La Flandre libérale

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s.n. 1914, 14 Septembre. La Flandre libérale. Accès à 02 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/fx73t9fc3j/
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uminum m mu^^^^^'mmim^ 4ü° *sn#§ — Lnnfll 14 Septofcra UW pireTXBti^r—w wsokt* «sa^-awimwB^^ wmmmmmmBBSBÊBmÊÊBBBÊÊÊÊÊB^mm l. 117 «~ Lnndl 14 sqtfmtn 1114 ^#. ^j^ »h.t>wwm.»wc.t rr>niwwm om ASOI^iWEIWCEIVT® 1 molt, 2.00 3.75 1 mofa. S 8Mb» 4.00 8.00 9.00 Fr, BELGIQUE « TOON POSTALE 8 <3)i ft'ibms m lama da Journal §f dant tons laa karsaai da sssfe wa-wawwimwa»! REDACTION, ADMÏNISTEiTïOI IT SKPEfflUH HAND, I RUE DU NOUVEAU B0IS, f, iAN® R É DAQTIO'I NUphoM 11 Ü^PdMEMENTS ET ANNONCES i Telephone $2 HWJ»JJJ>U)g.BIWi.WUA.i>.M«;.WU rf Kes FlaHéra, s9adresser m Ponr Ie reste dn pays et l'êfranger, s'&ireitir ft 'ÖÏRce ie Pnbïlcité, me Nenve, 86, k Braxelles. " ■'■ - "*■ *~y~>!»"*, .l ;lTii^ UL SITUATION —***— En France Nouvelle victoire des allies Communiqué officiel francais Paris, 12 septembre. — Communiqué de 3 heures. — A notre aile gauche, les Allemands ant engage un mouvement de retraite general entre l'Oise et la Marne. Hier, leur front était jalonné par Soissons, Braine, Fismes et la montague de Reims; leur cavalerie semble épuisée. Les forces anglo-francaises qui les ont poursuivis n'ont trouvé devant elles, dans la journée du 11, que de faibles resistances. Au centre et a l'aile drojte, les Allemands ont évacué Vitry-le-Frangois,-oü ils s'étaient fortifies, et Ie cours .de la Saulx. Attaques a Sermaize et Revigny, ils ont abandonné un nombreux materiel Les forces allemandes occupant l'Argonne ont commence a ceder. Elles battent en retraite vers Ie Nord, par la forêt Belle-Vue. En Lorraine, nous avons légèrement progressé; nous occupons la lisière est de la forêt de Champigneulle, Rehainviller et Gerberviller. Les Allemands ont évacué Saint-Dié. L'armee beige agit vigoureusement contre les troupes allemandes qui observent Ie camp retranché d'Anvers. (Havaa). Note. — Braine et Fismes, village et ville, a 1'quest et sur la ligne de Reims. Gerberviller et Rehainviller, ville et village, au sud de Lunéville. Communiqué efffeieS frastgais Paris, 12 septembre, 23 heures. — Les Allemands continuent leur retraite sur toute la ligne. Les troupes francaises ont réoccupé Lunéville, l'ennemi ayant abandonné la region au tour de Nancy; les forces francaises ont occupé Soissons a 6 heures du soir. (Havas.) La 3me armee fra^gaise capture toute ! artillerie d'un corps allemand Londres, 12 septembre. — Communiqué du Press Bureau. — Nos troupes franchirent l'Ourcq et firent ce matin une poursuite rapide contre l'ennemi. 200 prisonniers furent captures par la cavalerie des allies qui se trouvait cette nuit entre Soissons et Fismes. L'ennemi bat en retraite au nord de Vitry. La 3moarmee frangaise captura toute 1'artillerie d'un corps. Nos aeroplanes rapportent que la retraite de l'eniiemi est tres rapide. CONFIRMATION Anvers, samedi, 10 heures soir. — La legation britannique a Anvers communique une dépêche recue de Sir Edward Grey, confirmant officiellement les informations cidessus. Un engagement amis aux prises hier ^danT^ ISelSa BHH Ff T^ -°n^~^t1'e8I1h^S dies d C chefs, V sentaient leurs ^ toute,.arm es g et une colonne beige hommes parfaitement en mains, avec une <*' Kaiser ont tué deux civils et brülé septmaisons.* L apres-midi, les Belges ont tué sur la f res» °'neroit que l'Autriche aura implöré place du marcné d'Alost un soldat moto- f ^ Pa^xavant quinze jours: ce serait pour cycliste allemand qui passait a toute al- } e^ele seul moyen -d'éviter la dislocation lure et ils ont fait prisonnier un officier » ^esesterritoires. 