La dernière heure

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s.n. 1914, 14 Juillet. La dernière heure. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/1z41r6ph6c/
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BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 1/2 Les jours fériés de 10 à midi Les annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal et à l'AGENGE HAVAS, 8, place des Martyrs, 8 (1« étagre à Bruxelles. La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ ABONNEMENTS BRUXELLES FEOVTNCB Fr. 1.00. . UN MOIS. . . • 3.00. . TROIS MOIS Fr. 4.00 • 6.00. . SIX MOIS . . » 8.00 • 12.00. . UN AN. . . . • 16.00 Pour F étrancor 1* prix cU BrvxoQe*, U port sa plu*. Il pu d'abonnomoat meiuaal. ]SL — Pour BruxmH** indiaa«r, en «'abonnant, ai l'on déair* recevoir l'édition du aoir aa colla du • matin. — Lca frai» do racourramant sont à la charge doa abonni*. N* 195 NEUVIÈME ANNÉE MARDI 14 JUILLET 1914 CINQ CENTIM GRAPHOLOGIE Une école de graphologues ser< bientôt fondée à Paris. Déjà le pro gramme des futurs examens a éti arrêté : reconnaître les écriture: contrefaites; distinguer parmi le: autographes d'un même auteur ceux qui auront éfé rédigés ei pleine santé de ceux qui auron été écrits sous l'influence d'uni maladie; discerner parmi des ma nuscrits en caractères anglais, al lemands, grecs ou slaves, ceu: d'une même personne; détermine la nervosité inconsciente d'un écriture. Le jury sera composé de juges de magistrats, de psychologues d'archivistes, de professeurs de dil férentes facultés. Cette école aura donc pour but d former des experts en écriture dont les connaissances ne seron plus basées sur des appréciation plus ou moins fantaisistes, mai sur des données scientifiques. L'idée n'est pas nouvelle; d tous temps, des observateurs on émis cette opinion que l'écritur pouvait donner des indications sé rieuses sur le caractère du scrip teur, qu'il existait autant d'écritu res différentes que de personnes e que chaque écriture subissait de modifications suivant l'âge, 1 ganté, voire la situation de l'auleui En réalité, la graphologie est in stinctive : avant d'ouvrir une let tre, nous devinons aisément, en li sant l'adresse manuscrite, le non de notre correspondant habituel de même à de gros traits malhabi lement agencés nous reconnais sons un enfant; une écriture hési tante nous indique un vieillard; en fin des lettres ornées de fioriture •révèlent un esprit prétentieux. La graphologie n'a fait, en som me, que multiplier et précise ces observations élémentaires. L'écriture n'est donc qu'un forme du geste; c'est une manifes tation inconsciente de la person nalité. Le besoin de traduire soi état intime, la nécessité d'écoule le trop plein de son activité ner veuse disponible, dit le docteur Hé ricourt, l'un des protagonistes d> la graphologie, est concentrée dan les mouvements des poignets et de doigts. Le portrait que l'on retrou . ve dans l'écriture à., l'avantagi êi êfficéVSfTTûonîtBfc qu parle pose; l'avocat simule mêmi complèiement tel ou tel sentimen pour en imposer au jury, tandi: que celui qui écrit peut, quoi qu'i fasse, dissimuler complètemen son caractère. Au premier abord, il semble qui puisque tous nous avons appris sur lès bancs de l'école primaire à copier des mêmes modèles d( calligraphie, nous devons avoir de: écritures fort identiques. Nous sa vons parfaitement qu'il n'en es rien et que les différences s'accen tuent à mesure que notre indivi dualité se développe. Dans la calligraphie, on obsem que les courbes sont, en nombre égal, dirigées de droite à gauche e de gauche à droite; or, nous n'a vons pas tous la même aptitude è 'mouvoir la main de droite à gauche et de gauche à droite; certaines formes nous gênent; d'autres nous sont aisées, si bien qu'au bout de peu de temps, nous modifions notre écriture, en accentuant les traits qui nous sont faciles et en déformant ou même en supprimant ceux qui nous sont