La Flandre libérale

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s.n. 1914, 31 Janvrier. La Flandre libérale. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/c824b2xw24/
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FLANDR E LIBERALE BELGIQUE i UNION POSTALE : 1 moil. I mois. Fr. 2.00 4.00 Ff. 3.75 9.00 I moli. 1 ML 8.00 16.00 18.00 36.00 On l'abonna u burein du Journal tl dans tous les bureau� dt porte E�DAOTION, ADMINISTRATION KT IMPRIMERIE GAND, 3, RUE DU NOUVEAU BOIS, 3, GAND ABONNEMENTS ET ANNONCES : T�l�phone 32 R�DACTION � T�l�phona 13 ANNONCES Poor Ia ville et les Flandres, s'adresser an bnrean fh lonrnaL >� Pour le reste du pays et l'�tranger, s'adresser I l'Office de Publicit�, rue Neuve, 36, � Bruxelles. U d�sorganisation du Railway Joli tableau que celui que nous tra- cent les informations venues de par- toat, du pays houiller, du port d'An- vers, des bassins industriels. Des char- bonnages sont oblig�s de cesser l'ex- traction. Des milliers d'ouvriers, au c�ur de l'hiver, sont forc�s au ch�ma- ge. Des usines qui ont besoin de cin- quante wagons par jour en re�oivent cinq. Les locomotives ne trouvent pas de machinistes. Et les machinistes ne trouvent que- des locomotives avari�es, souvent impuissantes en tout cas. Pr�s de deux cents locomotives et de mille wagons � marchandises ne peuvent �tre remplac�s en ce moment, faute de fonds. Le personnel, surmen�, est d�courag� par le n�potisme et le fa- voritisme. Les chefs n'ont d'autre pr�- occupation que celle de tirer leur �pin- gle du jeu, et leur autorit� serait fort mal venue � s'exercer sur un person- nel indisciplin� depuis l'ing�rence des cur�s dans l'administration, depuis l'or- ganisation (de l'espionnage et de la d�lation par des agente �lectoraux. Joli tableau et dont? peuvent �tre fiers ces messieurs du gouvernement. Joli tableau, surtout,: des cons�quences d'un �lectoralisme lamentable et de pratiques financi�res dont le danger avait �t� signal� depuis longtemps. Les ravages caus�s dans le person- nel par la pr�traille, nous n'avons pas besoin de les d�montrer. Le XXe Si�- cle lui-m�me, dans on acc�s de franchi- se aussi subit qu'�tonnant, les a con- fess�s. Quant aux pratiques financi�res, faut-il rappeler toutes l�s observations faites depuis de longues ann�es, au S�nat, par M. Hanrez? L'honorable mandataire lib�ral, dans ses discussions r�p�t�es avec feu M. De Smet de Naeyer, revenait inlassablement sur une d�monstration irr�futable. Il Tjfouvaiti��c�iaque discussion de bud- gel, que l'on .portait � l'extraordinaire des d�penses de mat�riel consid�rables qui auraient d� �tre pay�es par le bud- get ordinaire. Mais l'inconv�nient, pour le ministre des finances, e�t �t� de voir se/cl�turer son budget en d�fi- cit. On cl�turait donc em boni de quelques milliers de francs, et l'on portait aux d�penses extraordinaires des achats de locomotives et de wagons pour dix, quinze ou vingt millions au besoin. Il va de soi que ces d�penses ne pouvaient �tre port�es au compte capital " que constitue le budget extraordinaire puisqu'il s'agissait de mat�riel amortissable � br�ve �ch�ance. La th�orie de M. De Smet de Naeyer �tait la th�orie commode du monsieur qui ach�te une paire de bottines de trente francs et qui se pr�tend riche de cette somme. Au bout de quelque temps, oblig� de faire remplacer, les semelles, il fait une d�pense de cinq francs. Et il �tablit solennellement ce compte: trente francs de premi�re d�pense, et cinq francs de d�pense suppl�mentaire, cela fait trente-cinq francs. Ma paire de bottines co�te] trente-cinq francs. Par cons�quent, je porte cette paire de bottines � l'actif de ma fortune pour trente-cinq francs. Si dr�le et si inattendu que paraisse ce " raisonnement ", c'est pourtant 'exactement celui que s'est toujours fait l'Etat exploiteur du railway, avec cette circonstance aggravante que, Poor payer sa paire de semelles � pardon, ses locomotives et ses wagons -�il devait emprunter. O� conduit pareil syst�me ? Evidem- ment au g�chis. C'est ainsi qu'en ce moment les ateliers et les gares de raccordement 8ont encombr�s de vieux mat�riel rafistol�, inutilisable, mais qu'il faut laisser tomber en pi�ces parce que *out ce mat�riel figure " dans les �tats " au compte capital! Ce syst�me est inspir� d'un' �lecto- ralisme vulgaire. Il s'agit de ne pas confesser un d�ficit, et l'on pr�f�re augmenter sans cesse la dette que � adonter une politique financi�re prudente et pr�voyante. Il a un autre avantage, qu'il convient de "signaler, en mettant un peu en d�fiance, au sujet d'une campagne trop singuli�re- ment ardente, de la part de certains journaux cl�ricaux pour ne pas �veiller les soup�ons, en ce moment o� l'on parle de l'autonomie du railway et o� beaucoup d'�lectoralistes ont int�r�t a r�pandre cette id�e crue l'adminis- tration d'Etat a fait faillite,. afin de pouvoir faire admettre plus ais�ment 1* concession, ou tout au moins �'au- tonomie du railwav, sans examen trop r�fl�chi et trop complet. L'effort du gouvernement portera, lors de cette op�ration, � estimer au plus haut chiffre possible le capital du railway et � y inscrire toutes les d�penses faites � l'extraordinaire. De sorte qu'ainsi le chiffre de la dette sera diminu� d'autant et que le budget de cette dette sera all�g�. Le capital des chemins de fer, au con^ppfirte, . sera exag�r�. L'�quilibre sera rompu, entre ses b�n�fices et la somme n�cessaire � la r�mun�ration du capital. Il faudra reenurir � quoi? A une augmentation de tarifs, dont nos Ponce-Pilate se laveront les mains. En attendant, et pour atteindre ces deux bats, on ne craint pas d'orga- niser le g�chis, aggrav� par un cl�ri- calisme tellement scandaleux que le journal des ministres les plus el�neaux s'en effraie lui-m�me. Mai* prenons garde: on va' nous reprocher d'oser introduire la " poli- tique " partout... -*-��

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Cet article est une édition du titre La Flandre libérale appartenant à la catégorie Culturele bladen, parue à Gand du 1874 au 1974.

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