1p. e?ïi Ia Jnuitdusamediaudimanche les Allemands sont revénus è, Erp pour 1 VeZfoTl?0^' 6tleUrSblessésP LP eurr i pertes ont ete seneuses. LES ALLEMANDS ARRETENT NOS Vo exp Allemands ïci, exposé sommairement, comment expdique la march© foudroyante des Des quads on-t conquis une position par un combat de jour, Is font, avant ia tombée de la 0nuit, avancer leurs pieces d"artillerie, et parmi celles-d se trouvent die lourdes pieces, j usque tout contre leurs positions d'infanterie. De cette nouvelle place ils Jancent quelques obus pour reperer leur tir soit sur un village, umAboos, un pont, uu point quielconque occupé par l'ennemi ou qua. pourrait l'être. Cela fait, ils font exécuter un tair d'artillerie au défout de la soiree souvent. Si ce tir déloge l'ennemi, en incendiant un village par exemple, c'est bden. On peut être sur que leur infanterie rue tardera pas a aller occuper ce point. Si les Allemands y étaient attaques a leur tour, ils peuyent n'y pas résister puisque leur artillerie rendra tout de même la position intenabie. He n'avancent done pas seulement Ie jour, mais aussi la mrit. M. POINCARE A M. WILSON Voici Ie teste d'un télégramme adressé par M. Poincaré a M. Wilson, président des EtatsUnis d'Amérique: "Bordeaux, Ie 12 septembre 1914 " Monsieur Ie Président, " Je suis informé que Ie gouvernement allemand a cherché a surpTendre la bonne foi de Votre Excellence en alléguant que des balies "dum-dum" auraient été fabriquées dans un atelier die l'Etat francais et utilisées par nos soldats. les soldats allemands aient du commettre, Ple ' P'?'ur^e dies vceux en vuel de l'heupar nécessité(sic), dies atrocités I re^se19sueéeiam&nee. compatriotes n'en veulent nullement auix | leportrait du roi Albert, a laquelle estBeiges mais aux Francais!!! .* joint© une longue dédicace. LA GUERRE EÜROPEENNE LIRE EN 3ePAGE NOS NOUVELLES DE DERNIÈRE HEURE Cette calomniei n'est qu'une audacieuse interversion des röles. L'Allemagne a depuis Ie commencement de la guerre employé des balies "dum-dum" et commis de quotidiennes violation du droit des gens. Des Ie 18 aoüt et a plusieurs reprises depuis lors nous avons eu l'occasion de signaler les attentats a Votre Excellence et aux puissances signataires de la Convention de La Haye. "L'Allemagne qui a connu nos protestations, oherohe aujourd'hui a donner Ie change et a se ménager des prétextes mensongers pour se livrer a de nouveaux actes de barbaric au nom du droit méconnu et de la civilisation outragée. "J'envoi e k Votre Excellence une protestation indignée. " Raymond Poincaré. | Un aveu cruel Les Allemands doivent avoir perdu 260,000 hommes Le " Berliner Tageblatt", a la date du Ier septembre, avouait que les Allemands avaient perdu depuis le débub de la guerre 260,000 hommes. Depuis lors, les pertes au cours des derniers engagements n'ont fait que s'accroitre. En Belgique Dans le Nord du Brabant L'offensive beige continue Les Allemands reculent Anvers, 12 septembre, midi. — L'offensive beige contre les Allemands entre Malines et Louvain continue aveo vigueur. D'après des renseignements assez 'sfcfs que nous avons pu recueillir, l'ennemi aurait complètement évacué la province d'Anvers. Les Allemands, qui étaient encore a Keerbergen vendredi, auraient été chassés au Sud du Démer aveo pertes, et repousses endessous de la ligne WerohterHaecht-Boortmeerbeeck. Leur recul serait done d'environ 10 kilometres. Ils seraient encore a Rotselaer, Wezemael, et peut-être a Wespelaer, poursuivant leur mouvement de retraite sur Louvain. Le centre de leur resistance serait le point stratégique, constitué par le croisement des routes de Malines a Louvain eb de Bruxelles a Aerschot, oü passé également le canal de Malines» a Louvain, a