La Flandre libérale

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s.n. 1914, 11 Octobre. La Flandre libérale. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/br8mc8t44v/
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4û*iMéa- Dimaacbe II âsto&re inu — «m» mmn, Mrww»w.ff'jMaw«:at»v . i ^ .•■^-TrT1ir i11 ifn itMm'r iy ïriiiynBffiÉg' ■ g, «84 — Bimanehe H tiws&rs iSu LA FLANDRE LIBÉRALE AjSOOTîKMEMT^ £ moi*. g iiûts. 0 ««Cs fi rrt, ISLOïOil « JRr. 2.00 4.00 I» 2» MON TO^ÏMiS a Fï0 8.7S ÎJ® ÏSJg iSJ» »; ®a sr'mtam as to»rau il jcanut *i dans toss iw Ssî^wsc â» Èjbàfffim, àiïfflxiwnmm m mwesm mm , WK OU MOU VEAU ii8§t ,H &^«&SENTi 17 âi^HSISS s || flABAOTIOEB « ftiéplwftc 12 îj ' màfhrn* 1$ ïfaœ m, «M» ®â Usa Fmn&dtï&a, glaireuses1 m lîmsm ®$ y@%es»L — F»®5 le ftsste'ci» sj»®ys ®2 fèteottgef, i'aéï®®®»? à fflMm és P®wËGËê„ mm M«mwjs §ë>, à Btmeîte, « „f.; 11 Ni *,1 "T^lln rit ■■■ ■'■ ' TjgjL!l_i^ir" ■, * :.n ■*' ' ' • ~r<,""'-' "■ -J"J ■ ' ±àts=s LA GUERRE EUROPEENNE En Belgique LE COMBAT ENTRE MELLE ET QUATRECHT Il était environ 7 heures du soir quand se termina l'engagement qui dura pendant toute la journée d'hier aux environs de Melle et de Quatrecht. Nos alliés ont occupé les positions où se trouvaient les ennemis lors de la. précédente rencontre qui eut lieu à cet endroit, ■ et à laquelle participèrent les volontaires belges. Les brancardiers de là Croix Rouge s'étaient courageusement portes aussi près que possible dtes combattants) et n'ont dû. conduire à Gand qu'une quinzaine de blessés, tandis qiue les pertes allemandes doivent avoir été très sérieuses. On a malheureusement à déplorer, entre autres, la mort d'un officier français, qui avait été atteint par un éclat de shrapnell. Nous avo'ns déjà signalé hier que le combat avait commencé plus loin par une rencontre d'avant-postes, à laquelle prit part la compagnie cycliste de Bruxelles." Ajoutons que malgré le feu,violent à laquelle les hommes furent exposes pendant deux heures, la compagnie n'a perdu un seul des siens et a pu battre en retraite avec son effectif complet. Dès 2 heures de l'après-micSi on apercevait à Melle, dans la direction de Quatrecht, les flammes de- deux grands incendies. A la tombée du jourr le ciel était éclairé également dp sinistre^ lueurs au-dessus d'Oosterzeele et de l'institut rl A.«i .TrvRPr>h i tP.R. DANS LE PAYS DE WAES Dans la journée d'hier, les Allemands se sont avancés vers Loochristy, à 10 kilomètres de Gand. Voici oe qui s'est passé. Un parti de cavalerie de l'armée allemande, qui occupa Zele et Lokeren, est venu du côtç de Seveneecken, où les uhlans blessèrent différentes personnes. Au hameau Bas-telaere, eut lieu une collision entre avant-postes belges et allemands; de part et d'autre, quelques blessés tombèrent. Une patrouille de carabiniers cyclistes; 35 environ, est itambéé dans une embuscade et fut faite prisonnière. Vers 13 heures, quelques coups de canon furent tirés à Loochristy pour tenir les Allemands à distance: une collision entre nos troupes et l'ennemi avait eu lieu à Bastelaere sur cette partie de oe hameau qui est située sur territoire de Loochristy. On pouvait entendre le ronflement des mitrailleuses ,et le crépitement des fusils. Un de nos hommes fut blessé ainsi qu'un civil aveugle que les brutes allemandes avaient renversé. Les habitants de Loochristy ont évacué le village. Cependant, aux dernières nouvelles, les Allemands ne se sont pas encore avances insnnp là,. A RENAIX. La petite ville est calme et tranquille, alors qu'aux environs, partout, onjsignale la présence de troupes ennemies. A Renaix, on n'a eu que le plaisir rie voir des troupes belges. Un train blinde, des cavaliers et des cyclistes belges, te sont retrouvés ici. _ Un accueil enthousiaste leur a ete fait: le train blindé regorgeait, au départ, de victuailles, de vêtements, de douceurs : cigares, chemises de flanelle, pâtés de foie gras, mottes de beurre, roastbeef froid, tout cela voisinait avec les rouleaux des mitrailleuses.. Une boucherie économique vient de s'ouvrir, et le succès le plus grand a salué son apparition : on y vend des viandes de toute première qualité à des prix très bas. Le bénéfice éventuel de la vente sera versé à la caisse du comité de ravitaillement.