La Flandre libérale

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s.n. 1914, 01 Septembre. La Flandre libérale. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/zw18k76w74/
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40*Aané8 — Hardi Ier Septembre 19(4 niraziBiEx. - m mm. I. 244 »- Mardi Ier Septembre 1914 LA FLANDRE LIBÉRALE ABONNEMENTS 1 moli. I moli. s mois. S sm. BELGIQUE ? Pu 2.00 4.00 8.00 S6J© UNION POSTALE 8 Fr. 3.75 9.00 18.00 86.00 In a'aktnni u ftoreau du Journal «t dans t«ui les burwtus ia jm»Ss SÊDACTÏ0H, ADMINISTRATION H MPBMÏRiB mm, l RUE DU NOUVEAU BOIS, I, SAN! «iMEMENTS ET ANNONCES 9 1 °= RÉDAGTIOM ■»= Téléphona 32 ! 1 Téléphow ÎS ANNONCra ffmx Is ville et les Flandres, s'adresser m buren é» fearnaL Pour le reste dn pays et l'étranger,, s'airessef à l'Office de Publicité, me Neuve, 36, à Bruxelles. LA GUERRE EUROPEENNE LIRE EN 4° PAGE NOS NOUVELLES DE DERNIÈRE HEURE h» <a situation en Belgique ÏK9 Anvers, 30 août, 10 heures aoir (offi-iel).La situation reste stationnaire. La par-e du territoire située au nord du Dé-ier est entièrement dégagée. Diest est l'acuée. Toute la Oampine est calme. Il n'y a lus d'Allemands dans la région de heel, Moll et Turnhout. De même, les ivirons de Merchtem et Londerzeel sont bandonnés par les Allemands. A Ileyst-p-den-Berg, le bombardement n'a pro. uit en somme que des effets très limités, [uatre petites maisons ont été incendiées, ne autre éventrée par un obus, et le Cocher de l'église a été touché. A Malines, les dégâts ont été plus con-dérables. Une vingtaine de maisons ont :é atteintes par les obus. La cathédrale 'a subi que des dommages insignifiants. Par contre, toute la partie centrale de i ville de Louvain a été détruite par incendie. De l'église St-Pierre, il ne sste plus que des ruines, et il est mal-sureusement confirmé que les Halles, jntenant la bibliothèque de l'Univer-té, ont été réduites en cendres. Les Autrichiens en Belgique? Une note de la "Métropole" : " On dit, mais nous ne pouvons garan-r absolument la nouvelle, que des troues autrichiennes auraient été vues dans i voisinage d'Aix-la-Chapelle. " Nous les verrions donc peut-être arri-v en réserve des troupes allemandes? " Cela expliquerait la déclaration de lierre dont le prétexte est aussi loyal et ussi noble que celui de l'Allemagne. v .esÀilemaadss'aïoeiider^icBîiis? De la Métropole : " Un certain nombre des blessés belges, ue les Allemands avaient faits prison-liers mercredi à Haecht, sont rentrés lier après-midi à Anvers. Ils n'élèvent ,ucune plainte quant au traitement dont ls furent l'objet. Lorsqu'ils furent rele-rés par les Allemands et conduits dans ino de leurs ambulances établies au villa-;e de Haecht, les médecins allemands les lansèrent sommairement, et les prisonniers eurent à manger et à boire en suf-isance. Mais subitement — et suppose-t-m, dans le but de couvrir leurs commu-îications — les Allemands se retirèrent le Haecht sur Louvain samedi, amenant os blessés les moins atteints, et abandon-lant les autres, qui furent découverts par me colonne d'ambulanciers belges hier natin, et ramenés. " Est-ce que les Allemands se rentraient enfin compte du danger auquel es exposent leurs procédés barbares, et ''amenderaient-ils de crainte des repré-i.iilles russes et anglaises 1 " A ANVERS DEPART DES REFUGIES Lo lieutenant général Dufour, gouverneur militaire, charge le bourgmestre de faire connaître par urgence à la population la communication suivante: Quartier général à Anvers, le 30 août 1914. 1) Toutes les personnes non domiciliées dans la position fortifiée avant le 1er août sont tenues de se diriger 1© plus tôt possible vers la station du Pays de Waes, où des trains sont mis à leur disposition pour les transporter vers les Flandres r't la côte. Toute personne visée dans le paragraphe ci-dessus qui séjournerait dans la position au delà du 2 septembre 1914, à 24 heures, sera considérée comme suspecte et passible du conseil de guerre. 