La dernière heure

4890 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 05 Mai. La dernière heure. Accès à 03 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/hd7np1z62c/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par expert! comptable» as-; fermenté» pri» de» tribu-j naux, les tirages quotidiens ' et moyens de ses numéros payants. Constat : ? PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS ti La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ ABONNEMENTS ■mUXSLLSS HLOTIBOi Fr. 1.00. . UN MOIS. . • • S.00. . TROIS MOIS F*. 4.00 • 6.00. . SIX MOIS . . • 6.00 • 12.00. . UN AN. * • • • 16.00 Pt» rftrtniw It prix dm BmiOd, I» p«et ea plue. 11 n'exista pu d'abonnement maan«L — Pour Bruxelles indiqnar, an a'abennaat, ai l'en déalra raaaroir l'édition dm «air an aaQa dn ■ nuUin. — Lea frais de raeouTresncnt a«et A la charfa dea abonnée, N* 125 NEUVIÈME ANNÉE MARDI 5 MAI 1914 CINQ CENTIMES LES ARTISTES DE LA BROCHE En ce temps où l'art culinaire est porté à son plus haut degré de perfection, se souvient-on encore des noms de cuisiniers et traiteurs que l'histoire a cependant gardés et qui, les premiers, donnèrent aux palais et gosiers de leurs contemporains des joies insoupçonnées jusqu'alors? L'illustre Vatel est le plus connu de tous et son nom, devenu synonyme de cuisinier d'élite, est passé dans le langage courant. Inutile de rappeler la Xaçon dont il se passa une épée à travers le corps, parce que la marée n'arrivait pus et qu'il allait — crime de lèse-majesté — faire attendre Louis XIV, ou — déshonneur suprême — rater son dîner. Le fait est rapporté tout au long par M"' de Sévigné dans l'une de ses immortelles lettres. Ragueneau, qui vivait à la même époque, a été popularisé pa^ Rostand, dans son Cyrano de Bergerac.La recette, en vers, des tartelettes amandines est sortie du cerveau du poète de Cambo, mais Ragueneau n'en reste pas moins le type du pâtissier-poète, qui rime devant ses fourneaux. Peut-être même était-il plus poète que pâtissier et, de ce fait, les gourmets ne le joignent-ils pas à la collection? A force de rimer, il en oublia sa clientèle, fit faillite et, après avoir tenu quelques modestes emplois dans la troupe de Molière, devint moucheur de chandelles dans une Uroupe concurrente. Passons à Ramponneau, le cabaretier à la mode au XVIII" siècle. Celui-ci est célèbre à divers titres, dont le plus infime est d'avoir donné son nom à l'instrument qui sert à filtrer le café. Etabli en face de la Courtille, Ramponneau eut d'abord pour clients, les gardes-françaises, les filles et toute la clientèle habituelle des guinguettes. Enfin, la fortune lui vint sous la forme d'un procès qu'il eût avec un directeur de théâtre forain nommé Gaudon: C'était en 1760 et Gaudon avait engagé Ramponneau comme sujet de sa troupe. Peu soucieux de son engagement, le cabaretier refusait de jouer. Grimm, dans sa correspondance, rapporte que, de toute l'année, il n'y eût événement aussi sensationnel.La vogue de Ramponneau devint immense. Son cabaret devint le rendez-vous des gens du « bel air » et fut célébré par la poésie et la peinture. Auparavant et, notamment, sous îa Fronde, quelques cabarets furent célèbres par la bonne chère que l'on y servait: La Duryer, à St-Cloud, préparait si bien le dindon, que sa clientèle s'accrut, au point qu'elle acheta quatre maisons pour agrandir son établissement. Renard, ex-valet du commandeur de Souvré, avait la clientèle des partisans de Mazarin et était réputé pour sa cuisine. C'est chez lui que M. de