pénibles. C'est ainsi que l'on a distingué les écritures dext-rogyres, c'est-à-dire qui vont de gauche à droite, des sinistragyres qui vont en sens inverse. Ces modifications inconscientes expliquent la différence des écritures et traduisent le caractère particulier de chacune d'elles. Il s'agit, dès lors, d'interpréter les signes, les mouvements involontaires, d'une manière précise et scientifique, d'établir que chacun d'eux est fonction de tel sentiment ou correspond à tel signe psychologique : c'est là l'art du graphologue. Celui-ci étudie successivement les signes généraux, les signes particuliers puis les résultantes. Ainsi, l'écriture montante signifie, en ordre principal, l'ardeur, l'ambition; descendante, elle indique la tristesse; anguleuse, l'entêtement; arrondie, la douceur; inégale, la sensibilité; pâteuse, le sensualisme; nette, la culture d'esprit; etc... De même, la dimension des jambages, des lettres, de certaines majuscules; la finale des mots, les barres, les traits, les points, les accents, les marges, le parafe ou la signature sont autant de facteurs déterminants qui révèlent telle ou telle aptitude ou disposition particulière.Une des objections les plus fréquentes consiste à dire que l'on peut changer son écriture à l'infini; mais si l'on examine de près une écriture déguisée, on constate que les changements ne sont qu'apparents et que les caractères généraux de l'écriture courante e retrouvent aisément, avec un tantinet d'observation. On fait remarquer aussi que les Écritures diffèrent suivant les races; s'est là un argument favorable à a graphologie; car chaque race a Bes caractéristiques particulières. R. 1L I UN NOUVEAU DEUIL LIBÉRAL CHARLES BULS EST MORT UNE CARRIÈRE FÉCONDE Le parti libéral vient, encore une fois, ; d'être endeuillé par la mort de l'un de ! ses meilleurs membres. M. Charles Buis 1 est mort, hier soir, à 5 heures et demie, ' et la seule consolation que puissent avoir ; les nombreux amis de l'ex-bourgmestre de Bruxelles sera d'apprendre qu'il s'est éteint sans souffrances. M. Buis était rentré, vendredi, vers 10 heures du soir, après avoir été dîner en : ville et s'était senti indisposé. Le ma-; laise qu'il ressentait devait avoir des suites funestes, car une attaque d'apo-' plexie frappait l'ancien bourgmestre, provoquant la paralysie complète du côté , gauche. M. Buis n'avait rien perdu de sa lucidité d'esprit quand il revint à lui, cependant, il était incapable d'entendre ce qui se disait autour ae lui. Son absence fut déjà remarquée à diverses réunions de dimanche et notamment à la réunion'de la Ligue de l'Enseignement, dont il fut l'un des fondateurs. Lundi, la fièvre avait encore augmenté et tout faisait redouter une issue fatale. Vers 5 heures et demie donc M. Buis s'éteignait doucement. La mort de M. Buis ne frappe pas seulement le parti libéral auquel ce grand esprit et ce noble cœur avaient donné le meilleur d'eux-mêmes. Certes, la disparition de l'ancien bourgmestre de Bruxelles atteint cruellement les libéraux belges, mais Buis était de ces hommes dont l'activité bienfaisante rayonne au delà des limites des partis et des milieux sociaux. Il sera pleuré par tous les anticléricaux et même par tous les gens qui ne sont point de parti pris, mais qui respectent les talents et les caractères.Buis était avant tout un caractère ; il avait connu ' les charges et les honneurs, il avait la popularité et nul plus que lui ne méritait les mandats que le parti libéral eût souhaité lui donner. M. Buis avait renoncé depuis de nombreuses années aux charges officielles pour se consacrer avec plus d'ardeur, de foi et d'effacité aux œuvres qui lui paraissaient les plus fondamentales pour le succès de ses idées dans l'opinion. Lui, auquel les plus hautes situations dans le parti auraient été confiées sans discussion, n'en voulut plus aucune, sans se douter qu'en agissant ainsi, il prenait du même coup la première de toutes. Nulle