iit_ y et de Hornes,qui n'a rien de bien flatteur pour l'Espagne cléricale. Avec un peu e de bonne volonté, ils trouveraient en ^ Belgique beaucoup d'autres protestations c publiques contre la barbarie de leur pays. Il y a, notamment, au Musée Mo-i derne, un tableau de Leys, « La Furie espagnole à Anvers », qui ne constitue s pas non plus un panégyrique des méthodes d'un grand d'Espagne, que les cléricaux de ce pays honorent tout particu-i lièrement, le duc d'Albe. Seul, le monument Ferrer, offense-t-il , l'Espagne? Ou bien ne serait-ce pas plu-s tôt qu'il gêne les cléricaux de Belgique, plus cléricaux que le pape lui-même? s C'est bien probable. un cadavre dans j le canal de willebroeck S Ce matin, des ouvriers qui se rendaient • à leur travail ont découvert dans le 1 canal de Willebroeck, à proximité de la 1 propriété Orban, à Vilvorde, le cadavre d'un homme flottant sur l'eau. La police fut immédiatement prévenue. Le corps t fut repêché et transporté à la Morgue 3 -communale. Le noyé était vêtu d'une veste noire, ^ d'un gilet noir à rayures, d'une vareuse brune, d'un pantalon de velours brun, et éttfît chaussé de bas bruns et de sou- - liers « Molière » jaunes. D'après les 5 constatations faites, on estime que le corps a séjourné au moins un mois dans l'eau. " On a trouvé dans une poche intérieur 3 du veston, un carnet de notes, au nom - de Arthur Gousseau, né à Gilly, le 23 l mai 1880. Des renseignements ont été , demandés dans cette localité et le signa-3 lement de l'inconnu a été lancé partout. mise en liberté Paris, vendredi. — Le juge d'instrùc-: tion a signé, aujourd'hui, la mise en li-. berté provisoire de Pietruzinski, dit Germain, directeur de la Cote et de la Ban-> que de Comptes-Courants ,arrêté au mois ' - de janvier dernier. — Havas. ■ LA CAPE FÉMININE j Pourquoi le sexe de la grâce se sent-il tant porté à imiter le « sexe laid »? Après la jupe-culotte, voici la cape, dont le choix, toutefois, semble plus heureux. Notre photo montre l'analogie de coupe et de forme entre le pardessus masculin et la cape féminine actuellement ®n vogue. par les grands chemins de france LA MERVEILLEUSE ENDURANCEDES CYCLISTES ROUTIERS Les coureurs cyclistes disputant actuellement le « Tour de France » sont tout simplement déconcertants : on leur avait imposé comme tâche, jeudi, d'aller de Cherbourg à Brest, soit'de couvrir 405 kilomètres de routes plutôt mauvaises; ils étaient partis au petit jour, dans la fraîcheur qui tombe, puis ils avaient enduré, roulant toujours sans s'arrêter jamais, les ardeurs excessives d'un soleil implacable, ils souffrirent mille tourments dont la poussière fut cause, et continuant sans cesse à lutter de vitesse, ils terminèrent sous une pluie battante, par des chemins transformés en bourbiers tout en mon- EMILE ENGEL tées et descentes continuelles, cette randonnée très dure qu'il fallut près de quinze heures aux plus rapides pour mèner à bien. On ne peut les accuser de s'être amusés du Cotentin au Finistère, puisqu'ils réalisèrent la moyenne superbe de 29 kilomètres à l'heure, et pourtant, non seulement ils furent treize à se disputer la première place, mais ils auraient été le double à tout le moins, f -.',- .*• time d'accidents de machine ou de cfé"-4"^ vaisons de pneus. Cela prouve tout simplement que ces merveilleuses mécaniques humaines sont si perfectionnées, si bien au point, qu'on est en droit d'attendre d'elles les choses les plus extraordinaires. Aussi bien, une tâche plus rude encore sera près de leur être imposée lorsque ces lignes paraîtront : De Brest, il leur faudra gagner, par toute la Bretagne bre-tonnante aux chemins caillouteux, ' à travers la vieille Armorique où leur passage prendra les proportions d'un sensationnel événement, un autre port français, celui de La^ Rochelle, distant du premier de 470 kilomètres. Puis, après cet exploit nouveau, qu'ils réussiront comme ils en ont réussi bien