La dernière heure

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s.n. 1914, 17 Juillet. La dernière heure. Accès à 06 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/j09w08z31m/
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BUREAUX 9, RUE ST-P1ERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à S 1/2 Les jours fériés de 10 à midi Los annonces et réclames sont reçues au* bureaux du journal et À PAGENCE HAVAS, 8, place des martyre, 8 (ln étagre) à Bruxelles La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ N* 198 NEUVIÈME AN.n'ÉE VENDREDI 17 JUILLET 19!4 CINQ CENTIMES SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par expert» comptable» assermenté» près des tribunaux, le» tirages quotidien» et moyens de ses numéros payants. Constat : PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS LES ACCIDENTS ÉTRANGES A voir comment les accidents se re|jruUuiseilt d'une façon identique, on croirait qu'une loi mystérieuse les régit, lin réalité, cette loi réside, le plus souvent, dans l'éternelle imprudence humaine. Il y a quelques joyrs,à Bruxelles, Un garçonnet de quinze ans, en se suspendant à un tram en marche, était décapité. Effrayé par l'arrivée . d'un agent de police, alors qu'il se livrait a ce sport dangereux, il s'é- • tait laissé tomber et avait été écrasé par une autre voilure. 11 n'y a pas.trois semaines qu'un enfant, du même âge, était tué, à Bruxelles, de la môme façon, dans des circonstances analogues. La leçun n'avait guère profilé, hélasl Imprévoyance enfantine, dira-t-on. 11 est d'autres accidents qui se reproduisent avec une régularité mathématique et dont sont victimes — victimes volontairement — des ménagères expérimentées. 11 ne se passe guère huit jours, en effet, sans que, en ouvrant le journal, vous ne lisiez qu'une femme a éli brûlée vive en voulant attiser le feu en versant du pétrole dans son poêle. Si quelques jours avant, vous aviez fait remarquer à la mal-, heureuse qu'elle commettait une imprudence qui pourrait lui coûter la vie, elle n'eut certes pas manqué de vous répondre : — 11 n'y a aucun danger. J'agis avec précaution. D'autres ont été brûlées, c'est vrai; mais cet accident ne m'arrivera pas. il serait curieux de relever le nombre de femmes qui périrent ainsi depuis dix ans. tl semblerait incroyable, à n'en pas douter. Plus rares sont les accidents qui ne peuvent être imputés à l'imprudence des victimes. Ceux-là sont les accidents étranges qui étonnent et déroutent l'observateur. En voici un qui présente tous les caractères de l'invraisemblance : C'était sur un des grands boulevards parisiens, il y a six ou sept ans. Un bambin s'amusait à lancer des bulles de savon, de la fenêtre d'un troisième étage. Tout à coup, il la suite d'un mouvement brusque, il perd l'équilibre et tom-M dans le vide. Heureusement, il s"âl5,!il sur la lente de tuile du instaurant qui occupe le rez-de-chaus-sée de l'immeuble. La chute est amortie, l'enfant est sauvé, pense-t-on déjà. Non, car comme une simple balle, le bambin rebondit et est projeté sur l'asphalte du boulevard. Or, à ce moment même, un de ces énormes omnibus à impériale, traîné par deux ou trois chevaux qui, hier encore, sillonnaient Paris, passe à l'endroit même où vient de tomber la petite victime. Un cri d'horreur s'échappe de la poitrine de tous les consommateurs att.ablés sur la terrasse. Cette fois, l'enfant est certainement tué. Non pas. Par une chance incroyable, ni les sabots des chevaux, ni les roues de la