Beau-fort, surnommé plus tard le « Roi des Halles », parce que, s'étant évadé de prison, il s'était mis sous la protection des gens de la Halle et s'en était fait adorer, attaqua M. de Jersay et M. de Caudale, ses ennemis politiques et leur jeta leur propre table, couverte de mets succulents, au visage. Enfin, venons-en à Louis Semitte de la Croix, ex-valet, qui s'établit négociant ès victuailles et qui eut pour spécialité l'importation, à Paris, de bonnes choses que les gourmets ne soupçonnaient pas. Il obtint une manière de prestige, dit un auteur, en faisant venir des calissons d'Aix, des saucissons de Sainte-Anne et de Lyon, des anchoix de Fréjus, des oignons d'Espagne et du Portugal, des oranges de Malte, des piments de Gascogne, etc. Le même auteur ajoute qu'il préparait à merveille les tourtereaux à l'impromptu, les rame-reaux à la Polonaise, les ciboulettes de gibier à l'Espagnole, les cam-pines à la Gontaut, les poulets à la Lurlubie, les queues d'agneau au soleil, les petits pâtés à la Ba-laquine, les montantes à la marbrée, les ragoûts aux langues de carpe, les crêtes au fenouil, les « estomacs d'oiseaux de rivière à la princesse », etc., etc., le tout servi sur commande à domicile, ce qui était, pour l'époque, une innovation : Sémitte dédaignait d'être cabaretier. Ayant commencé par le fameux Vatel, nous ne pouvons mieux finir que par le célèbre Carême, maître d'hôtel du prince de Talleyrand, de Napoléon 1", de George IV d'Angleterre, de l'empereur de Russie Alexandre I°r, du prince Bagralion, du prince de Wurtemberg et qui, en dernier lieu, servit VI. de Rothschild. Maître d'hôtel des rois, Carême fut traité, par le mécène de tous les arts, y compris la cuisine, en roi des maîtres d'hôtel. G. H. F., CE QU'A MONTRÉ 1 " L'ENQUÊTE TÉLÉPHONIQUE „ ANGLAISE Une " Demoiselle du téléphone „ à Londres S Comme nous l'avons dit, l'enquête té-e léphonique, menée en Angleterre par 1' « Evening News », n'a pas manqué d'intérêt; elle sera profitable aussi bien pour les abonnés du continent que pour S ceux d'outre-Manche. t L'enquête susdite a porté sur 40,000 té-' léphones à Londres, 4,000 dans le Hamp-LS shire, 1,372 dans le comté de Kent, 1,177 dans le Berkshire, 3,466 dans le Sussex, :a 259 dans le Middlesex et 633 dans l'Es-jj> sex, soit sur plus do 50,000 installations parmi les 113,000 que compte le Royau-s me-Uni. lt Les réponses reçues émanent, d'une te part, des fonctionnaires et opérateurs du département dea téléphones; d'autre part, d'architecte», d'acteura, d'officiers 1- retraités, d'avocats, de boucher», de marchands de charbon», d'ingénieurs, de ,s fleuristes, de négociant» en draps, d'hô-, tels, de bijoutiers, de fabricants de mo-teuTs, d'agents de change, de fonction-1- naiTes publics, d'agence» de transport», etc. Quelques réponses suggestives ir Parmi de nombreuse» réponses reçues îS par notre confrère d'outre-Manche, au le sujet de son enquête, prenons quelques-unes des abonnés. Certaines sont intéressantes, d'autres ne manquent pas de 1S naïveté : 1* Noua sommes parfaitement aatia-in fait» du service, mai» cependant une réserve s'impose : quand nou» demandons un numéro occupé, le bureau central , nous offre fréquemment de nous rappe-1er sitôt qu« le flJ sera libre; mai» l'expérience nous a démontré que le» pro-g_ messes étaient rarement tenues. je 2* Quand un fil est dérangé, la réparation nous est faite rapidement; mais, quarante-huit heure» après, c'est à re-e, commencer. il 3* Un autre abonné écrit : « Le guide 1. téléphonique devrait. disposer