autorité n'était plus respectée, plus aimée. Il avait laissé le souvenir d'un bourgmestre de Capitale de grande lignée, joignant à la grandeur des vues la continuité de l'action, à la courtoisie une fermeté de conviction, , qu'aucun acte n'a jamais surprise en défaut. Les collectivistes, qui refusent si souvent un jugement impartial aux grands bourgeqjs, l'entouraient de respect autant que nous, bien qu'il fût incapable du moindre geste ou du moindre mot qui pût ressembler à une flat- < terie ou une avance. Mais Buis avait compris de bonne heure que l'union des partis de gau- , che n'est pas moins nécessaire que l'union entre les libéraux. Aux heures sombres de la réaction, on pouvait compter sur Buis pour sonner le ralliement des forces du progrès et, plus d'une fois, il les conduisit à la victoire. Président de la Ligue de l'Enseignement, où se concertaient tous les activités libérales dans le plus large sens du terme, il sut réveiller le pays au moment de l'attentat scolaire de 1911, et vaincre M. Schollaert et son projet. La cause de l'enseignement, libérée du dogmatisme, perd en lui son plus ferme soutien, son chef le plus expérimenté. L'Université de Bruxelles le pleurera comme un protecteur qui ne sera pas remplacé. Buis laissera le souvenir d'un homme d'une valeur exceptionnelle, d'un esprit libre et clairvoyant, d'un artiste délicat, d'un cœur d'or, d'une âme robuste, exempte de faiblesse et de vanité.Buis a honoré sa ville, ston parti et son pays. Sa mémoire vivra. LA CARRIÈRE DE M. BULS Le 26 décembre 1864, Charles Buis fonda la Ligue de l'Enseignement. Il en est le secrétaire général jusqu'en 1880, le président de 1880 à 1883 et reprend ses fonctions de président dès 1905. La loi de 1842 donnait une incontestable autorité au clergé en matière d'enseignement et rendait celui-ci tributaire de l'Eglise. Quelques ieunes libéraux qui se rencontraient chez Henri Bergé, entreprirent de lutter pour l'affranchissement de l'école. Buis avait eu l'occasion d'étudier de près le « Tôt nut van 't algemen », vaste organisation hollandaise comprenant 15,000 membres. Revenu à Bruxelles, il en parle à Berge, Feron, Tiberghien, Van Bemmel, Jot-trand, les convainc, et le 26 décembre 1864, la Ligue est fondée. L'œuvre était vaste et embrassait tout le domaine de l'instruction populaire, dit dans son discours du 29 janvier 19il, M. Paul Hymans. Organisation de l'enseignement des filles; établissement d'écoles modèles, amélioration du sort des instituteurs, création d'écoles d'adultes, du dimanche et iu soir, de bibliothèques, de conférences st de salles de lecture. « Il faut qu'un jour vienne, disait avec ferveur le jeune apôtre, où il soit possible à chacun l'atteindre aux sources vivifiiantes de la science. L'instruction c'est la liberté. » L'ECOLE MODELE La Ligue attire bientôt l'attention et le concours de Paul Janson, Charles Grraux, Hector Denis, Vanderkintîere, Van Humbeek. De France vint l'apport le Jean Macé. Tempels, auteur du iivre x L'instruction du Peuple », entre en collaboration avec Buis. La Ligue prend l'initiative de pétition-lements en faveur de l'instruction obligatoire et de la réglementation du travail des enfants dans les manufactures. Des excursions scolaires sont organisées,des bibliothèques populaires fondées La Ligue suscite le Denier des Ecoles ît crée l'école modèle, « aboutissement», lit encore M. Hymans, de l'effort commun.C'est à Buis qu'incombe la direction le oe vaste effort. i N'étant pas un professionnel de l'école il n'a pas la déformation du métier e n'a ni préventions ni préjugés. Il s'entoure de jeunes maîtres qu'i anime de sa foi. « Mais .il fallait de l'argent, beaucou] d'argent » dit jVL Sluys dans le discour. qu'il fit le même jour que M. Hymans. On en trouva. M. Bischoffsheim mit 100,000 franc à la disposition du comité scolaire Une souscription publique fut ouvert pour recueillir les 250,000 francs qui de vaient compléter