11 est nécessaire que tous les Belges se trouvant dans ce cas se pénètrent bien lue c'est un devoir patriotique que d'obtempérer immédiatement à cette décision, c'ir des individus indésirables se sont introduits dans la place à la faveur des tolérances accordées aux réfugiés belges. 2) Exception est faite à la prescription lui précède pour les familles non domiciliées dans la position fortifiée dont le flief est employé directement ou indirectement à un service d'utilité militaire. Les mesures arrêtées ci-dessus abrogent '^précédentes, sauf celles concernant les s"iefa allemands et autrichiens. Le lieutenant général gouverneur militaire, DUFOUR. Anvers, le 30 août 1914. Le hnn rjrmpfltre, J. DE VOS. »»■ < — L'Âufncha Hongrie déclara Sa yuerre à la Belgique Œl UJ La note du comte Clary Le ministre des affaires étrangères a reçu du ministre de Belgique à La Haye, le 28 août, le télégramme que voici : D'ordre de son gouvernement, qui tient compte des difficultés de communication entre légation Autriche-Hongrie, Bruxelles et gouvernement royal belge, le ministre d'Autriche-Hongrie me transmet copie-note que comte Clary (ministre d' Autriche-Hongrie à Bruxelles) doit adresser au ministre des affaires étrangères de Belgique. Baron Giskra (ministre d'Autriche-Hongrie à La Haye, me prie de vous communiquer le contenu : " Télégraphiquement d'ordre de mon gouvernement j'ai l'honneur de notifier à Votre Excellence ce qui suit: " Vu que la Belgique, après avoir refusé d'accepter les propositions qui lui avaient été adressées à plusieurs reprises par l'Allemagne, prête sa coopération militaire à la France et à la Grande-Bretagne, qui toutes deux ont déclaré 1a. guerre à l'Autriche-Hongrie, et en présence du1 fait que, comme il vient d'être constaté, les ressortissants autrichiens et hongrois se trouvant en Belgique ont sous les yeux des autorités royales dû subir un traitement contraire aux exigences les plus primitives de l'humanité et inadmissible même vis-à-vis des sujets d'un Etat ennemi, l'Autriche-Hongrie se voit dans la nécessité de rompre les relations diplomatiques et se considère dès ce moment en état de guerre avec la Belgique. " De la part du gouvernement impérial et royal' les passeports sont remis au comte Errembault de Dudzeele (ministre de Belgique à Vienne). — (s.) Claxy. La réponse de ia Belgique Le ministre des affaires étrangères de la Belgique a envoyé d'Anvers, le 29 août, le télégramme que voici au ministre de Belgique à La Haye : " Prière accuser réception à légation Autriche par intermédiaire ministre affaires étrangères de déclaration de guerre Autriche-Hongrie à Belgique et ajouter ce qui suit: " La Belgique a toujours entretenu des relations d'amitié avec tous ses voisins, sans distinction. Elle a scrupuleusement rempli les devoirs que la neutralité lui impose. " Si elle n'a pas cru pouvoir accepter les propositions de l'Allemagne, c'est que celles-ci avaient pour objet' la violation des engagements qu'elle a pris à la face de l'Europe, engagements qui ont été les conditions de la création du royaume de Belgique " Elle n'a pas cru qu'un peuple, quelque faible qu'il soit, puisse méconnaître ses devoirs et sacrifier son honneur, en s'inclinant devant la force. " Le gouvernement a attendu, non seulement les délais de l'ultimatum, mais la violation de son territoire par les troupes allemandes avant de faire appel à la France et à l'Angleterre, garantes de sa neutralité au même titre que l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie, pour coopérer au nom et en vertu des traités à la défense du territoire belge. " En repoussant par les armes les envahisseurs, elle n'a même pas accompli un acte d'hostilité aux termes de l'article 10 de la Convention de La Haye, sur les droits et