le» commerces et non les noms des comrner-, çants et industriel» par ordre alphabé-tique. Supposez, par exemple, qu'un le abonné désire se procurer une serrure; » s'il ne connaît pas le nom d'un fabri-l„ cant ou d'un marchand, il en résulte une perte de temps parfois énorme. » 4* D'un autre abonné : « Je pense que 1S la plupart des plaintes disparaîtraient, lt si on limitait strictement à trois minute» [g la durée des communications : j'ai attendu, hier, dur ant un quart a'heure dans une cabine, pour quelqu'un qui racontait des choses insensée» a son cor-1- respondant. » a_ 5* D'un autre : « A 7 h. 20 du matin, ■ j'appelle Kensington 4494, numéro de ma résidence privée. Immédiatement on me répond : c Occupé ». Je fais remarquer à l'opérateur que c'est presque impos&i-I ble, étant donné que ma communication . est attendue. La réplique est prompte : lt « Occupé ». J'attends dix minute»; môme réponse. Enfin, à 7 h. 45, j'obtiens la communication avec ma femme, la-. quelle me répond qu'elle m'attend en )1 vain depuis 25 minute»! » lt 6* D'un autre encore : « La procédure [S que nécessite l'installation d'un télépho-ne, le coût approximatif de celle-ci et e le prix des abonnements devraient être a exposé» dan» une brochure adjointe au ; guide. » ^ D'autre» ont suggéré d'enregistrer le nombre d'appels automatiquement, 's d'augmenter le nombre de ligne» princi- Sales, de les rendre accessible» à tous, e dresser des bulletin» de communica-tion» remis mensuellement à l'abonné; ^ beaucoup se sont plaint» des lenteurs, lt. Hn mflTifiriA rf'hvffriàn* «nhiru»* L'autre cloche L'administration du téléphone, qui a apporté également son concours à l'enquête et a dit à 1' « Evening News » tout le fruit qu'elle espérait recueillir de ce référendum, a promis d'examiner sérieusement les revendications sérieuses qui lui ont été proposées. Mais elle a tenu, toutefois, à faire valoir d'importantes raisons : 1* L'abonné manque parfois de patience et de courtoisie; il lui arrive de s'exprimer très indistinctement; 2* L'augmentation du nombre de lignes principales serait très dispendieuse et sans garantie de récupération des frais; 3* Pour éviter les plaintes contre l'augmentation erronée du nombre de communications, on a suggéré l'idée que char-que abonné devrait recevoir, chaque mois, une liste des appel» comme celle» qui existent pour les lignes principale». Les fonctionnaires répondent qu'il s'ensuivrait des frais supplémentaire» à charge du public; 4* L'enregistrement automatique de» communications n'est pas praticable, pour cette raison qu'il ne sera pas possible de différencier automatiquement les numéros erronés des numéros « effectifs », et que toutes les communications erronées seraient à charge de l'abonné; 5* Le reproche de malpropreté des cabines téléphonique» est exagéré; celles-ci, en effet, sont nettoyées une fois toua les dix jours. Le service médical d'hygiène, après examen, a conclu que ceux qui usent du téléphone ne couraient aucun danger d'infection; 6* Quand il y a erreur de numéros, il suffit que l'abonné en fasse la remarque immédiate; 7* Le fascicule demandé relatif à la procédure d'installation a été en usage en Angleterre; il a été retiré de la cîtcut lation pendant la revision des tarifs téléphoniques;8* De nombreuse» améliorations sont apportées progressivement au service, et les plaintes ont diminué de 36 p. c. en douze mois. Les conclusions Si notre enquête n'a pas d'autres résultats, dit 1' « Evening News », elle aura toujours eu pour conséquence