d'autres, CAMILLE BOTTE viendront les terribles étapes de montagnes. C'est tout simplement fantastique, lorsqu'on y songe bien, que ce que l'on demande d'accomplir aux routiers du :< iour ». LES BELGES SONT TOUJOURS LES MEILLEURS Ceci dit, voyons ce qu'il faut retenir de l'étape qui vient d'être courue : Emile Engel a gagné au sprint; depuis le départ le Paris, il s'est montré merveilleux l'ardeur et d'endurance; sa victoire nous mehante, car d'abord elle nous change les succès trop répétés des nôtres, desquels on eût pu finir par dire qu'à vaincre sans péril... Et puis, Emile Engel, que les sports-nen de chez nous connaissent bien pour .'avoir vu maintes fois à l'œuvre sur nos -outes nationales'et dans les « Tours de Belgique » entre autres, où il gagna plus l'une étape, est un coureur sympathique mtre tous, encore qu'il soit, à l'heure présente, un des plus redoutables adversaires de nos champions. Au surplus, c'est loin d'être une débite que nous avons essuyée dans Cher-Dourg-Brest, puisque nous voyons, dans es treize hommes du lot de tête, sept Belges comptant le même temps que le premier, puisque dans la catégorie des c isolés » lés trois premiers sont des Belles : Tuytten, Dejonghe et Botte, puisque ious comptons six des nôtres dans les lix premiers « isolés » de l'étape, puis-jue nous conservons, non seulement les leux premières places du classement général, mais qu'un de nos représentants létient actuellement la première place lu classement général des « isolés », dans equel enfin nous trouvons six Belges >armi les dix premiers. (Voir suite en page 2.) LES RESHSABILITÉS DU PRINCD'ALBANIE sévèreêritiques Athènes, jeudi.m. Williams, ministre des Etats-Unilfait les déclarations suivantes : Ma déclaration^mière fut critiquée parce que j'avaîsft peser trop de responsabilités sur Irince de Wied. J'ai parlé en appuyartia thèse sur les faits suivants que le pie ne peut contester: « Le colonel Tlilvi, nommé commissaire général à jyrocastra et à Co-ritza, s'entendit a ^Zographos sur les conditions logiqupe conciliation. Le prince, qui dirigèfiîors les affaires politiques en Albanjiie prenait en nulle considération la én^ssion de contrôle internationale. L^inistère. albanais repoussa le projet feenté par le colonel et Essad pacha djjmda 25,000 hommes pour entreprendre^ campagne contre les Epirotes. I Thomson refusasant qu'une pareille campagne coûter»>çaucoup de sang et durerait de longinannées. La proposition d'Essad restons résultat, mais le prince de Wied rlella Thomson, éloignant ainsi des âmes politiques le seul homme pacifiquell « LE PRINCE|k WIÊD EST UN HOMMfAIBLE » » Le prince de tyd est un homme faible et les puissaflls qui le nommèrent assumeront égalelnt une part des responsabilités.M. Williams dîare que la commission internationaj^st composée de personnes qui, sauf ui ne sont pas à même de créer un Etat. I prince doit être considéré comme resgnsable de ses ministres qui agissent jçilement pour sauvegarder leurs propres au lieu de songer au bien-être de lajbpulation. » M. Williams coftilla aux notables de la région de Valentjj menacée par les musulmans au npl et les Epirotes au sud, de proclamerf.nir indépendance,qui se serait réaliséel/arrivée des navires autrichiens et cel? d'un délégué allemand à la commision internationale, n'avaient pas arr^t les négociations. M Williams craiit-que les musulmans ne marchent bieim sur l'Epire, provoquant une guerre :7îligieuse. M. Williams ajoite que l'Albanie, aujourd'hui encore,vst propre à un self-government, à condition qu'elle puiese être débarrassée d<s influences criminelles qui agissent àlDurazzo. — Havas. DES VOLONTAIRES ROUMAINS EN ALBANIE Bucarest, jeudi. — Cinquante volontaires sont partis cette nuit pour l'Albanie, sous la conduite de trois officiers de réserve roumains. —Havas. CE QU'ON FAIT A DURAZZO Durazzo, jeudi. — La nuit dernière et la journée d'aujourd'hui ont eil calmes. Les