voiture ne l'ont al teint. Et, l'omnibus passé, on voit le gamin se redresser et — n'ayant qu'une crainte : celle d'être réprimandé par ses parents — regagner son troisième étage en pleurnichant : « C'est pas de ma faute, maman! » Un autre accident, du même genre et non moins étrange, est survenu, il n'y a pas longtemps, en Italie. Deux époux se querellent dans leur appartement du second étage. Emporté par la colère, le mari — un alcoolique doublé d'un jaloux, deux tares qui décuplent les forcet — saisit sa femme à bras le corps et, la fenêtre étant ouverte, la jette dans le vide. Par un mouvement instinctif, la femme avait saisi un fer à repasser. Elle s'abat sur un paisible passant qui amortit un peu la chute, mais qui, à son tour, est frappé à la tète par le fer el est tué net, tandis que la femme se relève ne portant sur le corps que des contusions qui ne mettent pas ses jours en danger. A côté de ces accidents dont la rareté fail l'originalité, il en est d'autres non moins bizarres dus à la méprise. On pourrait en rappeler un qui se déroula il n'y a que quelques an-nées-à Bruxelles. Un monsieur accompagné d'une dame traversait la place de BroucUere, lorsque soudain une femme abandonnée, qui avait cru reconnaître en lui son volage époux, lui lança au visage un bol de vitriol qui mit les jours de la victime en danger. Quelque temps avant, un apache parisien évenliait une jeune Bruxelloise qu'il avait prise pour son infidèle amie. La liste serait longue si l'on énu-mérait tous les accidents étranges dus-au hasard ou aux méprises; mais elle serait de bien peu d'importance à côté de celle des drames quotidiens et banaux qui résultent de l'imprévoyance et de l'aveuglement humains. R. Bovet. | VOYEZ EN PAGE 8 g | LA DROLERIE DU JOUR I MAX ROQSES Conserva eir honoraire du Musée Plantin, à Anvers, dont nous avons annoncé la mort. LES FINANCES ARGENTINES Buenos-Ayres, mercredi. — Un déput< a déposé sur le bureau de la Chambre ur projet d'emprunt de 100 millions de pias très or, qui serait destiné à consentir de petits prêts aux agriculteurs et aux éle veurs de bétail. — Havas. UN FORMIDABLE INCENDIE A DISON 100,003 FRANCS DE DÉGÂTS Verviers, jeudi. — Les Verviétois et les Disonais se sont rendus en foule — par milliers — cette nuit, rue Pisseroule, 205, à Dison, pour assister à un très violent incendie, éclate on ne sait comment, chez M. Théodore Devaux, négociant en gros en laines et déchets. Le feu a pris naissance au second étage où se trouvait un séchoir dans lequel des centaines de saucisses pendaient, M. Devnux s'oc-cupant aussi de la charcuterie. On a.vu, alors, que quatre balles de laines seulement flambaient. Un extincteur placé au premier étage ne put servir, parce qu'il refusa de s'ouvrir! Les pompiers de Dison, sous les ordres de M. le commissaire Beck, ne tardèrent, pas à arriver. Ils mirent sept lances en batterie et préservèrent la maison conti nué, impas-» se de la Limite, de M. Cr. uven, marchand de couleurs et produits chimi-■ ques; Chose étonnante: il fallut moins de deux minutes pour que tout l'immeuble, qui avait 350 mètres carrés de superficie, flambât! , M. Devaux, qui habite à Verviers, fui -, prévenu téléphoniquement par un voisin. Il arriva vers 11 heures du soir, à temps pour sauver la comptabilité, alor< ? que le sinistre s'était déclaré vers 1C î heures et demie'. Des voisins, eux, sau- - vèrent l'auto remisée dans le hall d'en-? trée du rez-de-chaussée. Le feu, qui n'a - laissé que les murs, fut