La dernière heure

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s.n. 1914, 04 Juin. La dernière heure. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pg1hh6dv8x/
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f 1 SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler etcertifiei par experts comptables assermentés près des tribunaux, tes tirages quotidien! et moyens de ses numéro) payants. Constat : PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS La Dernière Heure ABONNEMENTS BXTTXSLLU PROVINCE Fr. 1.00. . UN MOIS. . . • 3.00. . TROIS MOIS Fr. 4.00 • 6.00. . SIX MOIS . • • 8.00 » 12.00. . UN AN. ... • 16.00 Pour l'étranger 1» prix dm Braxclle*, le port «a plo». Il n'wdst* pu d'abonnement mensuel. — Ponr Bruxelles indiauer, en a'abonnnnt, li l'on dMrt recerolr l'édition du soir ou celle da matin. — Le* frtii de recouvrement «ont à la charge de* abonnés. LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ N' 155 NEUVIÈME ANNÉE JEUDI 4 JUIN 1914 CINQ CENTIMES LES MÉFAITS DU SOLEIL Voici les beaux jours, voici le soleil, ce grand magicien, qui magnifie toutes choses, qui donne à l'azur une limpidité nouvelle et qui, le soir, lorsqu'il se couche dans la pourpre du ciel, fait resplendir, comme des escafboucles, les moindres mares des chemins bourbeux. Tout le monde se réjouit de son règne nouveau; et pourtant c'est un seigneur qui, tout en souriant, commet les pires méfaits. De môme qu'autrefois les quartiers de la lune, revenant environ tous les sept jours, devaient servir aux premiers peuples de calendrier naturel pour établir la semaine, de même notre satellite avec ses phases variées a agi sur les esprits malins à chercher une cause aux variations météorologiques. La lune a été accusée de tous les changements de temps : gelées, tempêtes, froids, brumes, etc. Elle a été calomniée. Elle est innocente de tous les méfaits qu'on lui attribue, et le grand coupable serait, paraît-il, notre soleil lui-même. D'humeur variable, c'est lui, en effet, qui nous dispenserait nos saisons irrégulières et lui aussi qui ferait pencher l'arrosoir céleste suspendu sur nos malheureuses têtes. Le soleil n'aurait jamais eu, du reste, la constance qu'on se plaît à lui attribuer. C'est lui qui communiquerait son agitation à notre planète; il la trouble de ses mouvements magnétiques, distribuant, plus ou moins, les orages, affolant nos lignes télégraphiques, irritant nos nerfs, secouant l'écor-ce du globe par de brusques dilatations, donnant ainsi naissance aux éruptions volcaniques comme aux tremblements de terre. Le soleil est, comme on le sait, une masse gazeuse un million trois cent mille fois plus grosse que la terre. Bien que nous soyons séparés de lui par une distance de 37 millions de lieues, nous sommes sans cesse baignés par ses effluves et notre atmosphère révèle toutes les vicissitudes dej'astre central. Contrairement à ce que nous croyons, à ce que nous voyons, le soleil n'est pas jaune. Les astronomes ont prouvé que c'est une grosse étoile de couleur... bleue. Ses rayons ne sont jaunes que parce qu:ils traversent l'atmosphère qui leur donne une teinte dorée. Cette étoile est variable. A mesure qu'ils vieillisent les astres semblent osciller dans leurs manifestations vitales. Ils émettent des radiations par ù-coups, pour ainsi dire; les pulsations s'affaiblissent tout comme dans un corps humain. Chez notre soleil, ces pulsations ont lieu par intervalles de 11 années environ. Imaginons un feu de forge qui, tous les onze ans, recevrait une nouvelle ration de charbon. Voilà le soleil. Alors, sa chaleur augmente, des éruptions gigantesques s'élancent à sa surface, les gaz se consument entièrement et, comme les gaz très chauds n'émettent pas de radiation lumineuse, il se produit sur la surface des parties sombres qui sont les taches solaires. A côté (le ces taches, il y a encore des protubérances, sortes d'éruptions gazeuses dont quelques-unes ont une origine probablement électrique. 