La Flandre libérale

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s.n. 1918, 30 Novembre. La Flandre libérale. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3n20c4tk6p/
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44" Année. — Samedi SOîKavembrt 1918. Admis*par la censure =' PfHX I 10 CENTIMES r 19. - Samedi 30 Neveaibrc 1918. LA FLANDRE LIBÈRALE ABONNEMENTS Pour la Belgique et l'Union postale, les tarifs seront publiés ultérieurement RÉDACTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMERIE : OAND, i, RUE DU NOUVEAU BOIS • ANNONCES Pour le prix des annonces, s,adresser au bureau du journal. On traite à forfait La Chambre reprend ses travaux in discours du président du Conseil. — La libération du territoire AVANT LA SEANCE La gauche libérale de la Chambre, présidée par M. Lemonniior, ff. de président, a désigné M. Meehelynck poiuv la première vice-présidence de la Chambre, Le secrétariat revenant au parti libéral a été offert à M. Devèze qui en a décimé l'honneur et a proposé la candidature de M. Crick. Pour le questeur, M. Jourez a été désigné par acclamations. Un débat s'est engagé sur la, politique générale et des vues ont été échangées, en attendant que la déclaration du gouvernement ait précisé le programme de celui-ci. A la commission de l'adresse, MM. J an son et Devèze représenteront la gaU-che libérale. XXX La gauche libérale du Sénat s'est réunie sous la présidence de M. H aurez. La gauche a décidé de se faire représenter au sein de la commission de l'adresse par M. Goblet d'Alviella. Elle a décidé également de demander une représentation plus complète au seân du bureau du Sénat. Elle a ajourné l'examen de la situation politique à une séance qui suivra la déclaration du gouvernement. XXX _ La gauche socialiste s'est également réunie. Elle a procédé à la désignation de ses candidats au bureau. M. Bertrand a été désigné pour la vice-présidence, M. Mansart comme secrétaire. La gauche socialiste a décidé de demander la nomination d'un troisième questeur; éventuellement ce posite reviendrait à M. Troclet. # La_ gauche socialiste du Sénat a désigné comme vice-président M. ColleaiuXj comme secrétaire M. Lafontaine et) somme questeur M. Vinck. XXX La droite de la Chambre & désigné" pour la présidence M. Poullet; les deux -mesteurs sortants, MM. De Bue et Pir-ïiez, seront réélus. La droite, du Sénat- se réunira aujour-(1 hui avant la séance. LA SEANCE La aéâiice est ouverte à, 2 h. 1/4. AI. Mul-letidorf, doyen d'âge, préside, ayant à ses côtés MM. Pécher et Devèze. lie nombreux députés sont à leur banc, malgré la difficulté des communications. On remarque la présence de nombreux diplomates, les tribunes publiques sont combles. M. Delacroix, chef du cabinet, monte à la tribune et annonce qu'on tare en ce moment les 50 coups de canon qui annonce la libération du territoire.A cette heure, il n'y a plus un seul Allemand en Belgique. Je-vous convie à saluer bien bas tous ceux qui ont contribué à cette grande œuvre. (Longs applaudissements). La séance est alors suspendue pour permettre la réunion des commissions chargées de vérifier les pouvoirs des suppléants qui doivent être installés. La séance est reprise à 3 h. 1/4. Les membres dont les pouvoirs ont été validés prêtent serment. Les commissions proposent d'ajourner toute décision en ce qui concerne l'activiste Plancquaert ; des informations complémentaires devront également être prises au sujet de différents suppléants qui paraissent être décédés. La Chambre procède ensuite, par appel nominal, à l'élection du président, l^a Chambre décidée alors, à l'unanimité, de procéder à l'élection de trois vice-présidents et de cinq secrétaires. Par dérogation ravi règlement, ces trois vice présidents sont élus par