vaincu seulement à 3 heures. VERS LES CIMES AUX NEIGES ÉTERNELLES DE NICE A GRENOBLE : 333 KiLOM. EN MONTAGNE LES ALTITUDES DU PARCOURS : NICE 0 mètre Col Bayard 1,246 mètres La Colle Saint-Michel 1,505 mètres L„ 93() mètres Col d'AUos 1,440 mètres Col de Valgelaye 2,250 mètres GRENOBLE 213 mètres A QUATRE A L'ENLEVAGE PÊLISS1ER VAINQUEUR M J. AIAV01NE, LAM30T ET PH. THYS Le panorama de Nice Le pont de l'Esplanade à Grenoble Nice est une ville charmante; nous ne la quitterons pas sans regret, d'autant plus qu'un de nos compatriotes, étendu sur un lit de douleur, doucement doit pleurer des larmes amères, se dire qu'au moment où il allait peut-être se couvrir de gloire, remporter d'éclatants triomphes, lui qui se piquait d'être l'homme de 1a montagne, 'il doit laisser partir ses concurrents qui vont donner sans lui l'assaut aux géants des Alpes. Nous avons pris, hier soir encore, des nouvelles de Marcel Buysse; le médecin venait de venir le voir et son frère Lucien lui avait fait ses adieux, s'efforçant lui-même de ne pas éclater en sangxots. Le valeureux Flamand allait aussi bien que possible, et on a l'assurance, maintenant, que sa constitution robuste aura bientôt raison de la souffrance. Il n'en est pas moins certain qu'il faudra attendre la saison prochaine pour le revoir en course. Il est 2 heures du matin, lorsque s'ouvre le contrôle de départ au Riviera glacier, place Masséna. Les coureurs, cette fois, se pressent d'autant moins d'arriver, que c'est à deux pas que sera donné tantôt le signal du départ. Tous se présentent cependant dans les délais prévus. Faber broie du noir; il n'a pas digéré l'heure et demie de pénalisation qui lui a été généreusement octroyée par les commissaires. La plupart des autres sont d'excellente humeur. Alpini, Tuytten et Neboux sont venus signer les premiers la feuille valant engagement pour la dixième étape. M. Ludovic, directeur sportif, nous donne d'excellentes nouvelles de Marcel Buysse; la fièvre que l'on craignait, nous dit-il, ne s'est pas déclarée. Par contre, on n'est pas sans inquiétude quant à Défrayé, qui, débarrassé du gro3 furoncle dont il a tant souffert, se trouve maintenant mal en point, peu apte à la rude tâche à accomplir aujourd'hui.La pi 25©, dont la mère est morte hl«r, ainsi que vous le savez, est le seul des « groupés » qui ne se présente pas. Lorsque, à 3 heures 10, le contrôle est levé, 42 « groupés » et 19 « isolés » vont se ranger en bon ordre sur l'avenue Masséna, devant le contrôle et dans l'ordre que voici, répondent à un ultime appel : LES PARTANTS coureurs < groupes » 2. Buysse Lucien, Eecloo; 3. Défrayé Odile, Rumbeek; 5. Rossius, Itetinne; 9. Faber François, Colombes; 10. Garrigou Gustave, Pantin; II. Georgret Emile, Chàtellerault; 13. Egg [)scar, Paris; 14. Christophe Eugène, Mala-koff; 15. Thys Philippe, Anderlecnt; 16. Ala-voine Jean, Versailles; 17. Lambot Firmin, Maroinelle; 18. Pélissier Henri, Paris; 19. Heusehem Loui6, Ransart; 20. Baumier Marcel, Oourbevoie; 25. Contesini, Milan; 26. Depy, Versailles; 27. Duboc, Rouen; 28. Trousselier, Paris; 31. Brocco Maurice Paris; 32 Godivier Marcel, Versailles; iô Ménager, Colombes; 34. CVuchon. Paris; 35 Kippert, Nancy; 36. Tiberghien, Wattrelos; 37 Engel Louis. Colombes; 38 Ernest-Paul Colombes; 39. Petit-jean Louis. Gonrieux- 40 Oharron Ch., Paris;41. Devroye Henri. Mons-Crotteux; 42. Bor-prarello, Turin; 48. KirRham, Melbourne; 49. Munro, Melbourne; 50. Vandenberghe R., Roulers ; 51. Spiessens Alphonse, Malines; 