— La panique de la semaine dernière a chassé jusqu'ici pas mal d'exilés forcés. Ils ont été hébergés en ville. — On signale la présence d'Allemands à Amougies, Anserœul, Avelghem, Swe: veghem ; ce sont des patrouilles de uhlans qui jettent la terreur dans les campagnes.Peu d'activité en ville : de-ci, de là, une ou deux fabriques peuvent occupei leurs ouvriers trois iours r>ar semaine. DANS LE LUXEMBOURG Voici, d'après 1' "Ami d© l'Ordre", "ui se publie, à Namur, sous le contrôle de l'autorité militaire allemande, un résumé des exploits commis par l'envahisseur dams le Luxembourg : La région la plus éprouvée est la partie sud-ouest de la province. • Les grands combats entre Allemands et Français se sont déroulés surtout à partir de Neufchâteau vers la frontière du Sud. A Neufchâteau, il y a eu 25 hommes tués et 30 maisons brûlées. A Bertrix, 20 fusillés. Les villages d'Anloy, Glaireuse, Vil lance, Maiissin, Poroher^sse, Jéhonville ont été fort éprouvés. De même les villages de Rulles, Houdemont, Jamoigne, Izel, Les Bulles. > A Ethe, tout a été détruit, y compris l'église. Plusieurs fusillés, parmi lesqueli M. le vicaire. Tintigny est anéanti. Il y a eu 33 fusil lés, dont M. le curé. M. Lefèbvxe, no. taire, ancien président* du conseil provincial, M. le bourgmestre Lamotte et soi fils, M. Draime, instituteur. A Etalle, 30 maisons brûlées et plu (sieuïs personnes fusillées, parmi lesquel les M. le vicaire ét M. Lebrun, brasseur A Rossignol, 125 hommes fusillés. A Houdemont, le curé est tué. A Musson, 110 maisons incendiées, E hommes vivants. A. Baranzy, population décimée, 1E maisons brûlées. A Signeulx, tout est détruit. A Virton, pas de dégâts. Un seul obuf est tombé^ sur l'infirmerie du collège S-t-Joseph où &e trouvaient 10 blessés allemands et français qui ont été -Dues. Le R. P. Bernard Gillet, des bénédic tins de Maredsous, a été tué à Anloy. C'est le cinquième membre de cette famille qui succombe au cours d© cette épouvantable guerre. A la frontière française,- Montmédy qui s'eàt rendu, n'a pas souffert. Longwy et Longuyon, qui ont résisté, sont anéantis. St-Hubert a peu ou point souffert, ainsi que le Nord-Est du Luxembourg. Puisque l'autorité militaire a autorise la publication de cet inventaire de feu et de sang, on peut conclure que 1' "Ami de l'Ordre" n'a pas exagéré. RETOUR DE LA DELEGATION BELGI EN AMERIQUE On mande de Londres que la délégatioi belge, composée, comme on sait, de MM les ministres d'Etat de Sadeleer, C. Hy mans et Vandervelde, eût attendue à Lon dres aujourd'hui samedi. LES REFUGIES EELGES EN ANGLETERRI M. Ch. Sarolea, professeur à l'Uni versité d'Edimbourg, a reçu de nos ex cellents amis d'Ecosse un très lgra«nc nombre de lettres offrant l'hospitaliti gratuite à des familles belges recom mandées par lui ; offrant des maison: à occuper _saj> #. jom&er. do, .loyer..« »bl de mandant un orphelin à adopter. Les personnes qui croiraient pouvoii accepter une de ces offres ou qui auraïen à recommander d'autres personnes à mê me -d'en profiter sont priées de vouloi; bien s'adresser chez M. E. Sarolea, 2 boulevard Albert, Gand. NOS BONS AMIS LES ANGLAIS Reçu ce billet charmant : Je ne puis m'empêcher d'exprimei toute mon admiration pour le geste aus si délicat que généreux que nos vail lants alliés anglais ont eu pour la colo nie cîe réfugiés qui reçoivent l'hospita Iité à Knocke. Le comité d'assistance publique vien de recevoir un magnifique et vôlumi neux don de vêtements pour hommes femmes et enfants. Tous ces objet; étaient soigneusement catalogués e classés par catégorie. Avec quelle solîi citude nos bons voisins font les chose» et quelle délicatesse dans leur façon d< donner ! Inutile de dire la joie qu'on a de dis