cette somme pour con struire les locaux. Le Denier des écoles, fondé pour 1< soutien et la défense de l'enseignemen laïque, donna largement son appui i l'œuvre nouvelle. M. Devergnies, chef de service de: finances de la ville de Bruxelles, dé montra au bourgmestre, M. Anspach les avantages considérables, pour le perfectionnement des écoles publiques du projet de la Ligue de l'enseigne ment et, sur la proposition de celui-ci le Conseil communal, en séance du ! août 1872, céda un vaste terrain, entr< le boulevard du Hainaut et la plac< Rouppe. Les ressources assurées, Buis fu chargé de l'élaboration des plans er collaboration de M. Ernest Hendrickx Buis avait fait des voyages en Angle terre et en Allemagne pour étudier l'or ganisation matérielle et pédagogiqu< des écoles. L'architecture scolaire n'e xistait pas en Belgique à cette épo que ; avec M. Hendrickx, Buis la créa le plan qu'ils dressèrent tenait comp te des conditions hygiéniques, péda gogiques et esthétiques auxquelles doi satisfaire un bâtiment d'école pour ré pondre à sa destination. BULS ECHEVIN DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE Buis dirigea l'école de 75 à 78, année ai cours de laquelle il entra au Conseil com munal de Bruxelles. Son œuvre le dési gnait nettement pour l'échevinat d< l'instruction publique. Cette fonction lu fut dévolue lé 31 décembre 1879. Son prédécesseur, M. de Vreyse, avai' commencé la réforme de l'enseignemen' dans le sens où l'entendait la Ligue. Buis continua les réformes, transformant les écoles gardiennes en jardins d'enfants d'après la méthode Frœbel. Il visita les écoles primaires, normales industrielles, étudia tout l'organisme d« l'enseignement officiel par lui-même. En 79, il fonde des cours supérieurs permettant aux femmes de compléter leui instruction. U encourage les écoles professionnelles et fait, notamment, subsidier celle des tailleurs, qui s'ouvre le 1er avril 1880. Il cree les cours supérieurs d'adultes, annexés aux écoles communales, et k cours de dessin industriel, qui permettra aux apprentis, ouvriers et employés d'acquérir toutes les connaissances nécessaires à leurs professions. Buis fit entrer dans les écoles primaires le programme et le règlement de l'école modèie. (Voir suite en page 3.) fuME PAGE DE PLUS | I POUR LE SPORT | APRÈS L'ENSEIGNEMENT LA BIENFAISANCE L'APPÉTIT DES CONGRÉGATIONS UNE NOUVELLE AGENCE DE SUBSIDES BIEN FAIRE POUR ASSERVIR 1 L'assistance publique est depuis (K longtemps le point de mire de rpjiî certains politiciens cléricaux. Il y a quelques années, M. Cyrille Van Overberg avait même préparé un projet de loi, qui fut remisé dans les cartons en attendant des temps meilleurs. Il ne s'agissait de rien moins que de détrôner les pouvoirs publics au profit des congrégations, dans le domaine de la Bienfaisance, comme les cléricaux essaient de faire dans le domaine de l'enseignement. La Bienfaisance publique représente une fortune colossale; adroitement utilisée, elle constitue une force de pression électorale, une puissance sociale dont il est facile d'abuser. Aujourd'hui, sous le régime de l'autonomie des bureaux de bienfaisance, les inconvénients résultant de ces abus ne sont pas supprimés, loin de là, mais ils sont en quelque sorte localisés; de plus, se répartissant diversément dans les communes, soumis au contrôle du collège échevinal et de la députation permanente, ils peuvent être combattus. En tout cas, ils ne prennent jamais-l'extension, la généralisation qu'ils auraient sous un régime fortement centralisé et dont la direction, telle celle d'un ministère, échappe à toute juridiction d'appel. C'est pourquoi, bien que le régime actuel prête à beaucoup d'abus, que la politique ait trop souvent une influence excessive dans l'administration de la Bienfaisance, nous ne pouvons nous rallier à l'idée lancée par certains, de créer un ministère de la Bienfaisance. Un organe clérical wallon vient de reprendre cette