acclamations ; ca _ sont : MM. Mechelynck, Bertrand et Tibba ut,. Cinq secrétaires sont élus de même, ce sont : MM. Huyjshauwer. De Kerkhove, Borboux, Mansart et Crick. M. Poullet esfiij élu président par 130 voix sur 143 voyants ; il y a 5 bulletins "lamas. (Long<s applaudissements). M; le président monte au bureau, donne l'accolade au doyen d'âge,et prononce le discours su if ant : " Je suis _foaJt confus de l'honneur qu>î vous me faitefc. C'est une tâche délicate pour quelqu vin <jui n'a jamais appartenu iu bureau. Je. tacherai de m'irtspircr de [^exemple (notre regretté président, M. schollaert. Après un IJong silence la parole est re,n rlue, aux représentants de la nation. Il ne m appartient pas de me substituer à vous pour rendre un hommage à nos populations et a n.'os soldats. A. nos soldats et, à leur chef, le Roi ; à la/ Reine, qui remplaça au cnevml des blessas les épouses et les mères absentes (applaudissements) ; i nos allié®, et particulièrement aux garants qui nous sont, restés fidèles, la V rance et J'Angleterre., (Longs applaudis--moments) ;; à la jeune armée américaine ; i nos majyist-rats communaux : au Comité la-tio-nal ; à la Commission for Relief in Belgiu.m,, et à ses ministres orot-ecteurs ions devions un hommage spécial. (Appl. ) ' Noua devons souligner le rôle qu'ont oué les membres du Parlement; je salue :ivec jotie, ceux qui (sont revenus parmi rious ; if adresse un souvenir ému à ceux r.UlT morts an exil : Verhaegen, De Lalheux, Hoyois. Le pays attend de nous le relèvement de sets ruines et ]e gouvernement nous îonvif. à, des réforme® démocratiques hardies £; c'est un gouvernement national ÎUI J.) ous y convie, ai.issi marcherons-nous avec; confiance danis les voies nouvelles ÇPJi 'nous fto.nt tracées. •1 k» propose à la C?tiambre d'adresser ses remerciements au bureau provisoire, et principalement à nos deux doyens d'âge, qui, comme magistrats communaux, ont résisté à l'oppresseur. " On procède à i'élection des questeurs. Sont élus par acclamations : MM. De Bue, Pirmez, Jourez et Troclet. M Vandervelde, ministre de la justice, dépose sur le bureau un projet de loi réglant la question des loyers. M. DELACROIX monte alors à la tribune et constate tout d'abord que le pays est heureux de reprendre contact avec son Parlement. L'union était nécessaire, le pays la réclamait. Il réclame aussi une consultation nécessaire, cette consulta-■ tion ne peut se faire que par le S. U. à • 21 ans, les événements l'ont démontré pendant ces quatre années de guerre. Lorsque l'heure du grand sacrifice avait sonné, nlos jeunes gens firent le sacrifice tout entier, ils avaient la plus grande admira^ tion pour leurs officiers, ils sont confondus dans le même héroïsme, ils ne voudraient pas être inégaux devant- l'urne électorale. J'en profite pour adresser à l'armée le salut de la Chambre. (Applaudissements).Le pouvoir ooeupant a torturé ceux qui sont restés ici, ils se sont laissés déporter plutôt que do travailler pour l'ennemi ; ils ont, par leur fière attitude, iacquis des droits égaux. Il y en a d'autres qui froidement se sont dévoués pour le pays, risquant tous les jours d'être fusillés. Le gouvernement vous proposera d'inscrire leurs noms à un tableau d'honneur. (Très bien). Eux aussi ont acquis des droits. Il ne peut être question de violer la-Constitution, mais lorsque le bien du pays est en jeu, lorsque l'accord unanime peut être réalisé, le gouvernement est décidé à faire appel à votre accord patriotique.Le gouvernement est décidé aussi à étendre le champ d'action des lois ouvrières ; nous ayons traversé la période transitoire, maintenant il faut appeler l'ouvrier à collaborer à de grandes œuvres, il faut l'élever. Le congrès de la paix fera sans doute que dans tous