11 en résulte que tout à coup des jets enflammés, atteignant en quelques minutes des hauteurs fantastiques,. s'élancent de la surface solaire. Elles accompagnent presque toujours les grandes taches et subissent, comme ces dernières, une forte recrudescence tous les onze ans. Mais, toutes les trois pulsations, elles augmentent et envahissent la surface entière du soleil. Il en résulte qu'un véritable flot de molécules électrisées s'échappent du soleil et bombardent littéralement la terre. Par leur échauffe-ment et leurs chocs, elles produisent ainsi, à la surface de notre globe, toutes sortes de bouleversements et de phénomènes. Tous les trente-trois ans, les courants électriques du soleil changent un peu leur direction générale. Les « ondes électriques » parcourent l'espace interplanétaire et viennent retentir sur les planètes du système solaire. Notre terre |oue ainsi le rôle d'un véritable récepteur dans ce gigantesque appareil de télégraphie sans fil dont le soleil est le transmetteur. Les courbes des taches solaires correspondent aux perturbations magnétiques et aux pluies terrestres.Les variations de la boussole et les grandes perturbations magnétiques sur la terre suivent, année par année, les phénomènes du soleil. Les périodes de pluie arrivent quelques années après les périodes de maximum de taches du soleil. Il est ainsi possible, pour les astronomes, d'établir les pronostics du temps suivant des courbes régulières qui suivent la même.ligne tous les onze ans. R. Bovet. LES NÉGOCIATIONS MEXICAINES LE GÉNÉRAL HUERTA SE RETIRERA-T-1L ? Niagara Falls, mardi. — Les délégués mexicains ont publié une déclaration dans laquelle ils annoncent qu'ils ont M. Rodriguez le chef des négociateurs qui représenter le général Huerta, fait connaître, lors de la première confé rence plénière, que le général Huerfc était disposé à se sa-erifier personnelle ment, si cela était nécessaire, pour li pacification du Mexique. Ils rendent hommage au tact parfai des médiateurs et à la correction de; Américains. Cette déclaration, sans rien change: à la situation, constitue la premièr< nouvelle officielle du consentement di général Huerta à se retirer éventuelle ment. Le général mettrait à sa démissioi cette condition qu'au moment de sa re traite la paix politique soit rétablie ai Mexique et que le gouvernement qui lu succéderait eût l'appui de l'opinion pu blique. — Reuter. Niagara-Fai ls, mercredi. — A la suite des conversations des médiateurs ave( les délégués américains, les médiateur! écrivirent à Zubaran, agent du généra Carranza. à Washington, demandant s les rebelles acceptaient de discuter i la conférence les questions de politique intérieure et extérieure, s'ils accordaien un armistice au général Huerta et s'ils voulaient concourir à la pacification di pays. Les délégués américains demandèren au général Huerta de câbler les noms des personnes qui lui paraissent devoii constituer un nouveau gouvernement lequel comprendrait deux partisans di général, deux représentants, des rebel les et un cinquième membre accepté par les deux parties. Les médiateurs estiment qu'un armis tice de quinze jours s'impose. — Reuter Un "Casus belli,, Berlin, mercredi. — On mande d< Vera-Cruz au « Berliner Tage'bîatt »: Les croiseurs allemands « Bremen » el k Dresden » délivrèrent de vive forcé ei accompagnèrent en pleine mer les bateaux « Ipiranga » et « Bavaria », rete nus à Vera-Cruz, jusqu'au paiement de l'amende infligée par les_ Etats-Unis pour avoir débarqué au Mexique des ar mes et des munitions. Le « Dresden » était en état de combat. Il avait les canons chargés. Cet actc de violence constitue un « casus belli ». Depuis le débarquement d'armes opérd par les paquebots « Bavaria » et « Ipiranga », les fédéraux auraient donné un fusil et 1,000 cartouches à tous ceux qui les demandaient. La population de Puer-to-Mexico est maintenant bien armée. Les succès des consiitutionnalistes Durango, mardi. — Le général Carranza annonce qpue les 30 et 31 mai, les constitutionnalistes ont été vaipqueurs dans trois engagements décisifs entre Zacela-:as et San Luiz de Potoso. Le colonel