certaine de diminuer considérablement cette sorte d'antagonisme qui existe entre le» abonnés et les opérateurs. Elle aura démontré que : 1* Chacun a sa part de responsabilité dans les perte» de temps des communications;2* La plupart de» griefs peuvent être évités, grâce à la bonne volonté de part et d'autre; 3* Les fascicules relatif» à la procédure d'installation et à l'emploi judicieux et attentif du téléphone aoivent être distribués nombreux par le Post Office; 4* Le nombre des cabines téléphoniques est insuffisant, surtout dans les districts suburbains; 5* Les gares et les salles dç fêtes, lea environs des parcs et lieux de récréation (terrains de sport, par exemple) manquent de téléphones; 6* Dans les faubourg», de nombreuses lignes de jonction doivent être installées;7* Les erreurs techniques et administratives doivent préoccuper le gouvernement;8* Le personnel du téléphone doit être nombreux et suffisamment rétribué; 9* Les observations verbales n'ont guère d'effet, et un « bureau des plaintes » i+. ôf.va -incfifnZ :S ' 5. Les Sociétés coopératives au cours de 1913 s 5 II s'est créé pendant les douze derniers ,3 mois, 215 sociétés coopératives reconnues. Celle-ci se classent dans l'ordre e suivant: agricoles 56, diverses 55, consommation 36, production capitaliste 23, ;i achat de matières premières 17, épargne et crédit 10, assurance» 10, production ouvrière 4, construction d'habitations à î- bon marché 3, nations 1. ;S II ne s'est constitué, en 1913, que 56 l_ sociétés de cette espèce (105 en 1912). v Parmi"elles, il y a 24 sociétés de crédit, 14 laiteries, 13 sociétés pour l'achat ou U la vente de produits agricoles. L- Parmi les sociétés coopératives diver-7- ses, on en relève 23 qui ont été créées e pour l'exploitation de cafés ou de salles de fêtes, ainsi que pour l'organisation s de spectacles publics. Les sociétés pour à l'exploitation de cinémas figurent dans [t ce total au nombre de 9. » D'autre part, 6 sociétés de consomma-' tion ont été formées exclusivement en-tré agents d'administrations publiques. Les 4 sociétés de production ouvrière constituées en 1913 ont respectivement x pour objet la fabrication de chapeaux, ia carrosserie, la fabrication de cigares r et la confection de sabots. e Les professions exercées par les mem-bres clés sociétés d'achat de matières j premières sont les suivantes: boulangers (3 sociétés), débitants de boissons (3 so-e ciétés), coiffeurs (2 sociétés), éleotori-2 ciens, bottiers-cordonniers, forgerons et l_ plombiers, bouchers, exploitants de ci-némas.Au point de vue du nombre de sociétés coopératives constituées sur leur terri- 6 toire en 1913 (agricoles comprises), les 9 provinces se classent dans l'ordre sui-n vant: Brabant 67, Hainaut 32, Flandre occidentale 28, Liège 22, Flandre orientale 19, Anvers 18, Limboursc Luxembourg 10. Namuir », Les Ascensions militaires en Ballons libres Lundi, à 10 heures, ont commencé, à Koekelbérgh, les ascensions pour officiers d'état-major et officiers-aviateurs. Ces ascensions, auxquelles assistaient le général Jungbluth, représentant le roi, le ministre de la guerre, les deux représentants belges de la Coupe Gordon-Benne tt, se sont succédé dans l'ordre suivant : A 10 h. 32 m. 30 s., le c Mady », pilote Geerts; officiers observateurs : les commandants Maury, Masure et Deprez; A 11 h. 3 m. 15 s., 1' « Avia n* 10 »; pilote, Demuyter; officiers observateurs : commandant Martin, capitaine Doms, lieutenant Van Overstraeten; A 11 h. 33 m. 30 s., 1' « Avia n* 5 », jouant « la bête » d'un rallye ballon auquel participaient les officiers montés de la garnison. Cet aérostat, qui devait atterrir dans un rayon de 15 kilomètres, était monté par les pilotes Franck et Sommercn. A 12 h. 7 m., 1' « Avia n* 8 », pilote Gérard; officiers observateurs : commandant Tassenier, commandant Vinçotte, capitaine Lebbe. Enfin, le dernier aérostat était piloté par le colonel Soucy et avait à son bord les commandants Schmidt et Barthéle-mi, ainsi que le capitaine Mertens. Aujourd'hui mardi, à partir de 8 h. 30, et jeudi, dès 9 heures, nouvelles ascensions en sphériques de 1,600 mètres cubes. Ces expériences se répéteront en juin et juillet. R UNE PAGE DE PLUsl I POUR LE FOOTBALL i UNE RETRAITE INESPÉRÉE MINISTRE DU... TRAVAII M. HUBERT EST FATIGUÏ LE HAINAUT SOULAGÉ L'HOMME DES LOIS DE FAÇADE 0 Le croirjB-t-O' , à Mons et . |f f Soignies?M. Hubert s'en «va 1 DfH E*11 moins. '1 l'a dit au coi respondant ' S'un journal cld rical de province; Il paraît que le m: nistre du travail }«st très fatigué. Il besoin de repos. ïl a sacrifié une par ■ de sa santé à la,- chose publique ; « i a le droit de demander à d'autres d se dévouer à leuf tour. » Que M. Hubert se rassure, les cui: didats au dévouement ne manqueron pas. Il y en a même plusieurs qu s'impatientent depuis longtemps. Combien de fois, .^es amis, soucieu; de son bonheur, nont-ils pas annoncé 1 retraite de M. dubjpt! Mais, toujours t celui-ci faisait la* souide oreille. Il voi . lait absolument sacifmer « une part d t sa santé à la chçse^publique ». Parfoi 3 même, la Chamlpre a été jusqu'à infi: 1 ger à ce minisljire Collant des camoi; fiets plus ou mcjinsj retentissants. Rie: - n'y faisait. M. Hubert restait incrust au banc des ministres. Enfin, il vien g de comprendre jion^ devoir. On se de mande ce qui a jpu retenir si longtemp s M. Hubert. Le» mauvaises langue» d: \ sent qu'il lui fiait' une retraite doré< Aurait-on enfin! trouvé le doux erm: I- tage où M. Hi«rt fatigué trouvera 1 "• paix au sein l'bpulence? Noua 1 ® saurons sans i<ute bientôt, i. Le ministre Istçra à son poste jui l" qu'après le vol de la loi sur les aaai rances socialelson chef-d'œuvre, tar s admiré du « lin Public ». Ce ne aer qu'aprèa les Jetions qu'il diaparaîtr ^ de la acène inistérielle. ;- Dana le Hjjnaut, notamment, »o ■® départ sera pueilli avec satisfactior M. Hubert ] tenu, «n effet, durai: tout «on mjstère, ài manifester un l» hostilité hai/ose à olîtte province ai ticléricale etnal^ré tjous le» effort», ^ n'a jamais fearmé. Allant jusqu'à r< fuser o. de 1 il Chainbfé.'M. É ktt a fait tout ce qu' Le a pu pour ent ver les oeuvres d'édi a cation du Haii it, et ce n'est pas d ;e sa faute ai elle(iubsistent et se dév< ir loppent. H sera remplé par n'importe qu it Un autre clérid comme lui, d'un st incompétence aiint que possible il n contestable. C'e la règle habituelL Quel qu'il soit,son successeur aui de la peine à «passer le sectarisir ê- cynique de M. libert, dont le noi a restera associé ac souvenirs des lo: sociales de façad sans portée dém< » cratique réelle, àis savamment ooj çues pour de ver le» arme» pui . santés de l'électoilisme clérical. '/é 1- ; 5 LA SITUATION 2 AU BRÉSIL b- t LE MESSAGEPRÉSIDENTIE EST 0ITIMISTE n î- Rio-de-Janeiro, ladi. — Le Congri ^ s'est réuni. Le mesige présidentiel pr conise une politiq* d'économie et c justice et l'aDrogatn de l'état de sièg Le message constte la cordialité d< relations internatioiles qui est généra et qui a permis en ,rticulieT à l'Arge: tine, au Brésil et lu Chili, dans lei zèle commun pour a confraternité i: ternationale, d'offq leurs bons offic > aux Etats-Unis et i Mexique en vi de donner une sol tion aux différen conflits susceptible de gêner la polil * que constante de pprochement, to jours plus accenti: en Amérique. 