les pays les ouvriers seront régis par le» mêmes lois ouvrières. il ne faut plus de contlits dans iâ rue, cette politique de violence est déplorable pour tous les intérêts. Il faudra, à l'avenir, que le ministère de l'industrie et du travail puisse mettre les parties en présence et les concilier. Il y a aussi la question des langues, son application est épineuse, mais le principe est fort simple. Les Flamands ont admirablement résisté aux séductions de l'ennemi. Partout en Flandre il y a eu des manifestations qui ont constitué l'effondrement de l'activisme. Les Flamands ont ainsi acquis des droits. Nous devons prendre les points sur lesquels l'accord est établi ; d'autres doivent être sincèrement étudiés ; jusque là le gouvernement se bornera- à réaliser tout ce qui est possible. Le pays attend une réparation intégrale et rapide des dommages de guerre, nous espérons pouvoir vous apporter des solutions dans un espace très rapproché. Nous nous occuperons également d'assurer rapidement le remboursement des marks à leur pleine valeur. De même nous vous apportons déjà une solution de la question des loyers, cette solution est conforme à la justice-. Nous saurons aussi trouver une solution juste et équitable dans cette délicate question de la réforme judiciaire. Le gouvernement cherche aussi à alléger les charges militaires, l'armée doit rester sur pied de guerre, mais grâce aux noiivelles mesures, les hommes sous les drapeaux pourront rapidement regagner leurs foyers, une indemnité de démobilisation leur sera accordée. Le retour des prisonniers de guerre fait l'objet de nos préoccupations. Nous voulons réaliser toutes ces réformes sans aucun esprit politique, sans favoritisme. (Très bien, à gauche). Il y aura du travail pour tous mais nous comptons sur le travail de tous pour restaurer la, Belgique, le monde entier a les yeux fixés sur elle. (Longs applaudissements sur tous les bancs). La Chambre procède alors à la nomination des membres de la commission, d'adresse. M. WOESTE propose do charger le bureau de la Chambre et le bureau du Sénat de remplacer cette commission ; ils seraient chargés de porter au Roi et à l'armée l'hommage du Parlement. On éviterait ainsi des discussion épineuses. M. LEMONNIER. — A un. discours adressé à la Chambre il faut que la Chambre répondo. Nous, .promettons de ne pas prolonger la, discussion afin de pouvoir travailler à la restauration du pays. (Très bien, à gauche.) La Chambre n'étant pas unanime, la proposition de M. Woesbe n'est piis adoptée. Le président propose de composer la commission comme suit: le1 président, quatre membres de la droite, deux de la gauche 'libérale et deux de la gauche socialiste. (Adopté.) M. MECHELYNCK propose de créer un certain nombre de commissions chargées d'étudier les grandes questions qui seront soumises au Parlement. (Adopté.) On pourrait aussi faire imprimer de suite les projets qui nous seront soumis. (IAWhé»ion.) M. FEU ON' propose à la Chambre de siéger dès la semaine prochaine. il. le PRESIDENT propose de siéger mercredi en huit ; poi|r lors les moyens de communications seront rétablis. La séance est levée à 5 heures. Pas fie troupes françaises a Basil? pourquoi, la 13 novembre, lors de 1 entrée solennelle à Gand de notre Roi, n'avôns-nous vu défiler dans nos rues pavoisées aucune unité de troupes françaises 1 Le bruit s'était répandu, la veille, qu'un régiment français allait prendre part, avec now régiments belges,_ à la revue royale. Nous y avions ajouté foi d'autant plus facilement que la présence de troupes françaises à proximité de la ville nous était connue. On s'expliquait l'absence de troupes anglaises, le front britannique ne s'étendant, du sud au nord, que jusqu'Audenarde. Entre Audenarde et Gand opérait ^ l'armée française. C'est elle qui a libéré Deinze et des unités s'étaient avancées jusqu'à Deurle et St-Denis. Les Bruxellois ont eu la bonne fortune de pouvoir acclamer les soldats français, le jour de l'entrée du Roi. Pourquoi cette faveur n'a-t-elle pas été accordée aux Gantois? Pourquoi enfin, tandis que des mouvements de troupes françaises se dirigeant vers l'est ont été signalés dans nos environs ces derniers jours, n'avons-nous vu passer par Gand aucune unité en ordre de marche? Elles arrivaient de l'ouest, Gand était sur leur route la plus directe. Elfes en ont été détournées. Pourquoi t Mardi et mercredi dernier deux corps d'armée français ont traversé Bruxelles, au' milieu d'ovations que l'on devine.Il ne convient donc pas à notre monde officiel que 1a- ville, considérée par lui comme la "capitale des Flandres", fasse à l'armée française un accueil trop symptomatique ? La sympathie ardente et enthousiaste que notre population — ouvriers et bourgeois — a manifestée unanimement pendant la. guerre à l'égard des prisonniers français, est un des faits les plus évidents qui se puissent affirmer. Les arrêtés allemands, affichés sur nos murs il n'y a que peu de semaines, menaçant de peines variées toute manifestation de sympathie et de pitié à l'égard des prisonniers français, isont lencore dans toutes les mémoires, en tout cas dans celles des centaines de Gantois et de Gantoises', de toutes les clafeses, qu'ils ont. envoyés, en prison., Les..flp.mnwïania. . activistes ont. été enchantas de ces mesures de répression qu'ils avaient inspirées, de même que de l'ôloignement soudain de presque tous les prisonniers français, qu'ils ont conseillé à leurs amis allemands. • Les personnalités qui exercent en haut ' lieu leur influence occulte, ont repris pour leur compte, depuis quinze jours, l'œuvre_ des activistes: il faut que les "assises" de l'université flamande soient établies sans tarder, il ne faut pas que les Gantois manifestent leurs sentiments francophiles... Nous apercevons de mieux en mieux la tendance de ces plans clandestins. NOS ECHOS Une énergique protestation Nous avons appris aue nos députés MM. E. Braun et Alb. Mechelynck, au cours de la réunion des députés et sénateurs libéraux, le 28 novembre 1918, à Bruxelles, ont énersiauetment protesté contre le projet que l'on prête au gouvernement de supprimer, par étapes, l'Université de Gand. et de créer immédiatement une Université flamande dans la capitale des Flandres. Ces protestations ont rencontré au sein des dieux groupes une armrobation pres-qu'unanimei La question de ! Univef3ité flamande Sous ce titre, nous lisons dans la ' Gazette", de Bruxelles, du 27 courant: " Il est bien difficile de rendre exactement l'impression de stupeur et de mécontentement qui a accueilli à Gand l'annonce officielle "de créer dès à présent une université flamande à Gand". " La .joie du triomphe et de la délivrance, s'est subitement changée en une série d'imprécations qu'en fidèle historien le journaliste doit noter et faire connaître. Voilà donc que le .gouvernement va consacrer l'œuvre néfaste de l'occupation allemande; cette institution, créée par des'traîtres avec l'argent allemand, va recevoir l'approbation de l'Etat dès sa rentrée an foyer de la Patrie ! Ceci parait simplement monstrueux et soulève d'unanimes protestations à Gand, _ où toute l'a population, sans exception _ de classe oui de parti, considère- la» vie universitaire comme une question. essentielle de sa renommée in-tellectjielle et mémo do sa prospérité matérielle. " Aussi a-t-on imméditement fait circuler des protestations et le mouvement protestataire s'accentuera. La thèse générale est celle-ci: ;Si une université flamande est indispensable, ce qui est contesté, qu'on