peu prés a egale distance do ces deux villes. Il y a la un chateau que les Allemands ont fortifié et oü ils auraient même établi des travaux en béton. ^ Ce point est vigoureusement canonné par nos forts et par notre artillerie lourde de campagne et ne saurait plus résister longtemps. On pense que, lorsque les Allemands seront délogés de la, la route de Louvain sera libre. LA TACTIQUE ALLEMANDE Les -lignes allemandes s'étendraient de Sempst a Louvain, par Weerde, Elewyt, Campenhout, Wespelaer, Rotséliaer et Hollebeek. La bataille au Sud-Est d'Anvers se poursuit Anvers, samedi, 10 heures soir. — Offic^l, — La bataille engagée au sudest d'Anvers is'est poursuivie aujourd'hui avec acharnement. A notre gauche, 'umse oofntre-offenjsive exécutée par des |< troijroes sorties de Louvain a oblige notre .division d'aile a ceder diu terrain. Par contre, au centre et a droite, notre infanterie, a progressé dans les meilleures conditions. Le combat se poursuivra domain et tout laisse supposer que, grace a Pentrée en action de troupes fraitohes, tenues jusqu'a présent en réserve, la situation de naface gauche pourra être rétablie. Les operations an sud du Démer Le eombat entre Aerschot et Lonvain Les Allemands sont repousses Anvers, 12 septembrei. — La *' Métropol e " publie ces reniseignements recaeillis par son envoyé spécial : Je viens d^arriver a Aerschot d'oü les Allemands furent chassés hier par nos troupes. Le coup d'ceil eist lamentable. Figuirez-vous un pays bouleversé et ravage de \ du dans1 nos lignes le long du canal de Louvain a Malines. Un officier a été tué, l'autre officier a été fait prisonnier. L'appareil qui avait a bord neuf bombes, a été conduit a Anvers. LES ALLEMANDS EN RETRAITE. — LEURS TROUPES SONT FATIGUEES. — SOLDATS ALLEMANDS EN BOURGEOIS. La grosse partie des troupes allemandes, qui ont campé cette semaine en Flandre, se trouvent en ce moment au'dela' de Tournai. Des centaines de fermiers, qui avaient été réquisitionnés avec chevaux et chars pour transporter d'Audenarde a Tournai les équipements • des fantassins allemands. exténués, viennent de rentrer dans leurs fermes et nous assurent qu'entre Gand et Tournai, sur les deux rives de l'Escaut, il n'y plus un seul Allemand! Cette semainej un certain nombre de soldats allemands ont parcouru la Flandre pour signaler a la troupe cnneinie la position des patrouilles belges. Ne pourrait-on pas être un peu plus severe dans le controle de l'identité des cychstes l Un engagement pres d'Alost fond en domble1 piar un tr'emblement de terre et vous aurez uoe mince idéé du tableau qui se présente a notre vue. C'est un amonceliLement de ruines, di'oü se dégage une odeur infecte. M. l'abbé B..., que je rencontre icd et qui a assisté du haut d'un clocher a l'engagement qua s'est dérouló hier aveo succes pour nos troupes, me donne des renseigaiements interessants que je m'empresse de noter. Après un eombat acharné, mais die courte durée, les Allemamds fuirent enj désoi/d're, dans un sauve-qui-peut générad. Nos troupes traverser ent alors Aerschot. Nos soldats n'ignoraient pas ïe sac de cette ville ni 'les hortreuirs dont furent victimes leö babdtapits. Mais, nous dit d'autre part un officier, jamais les rócits les piue dlétaillés n'avad'ent pu les émouvoir autant que l'horrible pan'orama óf Aerschot dévasté. La vue du village ravage produisit sureux un effet moral qui se tradluisit immédiatelment. Ils ne sentaienit plus la fatigue, oublièrent les mille bobos d'un©échauffourée dans laquelle ils se montrèrent d'ailleurs comme toujours variants et intr óp idles.w*f» Dé ja grises par le succes qui cpuronnait leurs efforts de'pui® le m-atin, um sentiment de rage se mèla a leurs chants die victoire au spectacle ^mentable