Fernando Reyes, avec 600 hommes, a battu un détachement de fédéraux à Salins et plus tard un détachement de renfort envoyé de San Luiz de Potoso. Les fédéraux ont perdu 46 soldats et 1 officiers. On a exécuté 14 officiers fédéraux faits prisonniers, parmi lesquels le colonel ^haves. LE TRIOMPHE D'OUESLAEGER A AMSTERDAÏ Comme nous l'avons rapporté, l'aviateur d'Anvers a émerveillé le public hol landais par les plus hardies prouesses et notamment par ses descentes tourbil lonnantos dites « en feuille morto ». L« voici couvert de fleurs. LE POUVOIR A LA MAJORITÉ RELATIVE UN POINT LAISSÉ DANS L'OMBR POUR JUSTIFIER L'USURPATION LES FAITS INDISCUTABLES ILS N'ONT NI UNITÉ NI MAJORIT DR Avec une obstination bien cor Hr préhensible, la presse épisc v\-\ Pate feint de comprendre toi ■ de travers la thèse de l'opp sition. Presque tous les -journaux ministérie feignent de croire que l'opposition r clame le pouvoir au nom de la majori des électeurs qui s'est détachée du go vernement. Puis, ayant posé la questit sur ce terrain, ils se gaussent des désa cords multiples qu'ils découvrent ent les diverses fractions antigouverneme taies ; ils triomphent enfin en déclara; que le parti clérical jouit encore d'ui énorme majorité relative ; qu'au surplu vu son unité, il est le seul capable < gouverner. Faut-il répéter à ces sourds volontair que nous ne soutenons nullement thèse qu'ils nous attribuent? Nous disons 1*) que le parti clérica en minorité dans le corps électoral, d tient, néanmoins, 12 voix de majorité i Parlement. Le fait est incontestable. Pe sonne n'est-parvenu, jusqu'ici, à justifi cette anomalie, qui suffit à condamn un système électoral ; *2') Laissant à chacun ses opinion nous constatons que la majorité des éle teurs ne vote pas pour les cléricaux, n'en résulte pas que nous réclamions pouvoir au profit de l'une ou l'autre fra tion de cette opposition qui ne serait, el aussi, que la minorité. Mais la logiqu comme le respect de nos institutions, e> t gent que, dans de telles conditions, 1 questions en suspens entré l'oppositic et le parti clérical soient soumises f corps électoral. La majorité parleme taire ne représentant qu'une minori 1 du corps électoral, n'a plus l'autori nécessaire pour s'opposer à la réforn ' électorale demandée par la totalité d' opposants, soit la majorité du pays. ' Il est à remarquer aussi que notre sy tème d'élection partielle empêche la m . nifestation de 1 opinion dans la moit , du pays. Rien ne permet de dire que 1 cinq provinces non consultées auraie: ; échappé au mouvement général qui s'e accusé dans les autres provinces cont le gouvernement. Raison de plus, dans 1 situation troublée créée par une den consultation électorale, de ne pas confi 1 l'exercice du pouvoir, à la minorité ; r* 1 son de plus de faire appel au pays. Enfin, l'unité cléricale est plus app , rente que réelle. Le parti clérical est c ! visé en réactionnaires aveugles et < ! îlé&ttMftlgtes démagogues. Jamais, cet division n'est mieux apparue que dai | les récriminations du lendemain de défaite du 24 mai. : Ils ne sont d'accord ni sur la politiqi • sociale, ni sur la question électorale, i sur la question militaire, ni sur la qu€ i tion coloniale, ni sur la politique fina cière. ni même sur la question scolaii car l'obligation est mal tolérée par bea ; coup de cléricaux. Hier, M. Verhaegen se faisait rabrou par M. Woeste, puis c'était la campagi du « Bien Public » et d'autres contre ? Hubert et son projet d'assurances. î Tibbaut demande à manger M. Renki Ce n'est donc pas plus au nom de 1' nion de leur parti, qu'en vertu du pri cipe de la majorité relative, que les cl ricaux ont le droit de conserver le po voir sans en avoir obtenu mandat co venable du corps électoral. LE KRQNPRINZ  METZ Metz, mercredi. — Le prince héritie venant de Sarrebruck, est arrivé en a tomobile, cette après-midi, à 1 heur en compagnie des officiers du grar état-major général de l'armée. Ce voy ge étant purement militaire, il n'y pas eu de réception à l'arrivée. Le. pri: ce impérial restera trois