devoirs de» puissanées neutres. " L'Allemagne a reconnu elle-même que son agression constitue une violation du droit des gens et, ne pouvant la justifier, elle a invoqué son intérêt stratégique. " La Belgique oppose un démenti formel à l'affirmation que les ressortissants autrichiens et hongrois auraient subi en Belgique un traitement contraire aux exigences les plus primitives de l'humanité." Le gouvernement royal a donné, dès le début des hostilités, les ordres les plus stricts quant à la sauvegarde des personnes et des propriétés austro-hongroises. — (Signé) Davignon. " LA SITUATION A LIEGE Un Liégeois, qui a réussi à quitter Liège, en faisant le détour par lai Hollande, nous communique les renseignements très rassurants qui suivent: Aucune personne connue n'a eu à souffrir à Liège ; mais M. Greiner, directeur de Cockerill à Seraing, a eu de grands ennuis. U avait refusé de fabriquer pour et sous la direction des Allemands. U a dû, avec son personnel supérieur, comparaître devant un conseil de guerre, sous l'inculpation d'espionnage, mais on les a tous laissés en paix. Le jeune Dr Henri Fredericq, le fils du professeur de l'Université, est resté comme médecin dans le fort de Chaudfontai-ne jusqu'au bout, c'est-à-dire jusqu'à l'explosion du fort. U est indemne. Les autorités allemandes sont très énergiques pour contenir leur soldatesque, qui a des tendances à l'indiscipline et a certains moments s'est même entretuée. Il y a eu quelques moments pénibles, mais tout va bien à présent. Des centaines d'étudiants russes ont été expulsés avec tout l'élément russe. Les Allemands ont pris comme "avance" sur la contribution de guerre la moitié de l'encaisse des banques ; mais les déposants ont le libre accès des coffres-forts particuliers contenant leur fortune privée. Les ouvriers refusent de travailler pour les Allemands. Contributions de guerre Nous lisons dans la " Métropole " d'Anvers : La Russie a avisé l'Allemagne que, dans toutes les villes occupées par le® armées russes, serait levée un© contribution de guerre double de celles que les armées d'occupation lèvent dans les villes belges. LA FRANCE APPELLE SES RESERVES ET LA CLASSE DE 1914 Paris, 30 août. — Le ministre de la guerre a décidé d'appeler la classe de 1914, de rappeler la réserve active, et les classes plus anciennes territoriales qui avaient été momentanément renvoyées dans leurs foyers. ^ , . (Havas-Reuter). UN TAUBE BOMBARDE CAMBRAI DEUX AVIATEURS ALLEMANDS SONT CAPTURES Un aéroplane allemand a survolé, jeudi après-midi, la gare de Cambrai, lançant plusieurs bombes, dont une seule atteignit son but. Le pont du chemin de fer fut légèrement endommagé- Les soldats de faction à la gare dirigèrent un feu nourri contre l'appareil, qui, atteint de nombreuses balles, ne tarda pas à s'abattre à proximité du jardin public.Le pilote a été grièvement blessé ; l'observateur n'avait aucun mal. Tous deux ont été faits prisonniers. Ce sont deux officiers.Un coup hardi UN AEROPLANE ALLEMAND SURVOLE PARIS Paris, 30 août. —- Un aéroplane allemand! survolant Paris à une hauteur de 2,000 mètres, a jeté vers 13 h. 30 une bombe. Les dégâts matériels sont nuls. Aucun effet moral. LES PERTES ANGLAISES APRES LA GRANDE BATAILLE Londres, 30 août. — Le " Press Bureau " annonce que, pendant la bataille du 23 au 26 août, les pertes anglaises ont été de 5 à 6,000, et les pertes allemandes beaucoup plus grandes. SUR LA PLAGE DE DUNKERQUE Dimmanche matin, temps idéalement beau. Combien réussie eût été la saison de 1914, sans la guerre! Des soldats, au nombre 'd'une vingtaine, se baignent. A part eux, personne. Le sable ensoleillé est désert. A trois kilomètres en mer environ un grand vapeur aux couleurs belges passe. U va lentement, pesamment. Sur la digue est un petit groupe. D'une villa un monsieur se détache avec une longue-vue. Il y a à bord des soldats