La Flandre libérale

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s.n. 1914, 07 Octobre. La Flandre libérale. Accès à 02 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qf8jd4qw7z/
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LÀ FLANDRE LIBÉRAL ATOWWKMENTS lÉDâCTCON, 4DMINÏSTMTÏ0I *T MFMMI1ÏS SILQIOUI % lft» ÏS S' M? Ifûn 1^ÎMS)b Ij RUE DU NOUVEAU B0flS5 té (SMî® Is «Oh «t te* Ft*«*rw0 l'adresser «s ftwwffl ÉP ÏÏMON POSTMJE 8 Pr„ 3.75 ®,©0 1&CC fikf» QPfflCTMSWEWTS st annonces « |j »- IS tt © A @ T ! @ H « !Nrai»L — ?9W 89 reste % p*y» et l'«tr*nfeîn tfsrf&mim & ®i s'hHmim m kirau <1 (cornai ■( lin tout In lirwfi a* pat* TéléphlIS 32 || WWphtM tj $ ff®?9e« (fi» iPlsMScft#,, 8WS ' 78, S6, ii ErmeOet, -.Sa—!■ , UllWtt, I11 - *V" ■ '.. '■ ;■■■," y, '* 1 «TTfJ LA GUERRE EUROPEENNE Les opérations militaires —«5— COMMUNIQUE OFFICIEL Paris, 5 octobre, 15 heures. — Communiqué officiel. — A notre aile gauche, au . Nord de l'Oise, la bataille continue très violente. Son résultat reste indécis ; nous avons dû sur certains points céder quelque peu de terrain. Sur le reste du front, rien de changé. En Russie, après une bataille qui a duré dix jours, l'armée allemand© qui opérait en Prusse orientale sur le front du Niémen, a été battue sur toute la ligne et effectue sa retraite en abandonnant un nombreux matériel. Elle a évacué complètement les gouvernements de Suwalki et de Lomja. (Havas). Un communiqué officiel allemand Afin de faire ressortir jusqu'à quel point le public allemand est trompé sur la situation exacte, nous publions ci-dessous le communiqué allemand en date du 4 octobre dernier : Berlin, 4 octobre. Situation de jour en jour plus favorable. Sur tout le théâtre de la guerre, la situation devient de jour en jour plus favorable pour les armes allemandes. Une grande confiance règne à Berlin, où l'on attend un grand événement décisif. Le grand quartier général annonce que le mouvement tournant, tenté par les Fran- ] çais contre la droite allemande, le 2 octobre, a échoué, et que, au Sud de Roye, 1 les forces ennemies ont été refoulées de leurs positions. Au centre du front de bataille, la situation reste sans changement. Les Français essayèrent, par une ] attaque de nuit, une avance à, l'Est de la c Meuse, mais ils furent repoussés avec 1 de grandes pertes. < Devant Anvers, les forts de Wavre et c de Dorpveld ont été détruits, et le fort 1 de Waelhem est cerné. Termonde a été ( ocfup- e Sur le théâtre de la guerre à l'Est, l'a- 8 vance des forces russes sur le Niémen, 1 dans la direction de Suwalki, est immi- ( nente. c Les journaux allemands félicitent le 1 Bundesrath de la décision qu'il a prise t d'annuler toutes les dettes envers les Anglais. La Chambre de commerce de Brème s a publié une brochure sur les effets éco- s nomiques de la guerre, dans laquelle elle > montre que la politique navale de l'Angleterre est tout au désavantage des f neutres qui exportent leurs produits, et 1 tout particulièrement au désavantage des S Etats-Unis. 1 Le commandant en chef de l'armce ] austro-hongroise, l'archiduc Ferdinand, < ('t l'héritier présomptif, archiduc Char- < leg-Francois-Joseph, ont passé l'inspection de la plus grande partie de l'armée 1 autrichienne du Nord, et se sont déclarés J très satisfaits du magnifique élan qui se 1 manifeste dans les troupes. Les troupes russes, qui avaient passé ' les Carpathes, et étaient entrées dans le * district de Maramaros en Hongrie.ont été ' repoussées en désordre dans la direction s de la frontière de Galicie. ' UNE VISITE ENCOURAGEANTE ' Bordeaux, 4 octobre. — Depuis le 1 début des hostilités M. Poincaré avait ' exprime l'intention de rendre visite aux 1 armées et de leur porter ses félicitations 1 et celles^de la France. Mais il en avait été empêché jusqu'à présent par la nécessité de présider quotidiennement le conseil des ministres. ( L'autorité militaire, d'ailleurs, n'avait pas jugé le moment favorable à la 1 réalisation de ce projet. Il n'en est plus de même aujourd'hui. Aussi le président de la République vie,nt-il de quitter Bordeaux en compagnie du président du conseil M. Viviani et du ministre de la guerre, M. Mille-rand, pour se rendre au front. LA FURIA DES TURCOS Le correspondant du "Berliner Tage-blatt", qui assista le 24 septembre à la bataille de Verdurçu oit le prince Oscar de Prusse se trouvait à la tête de la Garde impériale, dit que, bien que les Aile- ! mands se battissent comme des lions, les ] Turcos grimpèrent dans les arbres com- , me des singes, se cachèrent dans le feuillage et harcelèrent les troupes alleman- . des. Beaucoup d'officiers tombèrent aux j côtés du prince, qui fut pris d'une attaque ] cardiaque sérieuse. Allemands et Turcos «e battirent dans un corps à corps terri- , bip Après la bataille, le prince fut con- . duit à Metz, où il reçut la visite dei son < père. Le Kaiser entra dans l'appartement de son fils, les bras ouverts et en criant: "Vous voilà, cher enfant!" Il resta une heure auprès de son fils, puis repartit. L'AVIATEUR CHEVILLARD AURAIT ETE FAIT PRISONNIER Bordeaux, 4 octobre. — Des nouvelles de source allemande parvenues ici an- 1 noncent que l'aviateur français Chevil-lard aurait été fait prisonnier. .UI1UI 1m In 11 11 la 1. ■ p I Les Allemands dans la région du Nord AUTOUR DE ROUBAIX. Une colonne allemande, forte die 4 à v 6,000 hommes, composée d'infanterie, d'artillerie et surtout de cavalerie, suivie di un convoi de 220 voitures, a été signa- 0 lée venant de Leers, par Estaimpuis, n dans la matinée de lundi. Sl A Estaimpuis, elle se divisa en deux. <$ Une grande partie de la cavalerie se dirigea par Lumgne sur Mouscron, où elle e s'arrêta à la gare. (j La gare fut complètement saccagée. (| Les Allemands firent sauter les voies, rl coupèrent les fils télégraphiques et télé- ^ phoniques, abattirent plusieurs poteaux y qui les soutenaient, brisèrent les signaux, j-( les lampes électriques, enfoncèrent toutes ^ les portes à l'intérieur de la gare, même ^ celles qui n'étaient pas fermées à clef. Leur besogne accomplie, les Allemands dînèrent aux environs de la gare, puis la . colonne se remit en marche et se dirigea -p vers Neuville-en-Ferrain, où on la Bigna-la faisant halte entre le village et le Mont d'Halluin, situé au Nord de Neu-ville.Pendant que la cavalerie allait ainsi démolir la gare de Mouscron, le reste de la colonne avec le convoi prenait la route de Wattrelos. Elle passa sur la place, elle fut signalée à 2 heures, au Crétinier, -se dirigeant vers le Sapin-Vert. Là, elle prit la direction de Tourcoing et passa par le Tilleul, pour prendre ensuite la route de Neuville, où avait déjà passé la première partie de la colonne. On croit que ces troupes se dirigent c vers Armentières. A TOURCOING. U g Une patrouille de ublans (hussards de la mort), composée d'une trentaine de cavaliers, est passée lundi au pont More! Elle s'est dirigée vers le Mont-à-Leux y et est revenue vers Tourcoing- par la rue de Gand, après- avoir longé la frontière n-belge. A midi, elle repassait sur la p Grand'Place où se tenait le marché heb- q domadaire et s'est dirigée à une vive „ allure vers la rue de Roubaix, en passant par la rue Carnot. A son passage sur la S Grand'Place, un jeune lieutenant qui d commandait la patrouille, a demandé à a un agent de polioe la direction de Wat- n trelos. j Vers trois heures, une troupe de 2,000 soldats allemands, cavaliers et fantas- lf sins, venant de la direction du Sapin- n Vert, est passée à Tourcoing pour se di- vi Jijgfer vers Neuville-eïi-Ferrain, localité p frontière, où campaient déjà, entre le hameau du Pape et le mont d'Halluin, s< 2,000 cavaliers, munis de pièces d'artille- li rie. Ces troupes qui escortaient un» im-portant convoi de vivres et de munitions, ont fait une halte d'un quart d'heure dans le quartier du Tilleul. P Dans la caravane on remarquait des g véhicules de toutes sortes qui avaient été réquisitionnés dans les différentes localités qu'elle a traversées. Hommes et chevaux paraissaient fatigués. Pendant la halte au Tilleul, les soldats cassèrent la croûte ; certains d'entre eux se procurèrent du café dans les estaminets du voi- „ sinage; d'autres, qui fumaient le cigare, offrirent des cigarettes aux gamins qui se trouvaient parmi les badauds qui les ^ regardaient. Aux personnes qui les inter-rogeaient, certains soldats déclaraient ve- s nir de Verdun. Il v avait, en effet, parmi d eux des blessés, même certains chevaux paraissaient porter des blessures. Chaque P cavalier n'avait pas moins de deux che- a vaux. Au moment de leur départ de Tilleul, les Allemands s'emparèrent de la t voiture de la Coopérative des employés f( de chemin de fer qui était chargée de pains et de sacs de farine. Il est à remarquer que. les voitures au nombre de 200 en- t, viron, formant le convoi, portaient le? * firmes de leurs propriétaires, commer- 8 çants, pour la plupart, die la région et même de 'l'Est. Dans la soirée, entre e 0 heures et 6 heures l/2,_ le canon s'est fait entendre dans le lointain. d AUTOUR DE LILLE. 2 Au cours de la matinée de lundi, les ® troupes françaises ont capturé 18 uhians, qui s'étaient retranchés dans un établis- g sement industrie1 de Fives. Abrités derrière la cheminée ou dans les ateliers, ils , tiraient sur les soldats français, qui par- , vinrent néanmoins à les rejoindre. Sous la menace de l'incendie de l'usine, ils se , rendirent. \ Divers engagements se sont produits ? au cours de la journée de lundi, entre les \ troupes françaises et les détachements allemands massés dans les environs de Lille. V Au sud de la ville, une troupe d'infante- ,, rie française, protégée par de l'artillerie, aurai! réussi à s'emparer d'un canon ennemi. P A LILLE. s n A Lille, la matinée a été calme et si l'on entendait enoore quelques crépite- q ments de fusils daw> la direction de la a porte de Fives, le bruit du ca.non n'arri- s vait pas jusqu'aux oreilles des Lillois. 1 Ce n'est seulement qu'à partir de midi I que la canonnade, a pu être perçue très distinctement et que les coups répétés re- r tentissaient dans l'air. r La population est Testée très calme, c Des mesures de police prudentes ont réglé < la circulation aux portes de la ville. Dans < la matinée, à différentes reprises, des prisonniers, des blessés ont été amenés à Lille et transférés là où il convenait. UN NOUVEL APPEL DU MAIRE DE ROUBAIX M. Lebas, maire de Roubaix, a fait distribuer lundi soir la circulaire suivante : Ce qui s'est passé ce matin dans notre" ville nous oblige à renouveler nos appels à la prudence et au calme. Parce que des patrouilles allemandes ont traversé Roubaix, des masses d'hommes et de femmes les ont suivies ou se sont enfuies. Ces deux attitudes sont également déplorables. Nous vous répétons une fois encore — et nous ne nous lasserons pas de le redire parce qu'il y va de votre vie — quand des soldats allemands passent dans la rue, si vous êtes près de chez vous, rentrez-y de suite; si vous allez à votre travail ou si vous allez faire des achats, ne formez pas d'attroupements nui sont interdits, ne vous arrêtez pas, continuez tranquillement votre route. Ecoutez-nous, suivez nos conseils, et nous vous assurons que vous n'aurez rien à craindre pour vous et pour notre cher Roubaix. Hôtel de ville, 5 octobre 1914. Pour l'administration municipale, Le maire, J. LEBAS. En Belgique x AUTOUR D'ANVERS j Arvers, 5 octobre, 23 h. 26. — (Officiel) : " Une lutte très violente a eu lieu sur 1 toute la ligne. La situation est inchan- « gée ". *** Ce sont surtout les forts de Lierre, de ' Waetlhem et de Wavrc-Sainte-Cathermo c qui ont été, tous oes jours-ci, attaqués I par l'ennemi. Ils défendent la Nèthe, c qui est elle-même, par sa