1 S succès de la médiat n est difficile, ma non impossible. Le message signie l'importance la cordialité des vises de M. Rooseve et du prince Henri e Prusse. Il reme ^ cie les Etats-Unis pour la réceptic s qu'ils ont faite à ". Lauro Muller < * 1913. Il constate qu les frontières av la Colombie et les rois Guyanes so: e encore indéterminé<. La lutte contre 1 fièvre jaune con i- nue avec succès. € L'armée ne répon pas aux nécessit modernes. Il import de modifier le m e de de recrutement de constituer d 1_ réserves qui seront 11 base de notre f ture grandeur milit ire. L'école d'avi i- tion compte trent<«inq militaires. : convient d'augment • les crédits qui 1 ^ sont affectés. ^ LES FINANCES ET LE COMMERC il En 1913, les liym de chemin de i e ont augmenté de î *03 kilomètres. 1 longueur totale des gnes était de 24,5 s kilomètres. 4 En 1913, les recci es pour le Centi Brazil ont été de 4; 822 contos. L'exc L dent a été de 6,652 c ntos. Pendant l'a !_ née précédente les <i ipenses avaient é de 49,683 contos et -?s recettes de 5,6 contos. On espère q l'en 1914 le défi< ^ disparaîtra. d En 1913, les_ droite) perçus par le s< j. vice de la navigation ont rapporté 42,2 contos. ) La situation du Trésor est diffici j' mais elle n'est pas irrémédiable. I recettes en 1913 ont atteint 135,700 ce n tos-or et 407,671 contos-papier. La de-extérieure était, en décembre, 103,776,780 Liv. st. et la dette intériei; Ide 726,746 contos. Le commerce extérieur, métaux i ceptés, a atteint le chiffre de 132,015,( liv. st., soit une diminution de 6.058,7 Les exportations de café et de caoi chouc sont en diminution de 11/ liv. st. La revision des tarifs douaniers < actuellement en préparation» — Havi LA GRANDE QUINZAINE DU CYCLISME LE TOUR DE BELGIQUE - PROFESSIONNELS UNE COURSE SINGULIÈRE ê LE PELOTON DE TÊTE ARRIVANT A CHIMAY _ Namur, 4 mai. — Le» coureurs participant actuellement au «Tour de Belgi- • que», quelques-uns des «ténors», tout t au moins, semblent animés d'un singu-a lier esprit de contradiction. On Leur a fait disputer, la semaine dernière, de» étapes relativement faciles qui, par la naiture du terrain, ne devaient pas être, estimait-on, particulièrement mouvementées, et pourtant, l- elles le furent à l'extrême. La tâche, t qui leur était imposée hier, présentait e ae» difficulté» beaucoup plus grandes: on abordait les premières côtes sérieu-L" se», et le parcours était beaucoup plus i long que les précédent». Dans l'état nor-y mal aes choses, les meilleurs eussent . donc dû se distinguer beaucoup mieux. Or, ce. fu^J^t le contraire qui se pro- I duisitf ét Si nous devons aujourd'hui t- des éloges, c'est surtout à ces braveî e «isolés» qui furent courageux à l'extrême, et donnèrent une belle leçon d'é s nergie à Messieurs les « groupés ». Vous savez comment la course a'esl • disputée: partis à 32 de Dinant, les-cou- • reurs, après avoir par monts et par vaus 9 couvert 323 kilomètres, arrivèrent à 18. i- roué dans roue à Namur, au but d< 5 l'étape. Toutefois, il ne faudrait pas unique-a ment se fier à cette constatation, aon1 « la réalité, en somme, ne rend pas exao n tement la physionomie de l'épreuve; cer-a tes, il y eut des heures monotones, mais il y en eut d'autres aussi, de beau sport )_ Il ne faut pas oublier non plus