55. Nem- ëon Jules, Calais; 57. BortarsLli, Mdlanr 59. arquet, Paris; 60. Erba, Milan; 65. Lapize Octave, Villiers-sur-Marne ; 67. Vugé, Paris; 68. Verschoore, Moorslede; 70. Scieur, Florennes; 71 Coomans. Ilerstal coureurs « isoles » 104. Alavoine Henri, Versailles; 108. Ra-huieson Charles, Ohalais; 110. Alpini Louis, N ica ; III. Mathieu Camille, B^ziers: 113. Dumont Ch., La Chaux-de-Fond6; 114. Rottie Marcel, Parie ; 123. Guyon, Genève; 124. Deloffre, Le Cateau; 135. Cottrel, Paris; 138. Leclerc Henri, Tribardicu. 141. Al-lard Henri, Glabais-lez-Genappe; 151. Botte Camille. Eeninois-lcz-Binche ; 154. Everaerts Pierre, Bruxelles; 161. Cuohetti, Turin; 165. Neboux. Paris; 173. Tuytten Julien, Ostende; 179. Spinelli, Livourne; 189. Goi, Milan; 197. Prateei Octave, Anti-gnano.(Voir tuite page 2.) LA PROTECTION QUI PARALYSE PRIME A LA ROUTINE CE (jUE L'ON VOIT - ET CE QUfl L'ON NE VOIT PAS : L'EXEMPLE/DU CANADA \ UNE LEÇ0N_A RETENIR S Nom awn&fous les yeux un intéLsïtfint .article, intitulé : 1 « La Protection et le Progrès Uy * indujtriel »$qui a paru dans - un jdurnal d^outre-mer : « Le - Canada ». s Un des chefs du protectionnisme en 2 Amérique, M. Ijjeo E. Foster, s'adressant aux manufacturiers |e son pays, leur t ayant dit en propres TCrmes que la pro- - tection tarifaire ne devait point être - prise comme une excuse à la paresse et - à l'incurie dan; l'industrie, « Le Canada » fait reniai juer a^ec raison : e II nous fait plaisir dé constater que cet ' apôtre du protectionnisme à outrance admette lui-même — puisqu'il le critique — ce résultat du régime protectionniste, t Des industriels, en e^et, assurés par le tarif que la. production étrangère n'enva-^ h ira pas leur marché, ^ont tentés de ralen-s tir leurs efforts pour ko tenir au courant des progrès de l'étranger. Us se contentent de leur outilluge vétusté, de leurs méthodes antiques, et se demandent à quoi bon faire ~ les frais d'outillages perfectionnés, se don-a ner le trouble d'in migrer des méthodes !- plus modernes de fabrication, puisque les produits de ces outillages et de ces méthodes ne peuvent pas faiie concurrence à leurs s propres produits sur leur propre marché ! Et lorsque, par suite de ces perfectionnements. la production étrangère a atteint un prix de revient si diminue qu'elle peut envahir leur marché, ils se contentent de demander à leur gouvernement de hausser le j tarif parce qu'il ne les protège plus effi--i cacement. C'est ce qui était arrivé au Canada en 159G, et ce qui a fait jeter les hauts cris à certains industriels lorsque l'hon. M. Fiel-ding proposa, en 1897, un abaissement général du tarif au lieu du relèvement qu'ils es-S péràient. Mais c'est précisément l'un des nrinci-g paux mérites du tarif -Fielding que d'avoir ° ravivé l'activité des industriels assoupis avant 1896 sous l'égide fle la protection du S tarif Poster. C'est sans doute à cet abaissement du tarif en 1S97, accentué1 encore en 1907. que l'industrie canadienne- doit la brillante carrière qu'elle a fournie pendant les quinze ans de régime libéra*!. Et si nous la voyons!Aujourd'hui dans le marasme, peut-on affirmer qu'on n'en pourrait trouver l'une des causes dans l'assurance qu'elle croit tehir que le ministère Ï"1 Borden, essentiellement protectionniste, la mettra au besoin à l'abri de la concurrence par un relèvement dej#,droits. Ce chloroforme dejla protection douanière est si dangeri'-Wx, que les protectionnistes les plus ; Wgftis mettent eux-mêmes les indu,str V'-en' garde contre o«s "rr-'f .1 • v , L'aveu vaut d'être cônsigiié'et la leçôti d'être comprise et retenue. UN MALADE SE SUICIDE Daçs un modeste logis, chaussée de Wavre. 