jours à Met — Havas. FRANÇAIS ET ESPAGNOLS AU MAROC Taourirt, mercredi. — Le colon» Behague est allé, avec le général Lyai tey, remettre au Sultan le grand-cordc de* Charles III et une lettre autograpl du roi Alphonse. Le général Blondlat a reçu, à Arboni la visite du général Sylvestre et d'ur quinzaine d'officiers espagnols. Une r ception cordiale a été faite aux Espj gnols. Le général Blondlat a rendu au géni ral Sylvestre sa visite. Des toasts am eaux ont été échangés. — Havas. LES DÉCLARATIONS DE TIRAGES E "LA GUERRE DES JOURNAUX,, APRÈS LA LÉGENDE COMMENCE L'HISTOIRE . OU L'ON N'IMITA PAS "LA DERNIÈRE HEURE,, > CONSTATATION INTÉRESSANTE > POUR LE PUBLIC ls f: Il y a quelques semaines, nous avons parlé de la compétition qui s'est élevée 1_ entre le « Times » et le « Daily Tele-'J1 graph » au sujet de leurs déclarations de tirages : la « Guerre des journaux » comme les Anglais l'appellent de façon ! assurément expressive, mais peut-être quelque peu exagérée, car les « belligé-s rants », en toutes autres matières, s'en-tendent fort pacifiquement. Le différend a pris néanmoins, à certains moments, une véritable acuité. Le « Daily Telegraph » persistait à pré-tendre que sa circulation « si elle était contrôlée, serait reconnue supérieure à 1, celle de n'importé quel journal à un é- penny » et... ne la faisait pas « contrô-:u 1er ». r- Le « Times » protestait, avec toute ap-2T parence de raisoiri contre cette alléga-îr tion sans preuve qui le plaçait évidemment en état d'infériorité vis-à-vis du s, public. il Supériorité contestée Au cours d'un injberview, son directeur , * déclara formellement « qu'il ne néglige-e rait aucun effort pour amener le « Daily * ' Telegraph » à adopter le très simple cri-5~ tériuin de la publication de ses ventes nettes en parallèle avec celles du u « Times », et que la question ne serait pas laissée en repo3 jusqu'à ce que l'état tu anormal de cette affaire fût éclairci ». ^ Le « Daily Mail », qui appartient au ie même groupe que le « Times », renchérit encore sur cette protestation en qualifiant de tout à fait « déraisonnable », l'affirmation de supériorité du « Daily s" Telegraph ». al II rappela également que l'abolition * de la loi concernant le timbre-contrôle des journaux avait jadis rencontré une forte opposition, basée sur la crainte que * le public ne fût plus à même, après , cette suppression, d'apprécier la vente '• exacte de chaque Journal en particulier: ^'r « fait d'une immense importance pour tous ceux qui .sqaj intéressés dans l'influence et a \aleur de rendement des annonces du purpai ». Piqué au vif, l$fflc Daily Telegraph » •1_ s'est décidé à sordide sa tour a'ivoire, et a publié un cemiicat de circulation, _ dont les légèrement supé- ,1S rieurs aux tirages déclarés récemment par le « Times ». Mais celui-ci ne s'en est pas laissé œ imposer par cette manifestation tardive. 111 Avec le « Daily Mail », il s'est empressé s_ de signaler que les tirages publies par le « Daily Telegraph » sont artificielle-e> ment gonflés par une quantité considé-u" rable de numéros de propagande délivrés gratuitement. Les choses en sont là. La ar légende des tirages fantastiques va-t-elle le disparaître? I. C'est peut-être aller un peu vite en be- 1. sogne que d'oser l'affirmer. a> n j_ Conte ne vaut pas compte Pourtant, il est certain que la lutte é- engagée pour amener les journaux à cer-tifier le nombre exact de leurs numéros vendus, gagne do. plus en plus de terrain. Et l'on sait que l'histoire commence où finit la légende... Le public et les annonceurs sont enclins à se méfier des contes de fées, des promesses en l'air, des déclarations vagues. Le moindre certificat fait bien r, mieux leur affaire. Sceptiques comme i- saint Thomas, ils aiment les belles réa- 2, lités qu'appuient des preuves solides et d irréfutables. i- Leur curiosité peut, nous l'avons dit, a être jugée excessive, quand elle s'exerce 1. vis-à-vis d'un journal qui ne fait pas 2. état, publiquement, de son tirage et qui use, comme n'importe quel commerçant, du droit de ne