Malissores et les Mirdites, qui se trouvent ici, ont accepté les mesures de sûreté, en raison d<ys \ ois et des pillages Îfà t la même. Le prince aurait destiné un million de francs à la formation de la légion étrangère, qui se composerait d'infanterie, de cavalerie et d'artillerie. Le prince Bib Doda a l'intention d'arriver, ces jours-ci, à Durazzo, pour proposer personnellement au prince de marcher de nouveau contre les [rebelles. Ses troupes se rassembleraient'^pcore à Ales-sio. - Le journaliste anglais Dell, qui avait été, il y a trois semaines, fait prisonnier par les rebelles près d'El Bassan, au cours d'un voyage qu'il entreprenait dans l'intérieur de l'Albanie, a été amené indemne, hier, par les rebelles, de Schiak à Durazzô. D'après des nouvelles sûres, des dissensions seraient survenues dans le camp des rebelles. Un millier environ de gens ayant pris part au mouvement insurrectionnel d'Albanie sont rentrés chez eux. Un combat a eu lieu, avant-hier, parmi les rebelles à la suite d'un désaccord. Quinze d'entre eux ont été tués. Achmed Bey Ali se trouve toujours à Kruja. — Havas. BIB DODA EST PRET A RECOMMENCER Durazzo, jeudi, 9 h. soir. — On annonce que Bib Doda se trouvait hier à Gunzi. Mgr Dochi est arrivé ce matin à Durazzo. Il aurait l'intention de demander que l'on prenne de nouvelles mesures, afin de permettre à Bib Doda de marcher à nouveau contre les insurgés. Une délégation envoyée par Achmed Bey Ali est arrivée. Elle sera probablement reçue demain par le prince. — Havas.l'orage en flandre Termonde, vendredi. — Hier soir, vers 6 heures, un nouvel orage s'est abattu sur la région de Lokerèn. La foudre est tombée, sur la ferme du laboureur Van der Jeugd, demeurant au hameau Hillaere. En quelques instants, les étables étaient en feu. Les pompiers accoururent au premier appel. Ils parvinrent à préserver la maison. Les dégâts sont couverts par l'assurance. Une vache a péri dans les flammes. Au hameau Heyende, le chien du cultivateur Van den Brande a été tué par la foudre. A Moerbeke, au verger du laboureur Fr. Van Damme, un arbre fut frappé par la foudre. Cinq poules, qui s'abritaient sous l'arbre, furent tuées. Vers 5 heures de l'après-midi, le thermomètre accusait encore 27 degrés à l'ombre. De nombreuses personnes sont tombées malades. DEMANDEZ PARTOUT LBJEBlMaEil* %i(f 16 ^cres v|£ "✓iS" 5 Centimes rEXTE. — La Semaine; De Tout un peu; la Mode; les Théâtres et les Arts; la Vie au foyer; la Semaine sportive; Anecdotes et Propos joyeux; Nos Ephémérides. Nouvelles littéraires: La Trique, par Henri Desliniè-res; La Riche Occasion, par Paul do Garros; Le Grenier, par Auguste Faure; Les Bœufs, par Victor Margueritte. Notre roman: Carlus Linès. par Julien Berr de Turique. ILLUSTRATIONS. — L'héritier d'Autriche Franyois-Ferdinand et 6a femme, qui ont été assassinés à Sarajevo; la famille de l'archiduc François-Joseph, le nouvel héritier au trône d'Autriche: les funérailles de l'aviateur Liedel; le Grand Prix de Paris; l'enquête sur les éboulements de Paris; le nouvel undforme de l'infanterie française; l'exposition du Kennel Club au Cinquantenaire; la grève des postiers français; les aviateurs Basser et Landmann; le tour de France: 2 photos et les portraits de Ros-6ius et Thys; les Championnats de Belgique d'athlétisme; les régates internationales d'Ostende; le monument Victor Hugo à Guernesey. L'ATTENTAT DE SARAJEVO AVANT LES FUNERAILLES 1 Une scène pittoresque de la vie publique à Sarajevo La place du Marché au bois Les funérailles Berlin, jeudi. — Le prince Henri de Prusse a renoncé à se rendre aux funérailles de l'archiduc héritier François-Ferdinand à 'Vienne. Il repart, demain matin, pour Kiel. — Havas. L'arrivée des dépouilles à Vienne Vienne, jeudi. — Le train spécial trans-i portant les dépouilles mortelles de l'archiduc François-Ferdinand et de la duchesse sa femme est arrivé, ce soir, à la ■ gare du Sud. L'archiduc