225, habitait avec ses parents un jeune homme, Gérard S..., âgé de 25 ans. Atteint depuis des années d'un mal dont il ne pouvait guérir, à maintes reprises le malheureux avait déclaré qu'un jour il mettrait fin à sa pénible existence.Jeudi matin, tandis que son père était à son travail et que sa mère était momentanément absente, le malade s'est pendu au pied de son lit. Lorsque la pauvre femme le découvrit, la mort avait fait son œuvre. UNEFEMMEÉCRASÉE PAR UN CAMION Jeudi matin, Mme Catherine P..., âcée de 30 ans, demeurant rue de la Querelle, en traversant l'avenue du Midi, a été renversée par une charrette de brasseur attelée de deux chevaux, qui l'ont meurtrie de leurs sabots. Malgré les efforts du conducteur, deux roues de la charrette ont passé sur le corps de la mal-heureaîse femme. Elle a été transportée, dans un état très grave, à l'hôpital St-l'ierre. DES GOUTS ET DES COULEURS Une jolie femme s'est promenée hier i Hyde Park, à Londres, tenant en laisse in... petit cochon rose. Ell* a obtenu e succès qu'on devint. UNE FOULE ÉNORME A FAIT A CHARLES BULS DES FUNÉRAILLES SIMPLES ET ÉMOUVANTES Comme sa vie, les funérailles de Charles Buis qui eurent lieu, jeudi matin, furent d'une entière simplicité; pas de di&cuurb, pa» do mu,-KjiieiviUctcîi -pp" rat; seules des fleurs avaient été admises en suprême hommage au grand citoyen.Modestie jusque dans la mort: le cercueil en témoignait; il ne portait ni( reliefs, ni moulures, ni ornements d'aucune espèce; il était pareil à celui du plus humble des hommes. L'heure dernière, toute de simplicité, n'en fut que plus émouvante; le recueillement de la foule y mettait une note: d'infini regret. Le soleil ardent et les fleurs jolies, n'était-ce pas le symbole de la lumière éclairant l'enfance rieuse, svmbole caractéristique de cette vie en allée? A la mortuaire Dès 10 heures, aux abords de la mortuaire, rue du Beau-Site, se ■ presse la foule des intellectuels que comptent la capitale et la province. De nombreuses institutions et sociétés étaient représentées; La Ligue de l'Enseignement, l'Université, la Ville de Bruxelles, la Dépu-tation permanente, le Conseil provincial, les administrations communales des faubourgs et plusieurs de province, l'Académie royale des Beaux-Arts, la Loge, l'armée, la magistrature, la médecine, le' théâtre, la Bibliothèque royale, le Conseil colonial, les hôpitaux et hospices, les écoles, le Conseil supérieur de l'industrie et du travail, les habitations ouvrières, les Amis des musées, les Amis des monuments et des sites, les Amis de la Forêt de Soignes, l'Athénée royal d'Ixelles, la Société royale de géographie, la Chambre et le tribunal de commerce, les Ponts et Chaussées, les écoles industrielles, les Universités populaires, le Bureau international de la Fédération d'instituteurs, le Conseil de perfectionnement de l'enseignement technique, l!Institut de France, le consulat du Chili à Monaco, l'Académie impériale et royale d'art héraldique d'Autriche, le Touring Club, etc., etc. Parmi les parlementaires, citons, au hasard de la plume: MM. Goblet d'Al-viella, De Ro, Vinck. Vanderborght, Carpentier, Hanrez, Hallet, Catteau. sénateurs, et Mignet, ancien sénateur ; MM. Hymans, Cocq, E. Braun, Paul- Emile Janson, Lorand, Destrée, Vander-velde, Royer, Delporte, Masson, C. Huysmans, députés. Du r - " 1 ■ d " art": MM Emile Yer-haeren, G. Eeckhoudt, G. Le Roy, A.