la crée n'importe où, mais non à Gand, où les Allemands l'ont fait éclore sous l'empire de la force, de la brutalité même à l'égard de son corps enseignant. La dualité universitaire dans notre ville sera, la source de perpétuels conflits pour le corps professoral, les étudiants et la population elle-même. " Des gens de tous les partis disent bien haut que si c'est pour cette besogne néfaste que le gouvernement est revenu au pays, il débute malencontreusement en jetant au sein de la Flandre le plus dangereux brandon de discorde. " Il semble oublier que c'est le casque prussien: qui a présidé à l'inauguration avec son arrogance ooutumière. " Les manœuvres auxquelles les traîtres flamand» ont eu recours pour fournir à l'université boche une centaine d'étudiants, désireux uniquement de se soustraire aux réquisitions odieuses de l'ennemi, sont assez démonstratives de l'inutilité _ de cette institution au point de vue scientifique et social. Un mouvement s'élabore pour obliger les sénateurs et députés de tous les partis de déclarer d'avance par un oui ou par un non catégorique s'ils voteront la déchéance de i'université ancienne, que des savants réputés te's que Laurent, Plat-eau, Maa-sau, Yan Bambeke ont illustrée. " Les traîtres Un député nous a montré hier un curieux document, trouvé dans un des ministères.C'est la carte de visite d'un avocat bruxellois, avec ces mots : " présente à monsieur le conseilLer de justice, avocat Sebamier, ' l'expression de ses meilleurs vœux pour l'année 1918 et la, victoire décisive sur k« ennemis de l'Allemagne Le Schauer-en auestion exerçait le3 fonctions de ministère oublie dans tous les grands procès, il a fait condamner à mort de nombreux Belges. Le1 document a été transmis au parquet, ce triste sire ne se oromè.nera plus long-temns en liberté. La question des loyers ■M. Vandervelde, notre nouveau ministre de la justice, a déposé sur le bureau do la Chambre Un nroiet de loi réglant la question des lovers. En voici les principales dispositions : Lee loyers inférieurs à 600 francs, a Bruxelles, à 400 francs dan» les villes de province, à 200 francs dans les campagnes, ne pourront être réclamés. Les loyers supérieurs à cette somme seront immunisés à raison de 50 %, à moins que le propriétaire ouisse faire la preuve quie le locataire est en état die les payer. Le projet prévoit des dispositions spéciales pour les lovers dus par les familles les soldats. Nouveaux trains Des trains partent actuellement de Bruxelles-Nord pour Ostende, à 6 h. 20; pour Ans, à 7 n. 10; pour Anvers, à 8 h. 30. Dans quelques jours on pourra rétablir la circulation des trains entre Anvers et .P/wîsend-»-?' U y j-ufa-sis trains par joor dans chaque direction. Ils seront en correspondance avec les trains | des autres lignes hollandaises. Ile-st, probable qu'il sera possible d'organiser, en. même temps, le service direct de Bruxelles à Amsterdiam.. La conférence de la paix D'après certains journaux, 'ont été désignés comme devant participer au congrès de paix : France: Clemenceau, Briand, Ta-rdieu, Bourgeois. Angleterre : Lloyd George, Balfour, probablement lord Reading, un délégué des ouvriers et un ou plusieurs délégués des colonies. Etats-Unis : Wilson, Elihu, Root, Lan-sing et House. Italie : Sonnino et Orlando;. Japon : Echinda et Matsiu, respectivement ambassadeurs à Paris et à Londres. B.oumanie: Take Jonescu. Grèce: Venizelos. Serbie : Pachits. Teheco-Slovaques : Devecz. Sud-Slaves : Devecz. La Belgique n'a pas encore nommé Ses représent an ta. Nous reproduisons cette liste sous réserve. Les voyages entre Gand et Bruxelles Un de nos collaborateurs a eu la malencontreuse. idée de tenter mercredi un voyage en chemin de fer de Gand à Bruxelles.Le train annoncé pour 1 heure