héritier, le ministre de la guerre, le chef d'état-mrtjor : de l'armée, les hauts dignitaires étaient rassemblés* sur le quai, ainsi que de nombreuses dames en deuil. L'archiduc héritier est entré le premier dans le wagon et s'est incliné longuement devant le cercueil de son oncle. ' Des sanglots ont éclaté, lorsque les cer-» cueils ont été descendus du wagon et ' transportés, sous la conduite du clergé et au milieu des troupes de la garde, dans un des alons de la gare, transformé en k chapelle ardente. Après la bénédiction solennelle, les s cercueils ont été placés sur le char funè-» bre. Une foule immense, rassemblée de-s vaut la gare, est tombée à genoux. Le _ eort^fe, réglé suivant l'antique cérémo-s ni;*l -de rigiieur en pareille circonstance, a traversé les rues bordées de milliers de e spectateurs, et s'est rendu à l'église dé - la Hofburg, où les cercueils ont été. de e nouveau bénis. A l'église de la Hofburg, s'étaient rassemblées les archiduchesses - Zita, Marie-Thérèse, Marie-Annunciade, . qui avaient peine à contenir leur émo- tion. La cérémonie s'est terminée par la s remise des clefs des cercueils au grand-. maître de la Cour. — Havas. t Une messe à Berlin t Berlin, vendredi. — Ce matin, à 11 t, heures, a eu lieu, à l'église catholique , Sainte-Edwige, une messe pour le repos e de l'âme de l'archiduc François-Ferdinand d'Autriche. Assistaient à la cérémonie, entre autres, le prince Eitel-Fré-" déric, en uniforme de son régiment au- ■ trichien, le prince Oscar de Prusse, la princesse Frédéric-Léopold de Prusse, de nombreuses personnalités du monde j aristocratique et militaire, notamment le feld-maréchal von der Golz, l'ancien mi-' nistre de la guerre von Hoeringen, le > chancelier, le président du Reichstag et tout le corps diplomatique. Au château royal, les drapeaux avaient éti mis en berne. L'entrée de l'église était libre. — Havas. La foule défile devant les cercueils Vienne, vendredi. — L'empereur s'est . rendu en voiture, ce matin, de Schcen-r brunn à la Hofburg, acclamé sur tout le parcours par le public. Plusieurs mil-r liers de personnes ont défilé, ce matin, devant les cercueils de l'archiduc Fran-] cois-Ferdinand et de la duchesse de Ho-lienberg, exposés dans l'église parois-_ siale de la Hofburg. — Havàs. Les raisons de l'abstention de l'empereur Guillaume aux funérailles Vienne, vendredi. — Les cercles politi-s ques repoussent d'avance, toutes les in-,i terprétations fantaisistes sur la non venue de Guillaume II à Vienne. On relève i l'étroite amitié de Guillaume II et du i défunt, et Guillaume II serait venu ;, comme ami. Or, son état de santé seul s , e LE RECORD DU MONDE - de la durée, sans escale 1 j L'aviateur allemand Landmann, qui a tenu l'air durant 21 heures 40 minutes, battant le record de »on compatriote Bas-ter (13 h. 13 m.). împêche Guillaume II d'assister av ourd'hui à la bénédiction des cercueil: La « Reichspost » fait ressortir le lombreux témoignages touchants d sympathie que l'empereur allemand léjà donnés. — Havas. Comment le roi Carol apprit la tragique nouvelle Vienne, vendredi. — On mande de Bi carest à la « Nouvelle Presse Libre : que le roi Carol recevait justement e audience l'ancien ministre Stourdz; quand il a reçu la nouvelle tragique c l'assassinat de l'archiduc François-Fe dinand et de sa femme. Le roi, en sai glotont, a dit; « Si c'était possible, ; partirais immédiatement pour Vienr pour assister l'empereur dans une heu: douloureuse. » — Havas. Les perquisitions Vienne, vendredi. — On mande <ie Pr gue ; La police a perquisitionné, hie au domicile d'étudiants serbes de Pr gue. Une nombreuse correspondance a rait été saisie. — Havas. Les enfants de l'archiduc Vienne, vendredi. — Les enfants < l'archiduc défunt arriveront à Vieni aujourd'hui, à 5 h. 1/2, après la cérém nie funèbre, et ils seront conduits nupr des cercueils de leurs parents. — Hava Le deuil au Monténégro