vieille idée et la défend avec beaucoup de chaleur. Sans doute, il y aurait intérêt à centraliser l'administration de certaines œuvres sociales de prévoyance, mais ce domaine^ est totalement différent de l'assistance publique proprement dite et il n'est pas nécessaire de créer un ministère pour cela. Sous un gouvernement clérical, un tel ministère ne serait qu'un instrument nouveau destiné à verser des subsides aux congrégations, qui en reçoivent déjà tant aujourd'hui, et font de la bienfaisance en s'enrichissant. Pour les cléricaux, la charité publique ou privée est surtout, un moyen de domination, ez ils seraient enchantes assurément de pouvoir intervenir plus souvent qu'aujourd'hui pour contrecarrer les administrations locales. Quelles que soient les griefs réels que l'on articule aujourd'hui contre le régime vieillot qui préside aux destinées de la bienfaisance publique, il importe donc d'être très réservé à l'égard des réformes proposées. Il ne suffirait pas de faire changer cette administration de maîtres pour que tout devienne par- e {ait- Quand on voit comment le gouver-1 nement abuse de sa puissance industrielle et commerciale pour fausser ) l'expression de l'opinion et usurper le 5 pouvoir, on est vraiment peu tenté de lui confier en outre les caisses de la Bienfaisance publique. 5 ■ - DEUX INCENDIES A IXELLES Dimanche soir, à 8 heures, le feu s'est i déclaré dans les sous-sols d'une manufacture de chaussures établie au n° 116 ; de la chaussée de Wavre, à Ixelles. Le magasin était fermé. Ce sont des , passants qui ont donné l'alarme. A la première alerte les pompiers sont accou-, rus et, grâce à leur prompte intervention, - les flammes ont pu être localisées. Le , feu a été complètement maîtrisé après » une demi-heure de travail. Les dégâts * occasionnés par l'eau et les flammes sont ; assez importants. Les causes du sinistre n'ont pu être établies jusqu'à présent. ; — A peine les pompiers étaient-ils ren-t très à l'arsenal, qu'un autre incendie, plus violent que le précédent, leur était signalé, dans un magasin de solde installé au n° 243 de la chaussée d'Ixelles et , exploité par les époux D... Quand les pompiers arrivèrent sur les lieux, ils trouvèrent les deux pièces du ; rez-de-chaussée complètement embrasées. Plusieurs lances furent aussitôt amorcées et des torrents d'eau déversés sur ; le brasier. Ce n'est qu'après une heure et quart de travail que les sauveteurs parvinrent à se renare maîtres des flammes. Les deux pièces ont été complètement détruites. Aussi les dégâts sont-ils importants. • La police Couvert une enquête pour établir les' causes du sinistre. L'ULSTER BOUGE DES VOLONTAIRES CERNENT UN TRAIN ET ENLÈVENT DES ARMES Londres, lundi. — Le correspondant du « Daily Express » à Londonderry envoie à son journal une histoire sensationnelle, suivant laquelle une centaine de volontaires de l'Ulster auraient capturé, samedi, les armes et les munitions confisquées, mercredi, par la douane de Londonderry.On était en train de transporter les armes et les munitions de Londonderry à Douglas avec une escorte de 10 policiers armés, quand, à la gare d'Emmiskillen, leg volontaires ont cerné le train, le revolver au poing. La police n'a pu faire aucune résistance et les volontaires ont enlevé les armes, et les munitions dans des automobiles. — Reuter. BAGARRES, COUPS DE REVOLVER Londres, lundi. — Le correspondant du « Daily Mail » à Belfast annonce qu'pn a tiré des coups de revolver et qu'on a jeté des pierres au cours d'une bagarre, samedi soir, à Kibrea, dans le comté de Derry, entre des nationalistes et des unionistes irlandais. — Reuter. LE XIIe TOUR DE FRANCE A MI =P.OT TR SF. De l'étape qui vient de se courir, noua ne dirons rien, ou. du moins peu de choses. Que penser d'ailleurs d'une épreuve de 370 kilomètres qui se dispute sur deux tours de piste? De lutte sur la route, il n'y en eût pas; le soleil avait terrassé tout le monde et chacun s'est contenté de rester au peloton; on y retrouva, à l'arrivée, tous ceux qui n'avaient pas été incommodés par la chaleur torride au point de devoir s'arrêter ou qui, sur la fin du parcours, n'avaient plus eu de pneus à remplacer. , La huitième étape n'a rien changé à , l'ordre des situations acquises, elle n'a , constitué, qu'un simple intermède avant les grosses difficultés, avant les dures étapes de montagnes qui vont recommencer, car aujourd'hui même, les routiers vont donner aux Alpes un premier assaut. 