est entré en gare de Gand-Porte d'Anvers à 4 heures de l'après-midi, venant de Bruges, d'où il était parti à 7 h. 56 au lieu de 7 h. 20, horaire provisoirement admis.Arrivé à 4 h. 40 à Wetteren, le train dut. y rester jusqu'à 11 heures, afin d'y laisser passer trois convois de ravitaillement. Continuant sa marche il y eut un second arrêt d'une heure à Audegcm. L'arrivée à Termonde eut lieu à 1 h-d'où départ à 2 h. 10. On arriva à 3 h. 1/2 à Capelle au Bois, pour partir de là à 4 heures. Arrivée à Malines à 4 h. 25 pour démarrer à 7 h. 15. Enfin, le train entra en gare de Bruxelles-Nord jeudi, à 8 h. 1/2 du matin. Il avait fallu 16 heures et demie pour effectuer le voyage do Gand à Bruxelles ! Et que dire des conditions dù voyage dans des voitures archioonibles où étaient entassés les voyageurs obligés, pour la plupart, de se tenir debout et d« passe ainsi une longue nuit énervante.. Avis aux amateurs. Le dégagement du canal deTerneuzen Le génie militaire va s'occuper du dégagement du canal de Terneuzen. On espère que dans une quinzaine de jours la navigation sera rétablie et que le port do Gand pourra recevoir les navires de mer. __o— A chacun son tour! Le grand quartier militaire recrute en ce moment les fonctionnaires et les agents qui composeront l'administration civile belge dans la région d'Allemagne qui, aux termes de l'accord intervenu entre les Alliés, sera occupée par des troupes belges jusqu'à une date indéterminée.. Il s'agit de l'organisation de ces services que nous avons vu fonctionner chez nous durant quatre ans, kommandanturs, censure, et le reste. A chacun son tour! selon la formule célèbre.U est question de placer à la tête de cette administration oivile un des pins distingués fonctionnaires du département de l'intérieur, M. Camille Jacquart. Transport des lettres en Hollande Le transport des lettres est rétabli par Sluys-Breskens-Flessingue. La marche des Alliés LES COMMUNIQUÉS Communiqué français du 25 novembre : " L'avance de nos troupes s'est poursuivie au cours de la journée dans le Luxembourg', où nous avons occupé Merzig, Bellen, Heinerscheid, Limerle, et en Lorraine, où nous bordons le cours de la Lau-ter." Notre cavalerie est entrée à Lauter-burg. " xxxx . ■ — EN BELGIQUE A BRUXELLES Le commissaire de police de Lacken a saisi ot mis sous scellés deux aéroplanes allemands neufs, démontés et remisés dans un immeuble de l'avenue do la Reine. Les appareils seront remis à l'autorité militaire. Comme la " Flandre libérale ", la plupart des ateliers des journaux bruxellois ont été pillés par les hordes teutonnes. Dans les ateliers de la " Libre Belgique " — nouvelle dénomination du " Patriote " — les Allemands, outre les stocks de papiers, encre, huile, etc., ont volé 14 moteurs électriques, ont enlevé plus de la moitié des machines à composer et dépouillé le restant de pièces essentielles ; ils se sont emparés de tous les accessoires des macliines rotatives et de clicherie, de tout l'appareil électrique et photographique, de la majeure partie du matériel et mobilier typographiques. A LIÈGE Le mois dernier, les denrées s'étaient encoure raréfiées et atteignaient des prix fantastiques. Voici au hasard quelques prix au kilo : café, 120 fr. ; riz, 27 fr. ; beurre, 47 fr. ; pommes de terre, 3 1t. ; vis-sde de que.lité ordinaire, de 35 à 40 francs, etc. Les œufs valaient 3 francs la pièce, un complet veston pour homme coûtait de 8 à 900 francs, une paire de chaussures 250 francs et un parapluie 200 francs. Le gaz était compté à raison de 75 centimes le mètre cube. Aujourd'hui, les prix sont toujours très élevés, mais ils ont déjà subi une baisse appréciable, qui ne fera que s'accentuer dès que les services des transports pourront s'effectuer par la voie ferrée et- non