Cettigne, vendredi. — A l'occasion ( la mort de l'archiduc François-Ferc nand, le roi Nicolas a ordonné pour Cour un deuil de quinze jours. — Hava LES POURPARLERS MEXICAINS le protocole de paix Mexico, vendredi. — Le protocole « paix de Niagara Falls, à la signature d quel le général Huerta a autorisé ses d légués le 1er juillet, comporte l'organis tion d'une nouvelle confédéraiton mea caine provisoire. Ce nouveau gouvernement serait cor titué, après accord, entre les différen partis politiques du Mexique. Aussitôt qu'il aura été organisé da: la capitale, à Mexico, et qu'il aura été i connu par les Etats-Unis et les Etats i termédiaires, c'est-à-dire l'Argentine, Brésil et le Chili, les relations diplom tiques reprendront aussitôt entre le M xique et les Etats-Unis, ainsi qu'avec 1 Etats de l'A. B. C. Les Etats-Unis renoncent à toute i demnité et ne réclament aucune sat: faction. Les étrangers qui se sont comproir dans la guerre civile seront couverts p une amnistie. On a prévu des commissions internati nales pour le règlement des indemnit que pourraient réclamer les étrange par suite des opérations militaires. Havas. HUERTA DEVRAIT SE RETIRER Mexico, vendredi. — Des protocol annexes au protocole de paix stipule que le général Huerta se retirera et q-la Vera-Cruz restera jusqu'à nouvel ord occupée par les troupes américain* Toutefois, entre les signataires de la pa il y a accord complet sur ce point q-les troupes américaines seront retiré de la ville de la Vera-Cruz, ainsi que 1 navires de guerre américains. Cette interprétation est garantie p les Etats intermédiaires. L'ACCORD SUR LE PROTOCOLE DE PAIX Mexico, vendredi. — Le général Ci ranza s'est également dételaré nrôt a d négociations de paix avec le génér Huerta. La médiation des trois grandes répub ques sud-américaines entre le Mexique les Etats-Unis, est terminée par l'acco sur le protocole de paix. Cependant gouvernement actuel du Mexique et gouvernement provisoire nouveau q-l'on va installer tiennent à ce que c trois républiques prennent part, en qu lité d'intermediaires, à des négociatio: pour le règlement des conflits interieu du Mexique entre les insurgés et le go vernement. — Havas. les grèves en espagne Skville, vendredi. — A la Scabezas, grève s'est aggravée dans de sérieus proportions. Des groupes de femmes pa courent les fermes et obligent les jaun à abandonner le travail. Les ouvrie syndicalistes refusent de discuter av les patrons et les femmes envisagent cas où ces derniers n'accorderont pas réintégration des grévistes. On crai: qu'alors elles n'aient recours à la vi lence. D'importantes forces de gardes < viles sont tenues en réserve. Les troup sont prêtes à intervenir au premier £ gnal. — Hava», MORT DE JOSEPH CHAMBERLAIN Londres, vendredi. — M. Joseph Chamberlain, l'ancien secrétaire pour les colonies, est mort à 10 h. 30, hier soir. Avec lui disparaît une des figures politiques les plus connues du Royaume Britannique ! DEBUTS DE CARRIERE Chamberlain était né à Londres en 1836, et, après ses études, était entré en 1852 dans le commerce. Il dirigea entre autres, à Birmingham une fabrique de boulons qu'il fit prospérer par son étonnante activité et sa compréhension des affaires. En 1859, il entrait au Club d'Eggbris-ton, où il défendit les opinions radicales et où il fit valoir d'extraordinaires dons oratoires. Il était partisan de la laïcité et réclamait' le suffrage universel. En ce qui concerne l'enseignement, il le voulait gratuit et obligatoire et s'élevait contre la taxe scolaire. Bientôt il fut élu membre de la Ligue de l'Educ3tion de Birmingham, puis président du comité exécutif de cette ligue, et en 1869 entrait au conseil municipal, dont il fut maire le 1874 à 1876. Dans cette dernière fonction, il devint le bienfaiteur de Birmingham, qu'il embellit et dont les habitants ne l'appelèrent plus autrement que « Notre Joë ». ENTREE EN SCENE Chamberlain était avant