-J. Wauters, J. Delville, Rousseau, Paul Dubois, Van <ter Swaelen, V. Botteman-ne, etc. La levée du corps a lieu à 10 h. 1/2. Le corbillard est lourd de fleurs et deux landaus suffisent a peine à transporter les couronnes qui ont été envoyées nombreuses : de la ville de Bruxelles, de l'Union libérale de Bruxelles, de l'Association des libéraux unis de Bruxelles, de la Ligue de l'Enseignement, du corps enseignant, du Vieux-Bruxelles, des architectes de^ Belgique, de la Libre pensée bruxelloise, de la Chambre de commerce, des Habitations à bon marché, "des Amis de la Forêt de Soignes, de différentes écoles et de nombreuses personnalités. Le deuil est conduit par MM. Marcel et Albert Vanderkindere, neveux du défunt, les petits-neveux et un parent, M. Lacomblez. Tiennent les coins du poêle: au nom de la Ligue de l'Enseignement, M. F. Cocq; au nom de la Ville de'Bru-xelles, M. A. Max; au nom du Comité d'administration de l'Université, M. P. Hymans; au nom de la Licrue libérale, M. le comte Goblet d'Alviella; au nom du Suprême conseil de Belgique, M. Janssen, député permanent; au nom des Habitations à bon marché, M. O. Le-preux.Le convoi funèbre Lentement, le long de l'avenue Louise, le convoi funèbre'se met en marche. Les drapeaux bleus et de sociétés, parmi lesquels le drapeau de la Ligue ae l'enseignement. prennent la tête. Ensuite vient le corbillard à quatre chevaux et, derrière MM. Vanderkindere et la famille, suivent les quelques milliers de personnes qui ont tenu à rendre au disparu un dernier hommage. Le temps est gris et un poète' dirait que la nature est endeuillée. Sur tout lé parcours les réverbères alliimés jettent une lumière triste à travers le crêpe dont ils sont recouverts.Une foule immense fait respectueusement la haie du côté gauche, tandis qu'à droite les enfants des écoles rangés le long des trottoirs saluent celui qui a pendant tant d'années combattu pour leur éducation et le développement de leur instruction. De tout le tableau que fr>rmp cortège -s'avançknt lentement», et de cette foule accourue sur son parcours, se dégage une atmosphère de respect et d'admiration. I>a simplicité que Buis a voulue pour ses funérailles donne à son dernier voyage quelque chose de grandiose et d'inoubliable.Cependant, si Charles Buis a refusé tout honneur, il n'a pas pu empêcher ceux qui l'admirent de lui témoigner leurs sentiments: Le corbillard est littéralement caché sous les fleurs et le cortège est fermé par deux landaus d'où débordent les couronnes et les gerbes. Sans bruit et sans bousculade, sans qu'aucun policier soit obligé d'intervenir pour faire se ranger la foule, le cortège, au sortir de l'avenue Louise, prend les boulevards, et, par la porte de Na-mur, atteint la rue de la Loi, où il s'engage. Il franchiJ la rue des Deux-Eglises où sont langés les élèves de l'Athénée et s'arrête place Saint-Josse. La suite monte en voitures, les landaus remplis de fleurs prennent la tête et, sous son nouvel aspect, le convoi funèbre s'engage sur ia route du cimetière d'Evere. Saint-Josse et Schaerbeek ont tenu aussi à rendre hommage à Charles Buis, et la triste lueur des réverbères endeuille là les rues comme à Bruxelles. Les administrations communales n'ont pas manqué, d'ailleurs, d'extérioriser leur deuil par les faibles moyens que leur laissaient les dernières volontés du défunt. Tous les policiers portaient le crêpe au bras et au sabre. Au cimetière Vers onze heures et demie, le oonvoi arrive au cimetière. Le corbillard se dirige vers le caveau provisoire où le corps est déposé en attendant l'achèvement du monument funéraire. Les amis et les admirateurs du grand éducateur défilent devant sa dépouille, saluant une derrière fois le bienfaiteur de nos enfants, l'apôtre et l'artiste. Un serrement de mains ému à MM Vanderkindere, et c'est tout: Après la période de deuil, c'est l'ère du souvenir vivace... éternel.:, qui commence. UN COUP DE THÉÂTRE ; HUEKTA A DÉMISSIONNÉ : Mexico, mercredi. — Le président Huerta a démissionné. La lettre de démission a été lue. dans la soirée, au Congrès, par le ministre des affaires étrangères. La démission présidentielle a été remise à un comité, qui fera son rapport à la Chambre. Celle-ci décidera si elle doit accepter ou refuser la^démission. Pendant la lecture de la lettre, plusieurs députés et aussi des assistants, qui se trouvaient dans les tribunes publi- 1 ques, ont poussé des cris de : « Vive Huerta ! ». — Reuter. Mexico, jeudi. — La démission du général Huerta a été acceptée par le Congrès, par 121 voix contre 17. Dans le message annonçant sa démis- ; sion, le général Huerta a rappelé les efforts qu'il a faits en vue de rétablissement de la paix. Il a insisté sur les difficultés de gouvernement en raison du manque de fonds, ainsi que de la protection manifeste et voulue qu'une grande puissance de ce continent a offerte aux insurgés, aboutissant à l'acte de violence ; commis par la flotte américaine à Vera- , Cruz au moment, où la révolution semblait brisée, ses principaux chefs ayant ; été et se trouvant toujours divisés. On mande de Vera-Cruz qu'à la nouvelle de la démission du général Huerta, le croiseur britannique « Bristol » et le croiseur allemand « Dresden » ont appareillé en toute hâte. On croit qu'ils se sont rendus à Puerto-Mexico. — Reuter. M. CARBAJAL PRESIDENT Mexico, jeudi. — M. Carbajal a prêté serment, comme président, devant les députés et les sénateurs. Il a gagné le palais sr>us escorte, acclamé par le peuple. — Reuter. LE CALME A MEXICO Mexico, jeudi. — La population a appris avec calme Pi nouvelle du changement de gouvernement. Les quelques manifestations qui se sont produites ont été prompteinent réprimées par la police. Avant de partir, le général Huerta a rendu visite à M. Carbajal. On croit que le nouveau cabinet sera formé aujourd'hui. M. Carbajal a déjà conféré avec plusieurs secrétaires d'Etat. Le corps diplomatique a l'intention de demander une audience officielle, vendredi, au nouveau président. — Havas. L'IMPRESSION A WASHINGTON Washington,* jeudi. La démission du général Huerta est considérée comme une preuve qu'on va vers une solution immédiate du problème mexicain. On croit que la nouvelle administration ne restera au pouvoir que peu de temps, jusqu'à ce qu'on ait pris des dispositions s pour l'entrée du général Carranza. Selon les diplomates qui connaissent à fond la question, M. Carbajal et; ses collègues sont favorables à une amnistie générale, sauvegardant la vie et les biens des partisans du général Huerta. On réglera ensuite l'entrée pacifique des troupes constitutionnalistes à Mexico. — Reuter. Me PICARD jui a prcsaiîté la défense de Wae* - :or (Voir texte en page 2)

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Cet article est une édition du titre La dernière heure appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles .

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