anglais, beauooup de soldats anglais, qui vont défendre avec les Belges et les Français les idées de liberté, d'humanité, de civilisation. Hourrah ! Hourrah ! LES ALLEMANDS PREPARAIENT LA GUERRE Des professionnels en matière d'expéditions de grains du Canada, sont convaincus que l'Allemagne s'approvisionnait depuis douze mois en vue de la guer-re-Les deux tiers de la totalité des grains expédiés de Montréal, ont été dirigés sur Rotterdam et Anvers, en consignation pour l'Allemagne. Jusqu'au 1er août, 35,000,000 de boisseaux sont rentrés dans ce pays. fies régim@nts entiers se renient aux lusses St=Pétersbourg, 30 août. — (Officiel). — La bataille sur le front autrichien se pour* suit acharnée à l'Est de Leinberg. Les Russes firent 3,000 prisonniers. Près de Podgayzy, les Allemands eurent 3,000 hommes hors de combat et perdirent 9 canons. Dans la région du Nord, à Tomachev, la quinzième division hongroise ost cernée. Des régiments entiers se rendent. Le généralissime russe déclare que les sokols polonais, qui font usage de balles explo- imiMiii w iiiiw ■ ii—MB—■—a—B—■ sives, seront traités comme des malfai* teurs selon les lois militaires. (Havas-Reuter). Sur mer Après la bataille navale La presse anglaise _ Londres, 29 août. — La marine britan-! nique, dit le "Daily Mail", s'est, une %13 de plus, couverte die gloire et, en ces temps d'acier et dei fer, elle est demeurée ce qu'elle était déjà à l'époque des vieux bateaiuîc dé bois. Aucune nouvelle ne pouvait être accueillie avec plus de satisfaction et de joie qu© le simple rapport officiel annonçant une attaque contre la flotte germanique menée à bien sans que notre escadre ait perdu une seule imité. Une puissante flotte de "destroyers", appuyée par dés croiseurs légers et une escadrille de croiseurs de combat s'engagea résolument dans la baie d'Héligo-land, dont les eaux ont _ été semées de mines allemandes. Conduite avec une_remarquable habileté par le vice-amiral Sir David Beatlv — le plus jeune officier " à pavillon " de notre marine — notre escadre a coupé une escadrille de croi-sèurs légers et de destroyers allemands et l'a anéantie après quelques heures de combat. Trois croiseurs furent coulés ou mis hors de combat ; deux destroyers disparurent soius les eaux et les autres furent sérieusement endommagés. C'eBt un rude coup que la flotte britannique a porté dans cette bataille naval© qui, depuis Lissa, est la plus grandie qui se soit livrée dans les eaux européennes. Et si le brouillard n'avait pas favorisé la fuite des Allemands, les conséquences de cette rencontre auraient pu être beauooup plus vajstes. Il y a quelques jours, l'on racontait que la flotte allemande1 croisait en force au large d'Héligoland, dont l'Ile est protégée par des batteries et des forts du type le plus puissant. C'était la une 1 -ne* parade aux yeux des neutres et des bateaux anglais non-combattants, destinée à faire croire que les Allemands défiaient la marine anglaise. Nous n'avons pas tardé à relever le défi. Nous nous somme» porté au devant de ces bateaux aûlemands et nous avons complètement démoli une cgs red ou tables esca-cii 111 c ^ dans lesquelles l'amiral allemand avait p..v>"é toute sa confiance. Quant aux " dread'noughts " germaniques, anpeles a combattre, ils s'y sont refuses Ils ont préféré abandonner leur avant-garde a la destruction. . . Nous entendrons un peu moins parler, peut-être, après ce brillant engagement, de l'ouverture des ports allemands au commerce dû monde. Us sont fermes nor-métiouement par le mur de fer de la marine bTitanniaue. Sir David Beatly a couru des risques divers. U avait à affronter e dlaneer def mines et des sous-marm's allemands une arme dont la puissance est indiscutable. Il est sorti triomphant de ces eaux a-e mort et pour la_ gloire de son pays il a remporté une victoire h 1 heure ou elle était nécessaire, C est le T tain