pas dévoiler à ses clients les particularités de son prix de revient. Leur demande est, par contre, toute naturelle à l'égard des journaux qui affirment, sans les prouver, des tirages éclipsant tous les autres. Les annonceurs et le public ne sont, du reste, pas les soûls intéressés dans cette question, oui déchaîne de folles ran-" données et soulève d'intenses émotions, ailleurs qu'en Angleterre. Au point de vue^ des journaux eux-mêmes, il est tout à fait anormal et re-i, grettable que certains d'entre eux puis-e sent se livrer au bluff facile de tirages î- non contrôlés officiellement, d'après des i- règles bien établies. Seul journal belge... i- C'est pourquoi, l'an dernier, quand ' nous avons publié nos chiffres de circulation, nous avons tenu à les faire préci-= ser et certifier par des experts comptables assermentés auprès des tribunaux. I« La Dernière Heure », à qui les imitateurs ont rendu hommage si souvent, n'a été imitée, sur ce point, par personne.Elle est restée le seul journa/1 belge qui, en déclarant publiquement ses tirages, les prouve indiscutablement. A bref délai, nous comptons faire procéder à une nouvelle vérification de notre circulation depuis un an. Parmi les heureux possesseurs de tirages écrasants, s'en trouvera-t-i^ pour nous suivre également sur le terrain des déclarations claires et précises? Nous sommes en droit de l'espérer et nous nous mettrons bien volontiers à leur disposition pour établir, avec le concours de la clientèle de publicité, un contrôle comparatif de leurs « numéros » et des nôtres depuis une année. Le public prendra, sans nul doute, un vif intérêt à cette constatation. LES FINANCES PERSANES Londres, mercredi. — On mande de Téhéran au « Times » que M. Mornhard, chef de la Trésorerie persane, menace de démissionner si les tentatives faites pour distraire de leur destination certains des revenus provinciaux ne prennent pas fin. — Reuter. LA CRISE SERBE Belgradc, mercredi^ — Le roi a accepté la démission du cabinet Pachitch. il a appelé au palais M. Nikolitch, président de la Skqupchtina, pour con-forp.r avfifi lui au suiet de la situation LA VISITE DES EDILES ETRANGERS A PARIS çr\i re r r pt'RKTVi r nr t 'unTFi ne \/tt i i.- — • — Paris, mercredi. - La première visite tachemerits puis 10 tambours de la Gar- manœuvre du feu: départ en quelques des édiles étrangers iut. œ matin, pour de battirent des marches variées. secondes de 1 automobile de premiers se- la Préfecture de police. Dans la cour de Elles assistèrent ensuite aux exercioes cours, incendie d une bâtisse de cinq la Cité, décoiée de faisceaux de dra- de l'école de police, et à 10 1/2 heures, étages ou 1 acrobatie des pompiers fit peaux anglais, russes, espagnols, belges, remontèrent en voiture pour se rendre à merveille. hollandais et français, les attendaient le la caserne des sapeurs pompiers. A midi et demi, les édiles se rendirent préfet de police et le préfet de la Seine. eurent neu des exercices d'éduca- ?jjeunffr 3^ila™uni£p.aiité de Pa' La fanfare des Gardes republioams s est tion physique et de gymnastique qui ris l€ur °"rait a la Tour fait entendre. Les délégations étrangères soulevèrent à plusieurs reprises les ap- A 3 heures les délégations sont parties passèrent tout d abord la revue des de piaudissements. Puis on termina par ia en automobile pour Versailles. — Havas. L'AVANCE DES INSURGES ALBANAIS Les insurgés, rassemblés à Sbiak, écoutent les propositions d'un envoyé du Gouvernement T>nT?A7.7.r» mArored.ï. — Ta ville de I saient. non Darce aue ce nrince ava Krouja a été prise par les insurgés après un court combat. Les fonctionnaires demeurés fidèles au prince et la garnison comprenant 55 gendarmes se sont retirés dans la forteresse, où ils ont été assiégés par les insurgés, sans toutefois qu'il se soit produit de nouveaux combats. Après avoir coupé les conduites d'eau, les assiégeants ont permis aux autorités, ainsi qu'à trente gendarmes de quitter la forteresse et les ont laissés regagner Du-razzo sans les inquiéter. D'après des télégrammes reçus de Va-lona, Arif-Hekmet, un des leaders du mouvement insurrectionnel, aurait été assassiné. — Havas. Les négociations Durazzo,mercredi. — La commission de contrôle a reçu des insurgés une lettre s'étonnant de l'arrivée des Malissores à Durazzo. La commission a examiné les conséquences que pouvait avoir le débarquement des Malissores sur l'accomplissement de sa mission. Le président en a entretenu aujourd'hui le prince. Demain, à midi, la commission internationale de contrôle se rendra à Siak pour conférer avec les insurgés, qui on.t occupé Kroja. Trois délégués des insurgés sont venus inviter la commission de contrôle à une nouvelle entrevue afin d'arriver à un accord définitif sur leurs desiderata. Cette entrevue aura lieu presque certainement jeudi. , Après un entretien de deux heures, les délégués sont repartis. La situation de la ville n'a pas changé.Le prince a reçu les officiers de l'escadre austro-hongroise. — Havas. Où l'on en est Les origines de la situation Le « Graphie », de Londres, examinant la situation révolutionnaire albanaise, s'exprime ainsi « Après le mouvement d'hostilité parti du sud, voici que le centre suit; demain ce sera le nord. » C'était inévitable. La Serbie ne pouvait occupei Durazzo parce que l'Autriche s'y opposait, la Bulgarie ne pouvait s'emparer de Constantinople parce que la Russie l'en aurait empêché ; la Grèce ne pouvait se rendre à Argyrocastro parce que l'Italie ne l'aurait pas permis; finalement, il fut nécessaire de diviser la Macédoine et de pilleT la Bulgarie pour satisfaire à ia concupiscence générale qui s'exprimait en cette formule: « l'Equilibre des Balkans ». » L'Albanie fut créée pour des motifs similaires marqués cependant par une autre formule: « Les Balkans aux peuples balkaniques ». » En fait, le peuple des Balkans ne fut jamais considéré. L'Albanie fut un expédient international et non un but national. » Le dessein poursuivi était plutôt de suspendre la Tivalité qui existe entre l'Autriche et l'Italie pour la maîtrise de l'Adriatique. » Le prince Guillaume de Wied fut choisi, non Darce aue les Albanais le quelque aptitude spéciale à la souyera neté d'Albanie ou quelque expérien* politique particulière, mais simplemei parce que, parmi tous les candidats él gibles, il était le moins hostile à Ron et à Vienne. » Pour la nation albanaise, le clioi allait à Ismaël Kemal et au puissai Essad, l'un représentant une sorte c nationalisme, l'autre défendant le sy tème féodal. » Ce qui est arrivé est difficile à di] en détail, mais le fait principal est qi le peuple albanais a commencé à cor prendre qu'on prenait à son égard ur intolérable liberté. Et cela suffit à e: pliquer sa révolte. » Il est possible que par des négoci tions les troubles^ puissent être apai>s< de la même manière que le fut le soul vement des Epirotes. mais il serait s< de certifier qu'une tranquillité dùrab pourrait être assurée par de pareils e: pédients. » Si l'on veut oréeT un Etat albanai la besogne, est à recommencer en s'att; chant à donner satisfaction aux Alb. nais eux-mêmes et en tenant compte c leur vie nationale. » MOURIR PLUTOT QUE QUITTER LA MAISON Depuis de longues années Mlle Mar: Claessens habitait rue Van A a, une c< quette petite maison dont elle était : locataire principale. La propriétaire de l'habitajtion, qi voulait prochainement disposer de cell-ci, avait averti la demoiselle qu'elle d< vrait bientôt la quitter. Mlle Claessens, âgée de cinquante-hu ans et paralysée, éprouva un vif chagri de ce prochain changement dans s< habitudes, d'ailleurs ses infirmités 1': vaient rendue fort mélancolique. Il y quelques jours, elle déclara à sa femn de charge qu'elle ne pouvait supporte l'idée d'aller souffrir ailleurs et qu'el ne quitterait pas vivante la maison. Hier soir, un locataire en rentran sentit dans le corridor une forte odei de gaz qui provenait des sous-sols. ! descendit et tout de suite eut le presse] timent que quelque chose d'anormal i passait dans la cave-cuisine dont 1 porte était fermée à clé à l'intérieur. Il prévint l'officier de police Samy qui accourut accompagné d'un serrurie La porte fut ouverte. Mlle Claessens fut trouvée assise dar un fauteuil, la tête enveloppée d'u châle; près d'elle se trouvait le réchau à gaz dont les robinets étaient larg< ment ouverts. La pauvre femme avait cessé de vivr< Avant de mourir, elle avait rédigé so testament et placé en évidence une letti adressée à sa femme de charge et dar laquelle elle lui faisait ses adieux et se , UNE ACADÉMICIENNE EN SUÈDE La Suède qui, comme on le sait, a admis le vote des femmes, vient de se placer, encore une fois, à l'avant-garde de3 pays à tendances féministes en appelant à faire partie de l'Académie Suédoise une femme. Cette femme, il est vrai, n'est pas la première venue! Elle s'an* el Selma Lagerlôf et est l'une des meilleures femmes de lettres du pays de Gustave V. Femme de lettres? Non pas au sens quasi péjoratif où l'on emploie ordinairement cette peu gracieuse expression ; mais une femme éprise des lettres et une femme artiste dans toute la pleine acception du terme. Simple institutrice. Sein— Lagerlôf s'est fait connaître à Bàrmland, sa ville natale, par des contes et des récits empreints d'un sentimentalisme ardent et mystérieusement troublants. Jusqu'en 1895, elle fut obligée d'exeîcer son ingrate profession pour vivre. A partir de cette date, sa réputation s'établit solidement en Suède et 1 on commence à faire des traductions de ses. contes.La Franoe, l'Allemagne et l'Angle" rre font bientôt connaissance avec le « mâl« talent » de Selma Langerlôf. Un de ses livres, digne des meilleurs romans, atteint, dans ces pays, un chiffre d'éditions considérable. Ce livre, intitulé « Gôsta Berling », est le tableau vigoureusement tracé de la poursuite éperdue que font lés hommes a la gloire et à la richesse. Gosta Berling quitte sa profession de pasteur pour s'enrôîer dans la compagnie des cavaliers qui forment la cour à une comtesse de légende, aux allures d'homme et vivapt su vie sans se soucier d'un t mari toujours à la chasse et qui, lui, a pour gardes du corps, une douzaine s d'ours bien dressés. 1 Le récit des aventures dos "cavaliers cl " spécialement de Gôsta Berling, est conté 2 avec une vigueur de descriptions pou commune chez uue femme! Le roman de c « Gôsta Berling » est de la grande lignée t des romans les plus célèbres, tels que e l'immortel « Don Quichotte» et « Gil 1 Blaà de Santillane ». Le mystère qui plane sur la vie des cavaliers et le diabo-lisme impressionnant de certains, per- 2 sonnages, ont fait apparenter ce livre 3 aux œuvres romantiques des écrivains " allemands du commencement, du XIX4 3 siècle, mais les tableaux des mœurs du ■ Nord qu'il renferme, le mettent au nombre des chefs-d'œuvre qui font date et . demeurent dans une littérature. 3 _ t | - Mme Selma Lagerlôf [ En 1909, Selma Lagerlôf fut lauréate ~ du prix Nobel, et ce -premier hommage officiel vient donc d'être suivi d'un second plus important encore : Selma La-t gerlôf à l'Académie Suédoise, c'est la re-1 connaissance de l'autorité dont est re-3 vêtue dans le monde des lettres la grande - et si artiste romancière. i ^ UNE MAISON MISE A SAC A ETTERBEEK r 1 Ce matin, on a constaté que la porte . de la maison de Mme Vve M..., ren-î tière, rue Cuypers, 11, à Etterbeek, était i entrebâillée. Mme M... se trouve actuellement en ! villégiature à Ostende. M. Demaubeuge, officier de police, aussitôt prévenu, s'est rendu sur le? lieux et a constaté qu'à l'intérieur de 3 l'immeuble tout était en désordre. Les ! meubles avaient été fracturés et fouil-' lés et divers objets gisaient pêle-mêmt " sur le parquet. Les malfaiteurs ont pillé la maisor . de la cave au grenier. i Une quantité d'objets d'art, d'argen-? terie, du linge, etc., ont été enlevés, ; Toutefois, on devra attendre l'arrivée • de Mme M... pour connaître l'importan-

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Cet article est une édition du titre La dernière heure appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles .

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