tribuer tous ces objets ! Que d'heu rein l'on pourra faire, malgré la noire dé tresse des jours présents. Pensez donc, dans un lot de chemise: pour nos. soldats blessés; les aimable: donatrices ont eu l'attention délicate d< glisser des mouchoirs, lesquels conte naient ces simples mots, mais combiei touchants: "J'ai travaillé pour vous ; cette chemise et vous souhaite un promp rétablissement. Votre petite amie an glaise". Le geste n'est-il pas tout à fai1-- char mant? Merci, merci, petite amie et de tou cœur pour nos vaillants et bons petit: troupiers belges qui vous en seront pou: toujours reconnaissants. Une lectrice fidèle. A BRUXELLES Le correspondant bruxellois du B î e i public lui envoie les informations sui vantes : PERQUISITIONS ET ARRESTATIONS L'autorité allemande a fait mettre ei état d'arrestation, ces jours derniers, M Fonson, directeur du Théâtre des Gale lies St-Hubert, qui était soupçonné d'à voir... ouvert un cabinet de lecture clan destin, et d'avoir, par un don fait à l'Œu vre du vêtement, facilité l'évasion de sol dats français. Après 36 heures de détention, M. Fon son a été relâché avec des excuse». Une perquisition a été également opé rée au domicile de M. Gérard Harry, cor respondant du "Figaro", et à la Maïsoi du Peuple de Bruxelles, où cinquante sol dats se sont présentés jeudi pour effectue des recherches. On y a visité notammen le bureau de M. Camille Huysmans, secré taire du bureau socialiste international Enfin, pour ne pas changer," les autori tés allemandes ont fait arrêter, vendred matin, dix vendeurs de journaux, et sub tilisé cinq camions qui étaient arrivé: avec, des paquets de journaux gantois. BRUXELLES EST APPROVISIONNE EN FARINE Deux mille cinq cents sacs de farine sont arrivés à Bruxelles, samedi, et mille autres, dimanche,' pour les besoins de la 1 population. Les boulangeries ont failli en être tout à fait dépourvues, parce que les intendants allemands avaient retenu les convois en dépit de T accord conclu avec le gouvernement général. 1 Le major von Bayer, qui commande la place de Bruxelles, est intervenu aussi- frit, nnm' fa-iro 1 pvpr 17 En France LES FELICITATIONS DE M. POINCARE AUX ARMEES Après sa visite aux armées, M. Pom-caré adressa à M. Mille-rand une lettre ; disant que cette: visite fut profondémeat émouvante. , La vue de ces troupes magnifiques, dit-il, est la synthèse, vivante de l'énergie nationale. Elle éveille dan® l'esprit les souvenirs les plus glorieux de notre histoire. _ Elles savent que la victoire sera le prix non seulement de la bravoure, mais de la persévérance et de la ténacité. Les nombreux succès qu'elles remportèrent leur inspirèrent une légitime confiance dans le triomphe définitif. Après l'éloge des généraux et des officiers, M. Poincaré ajoute que la méthode, l'impassibilité du généralissime sont l'objet de l'admiration de ceux qui le voient à l'œuvre. M. Poincaré prie M. Millerand de transmettre ses nouvelles et très vives félicitations au généralissime, comman-, dant les armées, aux commandants de • corps, aux officiers et aux soldats. M. Millerand, transmettant au généra-, lissimo Joffre la lettre de M. Poincaré exprimant, dit-il, les sentiments unanimes de la France, ajoute ses félicitations personnelles.Après la visite au camp retranché de Paris, M. Poincaré adressa au général Galliéni, par l'intermédiaire de M. Mil-î- 1er and, une lettre disant que sa visite lui permit d'apprécier les excellentes mesures prises pour assurer plus complètement " la défense éventuelle de la capitale. M. ' Millerand adressa au général, Galliéni 3 ses félicitations personnelles. (Havas). ; LES PERTES ALLEMANDES -- 'Le' "Daily Tele-, graph" reçoit de New-York la dépêche suivante : li " Selon des lettres reçues ici de bonne source, les Allemands auraient perdu, du-, rant les six premières semaines d!e la guerre, jusqu'à 'a bataille de la Marne, un demi-million d'hommes, tant en tués et blessés qu'en disparus, et cela sur le théâtre d'opérations occidental