que i- les circonstances furent pour beaucoup j_ dans le manque d'acharnement que mi rent les «ténors» à batailler par les routes. Il est bien évident, par exem pie, que ai Masson — qui calcule se: courses oomme pas un et avait prémé dité de jouer cavalier seul à partir d< Ciney — n'avait, en y arrivant, bris< une de ses roues et fait une chute dou loureuse, il est bien évident aue la lutt< eut pris, dans les cinquante derniers ki lomètres, un caractère d'âpreté et de fié vre qui eut abouti à des résultats tou . autres que ceux que nous connaissons ^ Le plus vaillant des routiers Et puisque nous parlons d'Emile Mas son, n'attendons pas plus longtempi pour lui adresser nos félicitations le: plus cordiales et les plus chaleureuses J Ce qu'il a fait hier est tout simplemen r merveilleux. Que les ooureurs qui se dé [ô sespèrent trop vite lorsque la mauvaise fortune les atteint, méditent la grand* ^ leçon que vient de leur donner le valeu reux crack de Bierset-Awans ! ^ Emil< v Masson a été admirable de volonté, d'ar II deur et de persévérance. 1- Rappelons rapidement ses hauts faits ÎS Lorsqu'à Fleurus, Hector Heusghen !e se fut sauvé, ayant à la remorque: Mot . tiat, Défrayé et Scieur, ce fut Massoi 1_ qui mena la chasse; ce fut grâce à lui J~ à lui seul, que les fuyards furent re ^ joints. Puis il exécuta, conjointemen 15 avec Dierickx et Scieur, des démarrage fougueux qui donnèrent, pendant quel 5t que temps, une belle animation à 1; lt course. r- Mais c'est à partie de Ciney seulemen >n que Masson força l'admiration de tou» le» suiveurs du «Tour», caravane imposante d'une quinzaine d'autos. Ayant voulu s'édhappeir, il allait y réussir san3 la chute et la roue brisée dont nous parlions tantôt. Dans son malheur, il eut la chance, de trouver assez rapidement une roue de rechange; il répara très vite et, malgré un retard sérieux, quatorze kilomètres plu» loin, il était à nouveau parmi les leaders; il y était à peine revenu depuis quelques minutes qu'une crevaison aepneu l'arrêtait; sans perdre une seconde en lamentation» vaine», il remplaçait son boyau, repartait daTe-dare et revenait encore au premier peloton avant l'arrivée à Namur. En toute impartialité, nous n'hésitona pas à le dire, Masson s'e6t, jusqu'à présent, montré le plus méritant de tous le» coureurs de notre grande randonnée. Bravo, le» "isoles,,! Ayant rendu à Emile Masson un juste tribut d'hommages, parlons des braves «isolés» qui, presque tous, firent mon-; tre de belles qualités d'endurance et qui furent d'ailleurs à l'honneur après avoir ! été à la peine. Jusque dans les dernier» kilomètre», avons-nous dit, dix-huit coureurs restèrent ensemble; il n'y avait pas moin» de huit « isolés » parmi eux : Hector Heus-ghem, Victor Dethier, Louis Petitjean, Lucien Buysse, André Biaise, Victor Doms, A. Fonson et Camille Botte. Hector Heusghem, qui remporta la victoire, réglant tous le» « ténors », mé-! ritait de gagner. C'est lui qui provoqua la dislocation du peloton a Lleurus.Lorsqu'il se sauva, emmenant Mottiat, De-' fraye et Scieur, aucun de ces trois hom-| mes de tout premier plan ne se décida à ; le remplacer au commandement. Hector Heusghem se démena comme un bea.u ; diable, résistant longtemps à la meute des poursuivants. Si ses trois compa^ gnons avaient voulu l'aider un peu, les ■ autres, étant donné l'avance prise, ne ' les auraient presque certainement plus revus avant l'arrivée. Lorsque le peloton se fut reformé, oe fut Hector Heusghem encore qui mena la danse plus souvent qu'à son tour. Vinrent