1 Octave Lapize, qui triompha dimanche, au sprint, a remporté un succès qui ; nous enchante; il nous donne, en effet, la presque certitude de le voir batailler avec plus de conviction que jamais; sa ! victoire lui a donné un regain de courage. Dans les Pyrénées, une guigne ' noire s'est acharnée après lui; peut-être 1 sera-t-il plus heureux désormais. Au ; surplus, les prix d'étapes se trouvant augmentés dans de notables proportions dès la prochaine, Lapize, comme les autres aussi d'ailleurs, n'en sera que plus ; ardent à la bataille. Nous reverrons peut-être à l'œuvre, vraiment lui-même, le héros de plusieurs championnats du monde de la route, ' celui qui, après le Luxembourgeois Fa-ber. jouit en France, toujours, de la plus grosse popularité et compte chez nous aussi beaucoup de sympathies. Nous voicin donc à mi-course; 3,025 ui lomètres ont été coi ts, il n'en reste que 2,389 à parcourir, ma. les obstacles naturels dont les sept dernières étapes sont parsemées, compensent amplement 1 la différence kilométrique. Que va-t-il advenir? Mystère. En vérité, nous ne sommes £uère beaucoup plus avancés, après huit étapes disputées, qu'au premier jour. En 1912, a pareil moment, Odile Défrayé s'était déjà affirmé comme le vainqueur presque certain; l'an dernier, la situation, pour n'être pas aussi nette, était cependant plus claire que celle d'à-présent.Marcel Buysse était à la corde, très menacé par Philippe Thys; ils n'étaient séparés que par une différence de temps très minime, autant dire insignifiante, et Garrigou était tout près, les inquiétant l'un et l'autre; Petit-Breton n'était pas loin et quoique seul opposé à des • teams « conscients et organisés » fidèles observateurs de l'esprit d'équipe, il luttait avec un merveilleux courage; on le considérait comme un adversaire infiniment dangereux. Cette fois, que voyons-nous? Philippe Thys travaille admirablement à tenter dt> rééditer l'exploit fameux consistant à gagner deux « Tours de France » consécutifs, prouesse que Petit-Breton seul a réussie jusqu'ores; il nous faut reconnaître qu'il jouit d'un sérieux 1 avantage: plus d'une demi-heure d'avance sur Pélissier, deuxième. Trente minutes, c'est évidemment quelque chose, mais ce quelque chose n'est pas suffisant, lorsqu'il reste à franchir les Alpes, le Jura et les Vosges.Distancés par quelques minutes seulement, nous voyons derrière Philippe Thys, aux places d'honneur, deux Français, Pélissier et J. Alavoine, et .un autre Belge, Rossius; entre eux trois, la plus grande incertitude règne. Marcel Buysse vient ensuite, avec un retard un peu plus accentué, mais qui est loin d'être décisif. Or, Marcel Buysse, de l'avis même de nombre de ses adversaires, est incontestablement le i ians l'une ou l'autre des étapes qui iront venir, les difficultés naturelles du parcours, auxquelles viendront s'ajouter les rigueurs de la température, soit jue la pluie sévisse ou que le soleil lasse à nouveau durement éprouver ses Dontés, l'un ou l'autre d'entre eux trouve l'occasion favorable et sache en pro-iter, le classement général actuel pour-•ait s'en trouver bouleversé complète-nent; n'oublions jamais qu'en cyclisme es « glorieuses incertitudes du sport » îonstituent un élément de tout premier )rdre, dont on ne peut pas ne pas tenir îompte. Quoi qu'il en soit, et si nous écartons 3scar Egg, qui défend si bien les cou-.eurs suisses et auquel ses comparûtes préparent, pour bientôt, une