tout un administrateur. A la mort de son père, 1 survenue en 1874, il avait déjà fait fortune et il songea à se présenter à la Chambre des .Communes. Après un premier échec à Sheffield, il fut élu par Birmingham en 1876. Deux mois après son élection, il pro-" nonçait son premier discours sur les '• questions d'instruction populaire et, du-s rant la première année, s'occupa àcti-e veinent des « publics-house » à propos a desquels il se rendit en Suède pour y faire une enquête, puis il déposa un projet de loi portant l'exploitation directe par l'Etat des débits de boissons. Malheureusement, tout cela lésait certains intérêts et n'eut aucun succès. l" MINISTRE n En 1880, les libéraux reviennent au pouvoir et Chamberlain devint ministre é du commerce. r- Dans cette influente fonction il tenta i- de lutter contre le protectionnisme, mais ie se heurta aux privilèges de la marine e marchande et voulut démissionner. Ses "e amis l'en empêchèrent. 11 fit voter alors deux lois : l'une sur les brevets et l'autre sur les faillites. EVOLUTION a" En 1885, le ministère tomba et Cham-r' berlain, après une vigoureuse campagne a" électorale, fut réélu et rentra au minis-1_ tère en 1886. De ce moment date son évolution. Celle-ci devait être fatale aux libéraux. Sur la question irlandaise, il s'opposa à le Gladstone.qui voulait rendre leur P,$rle— ie mène aux Jiî-anuais. Ce Ci éunïna Vive-o- ment l'Angleterre, car Chamberlain se \s mettait en opposition avec ses propres s. idées. Quoi qu'il en soit, à cause de lui, la loi proposée par Gladstone fut repoussée et les conservateurs revinrent au pouvoir. a il... il le t M. JOSEPH CHAMBERLAIN es Chamberlain devint alors l'implacable n_ adversaire de Gladstone, tout en restant s" radical. En 1887, lord Salisbury le chargea de ia régler la question des pêcheries du Ca-ar nada. C'est à Chamberlain que l'en doit la création des assemblées de comtés et de districts. rs II fonda la « Société des Caucus », puis-— sant mécanisme électoral, et dont le principe « est essentiellement démocratique, car il tend au système absolu et effectif de représentation de la volonté es de la majorité, et a son expression défi-Qt, nitive • dans un gouvernement popu-ie laire ». rse SON ROLE DANS LA POLITIQUE ix EXTERIEURE ie Le rôle joué par Chamberlain dans la es politique extérieure fut considérable. es Secrétaire pour les colonies en 1895, îr dans le cabinet Salisbury, il inaugura une politique d'impérialisme. Le coup ue force du docteur Jameson au Transvaal a été désavoué par Chamberlain, mais le mystère qui plane r" sur son rôle en cette célèbre affaire, n'a ss jamais été éclairci. En 1899, éclata la guerre avec les Boers. Celle-ci ressortait de sa politi-que impérialiste. rd On se. souvient que trois ans après le la campagne, Chamberlain fit le voyage le d'Afrique du Sud pour juger par ses ie yeux de la situation. es De l'impérialisme de Chamberlain a- vinrent aussi les tiraillements qui se îs produisirent entre l'Angleterre et la rs France et entre l'Angleterre et l'AUema-u- gne. L'effet moral de cette politique fut que, de libre-échangiste, 1 ex-député de Birmingham était devenu protectio-niste.la UNE GRANDE FIGURE îs Quel que soit lo jugement que l'on r- peut porter sur Chamberlain, il ri'ste îs constant que pris absolument et non re-rs lativetnent ;ï la politique intérieure ou îc extérieure. Chamberlain fut un homme le d'une valeur considérable. Son talent la oratoire était, répétons-le, bien connu et it il avait des affaires une merveilleuse 0- compréhension. L'énergie de son earac- 1- tère se lisait sur sa face glabre et figée. ;s Depuis quelque temps. Chamberlain s'était retiré de la vie politique. H. F.

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Cet article est une édition du titre La dernière heure appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles .

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