seulement. " LE BOMBARDEMENT DE REIMS Les journaux publient la protestation suivante de la Société française d archéologie : La Société française d'archéologie adresse à ses quarante-huit membres bei-, ges, à l'académie royale: d'archéologie s de Belgique et à la fédération historique t de l'héroïque nation l'expression de sa douloureuse sympathie pour les ruines 1 accumulées à Loùvain, à Malines et à ? Tel-monde par la fureur incendiaire des armées allemandes^; " S'associe aux protestations indi-: gnées du monde civilisé contre le bom- - bairdtement sauvage et méthodique de la cathédrale de' Reims ; 5 " Maudit l'odieux vandalisme: alle-5 miapd), fieir d'une victoire remportée sur 5 des vieille® pierres et déplore les ravages irréparables causés par l'incendie 1 prémédité d© oei merveilleux édifice dont J les plus belles statues, les sculptures les D plus élégantes, les verrières, la charpente et la flèche sont anéanties ; " Emet le vœu quei la statuaire mutilée par les éclats d'obus et noircie par le feu ne soit pas restaurée pour laisser des J témoins perpétuels du crime germanique ' accompli le 19 septembre 1914 ; " Constatant que les archéologues allemands et autrichiens ont gardé ie silence devant l'implacable destruction de tant de chefs-d'œuvre de l'art du moyen âge et qu'ils se sont faits les propagateurs des doctrines barbares du pangermanis-i me, comme tous les intellectuels d'outre-Rhin ; " Raye de la liste de ses membres étrangers : MM. von Bezold, directeur ' du musée de Nuremberg; Clemien, pro-l fesseur à Bonn ; Dehio, professeur à l'université de Strasbourg; Gurlitt-, professeur à Dresde; le docteur Krugex, directeur du musée: de Trêves ; le professeur d'Œckelhauser, à Carlsruhe ; le docteur Voge, professeur à l'université de Fri- - bouirg; le chevalier de Forster-Streffleur, directeur au ministère de l'instruction publique, à Vienne; le docteur Neuvvi-ïh, professeur à Vienne; le comte Wilizek, président de la Société des beaux arts, à Vienne: " M D'ESTOURNELLES DE CONSTANT ET LA GUERRE !M. d'Estournelles de Constant, sénateur, a fait par écrit au représentant du "New-York Times" en France, la décla i ; ration suivante : - I "Le monde peut mesurer maintenant s ce que lui coûte le militarisme prussien : *^la paix ne peut plus être rétablie que pai la guerre à outrance. Le gouvernement de « domination qui n'a pas craint de déchaî. ' lier cette guerre en sera la première vic-| time ; chaque jour aggrave la condamnation qui l'attend. " Le militarisme prussien a manqué , son coup ; il est resté sourd à tous les ap-I pels de la raison : il a violé tous ses enga-| gements, tous les droits ; il a commis tous les crimes, il a fait tout le mal possible, mais il n'a réussi qu'à exalter l'indignation généralé et l'héroïsme de_ ses adversaires; il a uni comme par miracle, tous | les Français, tous les peuples civilisés dans une commune volonté de tout sacrifier-pour l'abattre; il a déshonoré la 'guerre et même la paix qu'il a trahie. Au- !cun gouvernement ne pourra traiter avec lui, sa parole et sa signature n'existent plus. U ne lui reste qu'à disparaître sous fa malédiction universelle. " Les plus pacifistes des Français, des Anglais, des Russes, des Belges, tous ceux ,qui, de bonne foi, ont fait leur devoir en Essayant de prévenir la guerre européenne, ttous aujourd'hui se refusent à conclure -avec le militarisme prussien une paix qui ne serait qu'une trêve menteuse. La guerre "actuelle no peut se terminer par un semblant de paix ; elle finira par l'écrasement de la domination allemande ou elle géra toujours à recommencer. " d'Estournelles de Constant.»" En communiquant au " Temps " cette réponse au journaliste américain, M. ti'Estournelles de Constant ajoute: " Il est important que nos amis américains sachent bien que toute la France n'a qu'une seule et même volonté: en ■finir une fois pour toutes et non à moi-+ " LE PILLAGE DU CHATEAU DE BAYE PAR UN FILS DE GUILLAUME II ) La baronne de Haye, dans