d'autres victoires, oue 1 Angleterre remportera sur la mer, dont elle a fait son élément. [ LE PLUS JEUNE AMIRAL Le contre-amiral Sir David Beatty, qui commandait la première escadre des croiseurs de bataille au début des hostilités, est âgé de quarante-trois ans. 11 es e plus îeune amiral de la marme britanni-que II était commandant en second de la flottille du Nil pendant la campagne du Soudan, sous la direction de Lord Kitchener, et l'initiative remarquable qu'il déploya au moment ou son chel était blessé, lui valut l'ordre du Mente naval et sa promotion au titre de commandant. En 1900, pendant la révolté des Boxers en Chine, il fit preuve d une initiative et d'un courage tout aussi grands en menant à bien une tentative ^ tout a fait désespérée, en dépit de ce qu'il avait été deux fois blessé, et gagna de la sorte son grade de capitaine avant 1 âge de trente ans. Il fut promu commandant le 1er janvier 1910, à trente-huit ans. Le contre-amiral A. G. H. W. Moore était troisième lord de l'Amirauté jusqu'à ce qu'il fût nommé à un commandement, ayant le croiseur " Invincible" comme navire amiral. Le contre-amiral A. H. Christian prit part comme lieutenant d'artillerie à l'expédition répressive dirigée contre le roi Koko, de Nimby, Afrique occidentale ; il servit également sous les ordres du contre-amiral Rawson en Afrique du Sud, et fut porté par deux fois à l'ordre du jour en chacune de ces occasions. De juillet 1908 à octobre 1910, il fut directeur du RoyaJ Naval College, à Osborne, et chargé à cette occasion d'une partie de l'éducatioE nautique du prince de Galles et du prin-ce Albert. Le commodore R. J. B. Keyes était nommé en 1912 commodore directeur de la division des sous-marins. Le commodore R. J. Tyrwhitt fut nommé au commandement des flottilles des destroyers de la première flotte en dé cembre 1913. Le commodore W. E. Goodenough étaii directeur du Royal Naval College d< Dartmouth. de 1905 à 1907, et commandf ensuite le " Albemarle le " Duncan " et le " Cochrane C'est en sa qualit< de commandant du dernier de ces vais seaux qu'il escorta le roi d'Angleterri dans son voyage aux Indes, à l'occasioi du Durbar, et assista aux opérations d< secours qui suivirent la catastrophe di Messine. Tels sont les états'de services des vain HBM—MB——MB——BW—BS queurs de la première bataille navale an-glo-allemânde.TOUJOURS DES MINES ALLEMAN* DES DANS LA MER DU NORD Londres, 30 août. — Le bateau de pêche écossais "Barley-Rig " a heurté une mine flottante dans la mer du Nord et a coulé. Quatre hommes de l'équipage manquent à l'appel. Les cinq autres, dont un mort, ont été débarqués à Hull par un bateau de pêche, le vapeur " St-Clair ". *** Le trois-mâts-goélette danois Gaea, chargé de coke et de houille, allant de Sunderland à Svendborg, a heurté une mine clans la mer du Nord et a sombré. Trois hommes cle l'équipage se sont noyés. Le capitaine et les autres membres de l'équipage ont débarqué à Shields. LA CUEILLETTE A Odessa, l'embargo a été mis sur le steamer allemand lUtha RicJcmers, le steamer autrichien Olga, chargé de 3,000 tonnes de céréales, et le steamer allemand Aagard, chargé de 6,000 tonnes de céréales. Ces trois navires ont été conduits à Ni-colaïeff.L'AMIRALISSIME DES ALLIES DANS LA MEDITERRANEE Londres, 30 août. — Le Press Bureau dit que l'amiralissime de la flotte1 française, M. Boué dé iLapeyrère, prit le commandement de la flotte anglo-française combinée dans la Méditerranée. En conséquence l'amiral Sir Berkeley Milne est retourné en Angleterre. Sa conduite et les dispositions qu'il avait prises relativement aux navires allemands "Goëben" et "Breslau", après avoir été l'objet d'un examen minutieux, de la part du cons_eil de l'amirauté ont été approuvées pleinement. L'EQUIPAGE DU " KAISER WILHELM" Madrid, 30 août. — Une dépêche de Las Palmas dit que le bateau espagnol "Gomera", débarqua l'équipage allomand du "Kaiser Wilhelm" qui avait été recueilli par la garnison espagnole de Rio Oro, alors qu'il gagnait la plage, afin d'éviter qu'il fût attaqué par les indige-nes.Cinq Allemands sont grièvement bles-sés.Le croiseur espagnol "Cataluna a. appareillé pour Rio Oro. On ignore le but de son voyage. (Havas-Reuter). | —' L'odyssée d'un Gantois —4*4 De New-York à Gand par Gibraltar, Kaples et Faris Un de nos concitoyens, M. O. V., se trouvant au Canada dans les derniers jours de juillet, s'empressa, dès que se répandirent les nouvelles au sujet d'une guerre européenne imminente, de gagner New-York. U s'y embarqua le 1er août à bord de la " Kronprinzessin Cecilie " du Norddeutsche Lloyd. Nos lecteurs se rappelleront que ce navire, qui avait à bord une somme de c: n-quante millions en or — ce qu'ignoraient les passagers — a été depuis capturé par les Anglais et amené en Angleterre. Les premiers jours, tout alla bien. Le journal publié à bord donnait régulièrement les nouvelles reçues par la télégraphie sans fil. Cependant des manifestations se produisaient parmi les passagers. Beaucoup d'Anglais, d'Américains et d'Allemands étaient à bord. Par ordre du capitaine, les " rassemblements " sur le pont et les toasts à table furent interdits sous peine de mise en cellule, ce qui n'empêcha pas d'ailleurs un voyageur anglais de proposer à chaque repas à ses compagnons de table, des " cheers " mentaux en l'honneur des peuples amis et notamment des Belges. Tout à coup la publication du journal fut suspendue sans explications. Pendant un jour le navire arrêta sa marche en plein océan ! Les officiers du bord montraient une inquiétude évidente. On devait apprendre plus tard que le capitaine avait reçu d'un bâtiment anglais, par marconigramme, l'ordre de détruire son installation de télégraphie sans fil, et de se rendre, sous menace de bombardement. Bientôt d'ailleurs se présentèrent plusieurs torpilleurs anglais qui obligèrent le " Kronprinzessin Cecilie" à se diriger vers le port aùglais de Falmouth, où i il fut mis à la chaîne. Notre concitoyen n'était pas arrivé au bout de ses peines. La navigation sur la Manche, semée de mines allemandes, n'était pas sûre à ce moment. Pour ga-; gner la Belgique il s'embarqua, sur le ' conseil des autorités du port, à bord d'un steamer norwégien qui, après escales à ; Gibraltar et Naples, l'amena à Gênes. Les communications vers la France 5 étant supprimées, il lui fallut se résigner J à passer par la Suisse. Après plusieurs j jours employés à des formalités diverses, légalisation de ses pièces d'identité, obtention de laissez-passer, notre conci- L toyen arriva enfin à Bâle. Le hall de la gare était transformé en un immense asile de nuit où se trouvaient réunis des milliers de malheureux cherchant à regagner leurs pays respectifs. Une tentative faite pour gagner la frontière française par Altkirch ne fut guère heureuse. Les Français occupaient Altkirch et les balles sifflaient dans les environs. Notre concitoyen et ses compagnons d'aventure rentrèrent " en rampant " à Bâle. Ils y arrivèrent heureusement sains et saufs. Après deux jours de nouvelle attente, une promenade de quinze kilomètres à pied de Aux Verrières à Pontarlier, ils réussirent enfin à gagner Dôle, De Dôle, notre ami se dirigea sur Paris par Dijon, et regagna Gand par Lille et Bruxelles, que n'occupaient pas encore les troupes allemandes. Voilà certes un tour peu banal. De la côte anglaise à Gand par Gibraltar, Naples, Gênes, Bâle, et Paris! En toutes autres circonstances, le voyage n'eût été qu'original. UN HÉROS BELGE Le jeune sergent Van den Born • fterP.SeMétaSrl général des usines Carels ireres, M. Schuermans, ayant eu l'ama- Diiite de nous signaler la présence du jeune sergent Van den Born à l'hôpital auxiliaire que MM. Georges et Gaston L/areis ont eu 1 obligeance de mettre à la disposition