die la region dévastée qu"ils venaient de traverser. Et ce fut avec un élan ïrrésisti- ap- 1 de volontaires et de gardes civiques discipline du reu admirably qu'ils se lan- P^es par des autos-mitrailleuses. cèrent métbodiquement a la poursuite) flo^s Q>^Ie"iaiJ idsontete refoulés, abandes troupes ennemics qui perdlaient du q;onnant_ 17 chevaux et 7 chariots, dont terrain de minute en minute, malgré une | gejcuisine de campagne. Les soldats du] resistance achamée de 1eur part, D'Aerschot a Wijgmael en passant par Werchteir, oe fut une marche triomphante, une lutte -sans répit, oü les nótres se montrèrent irrésistibles et victoneux, avancant tou jours, appuyés par notre artillerie, oü nos grosses piècesi, admirablement pointées, produilsirent dans les rangs des troupes allemandjes des pertes incaaculables, grace a un feu d une mtensité et d'une justesse qui jetèrent ie lairma les hordes désemparées dlé'^ajrroi p d'Attila II. .. ■PORTEURS Is ont daigné relacher nos porteurs. UN PRINCE ALLEMAND TUE Meiningen, 12 septembre. — Le prince Ernest de Sax© Meiningen, dont le père, le prince Frederic, fut tué devant Namur, vient d'etre tué a son tour. LES PERTES MATERIELLES EN BELGIQUE Le correspondant du uDaily Telej graph I a Anvers évalue a 40 millions de f livres, ou un milliard de francs le total j des pertes matérielles que la Belgique a j subies, par le fait de l'invasion et des j devastations allemandes. Les Allemaoids occupaient une fortes T\n armn^A. mtBt& position dominant la voie.ferrée prés de Jf| w?^, °n*, arrete ^ üI>a»Jt Wiiemael. Notre artillerie les delogea I .^ue^- lours ' deuxde nos porteurs de en Ïp riea de temps,- tandiïs que nos li- ^umaux.a JL.ename : ils se. sont saisis des -nards se lancaient ensuite a la pour- | journaux et ïes_ont brülés sur la route suite des Allemands qui fuyaient de tou1 Les Allemand ^ls^'avaient d'ailleurs plus dl'artillerift a leur disposition. L'ennemi était suivi, pas a pas, pans repos. Le Ier sergent télégraphiste Van Damme, le télégraphiste agréé Valez, et le clairon télégraphiste Vlassembroeck, avaient réussi au cours du eombat a relier leurs fils avec ceux qui servaient aux Allemands, et purent ainsi communiquer a notre état-major des renseignements de la plus haute importance. A BR'UXELLES C'est ainsi que l'on apprit que le commandant des troupes allemandes télégra- |phiait de Louvain a Bruxelles : " Som- jmes débordés. Envoyez renfort rapide- 1 ment. " , I Et Bruxelles de répondre-. Demandez |secours Montaigu et Sichem, plus d'artü- j DEFENSE D'INTRODUIRE DES JOURlerie".NAUX BELGES SOUS PEINE D'autre part, Vilvorde télégraphiaït au ID'ETRE FUSILLES commandant allemand a Louvain : "Plus 1 ?£Skte d'artillerie. Dispose 2 batteries que vous j La yetnte des journaux belges ou franrecevrez. " .I caisvient d'etre sévèrement interdite. Les Résumons-nous. Les Allemands ont dü j autorités allemandes ont fait afficber abandonner successivement hier toutes j dans les conmiissariats de police qu'elles leurs positions, chassés qu'ils en étaient j feraient fusilier les individus qui introsans coup férir par nos troupes animées j duiraient encore clandestinement dans la d'un entrain irresistible. C'est un succes ! capitale des journaux non soumis a leur dont nos vaillants soldats et leurs chefs s censure. ont le droit de s'enorgueillir.En revanche, lemaréchal von der Goltz ^2§i-«£f afait installer dans Bruxelles quatre Ce matin, dès 3 h. 1/2, notre artillerie j ° <(^I'P;to .irs u°«_ V^11^e en venta lafaisait entendre sa voix puissante, et la ^«Inisone Zeifnmg , la"Koelnisehecanonnade recommenga sur les lignes al- Voikszeitung et la Dusseldorfer Zeilemandes reconstituées tant bien que 1 tu S^ • . un désordre du plus bel effet pour nous. ^ande ^ ^^ VISéSPaFlaoerisureadle" LA VIE A BRUXELLES Un BruxelloiB nous a declare ce matin que le sejour dans la oapitale continue ae fesupportable malgré la presence des troupes allemandes. On dirait même que les officiers qui avaient particuüièrement le veroe haut sont devenus moins arrogante, car on conmart a (Bruxelles les detaites allemandes subies en France et les mouvements hèureux des troupes belges. Et tandis que les soldats ennemis commencent a dire qu'ils pouroaient bien ne pas sortir vivants 'de la Belgique, les Bruxelloie commencent a espérer une prochaine délivrance. La gare du Nord sert toujours de caserne de cavalerie. Les salles d'attente, I emplacement du service des bagages et d autres locaux servant d'écuries, il regne une odeur pestilentielïè dans lies rues du Progrès et de Brabant. Dans ces rues on ne peut marcher que sur le trottoir qui longe les maiisons. ^La circulation est complètement interdiite aux civils sur la place Roigietr. Le Palace Hotel, oü logent un gpCalnd nombre d'officiers, est surveiiUé piar une garde de quarante hommes. ; On a placardé en ville une affidh'e signée du general von der Goltz et par luelie il regrette iprofondément que mal D'après les derniers renseignements } , ^ans tout le centre de Ia ville, les paqui parviennent de la ligne du feu, les f ?™°f «escapes, ont fait afficher dans AUemands fléchissent, désorientés, et S |x?Slsseiue,Ilts^ avis' üsaat qu'il commencent a battre en retraite, comme IT ^^P11 f*x consommateurs d'acheter ils le firent durant la journée d'hier, dans j ^^ ™ ^^ J3^^ ^Joum3:?x mmimande - Malines, le 12^ septembre. — La batail- 8 le d'aujourd'hui s'est livrée avec achar- I nement des deux parts, sur le front Nee- 8 kerspoel (Malines) a Louvain. De gran- | des forces se trouvèrent engagées de part I et d'autre. Les nötres ont repoussó l'en- | nemi et gagné du terrain sur toute la | ligne, surtout a leur aile droite, malgré les renforts que les Allemands amenèrent des environs de Bruxelles. L'avance fut plus difficilea conquérir sur l'aile gauche ; l'ennemi s'était fortement retranché de ce cêté, construisant ses defenses a l'aide de sacs de ciment rejointoyés et prepares de fagon a former de véritables murailles de béton. Notre grosse artillerie de campagne eut l'occasion de déployer toutes ses qualités, et les Allemands, quoi qu'étant en force, durent reculer, lentement, il est vrai, mais en subissant des pertes considerables. On annoncaït dans la journée que des forces allemandes importantes arrivaient de la direction de Liége et de Hasselt. Des patrouilles de nos troupes se poi$èrent a leur rencontre, et firent sauter tous les ponts, vers Tïrlemont et Hasselt, et les voies de chemin de fer. coupant Ia retraite a la defense allemande, et tout moyen d'avancer aux troupeö de secours. UN "TAUBE" ABATTU dans le_ pays. II fait observer que ses PRES DE LOUVAIN Anvers, 12 septembre. — Ce matin, a 9 h. et demie, un "Taube" a été descen- A L'OBSERVATOIRE ROYAL DE BELGIQUE Les Allemands ont pris possession de I'Observatoire roval d'Uccle oü ils ont installé leur service météorologique, ce qu'ils appel'lent leur | Feld-Wetter". LE RAVITAILLEMENT DE LA CAPITALE Il n'y a rien a redouter décid'émemt en ce qui concerne le ravitaillement de Bruxelles. Le gouverneur allemandl a autorisé la vd'lile a délivrer des laisserpaE-ser destines a faoilliïter les requisitions en farine et eru vivres pour l'alimeutation 'de la capitale. Il y a actuellement dé ja plus de bétail qu'il n'en faut pour sulbvenir aux besoins des habitants. En Autriche SUCCES DES MONTENEGRINS On annonce que les troupes monténégpninies, commandées par le general Yukotich, ont occupé la place-forte de Fot cha, qui se trouve au nord de l'Herzégovine et au sud de Sérajevo (Bosnië). La debacle autriohienne Pétrograde, 12 septembre. — Les troupes .russes, poursuivant et pressant l'armée autrichienne en retraite, se sont approchées de la rivière San. (Havas.) On mande de Pétrograde que, dans les spheres diplomatiques russes et étrangè- L'Autriche va crier grace! En Angleterre LA RESOLUTION ANGLAISE Londres, 12 septembre. — L' " Evening Standard " dit : "La paix doit être signée, ou Na Londres ou a Berlin. Notre but est de mettre fin a toute idee de guerre pour le reste de notre vie ". Les autres journaux anglais parlent sur le même ton.(Havas). LE CARDINAL MERCIER ARRIVE A LONDRES Londres, 12 septembre. — L'archevê1-que de Malines est arrive a Londres ce matin, en route pour Anvers. (Reuter). LA FLOTTE ANGLAISE AUGMEN= ?oIUi$iEJ.ESP«0P0«™NS M. Churchill a declare qu'avant douze mois le nombre des grands cuirasses, dont la construction sera achevée pour la Grande-Bretagne, sera plus du double do ceux de rAllemagne, tandis que le nombre des croiseurs sera quatre fois plus grand. De sorte que dans les progirès de la lutte les chances de 1'Angleterre ne feront que croitre. »♦>♦>♦:♦* En Russie LA TRANQUILLITE RUSSE LA FOIRE DE NIJNLNOVOGOROD La grande foire de Nijni-Novogorod, qui fournit le criterium le plus évident du mouvement économique de la Russie, présente^dans les circonstanoes actuelles, un intérêt tout spécial comme preuve dè la resistance économique du pays. •Or, la foire fonctionne d'une f agon rel&tivement favorable, s'écartant peu des voies normales. On constate simplement l'absence d'acheteurs étrangers de l'Europe, ce qui reduit naturellement l'ampleur des transactions. La conclusion a tirer, c'est que la Russie entrevoit l'avenir avec calme et confiance et que (Des rodomontades alleman-' des ne l'émeuvent aucunement. SCENES IMPRESSIONNANTES Un lecteur a eu l'amabilitó de nous montrer aujourd'hui plusieurs numéros d'une .revue illustrée de St-Pétersbourg, "La Niva", ainsi que deux numéros d'un •grand quotidien, le "Russkoié Slovo". " La Niva" publie plusieurs grands clichés de scènes dmpressionnantes. Ils montrent, entre autres, une énorm© foule manifestant devant le palais d'Hiver, le jour de la declaration de guerre: un cortege de iSerbeis et de Tcheques défilant dlevant le tsair; des oentaines de membres de sociétés se mettant a genoux pour jureer qu'ils Ee ba/ttront s'il le faut jusqu"a la mort. On voit aussi un group© de représentants die la colonie tcbèque d'e St-Pétersbourg qui demand© a etre naturaldsée. Dams une note il est rappel© que 20,000 Tcheques allemands et autrichiens ont fait oette demand©. Un des numéros de "La Niva" publie Une photographie reproduit encore le passage d'une manifestation de Tchèques a Mosoou. En! tête on parte une large banderole aveo oette inscription: "Pour la victoire des Slaves". Citons encore une demonstration de Tunes et de musulmans de St-Pétersbourg, devant leur tem ■ La rievue donne aussi lal relation et' uri cliché d'une imposante manifestation qui eut lieu a Mosoou devant le monument tres connu de Minine et Pojarsky. Voici aussi quelques extraits de notre confrère, le "Russkoié Slovo" : Pendant les quatre premiers joursde la mobilisation, la souscription publique organisée a Moscou rapporta onze millions de roubles, soit 24,600,000 francs.A lui seul, l'industriel Morozow donnaun million et demi de francs. La "Russkoié. Slovo" a une rubriique journalière des actes de sauvagerie commis par les Allemands. Ainsi a Kalisch ils fusillèrent les autorités locales et la police, le président de fa ville fut morteJlement blessé. La population oomptait 60,000 amies; il ne reste plus que 200 habitants dans la ville, les autres ont fui ou sont tués. A Tcbeustachan, qui est le Lourdes polonais, on a fusillé soixante personnel sous pretext© que des civils avaient tiré sur les soldats allemands. On signala qu'a maints endroits les directeurs de banques préférèrent brul er le papierm'onnaie plutót que de le livrer aux Allemands. Ces derniers les tuèrent. En aopreenant ce qui vemai/t de se passer a Kalisch, les paysans des environs refusèrent de livrer leurs armes,' 'et aninioncèrent quJils se défendraient en cas d'attaque. Aussi y eut-il des endroits oü dies Allemands égarés furent tués même a coups de fourche. A la première page du journal ondonne, tous les jours, des avis mortuairëssignalant le décès d'officiers russes. . Il y a, assure-t-on, 400,000 soldatsde la Pologne allemande qui ne combattent certairuement pas par patriotisme. " Des espion© allemands circulent éni grand n'ombrè en Russie, et on a même airreté un grand nombre de Chinois qu'on soupgonne d'avoir des accointances avec l'ennemi. — Toutes les relations au sujet de la guerre confirment les nouvelles dé ja connues des victoires remportées par les ^rmées russes. En A.ustralie LES ANGLAIS PRENNENT^ liERBERTSHOHE Anv©rs ;samedi, 10 heures du soir. — Communication de la legation britannique. — Sir Francis Villiers a recu de Sir Edward Grey la nouvelle que l'ami-rauté a regu un télégramme du centre-amiral Patey, chef de rescadire austra-lienne, annong;ant l'occupation, le 11 septembre, d'e la ville de Herbertshóhe, dans l'ile de Nouyelle-Poméranie {ancienne-ment appelée Nouvelle-Bretagne), l'ile la plus grande de l'archipel Bismarck. Cette lie est située a l'est de la Nöii-velle-Guinéei allemande. Le drapeau anglais a été hissé sans opposition. Un dé-taohement de débarquement, sous 'es or-dres^ du commandant Beresford, de la marine australienne, s'était établi sur la cote au lever du jour, sans que l'en-i nemi s'en füt apergu. Tandis qu'il pro-I cédait a la destruction «d© la station de ? télégraphi© sans fil, il rencontra une I vive opposition. Le detachement dut se I frayer un chemin, sur un parcours de quatre milles, a travers la brousse, la route étant minée en plusieurs endroits. L'officier allemand qui oommandait les troupes installées dans des tranchées a 500 yards de la station de T. 8. F., s'est rendu sans cond5tion. Des canons or-t été débarqués et des mesures sont prises pour s'emparer de la station. . Autour du conflit L'attitude de la Turquie Eneore une fausse nouvelle allemande Londres, 12 septembre. — L'Agence Reuter apprend qu'il n'y a aucun fondement sur la nouvelle publiée a Berlin que la Triple-Entente a offert a la Porte de oonsentir a 1'abolition des capitulations, si la Turquie maintient sa neutralise pendant la guerre. Cette nouvelle est complètement réfu-tée par le fait que toutes les puissances protestent a Constantinople contre le déoret abolissant les capitulations. . (Reuter). APPEL LOUABLE Le pape a prié les ambassadeurs des nations en conflit et qui reconnaissent la papauté, de vouloir pressentir leur» gouvernements respectifs, au sujet de 1'intention du pape de faire un appel a la paix. ARRESTATION D'OFFICIERS ALLEMANDS EN TRIPOLITAINE Rome, 10 septembre. — L'Italië a or-donné l'arrestation de quatre officiers allemands qu'elle accuse de prêcher la guerre sainte aux Musulmans de la Tri-poïitaine. LA CAMPAGNE CALOMNIEUSE ALLEMANDE ECHOUE Londres, 12 septembre. — Des dépêches des Etats-Unis démontrent que la mission propagandiste allemande est lom de gagner les sympathies espérées. Les Allemands y perdent du terrain de plus en plu®. LeSfjournaux américains en viennent même a accuser le comte Bernsto#£ de la violation des convenances diplomatiques.

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