une lettie que nous avons reproduite et qui était adressée à notre confrère M. René Maize-<voy, le 24 septembre, accusait le kron-prinz d'avoir pillé son château situé près de Champaubert. L'ambassadeur d'Allemagne auprès du Quirmal s'est prétendu autorisé à qualifier d'imposture la lettre de la baronne de Baye. Or, celle-ci, dans une nouvelle lettre du 1er octobre à notre confrère a confirmé et précisé ainsi son accusation : " Biarritz, 1er octobre 1914. " Monsieur, «»•." J© ne-th'attendais pa« -à «o que ma lettre eût tant d'honneur!... L'honneur de collaborer avec vous pour la vérité et le droit... Celui qui ne régnera_ certaine ment pas a, m'écrit un témoin du cambriolage, fait venir l'aide du serrurier du village, Marmet, et, le revolver sur la gorge, il lui a fait emballer ses larcins. Puis, sous forte escorte, l'aidè-serrurier dut conduire les camions contenant les caisses à Rethel. " Je vous donnâtes détails en confiance. Qui sait si un^jour, au jour des règlements de compte, le pauvre musée de Baye ne reverra pas ce qu'on lui a volé ! " Baronne de BAYE. " En Hollande LA NEUTRALITE HOLLANDAISE Londres, 7 octobre*. — Une dépêche do La Haye au "Daily Chronicle" dit que le gouvernement hollandais prend des mesures énergiques en vue d'empêcher toutes tentatives allemandes d'introduire en Allemagne la contrebande de guerre. LE COMMERCE HOLLANDAIS ET LA NEUTRALITE Le tLandelsblad puDiie un important article de fond sur la neutralité et les intérêts commerciaux de la Hollande. On y lit, notamment, une déclaration significative et qui prouve le bon sens hollandais, " Tout Hollandais doit bien considérer ceci. Le fait d'entraver, même d'une manière grave, le commerce d'un Etat neutre en temps de guerre, est chose d'importance relativement minime aux yeux d'une puissance belligérante, -nour qui la prolongation de la guerre se traduit par la mort de milliers de ses nationaux. Et chaque fois qu'une puissance belligérante trouvera moyen, sans violer la lettre d'un traité, d'abréger la durée d'une guerre en arrêtant pour partie le commerce d'un pays neutre, elle ne manquera pas de le faire. Ne perdons pas de vue que, dans le présent conflit, un des pays belligérants pourrait, s'il le voulait, et tout en déclarant que tel n'est pas son désir, arrêter presque complètement la navigation hollandaise. Nous ne préciserons pas davantage. Personne ne mettra en doute que pareille éventualité serait pour la Hollande un véritable désastre. " L'article insiste auprès des exportateurs hollandais pour qu'ils s'abstiennent de tout acte de nature à faire du tort aux intérêts nationaux. En Autriche BRILLANT SUCCES DE L'ARMEE SERBE IUne dépêche officielle de Vienne, arrivée à Rome mercredi, note que, la veille, les troupes serbes ont passé la Save près de Schabatz, et sont tombées sur les pa trouilles autrichiennes qu'elles ont massacrées jusqu'au dernier homme. Une dépêche de Nisch, relative à la' même affaire, dit, que la força autrichienne sa composait d'un détachement de plusieurs milliers d'hommes avec de I l'artillerie. La dépêche a-joute que les i Autrichiens furent anéantis après m î combat acharné. I LE COMMANDEMENT AUSTRO=ALLEMAND Une information de Vienne, arrivée à Milan, confirme que le commandement suprême des armées allemandes en Galicie, est aux mains de l'état-major général allemand. L'empereur François-Joseph a été très mortifié de ce certificat d'inca.-pacité délivré'à ses généraux, mais a du acquiescer. Le général autrichien Auffenberg a été mis à l'écart parce que son mouvement contre Lublin a été une'grave faute, à laquelle il faut imputer la déroute de l'armée. Le général Conrad von Hœtzen-dorff a résigné sa charge de chef d'état-major général de l'armée autrichienne, sous prétexte qu'il a été profondément accablé par la mort de son fils. D'autre part, une dépêche de Bâle, 6 octobre, annonce que le général von à Morgen a été nommé commandant des 1 troupes en. Prusse orientale, en rempla- | cernent du général von Hindenburg. Le gouvernement militaire de Stras- I bourg a été attribué au général Eber- | hardt. Le gouverneur d'Ulm est le général von Gerck. Le général Ludingshausen a été nommé commandant de la place de Coblentz, en remplacement du général Lockwald. *** On mande de Pét'rograde, 7 courant-, au "Daily Telegraph" : '1D'après des informations reçues ici, l'awhiduc Frédéric aurait été remplacé dans le commandement en chef des armées austro-hongroises par l'héritier de la couronne, archiduc Charles-François- L'action russe Les Allemands battent en retraita Ostende, 9 octobre, — Communiqué de 1 l'attaché militaire russe. — La retraite des ïrS*tiptes aiiemstfndes ver! ia Prusse Orientale continue. Us font des efforts pour se maintenir sur les positions qu'ils ont fortifiées le long de la frontière sur la ligne Wierballen-Lyck. Les gares de chemin de fer du rayon rapproché des opérations de guerre en Prusse Orientale sont bondées de trains qui se préparent à ramener en arrière les troupes allemandes en retraite. Cependant, les Allemands continuent encore à se défendre, ayant reçu des renforts pris dans les contingents de la garnison de la forteresse de Kônigsberg. En même temps, de l'artillerie lourde a été amenée sur leurs positions, ce qui fait que la bataille devient particulièrement acharnée dans les environs du point frontière de Bakaïarszewo. La reconnaissance aérienne a démontré que, malgré la défense acharnée des Allemands sur leurs lignes frontières, d'immenses colonnes de trains militaires allemands se retirent tout de même vers •< l'Ouëst, tandis que les Russes conti- | nuent très énergiquement leur offen | sive. ( Havas- Reuter). En Allemagne LA MORT DU GENERAL VON TROTHA On mande d'Amsterdam aux journaux | anglais que, d'après une dépêche reçue S dans cette ville, le général von Trotha, | ex-oonimandant en chef des troupes aile- | mandes dans l'Afrique du sud-ouest, a I été tué en Prusse orientale, où il com- I mandait la -crémière brigade d'infanterie. | CE QUE COUTE LA GUERRE La "Deutsche Tageszeitung" annonce que suivant des calculs qu'elle estime très exacts et nullement exagérés, plutôt même au-dessous de la vérité, la guerre actuelle coûterait mensuellement à l'Allemagne 843 millions 750,000 francs. Le journal ajoute que ce chiffre ira très certainement en augmentant en raison du renchérissement quotidien des ap provisionnements de toute sorte. LES PRISONNIERS DE GUERRE EMPLOYES AUX TRAVAUX PUBLICS Le "Journal Officiel" allemand, du 16 septembre dernier, publie une ordonnance impériale concernant des expropriations par zones pour procurer du travail aux prisonniers de guerre. La dite expropriation a pour objet l'exécution de travaux pour l'administration des chemins de fer, des voies navigables et de l'agri. culture. Parmi ces travaux figurent, dit 1e "Dusseldorfer General Anzeiger", l'achèvement de la canalisation de l'Oder, de s Kobiau à Annaberg, l'amélioration de i l'Oder vers Breslau, l'achèvement du ca- " nal de Plauen, des travaux de régularisa- - tion à l'Elbe, la construction d'un canal latéral à la Lippe et l'assèchement de mar rais. Avis à nos alliés anglais, français et russes, pour qu'ils soumettent également aux travaux forcés les Allemands qu'ils ont fait prisonniers, à commenc-er par les officiers supérieurs. POUR 'FAIRE TRAVAILLER LES PRISONNIERS Dans le "Berliner Tageblatt" M. Bae-deker expose en ces termes un projet d'utilisation de® prisonniers de guerre: " A quoi bon, dit-il, les entretenir gratis dans • la fainéantise Voici un bon moyen d'en tirer parti sans courir le risque de créer une concurrence à nos ouvriers sans travail : Employez-les à dé • fricher les terrains incultes. Quant aux ouvriers oui se trouvent parmi eux, faites leur construire des maisons, tracer des route®, creuser des sources, établir des canalisations, faites en un mot que» ces hommes appartenant à des nations qui ont voulu et réalisé en partie beaucoup de ruines chez nous, deviennent, au contraire, une cause de- prospérité et de bien-être pour nos nationaux." LA MISERE A BERLIN Le correspondant du "Temps" à Copenhague, lui télégraphie : Le nombre des sans-travail en Allemagne augmente énormément. Une rixe a eu lieu entre des gens du peuple qui avaient attendu toute la nuit l'ouverture des magasins afin -d'obtenir des vivres io bon marché, par exemple, de la viande da troisième classe à 80 centimes le deani-kilo.Une maison de Berlin qui offrait du travail pour 15 couturiers a reçu plus de 10,000 demandes. Le "Vorwserts" publie un article disant que la misère devient de plus en plus effrayante en dépit des interventions charitables. "Et nous ne sommes seulement, observe-t-il, qu'au commencement rJ^ In />ofocfr/M^Viû LE RENCHERISSEMENT DES VIVRES , uopennague, 6 octobre. Par .suite du renchérissement des vivres en Allemagne', les "anciens" de la corporation des négociante de Berlin et la Chambre de commerce de Berlin se sont occupés de la. question du prix maximum des grains; Ils ont adopté la résolution suivante : " U était à prévoir, dès le début, qu'une guerre - européenne entraînerait des fluctuations très vives de® cours. Les nécessités de l'approvisionnement de l'ar mée allemande ont donné le branle au mouvement, et comme toujours, la hausse des prix a entraîné une recrudescence de demandes en même temps qu'une plus grande retenue de la part des vendeurs. " Les difficultés de transport occasionnés par la mobilisation n'ont pas peu contribué à la hausse, et en fin de compte, il fallut se résoudre à fixer des prix d'entrepôts obligatoires, mesure qui eut d'abord sa répercussion dans les régions productrices, puis dans toute l'étendu© de l'empire. " Le péril subsiste néanmoins et ne peut que s'aggraver en ce moment où l'agriculture souffre de toutes sortes d'entraves (labourage^ travaux de battage des grains et livraisons). " Puisque les circonstances actuelles obligent à faire passer au premier rang la nourriture de l'aimée et du peuple, il devient indispensable de parer aux difficultés de l'approvisionnement." Comme remède unique, les anciens de la corporation de Berlin proposent la fixation par le gouvernement de prix ma-xima pour les grains, la farine -ainsi que pour les pois, lentilles, etc. Ils n'ignorent pas qu'une1 pareille mesure entraîne des difficultés énormes et qu'elle est de nature à léser des intérêts particuliers. Mais si l'on est résolu à faire passer l'intérêt général avant tout, on pourra trouver un terrain d'entente. EN PRUSSE ORIENTALE LA FORET D'AUGUSTOVO Quelques articles de journaux russes, dont la presse anglaise a publié l'analyse, et les remarquables dépêches du correspondant du T i m e s, à Pétrograde, permettent de chercher à esquisser les grandes lignes de l'histoire des opérations militaires sur le théâtre orieatal de la guerre, depuis la deuxième semaine d'août. Premier acte : l'avant-garde de l'armée russe de Vilna passe le Niémen, pousse dans la- plaine -prusso-polonaise jusqu'à Allenstein, et entoure Kœnigsbsrg. On peut croire pendant quelques jours que les corps d'armée allemands, qui ont été battus à Gumbinnen, sont coupés de leur ligne de retraite au sud-ouest. Les chariots des paysans en fuite encombrent la route de Berlin. Deuxième acte : les trains succèdent aux trains emportant des bords de la Meuse à ceux de la Vistule de redoutables troupes de renfort. Arrêté à Ostero-de, le général Rennenkampf bat e® retraite. C'est une retraite à la Turenne où le général russe se retourne à chaque instant pour tenir tête à l'ennemi qui cherche à le tourner sur sa gauche. Au combat de Birkenfeld, l'artillerie russe, au dire d'un témoin oculaire, hacha, détruisit plusieurs régiments d'infanterie allemande. Les combats de Dar-

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Cet article est une édition du titre La Flandre libérale appartenant à la catégorie Culturele bladen, parue à Gand du 1874 au 1974.

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