plus par les routes. ETRANGER Hollande Neutralité illusoire , Par tous les moyens, l'Allemagne essaye de tirer profit de la neutralité hollandaise. La reine Wilhelmine a beau, dans une proclamation qu'elle vient d'adresser au peuple, affirmer que c'est grâce à la vigilance de l'armée et de la marine, ainsi qu'aux privations endurées, que la Hollande a pu rester neutre pendant les quatre années de guerre, plusieurs faits viennent de montrer que l'attitude des Pays-Bas est sujette à caution. Nous avons signalé, en temps voulu, l'incident provoqué par les troupes allemandes qui ont traversé le territoire néerlandais du Limbourg. Voici d'autres faits aussi caractéristiques : " Des torpilleurs allemands, qui se trouvaient à Anvers, et qui auraient dû tomber entre les mains des Alliés, ont descendu l'Escaut et sont allés se faire interner dans les ports néerlandais. " Des remorqueurs allemands, qui naviguaient aussi sur les voies fluviales de la Belgique ont passé en Hollande par les canaux et sont signalés à Dordrecht, d'où l'on compte évidemment les conduire on Allemagne. " Enfin le gouvernement des Pays-Ras s'est fait l'intermédiaire de l'Allemagne auprès des Pltats Unis dans les conditions que voici : " Le gouvernement allemand — jouant du péril bolchevisto au moment même où le socialiste germanophile Troelstra parlait de faire la révolution en Hollande —■ a représenté au gouvernement des Pays-Bas qu'il serait nécessaire d'adoucir les conditions de l'armistice et de ravitailler l'Allemagne afin d'éviter qu'il n'éclate dans ce pays des désordres qui menaceraient de gagner les pays voisins. Le gouvernement allemand invitait le gouvernement des Pays-Bas à intervenir dans ce sens auprès du gouvernement des Etats-Unis. » Le gouvernement des Pays-Bas ne s'y est pas refusé, et il a indiqué aux Etats-Unis les raisons qui, selon lui, comman-raient d'adoucir la situation de l'Allemagne. Angleterre Les prochaines élections Le roi a signé en conseil privé l'or-lonnance de dissolution du Parlement actuel. Les élections générales auront ieu le 14 décembre. Le choix des can-iidats du cabinet se fait très rapide-nent et les lettres d'investissement des :andidats sont envovées de tous côtés. L'opinion unanime est que le gouver-lemant de coalition sera maintenu ait pouvoir à un© très forte majorité. LE SENTIMENT BRITANNIQUE ET LES RESPONSABILITES. Dans un discours, au'il a prononcé dians sa cinfconsciiption de Hitchm (Hert-foïdshire >, lord Robert Ceci] insista sur la nécessité du châtiment pour ceux qui sont responsables de la guerre. " Le sentiment public à cet ée-ird, a-t-il dit, n® fait pas ombre d'un doute, et des gouvernements démocratiques ne sauraient y rester indifférents. Je laisse aux gouvernements le soin dé décider quelle ioiTrJe prendra ce châtiment, mais ce qui importe, c'est au'aucune considération de rang n'intervienne dans 1 'accomplissement do cet acte de iustioe; Il faut aussi que tous ceux oui se rendirent coupa-biles de brutalités envers des prisonniers sans défense ém'ouvènt toute 1a rigueur de la justice internationale!; " USINES DE GUERRE LICENCIEES On estime à un million environ le nombre des ouvriers et ouvrières des munitions qui ont déjà été licenciés. Allemagne Les révélations bavaroises et le gouvernement allemand La publication faite à Munich des documents officiels relatifs aux responsabilités de la guerre, documents dont la toneta" était complètement ignorée du nouveau gouvernement, a produit une. véritable consternation dans tous les milieux politiques de la capitale. Le gouvernement allemand est obligé de recoin, naître que ces documente jettent un jour tout nouveau sur les débute die la guerre et que la responsabilité des empires centraux ne fait plus aucun doute. La "National Zeitung", de Bâle, dit à ce propos : " Les révélations que le président du conseil de Bavière, Kurt Eisner, vient de publier, constituent un événement d'une importance historique et universelle. D'autres publications relatives à ees malheureuses journées de juil'et 1914 suivront certainement, mais les rapports du comte Lerchenfeld, ministre de Bavière à Berlin, suffisent à établir d'une manière indiscutable la responsabilité de l'Allemagne et de l'Autriche dans l'origine de la guerre." CNF DEMARCHE DIPLOMATIQUE DE LA BAVIERE. Le gouvernement populaire, bavarois, par l'intermédiaire de la Suisse," à- Fait desmander aux Etats-Unis d'être autorisé à envoyer dans le nord de la France et en Belgique une commission qui ouvrira une enquête sur les destructions et ravages commis par les armées allemandes. Cette démarche semble avoir été inspirée au gouvernement bavarois par le souci d'affirmer son particularisme, afin d'obtenir un meilleur traitement de la part des puissances alliées. Le comité ex.'ccitif ait ma.bine en arrière Le comité exécutif du C. O. S. berlinou vient de publier un manifeste significatif Après avoir fixé au 16 décembre la réunion à Berlin d'une assemblée de délégués qui élira un conseil provisoire des conseils des ouvriers et soldats — conseil qui sera chargé de prendre une décision au sujet de la Constituante — ce manifeste ajoute : " D,en efforts so développent en vue de désagréger le territoire de l'empire et de réintroduire, sous une forme nouvelle, le particularisme du Moyen-Age. Mais la réalisation des grands buts démocratiques et socialistes exige le maintien d'un grand domaine économique et linguistique allemand. " L'activité déployée jusqu'à présent par le Comité exécutif do Berlin constitue un régime provisoire, qui doit être établi aussi vite que possible sur une base plus large. " Tant qu'une Assemblée constituante n'aura pas dit le dernier mot sur la Constitution et la réorganisation de l'Allemagne républicaine, les Conseils des ouvriers et soldats doivent exprimer la vo- -lonté du peuple allemand. " Les lamentations de Soif La conférence des Etats confédérés s'est ouverte, mercredi, au palais du chancelier, Elle comprenait environ soixante-dix représentants des Etats, quelques an-tiens diplomates et de nombreux députés qui ont assumé le pouvoir dans ieurs pays respectifs, quelques délégués des marins et des soldats, et tous les secrétaires d'Etat. M. Soif a exposé la situation de l'Allemagne vis-à-vis de ses anciens adversaires, notamment de la France, et s'est plaint de l'absence de pitié que l'on témoigne à l'Allemagne; il a. demandé que l'assemblée décidât la convocation aussi rapide que possible de l'Assemblée nationale.M. Erzberger a présenté ensuite un rapport sur les conditions de l'armistice. L assemblée a discuté ce rapport. UN MOUVEMENT CONTRE-REVOLUTIONNAIRE î Le "Vorwârts" dit apprendre que le général Sixt von Arnim est revenu à Aix-la-Chapelle, où iP a dissous le comité révolutionnaire. Les journaux pensent qu'il est à la tête d'un mouvement contre-révolutionnaire visant à la restauration du régime impérial. On confirme que tous les éléments conservateurs en Allemagne se sont groupés en un parti appelé le "parti populaire national allemand". CBISE DE CHARBON.. Par suite des grèves qui ont éclaté eh Silésie, la production de charbon est comp'àtemenf, arrêtée!. En Saxe et en Westphalie, le nombre de mineurs est considérablement réduit. Les prisonniers de guerre et les travailleurs polonais

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Cet article est une édition du titre La Flandre libérale appartenant à la catégorie Culturele bladen, parue à Gand du 1874 au 1974.

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