ensuite pour lui les instants cruels de défaillance; semé, il revint; lâché à nouveau, il revint encore; tout a fait remis sut la fin, il fut des plus ardents à donner l'assaut à la citadelle de Namur; il se dépensa sans compter; et il en fut dignement récompensé, car, à la joie d'avoir gagné l'étape, se mêla celle d'avoir.réglé; lui « isolé », les meilleurs des « giroupés ». Victor Dethier, tout comme Heusghem, était dans un ben jour, et se distingua plus et mieux qu'il ne l'avait fait depuis le début du « Tour ». L'Australien Snell, Dierickx, qui se dépensèrent sans compter, mais que la malchance handicapa sur la fin; Botte et Petitjean, qui, comme les deux premiers, se payèrent souvent le luxe de mener la danse; Doms, qui fut courageux à l'extrême, mais dont la malchance t. n'eut d'égale que celle de Masson; Fon son, dont le courage fut inlassable; Biaise, qui fit, en tête du lot, un tiers au moins de la course; Lucien Buysse, toujours extraordinaire d'endurance; Eve-raerts, qui, sans un accident de machine, n'eut pa» été éliminé du premier peloton, sont tous à complimenter pour la façon magistrale dont ils se sont comportés dans la quatrième étape. La léthargie des "groupés,, Noua n'en dirons pas autant dea « groupés », qui, Masson excepté, n'ont guère fait preuve de vaillance. Il est incontestable — nou» ne Ban* rions trop le redire — que si Defrave, Mottiat et Scieur avaient voulu seconder le* beaux efforts de Heus«hem, lorsqua à quatre il» eurent pris du champ, la cours© s'en fut modifiée du tout au tout. Certea, noua comprenona que Mottiat ne livre rien à l'imprévu et se borne à défendre sa place de leader. Nous n'ignorons pas que Défrayé, souffrant toujour» de sa chute d'Ostende, trouva fort à son gré la course d'hier, puisqu'elle lui a permis de mieux se remettre, en ne l'obligeant à aucune grosse fatigue, à nul rude effort. Mais Scieur, mais De-man, mais Rossius ne pouvaient-il» se comporter tout autrement qu'il» l'ont fait?... Espérons que la quatrième étape leur aura été une leçon et qu'ils rachèteront, demain, leur apathie d'hier !... S'il en devait être autrement, notre excellent chronométreur officiel, M. Josse Rosseels, secrétaire sportif de la Ligue Vélooipédiq'ue Belge, qui nous accorde, cette année, son concours dévoué et noua communique les classements avec une célérité à laquelle nous nous plaisons à rendre hommage, M.Josse Rosseels pourrait tout aussi bien rester chez lui, car les positions respectives des coureurs, telles qu'elles étaient acquises après la troisième étape, n'ont subi aucune modification. La quatrième étant courue, heureusement nous avons acquis, aujourd'hui, l'assurance que l'expérience de « Dinant-Namur » avait été suffisante, et que « Namur-Luxembourg » aurait un caractère tout autre. (Voir suite en page 2.) LA QUESTION KURDE Ourmià, lundi. — Le gouverneur a reçu l'ordre du gouvernement persan de remettre aux mains des Turcs le caïd kurde Baizan. Ce dernier, pour éiter d'è» tre arrêté, a pris la fuite. — Reuter. Les Relations germano-turques Constantinople, lundi.— Le bruit court, dans les milieux turcs bien informé», que le prince Djemal-Eddine, neveu du sultan, va prendre du service dan» l'armée allemande. Les princes Abdurrahim, Abdul-Chelii et Fuad entreraient à l'école militaire l LA FÊTE DES B0YS-SC0UTS AU CINQUANTENAIRE

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre La dernière heure appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles .

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes