La Flandre libérale

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s.n. 1914, 24 Mars. La Flandre libérale. Accès à 08 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/901zc7sd23/
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40* inn�e � Hardi 24 Mars 1914 QUOTIDIEN. - 10 CENT. I. 88 � Marfil 24 Hars 1934 LA FLANDRE LIB�RALE ABOJVIVElMEaVTS BELGIQUE : UNION POSTALE i I moi�. 1 mois. � BOlt. 1Mb Fr. 2.00 400 8.00 16.00 Fr. 3.75 9.00 18.00 36.00 On �'�honni au hurm� fa Journal et dan toot lat bor�aux de poste B�DACTION, ADMINISTRATION BT IMPBIMBRIE BAND, l.RUE DU NOUVEAU BOIS, l,GAND -- R�DACTION -- m mu l��^^S����iriVi^|_m Les trucs financiers dvt gouvernement Lors du vote des derni�res lois d'im- p�t, le gouvernement a d�clar� que les ressources nouvelles �taient destin�es, � concurrence de 196 millions de francs, aux d�penses mobili�res de pre- mier �tablissement pour le service de l'arm�e. Il s'est engag�, de plus, � amortir cette d�pense sp�ciale de 196 millions en 25 ann�es. C'est en ex�cution de cet engage- ment que le projet de budget de la guerre, soumis en ce moment � la Chambre, portait en son article 27: " Amortissement de cr�dits port�s � 1 extraordinaire pour les d�penses mo- bili�res de premier �tablissement con- cernant l'arm�e ainsi que le mat�riel et les ouvrages militaires 7,840,000 francs. " Cette somme de^ millions-040 mil- le francs repr�sente'en effe/l'annuit� n�cessaire pour amortir en 25 ans le capital de 196 millions. Le gouvernement restait ainsi fid�le a ses engagements. Mai� depuis l'�poque o� ces engage- ments ont �t� priB, notre ex-grand ar- gentier, d'illustre m�moire, M. Levie, a f ait son fameux emprunt de Londres. Il a, on le sait,'emprunt� aux Anglais un capital nominal de 302 millions 640 mille francs/�ir lequel l'Etat belge n a touch� que 201 millions de francs. L'emprunt � soit dit en passant � ayant �t� donn� aux banquiers � 73 %, la .diff�rence entre 221 et 302 millions! soit 81 millions, constitue une perte s�che pour le tr�sor et un honn�te petit b�n�fice pour les banquiers anglais. Cet emprunt �tait fait dans le seul but de rembourser les Bons du Tr�sor en circulation, et dont la charge �tait plus lourde encore que celle du nouvel emprunt. L'arr�t� royal autorisant le nouvel emprunt .s'en �tait .expliqu� elaii eaneiit. 'Xe produit de l'�mission, portait cet arr�t�, doit �tre affect� au rembourse- ment des Bons du Tr�sor en circula- tion. " Qu�te �taient ces Bons du Tr�sor? L'arr�t� royal le pr�cise nettement : les Bons du Tr�sor �mis en vertu des lois-de 1906, 1907, 1908 et 1909. Tous ces Bons du Tr�sor ont �t� �mis pour couvrir � leur date l'indi- que � des d�penses tr�s ant�rieures � la loi militaire : les d�penses nouvelles n�cessit�es par celle-ci ne peuvent donc �tre couvertes par cet emprunt de Lon- dres. Maissiemprunter n'est pas difficile �� dap� les conditions surtout eu l'a" fait l'ineffable M. Levie �� assurer le service de l'emprunt, c'est-�-dire le payement des int�r�ts et de l'amortis- sement, est moins facile. C'est en pr�sence de cette diffi- cult� que se trouve le gouvernement, et alors qu'imagine-t-il? Tout simplement de ne tenir aucun' compte des engagements pris lors du vote des lois d imp�t et d'affecter au service " de l'emprunt de Londres, l'annuit� de 7 millions 840 mille francs destin�s � couvrir les d�penses militai- res auxquelles cet emprunt est et doit rester �tranger. C'est � cette fin qu'il a, au dernier moment, introduit un amendement au budget de la guerre. Passe encore si par cet amendement le gouvernement s'�tait born� � propo- ser que ces 7 millions 840 mille francs fussent consacr�s � " l'amor- tissement " de l'emprunt anglais. Que Ion amortisse cette dette-ci, ou une autre, la diff�rence n'est pas grande. Mais ce n'est pas cela qu'il demande; il demande que cette somme soit affec- t�e au" service "de l'emprunt, c'est- & dire � son amortissement et au paye- ment de ses int�r�ts. Or la premi�re annuit� n�cessaire au remboursement de l'emprunt n'est que de 68$ mille francs. Permettre d'affecter 7 millions 840 mille francs au " service " de l'emprunt, ic'est donc permettre de consacrer plus de 7 millions au paye- ment de ses int�r�ts. La presque totalit� de la somme pr�- jue pour le payement des d�penses mi- litaires de premier �tablissement serait ainsi d�tourn�e de son objet et servi- rait �" payer les int�r�ts du fameux em- prunt de Londres. . . Et pour t�cher que la chose passe inaper�ue, voici le petit truc oue le gouvernement avait imagin�: ABONNEMENTS ET ANNONCES i T�l�phone 32 T�l�phona 13 Ponr la ville et les Flandres, s'adresser an bnrean 4n lonrnal. � Pour te reste dn pays et l'�tranger, s'adresser i l'Office de Publicit�, me Neuve, 36, � Bruxelles. Et la chose aurait sans doute pass� inaper�ue sans l'�il attentif de M. Me- chelynck, qui fait partie de cette sec- tion, et qui, dans une note au nom de la minorit�, d�voile et attaaue vive- ment le petit truc." Mais � quoi cela servira-t-il.? La ma- jorit� docile dira " amen " et le tour sera jou�. - La [inaction v�c�euse fe l'article 16 do projet scolaire -�m Le "Bien public" convient qu'une omis- sion typographique s'est gliss�e dans l'ar- ticle 16 du projet de loi scolaire, mais oette omission ne constituerait pas une r�daction vicieuse et il appartiendrait au gouverne*�*�* de r�tablir l'erreur- k�s de la coordination de la nouvelle loi avec les dispositions des lois des 24 septembre 1884 et du 25 septembre 1895. Le "Bien public" ouMie d'ajouter que l'omission typographique qui vicie l'arti- cle 16 du projet de loi a �t� reproduite : 1. Dans le tableau comparatif des dis- positions de la loi organique des 20 sep- tembre 1884�15 septembre 1895, qui su- bissent une modification (texte actuel et texte nouveau). Voir document 308. Chambre des repr�sentants, page 98. 2. Dans le tableau comparatif du pro- jet de loi et des amendements propos�s. 3. Dans le texte qui a �t� vot� par la Chambre en s�ance du 14 janvier 1914. � 4. Dans le document n. 18. S�nat de Belgique, page 11, contenant "le projet de loi d�cr�tant l'instruction obligatoire " et apportant des modifications � la loi " organique de l'enseignement primaire" tel qu'il a �t� vot�- par la Chambre "et qui a �t� sign� le 18 f�vrier par le pr�- sident et par les secr�taires da la Cham- bre. Dans ces conditions nous ne pensons pas que le gouvernement puisse modifie* ces textes sans un vote de to Chambre. P. CNUDDE. P.-S. � Nous apprenons que M. le rap- porteur Fl�chet vient de demander au gouvernement le projet de coordination du nouveau projet de loi avec les dispo- sitions des lois qui restent en vigueur. P. C. seign�. Les chiffres et les renseignements qu il publie sont compl�tement inexacts. ### * I lsioelsttM !� u prme bilgt +^^nei.qenta'ne de Journalistes ��# assis* t� al assembl�e g�n�rale de l'Associa- tion de, la presse belge, tenue, hier, �v Bruxelles. - Dans le rapport annuel du pr�sident, M. Ji. des Essarte a insist�, entre autres* MU les heureux effets du congr�s de Wand, qui fut suivi de la belle r�ception. des journalistes belges, � Londres, par" i institute of Journalists. Apr�s la lecture et l'approbation d'au-; tr�s rapports, et le renouvellement statu-- tone d une partie du comit�, une longue' discussion s'est �lev�s? au sujet de l'Union* professionnelle qui vient d'�tre cr��e, � Bruxelles, par quelques journalistes, edj vue de faire obtenir � leur groupement la personnification civile. Dans l'occur- rence, il s agissait de Bavoir s'il n'e�t pas �t� d�sirable de voir 'cr�er cette Union au sein de l'Association ou m�me de transformer cette derni�re. La ques- tion pr�alable oppos�e par un des fon- v�o i'wfut vofc�e P�* la majorit� de< 1 assembl�e. , Un�pqlion iu lDiiiiliiioDi maritimes I� re doit aussi supporter les incongruit�s de cet animal. " Celui qui nie s'enivre pas le diman che, n'est pas digne qu'on lui serre la maan le lundi. " � Voil�, de la part de trajets, un don de joyeux av�nement peu banal. > ��� < L'�ilncation f�minine �w�, Echos & Nouvelles 1 risitur dis nxi Maintenant que l'�piscopat a pronon- c�, la presse catnolique publie la r�ponse fort raide laite par le recteur de PUni- versit� de Louvam � la d�l�gation des �tudiants qui �tait all�e lui soumettre leurs griefs. L'�piscopat aurait pu infirmer tout ou partie de cette r�ponse et o'est le motif pour lequel elle a �t� tenue prudemment sous le boisseau. Le recteur d�fend inguibut et rostro le vice-recteur. D�fense d'y toucher d�t- on renvoyer 500 �tudiants. Mais c est la fin de la r�ponse qui est amusante: "Votre demande de d�l�gation, dit le recteur, est encore tr�s vague. Il ne sera jamais question de l'entr�e des �tudiants au conseil rectoral, pas plus qu'au con- seil disciplinaire. Les �tudiants, d�s maintenant, paor le r�glement, ont tous les moyens de faire valoir leurs droits, s ils �taient m�connus. J ajoute volontiers que si vous trou- ves une formule de la repr�sentation de vos int�r�ts, nous sommes pr�ts � l'exa- miner, mais je dois vous dire que je ne vois pas tr�s bien quelle s�rait cette for- mule." "C'est du pur de Broquaville, observe le Matin, d'Anvers. Si une formule con- venable sort de vos d�lib�rations, elle pourra �tre examin�e, mai� il est pro- bable que vous ne la trouverez pas. "La tactique cl�rical� est donc tou- jours la m�me, qu'il s'agisse de l�gisla- tion, d'universit� ou de la culture de la pomme de terre. " Laisser discuter, avec -le d�sir de ne point voir aboutir. " Mgr Ladeuze, en employant l'expres- sion "Repr�sentation des int�r�ts", a &ri�^emmenfc Pens� � la commission des AAAI. Il poH U l'iiieelailon lib�rais Bmitlm. � Un eorl�gi nml L'on sait qu'� l'occasion de l'ach�ve- ment des travaux des installations mari- times, des f�tes et r�jouissances nom- breuses c�l�breront cet important �v�ne- ment. Il est d'ores et d�j� d�cid� que le pro- gramme comportera un cort�ge naval r�- sumant " la Navigation � travers �a aces '. L'on se rappelle le succ�s qu'obtint � Bruxelles, il y a. environ vingt-cinq ans, te lameux cort�ge symbolique : "hem Moyens de transport par voie de terre � travers les �ges ", qui fut organis� � l'oc- casion du 50� anniversaire de la mise tn marche du premier chemin de fer en Bel- gique. Le cort�ge naval, dont il est question plus haut, serait comme une sorte de compl�ment au fameux cort�ge des transports. Disons que ce projet de cost�ge naval existe tout pr�t dans les"cartons du mi- nist�re de l'int�rieur, ainsi qu'aux ar- chives d� la ville de Bruxelf�s?' Ce projet tr�s complet, admirablement con�u, fruit de nombreuses recherches, w-k �.uvre de deux artistes bruxellois; MM Pieter D'Hondt et Valkenaere, qui, �n la personne de feu le savant archi- viste de la ville, J. Van Malderghem, trouv�rent � leur tour un collaborateur jjr�cieux. Toute une flottille, aux sons d*air8 na- tionaux et d� canonnades nourries, vien- drait �voluer dans le bassin Vergote, o� auraient lieu �galement des reconstitu- tion� d'anciennes joutes nautiques tant en honneur autrefois. Le soir, aurait lieu une f�te v�nitien- 5e' �wI acheter un chapeau de paille; elle finit P^'�arr�ter son choix sur un de ces petits t rikiki " bizarres, tout ronds, que l'on s'enfonce sur la t�te jusqu'aux oreilles. - Comment garnir oela� interroge-t- elle. �� Avec une " fantaisie ", madame. vLa modiste entend par "fantaisie" ces petite bouquets de plumes emmanch�s d une longue tige qui se balancent si dr�lement sur les toquets des femmes. La marchande en exhibe plusieurs sans succ�s ; mais voil� qu'un peu perdu, un peu mis � l'�cart, la cliente en avise un 9UU de loin, lui pla�t infiniment pour sa jolie teinte �meraude et la souplesse de ses petites plumes. � Voulez-vous me montrer celui-l� ? de- mande-t-eUe. � Oelui-l�! madame, fait la modiste; mais cest le plumeau qui sert � chasser les poussi�res de l'�talage. On pouvait s'y tromper ! **# Pnrirlu aibanali Un �rudit qui a la sp�cialit� d'�tudier les m�urs des peuples balkaniques, a ju- g� bon de remettre au prince de Wiod une collection de proverbes albanais, qui. selon lui, peut donner des indications pr�cieuses au nouveau souverain sur 11 esprit de son peuple. Quelques-uns de ces dictions m�ritent d �tre cit�s. Voici Jes plus caract�risti- ques : " Un mensonge bien invent� vaut plus qu'un fait vrai qui serait stupide. '' " Un sac de farine et une bourse p'ei- ne d'argent, voil� les meilleurs-amis. " " Le chien et le chat sont faits nour se mordre l'un de l'autre,- mais, si tu vois qu'ils s'accordent bien, sauve-toi le plus t�t jjossible. " ' Celui qui n'a jamais vu courir un li�vre, ne doit pas parler de la peur. '' " Seul, le potiron a une t�te qui n'a pas de soucis. " " Celui qui attelle un �ne � sa voitu- Nous en sommes-nous toujours pr�- occup�s comme nous l'aurions d� ^ peut-�tre bien-que non,, et les repro- ches qu'on adresse au lib�ralisme dans un tout r�cent article de la Revue de Belgique sont-ils "en partie" justifi�s par les faits ? Nous disons en partie, car il ne faut rien exag�rer. On peut sans doute for- muler des critiques sur le r�le qu'a pu remplir le lib�ralisme vis-�-vis de la . *e^me : on ne peut pas �tendre ces [�critiques au parti lib�ral lui-m�me. � Le parti lib�ral, � l'�poque o� il jetait effectivement un parti de gouver- nement, n'a pas eu � examiner et � R�soudre les probl�mes f�ministes qui Ste'in�posen? 4 l'heure pr�sente, � l'at- �j*ogtion de tous. Il a voulu collaborer � �_�flu�ation morale, intellectuelle et so- ciale de la nation et pour cela il avait lev� d'instaurer l'obligation scolaire, autrement que dans les mots, par une forte organisation qui aurait �t� la Source essentielle de la vie collective du pays. Dans cette �uvre, que le �fti lib�ral songeait � entreprendre Huand'fl fut d�log� du pouvoir, il en- trevoyait la lib�ration de l'esprit hu- faam et le d�veloppement de la con- science individuelle dans la libert� et l'ind�pendance. La femme e�t �t� im- pr�gn�e �galement de cette forte �du- cation, puisque l'obligation e�t envoy� | l'�cole aussi bien les filles aue les �ar�ons, et l'enseignement des uns au- Mtyt aussi bien que celui des autres, fc�u l'empreinte des grandes v�rit�e I morales qui imposent leur "prestige aux nations comme aux i�tdividus. Lo parti'Kb�ral n'a donc-rien � se reprocher. Voyons les critiques qu'on adresse au lib�ralisme. " -Pour les lib�raux, �crit l'auteur de l'article, la femme a �t� trop long- temps quantit� n�gligeable. Dans com- bien de familles, dites lib�rales, le p�re ne sourit-il pas avec indulgence en voyant ses filles prendre le chemin de l'�cole confessionnelle? Les fils sont �lev�s strictement dans les convictions lib�rales ". J-} y a du vrai, mais les f�ministe� lib�raux vont-ils pr�tendre que le p�re lib�ral doit, dans son m�nage, "impo- ser" ses opinions au risque de rompre l'harmonie du foyer? Ces f�ministes-l� ne comprennent-ils paB que l'interven- tion du p�re dans cette occurrence viole les principes m�mes d'ind�pen- dance f�minine qu'ils aiment � pr�- ner. "Si, en Belgique, continue l'arti- cle, le nombre de femmes aux convic- tioni lib�rales est infiniment plus mi- nime que le nombre d'hommes et si, cons�quemment , chaque g�n�ration nouvelle est en danger de r�trograder, ce n'est pas � la nature m�me de la femme que cela est d�, mais bien � l'iit&ff�ence de ceux qui auraient d� l P.rilairp.r P.'ocf vwMTf o'A+..� Jjt_:_i.j____ plut�t que le pouvoir conservateur, se- ra assur� � jamais et il le sera aussi bien par lee femmes que par les hom- mes. C'est pourquoi les cl�ricaux ont voulu achever cette �uvre scolaire qu[�s ont entam�e voici trente ans et qui a connu de grandes �tapes. " La femme riche, dit Mme Dalville, souffre de son inactivit� et r�clame le droit d'employer son intelligence. L'ou vri�re, jet�e dans la m�l�e de la con- currence �conomique, s'est trouv�e sans d�fense, ayant tous les devoirs et ne jouissant d'aucun droit. Le progr�s ayant d�truit l'ancien ordre de choses, les femmes cherchent � s'adapter aux conditions nouvelles." Et elle constate que les cl�ricaux et les- socialistes ont compris l'irr�sisl�bi- - lit� du mouvement. Sans doute. Les cl�ricaux l'ont compris, surtout... au point de vue �lectoral, les socialistes au point de vue coop�ratif et social. Et c'est pourquoi, fatalement, ils de- vront se mettre d'accord, un jour, pour accorder le droit �lectoral aux femmes. Dans la derni�re �lection des con- seils de prud'hommes o� pour la pre- mi�re -fois -les femmes exer�aient le droit de vote, 50 p. c. des voix ont, dit-on, �t� donn�es aux socialistes dans le pays, tandis qu'� Bruxelles la ma- jorit� socialiste s'est �lev�e � 71 p. c. 1 Peut-�tre. Mais il est permis de croi- re que l'Eglise, en tant que force ao- ci�le et morale, s'est, d�sint�ress�e de l'�lection des prud'hommes, mais vous la verriez entrer en lutte d�s qu'il s'a- girait de la conservation du pouvoir; or, on oublie de consid�rer que beau- coup de femmes socialistes � et m�- me d'hommes, dans le pays de Li�ge notamment et ailleurs, � restent, malgr� tout, fid�les � leur foi cathoii- flue. >Mu(t Mais, certes, il faut r�fl�chir et il y aurait lieu', peut-�tre, pour le parti lib�ral d'aujourd'hui, d'examiner l'�- ventualit� de la cr�ation d'�uvres d'�- ducation-f�minine. Le probl�me est in- t�ressant. Ii est aussi complexe, et, dans une certaine mesure, mena�ant. Begardons-le en face. Et sans trop nous demander, � � quoi bon ? � si nous avons toujours fait dans l'int�r�t de l'�ducation f�mi- nine, tout ce que nous devions, t�- chons, sans pr�occupation �lectorale et trans le Seul but d'aider � ennoblir, la missten morale, intellectuelle et sociale de la femme, de faire mieux que ce que nous" avons fait. moins administrer la le�on des �v�ne- ments." La Gazette de Li�ge fit mieux: elle �, ouvert la campagne avec un article d'une platitude dont elle a seule le secret. Le r�le social de la Cour A propos de la r�novation dp th��tre/ du palais de Laeken, la Chronique pu- blie ,ces excellentes remarques sur le r�tie social �ventuel qu'une Cour peut jouer dans un pays comme le n�tres . " Dans un pays monarchique, la Cour peut avoir un r�le mondain qui est a u s- s i un r�le social. La Cour est le premier salon du pays, celui qui donne le tb� et son influence peut �tre d'autant plus heureuse en Belgiqae, que la vie de so- ci�t� est une des choses qui- nous man- quent. Il y a eu, jusqu'ici, un foss� pres- que infranchissable entre une aristocra- tie tr�s clairsem�e, w�s ferm�e et pres- que indiff�rente � la rie,.nationale, et l'�lite intellectuelle et industrielle, ou se trouvent les forces vives du peuple labo- rieux que nous sommes. Ce foss�, la jeu- ne Cour met son effort � le (�ombler, ef- fort discret, patient, mais,o� l'on distin- gue une double volont�, singuli�rement ferme en sa douceur. L*o9uvre est d'ail* leurs difficile, car il y a, de part et d'au- tre, bien des pr�jug�s � vaincre, bien des blessures de vanit� � panser, Jlais elle serait, sous son apparence futile, singu- li�rement pr�cieuse, car ce qui xlonne � une nation son originalit� morale, sa=cul- ture propre, c'est cette sorte drunit� de style qui s'�tablit dans les m�urs de l'�lite quand l'�lite a su se cr�er � elle- m�me une ma de soci�t� qui lui est pro- pre." > �>� < POLITIQUE ITALIENNE ----?-� Un communiqu� officiel du samedi 21 mars a donn� la constitution du nou- veau minist�re italj�n, pr�sid� ' par M. Salandra. A vrai �fcre, le cabinet est incomplet, puisque, au moment o� noua �crivons ces lignes, le titu�aire du por- tefeuille de la guerre n'est pas encore d�signa. , ' Le " Temps " du 22 mars, dans sou Bulletin de l'�tranger, appr�cie en ces termes le nouveau mini�t�re : -��-*�*-- BE��E DE Ll PRESSE -4*7- l'�clairer. C'est pour s'�tre d�sint�res ses de l'opinion de leurs femmes, c'est pour avoir n�glig� l'�ducation de leurs filles que les lib�raux souffrent aujour- d'hui. " Ceci vaut mieux. II est certain que 1 espm de large tol�rance qui a tou- jours anim� et le lib�ralisme et les li- b�raux ne doit pas -�tre une entrave � d �tovre d'�ducation mutuelle qu'on peut, � force d'exemple et de persua- sion, poursuivre au foyer domestique,' pour autant, bien entendu, qu'on ne se heurte pas � des r�solutions obstin�es aupr�s desquelles les instances les plus affectueuses ne pourraient �tre qu'inu- tilement froissantes. *** f Mais M*� Ella Dalville a tort, dans l'article qui nous int�resse, de lier cet- te question de l'�ducation f�minine � celle du vote f�minin. Elle cite elle- m�me des d�clarations de feu de Smet de Naeyer et de M. Woeste qui prou- vent que le parti cl�rical n'acceptera le vote f�minin que le jour o� il se sentira menac� par le suffrage univer- sel des hommes. Ce sera alors, dans l'esprit des cl�ricaux, non pas une �uvre de progr�s, mais une �uvre de r�action ! L'auteur avoue que, dans un avenir imm�diat, l'av�nement des femmes � l'�lectorat politique assurera vraiment le pouvoir conservateur. Parbleu ! Et dans un avenir plus lointain aussi. Quand la nouvelle loi scolaire aura fait sentir ses effets, le pouvoir catholique, Les requins Tout le monde a encore fra�chement � l �iprit Vodieux parti que le cl�ricalisme belge Ura � chaque �lection l�gislative de certains �v�nements regrettables qui venaient de se d�rouler chez nos voisins du Sud. Pour mai prochain, il s'appr�- te � se livrer � la m�me besogne mal- propre. Voici comment la Gazette du Centre Hannonce: " La le�on d'aujourd'hui, qu'est-ce donc? C'est le re\golver pos� comme ulti- me raison dans un monde d'o� "toute vraie morale a �t� bannie ! Ce sont les plus vilaines affaires intimes r�glant le jeu des affaires publiques, se substituant � elles et les absorbant ; c'est, sous la plume d'un Thalamas, l'apologie officiel- le de l'assassinat; c'est, par l'aveu de M. Fabre, quelque chose de plus douloureux encore et de plus avilissant : l'asservisse- ment de la magistrature aux manigances des politiciens. Quel mouvement de passions, d'indi- gnit�s, die bassesses!... Y a-t-il'rien de plus p�iiible, par exem- ple, que cette d�claration d'un magistrat sup�rieur venant avouer qu'il a manqu� � son devoir pour favoriser des man�u- vres politiques ! itepuis longtemps d�j�, on accusait la magistrature d'�tre vendue; mais voil� que maintenant, un des repr�sentants les filus autoris�s de cette magistrature vient ui-m�me avouer son servilisme... Quand un pays doit perdre ainsi sa confiance en l^ionneur des magistrats, en l'impartialit� de la justice, que lui reste- t-il donc,'vraiment? Et ce scandale d'aujourd'hui n'est pas une exception ; il n'est que la continua- tion descendante-de toute une s�rie de malpropret�s. Les affaires de Panama ou de Dreyfus, d'Humbert ou de Steinheil, de Duez ou de Rochette, tout cela se tient, s'encha�- ne, tout cela donne un tableau r�pugnant du r�gime que l'on subit dhea nos voi- sins. J&h bien! �p monde, ce r�gime, ce jaco- binisme, nos radicaux le r�clament pour notre pays!" Ah! dans quels termes �lev�s ces chose� l� sont dites/ On ne manquera pas de suivre cette invitation, car la D�p�che reproduit cet extrait ewee ce commentaire lapidaire et significatifs " Soyez tranquille, confr�re, on ne le leur donnera pas, mais, il n'en |aut pas Appuy�'sur les centres conjoints et les dur�rentes nuances d� la mass� lib�- rale, cet homme qui tifeht' de ' droite, en-( globe � gau�he les Hb�raux 'd�mocrates �ans allf

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Cet article est une édition du titre La Flandre libérale appartenant à la catégorie Culturele bladen, parue à Gand du 1874 au 1974.

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