de la Croix-Rouge, nous nous sommes empressé d'aller interviewer le très jeune héros de l'armée belge. Lugene Van den Born est né en 1397 a Neerwmden, près de Termonde. Il vient a atteindre l'âge de 17 ans, et ne paraît pas en avoir davantage, malgré les rudes epreuves par lesquelles il vient de passer. Il a une physionomie espiègle^ très sympathique. Sa voix flûtée ressemble presque a celle d'une fille. Un vague duvet commence à ombrer très légèrement sa lèvre supérieure. Voici les renseignements que le sergent v an den Born nous a fournis sur sa car-rière militaire encore bien courte et cependant déjà très glorieuse. " Après avoir terminé mes études au collège, je me suis engagé, mais à cause d une maladie, je n'ai piu rejoindre mon regiment, le lie de ligne, que trois mois avant la déclaration de guerre. Ayant passé avec succès l'examen réglementaire, je reçus les galons de caporal. " Nous avons été dirigés d'abord sur Herstal, d'où nous sommes allés à Liège. " Pendant la nuit du 5 au 6 août, je fus envoyé en patrouille, avec une vingtaine d'hommes. Ncms étions à peine eni marche depuis environ vingt-cinq minutes, quand nous constations que nous nous trouvions à une courte distance d'un important groupe de cavaliers allemands. Mes hommes voulurent battre en retraite, mais je leur fis observer qu'alors nous étions tous perdus. " Sur mon ordre, ills se déployèrent en tirailleurs et bientôt je commandais à haute voix: "Première compagnie (sic), commencez le feu. " Chacun de nous tira toutes les cartouches de son magasin. Puis, après que nous eussions avancé d'une trentaine de mètres tout en rechargeant nos armes, on entendit un nouveau commandement: " Deuxième... compagnie, commencez le feu." J'avais eu soin de changer autant que possible le son de ma voix pour faire recommencer le tir à ma... compagnie de vingt hommes. " Beaucoup de nos balles atteignirent leur homme et nos ennemis ne connaissant pas, à cause de l'obscurité, la force de la troupe qui venait de les attaquer si brusquement, s'empressèrent de prendre la fuite, les uns à pied, d'autres à cheval. Un petit groupe, seul, resta en place. C'étaient des hussards de la mort ; ils entouraient un officier qui tenait on main un fanion. " De nouveaux coups de fusil' furent échangés avant qu'il fût possible die nous approcher du porteur du fanion qui était encore seul debout. Comme il me menaçait encore de son revolver, il me fallut bien le tuer. " Je me suis ensuite emparé du fanion. " Nous avons constaté alors qu'un officier supérieur gisait sur le' sol. U était grièvement blessé, et nous allions le porter à une ambulance quand, d'une voix faible, il nous dit d'une façon très compréhensible, en français, que cela n'en valait pas la peine, et il nous pria de le laisser mourir sur place. U me remit son revolver, qui n'était plus chargé, et que j'ai confié à mon père. " Nous avons rejoint alors notre compagnie. Outre le fanion nous avions emporté la coiffure et le sabre de l'officier supérieur. " Mon capitaine commandant m"envoya avec mes hommes à Liège, où, devant les troupes, le général Bertrand nous félicita chaleureusement et m'annonça qu'il m'aurait proposé pour le grade de sergent. " La nuit suivante n'ouïs reçûmes l'ordre de battre en retraite. J'ai fait malheureusement une chute en longeant un fossé, et à cause d'une syncope, prolongée par uni état d'épuisement provoqué par la fatigue, je suis resté longtemps étendu jusqu'à mi-corps dans l'eau. " Depuis ce moment, ie souffre de rhumatisme mais, bien qu'ayant craché un peu de sang la nuit dernière, j'espère bien être complètement guéri à temps

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Cet article est une édition du titre La Flandre libérale appartenant à la catégorie Culturele bladen, parue à Gand du 1874 au 1974.

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