ré-îeption follement enthousiaste, nous pouvons dire que le duel franco-belge ictuellement engagé n'est pas prêt de inir; sans doute, nous bénéficions pour 'instant d'un certain avantage; nous iétenons les places de leaders aussi jien chez les « groupés » que chez les c isolés »; et Camille Botte, chez les ispirants champions, se montre lutteur lussi vaillant, aussi courageux et même — le mérite n'en est pas minoe — aussi régulier que Thys chez les « groupés », nais leurs rivaux à l'un et à l'autre, ïomme ceux des autres d'ailleurs, sont oin de s'avouer vaincus. Nous avons peTdu bien des soldats iéjà dans cette bataille de géants, ceux lui restent suffisent pour que nos espoirs ne doivent point faiblir; tous nous 'ont honneur chaque jour, et parmi eux, .1 n'en est pas un seul dont nous n'ayons e droit d'être fiers. Les Belges, jusqu'à présent, ont toujours été là, quoi qu'il irriva; lorsque nous eûmes à déplorer a défaite des grands ténors, défaites qui, m surplus, valaient bien des victoires, le simples soldats sont sortis du rang it se sont distingués. De quoi demain sera-t-il fait? De vicaires nouvelles ou d'échecs, nul ne le >ait, mais ce que nous pouvons dire, ;ans plus attendre, c'est que tous les îôtres ont droit à tous nos éloges pour eur grande bravoure qui ne se démen-ira pas dans les prochaines batailles. LA JOURNÉE DE REPOS A MARSEILLE Marseille, lundi : La chaleur étouf-"ante qui nous fit tant souffrir hier, continue aujourd'hui; toute la ville se prépare à fêter dignement, demain, le 14 uillet. Officiels et coureurs flânent sur la 3annebière, les incidents d'hier font .'objet de toutes les conversations; la nise hors course d'Emile Engel est vive-nent commentée; on trouve la peine sé-/ère et l'on regrette ce beau coureur, jui avait jusqu'ici accompli de superbes prouesses. „ , De l'étape d'hier, il ne me reste Tien i vous dire; il y eut quelques démarrages de_ Brocoo, d'Engel et de Buysse iprès Nîmes, mais ce fut tout. C'était beaucoup trop peu pour donner à la course le caractère d'une vraie utte de vitesse ; tous les coureurs étaient méantis par la chaleur, et la soif leur faisait endurer de trop (ctruels tourments pour penser à autre chose lu'à chercher les moyens de l'étancher orsque c'était possible. Défrayé, qui souffrait d'un furoncle nal placé, a été, de oe fait, plus mal-leureux encore que tous les autres. A l'arrivée, fie sérieuses mesures d'or-ire avaient été prises, des barrioades =oI irles avaient été placées et des gen-v et des gardes veillaient au maintien de l'ordre. nombre de coureurs, il faut bien le lire, sont très déprimés nar suite du meilleur; dès lors... 1 temps épouvantablement chaud ; Rossius En sixième position, vient Defrgye, et Deman ont été, hier, parmi les plus redevenu, depuis les monts, le grand incommodés; Thys et Marcel Buysse par Défrayé de 1912. Son handicap sur le contre ont beaucoup mieux résisté et leader est d'une, heure 36 minutes; c'est sont toujours dans un état .de fraîcheur beaucoup, nous en convenons; mais ce étonnant et l'on assure lu'il faut s'atten- n'est pas assez pour dire que tout soit dre, entre eux deux surtout, dans les perdu. Qu'est-ce qu'une heure et demie, Alpes, à un duel acharné. dans la montagne!... La journée de repos q\.e nous passons Croyez-vous que' ce soit tout? Que non ici s'écoule d'autaut plus rapidement pas: Egg, Garrigou, Emile Georget, qu'en vue de l'étape prochaine, qui Spiessens, Lambot, Lapize, qui viennent sera particulièrement ri de et încon- ensuite, sont autant d'hommes de taille testablement plus animée, chacun est à nous étonner au delà même de tout allé, très tôt, prendre un judicieux ce que nous pouvons imaginer; et si, repos.

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Cet article est une édition du titre La dernière heure appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1906 au indéterminé.

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