largeur et , gràoe aux inondations, une excellente h- f gne de défense, depuis Rumpst jusqu'au- t delà die Kessel. Les forts de la ligne 1 avancée à l'Est, au Nord et à l'Ouebt, ' n'ont pas enoore été attaqués. Ma1 gré f les trois ou quatre corps d'armée, dont \ les Allemands disposent en Belgique, il * ne saurait être question pour eux d'in- J vestir le camp retranché. Ils portent tout ^ l'ieffort de leur artillerie contre l'un des ( secteurs, en vue de faire une trouée qui f leur permette d'approcher des forts de 1 la seconde ligne, et de la ville. La résistanoe, préparée d'aiUeurs de- puis longtemps, sei poursuit avec une éner- ■ gie extraordinaire. 1 Sur le iront NOS SOLDATS SE BATTENT COMME DES LIONS. I Anvers, 5 octobre. — La "Métropole" | publie ces notes de son envoyé spécial: " Nous sommes encore tout impressionnés par la défense héroïque de l'année 1 belge qui a supporté aujourd'hui avec "l succès un assaut ininterrompu des bandits d'Attila II. J Avec grand'peine nous arrivons, en ' passant par Borsbeek, Ranst, Emblehem, < a cinq cents mètres du fort de Broechem. ! Nous sommes en plein dans la trajec- 1 toire du fort et par conséquent sous le feu de l'ennemi. Ce n'est décidément pas la place pour faire du reportage. Reçu- ] Ions un peu. Les boulets de l'artillerie < tombent à foison, mais tous en avant du < fort, dans le fossé, d'où l'eau jaillit eni 1 gerbes cristallines. Pendant deux heures nous assistons à un duel d'artillerie 1 émouvant, grandiose. e Le fort de Broechem se détache à peine < dans la brume de la matinée pluvieuse, à s quelques cents mètres de notre point d'observation. On le croirait abandonné, dé- 1 sert, si la voix puissante de ses coupoles < n'attestait qu'il veille. A intervalles ré- ] guliers, les canons crachent leurs obus dans les lignes ennemies. 1 Le fort tient admirablement. A une 1 heure, nous l'examinons à l'aide d'une < longue-vue. Pas de dégâts, rien. ( Nous filons alors vers Contich que nous traversons sans encombre et poussons au-delà de Waerloos, où nous nous arrêtons. Ici aussi la lutte est acharnée. L'appoint s de troupes fraîches a contribué à donner une physionomie plus agressive à l'offensive de nos troupes. Il est 3 heures de l'après-midi. Nos positions sont défendues pied à ] pied, avec acharnement. Malgré une fusillade nourrie et précipitée, nos soldats ( ne bronchcnt pas, ils sont de roc. On sent que la partie engagée est forte, • que notre armée le sent et qu'elle comibat avec la ferme volonté d)e vaincre, d'écraser cette vermine allemande qui a jeté la désolation et le deuil dans notre chère Patrie. | i Partons vers Duffel. Même lutte achar- 1 née. Sur toutes nos lignes, nous trouvons nos soldats calmes, mais décidés, saluant 1 du geste les shrapnells éclatant près d'eux, et ricanant au tir mal ajusté de ces gros bouffis d'Allemands. Un reporter anglais me dit) : — C'est beau! Et il me serre la main. Elle va à vous tous, soldats belges, invincibles troupiers, la poignée de main du journaliste d'outre-Manche. C'est l'Angleterre qui vous admire et vous remercie. *** L'armée allemandfe n'a guère avancé durant la journée d'hier. Au-delà de Duffel, notre artillerie a touché deux batteries ennemies qui furent démolies ; une troisième fut mise en fuite. C'est ainsi que leurs pièces n'ont répondu que faiblement aux nôtres et l'ennemi se garde bien de s'aventurer dans leur rayon. A Linth, les Allemands ont bombardé le village pendant une demi-heuire, vers onze heures et demie du matin. Leurs shrapnells incendièrent quelques férmes et abattirent quelques bestiaux. Le village fut aussitôt évacué. A Lierre tout est calme. Ce n'était pas le cas à Heyndonck ni à Rumpst où le canon faisait rage, et maintenait les ennemis à une distance resnoctable au-delà de la Nèthe. Malgré un vent violent, nos vaillants aviateurs ont survolé 'es positions ennemies et ont bravé, sans beaucoup d'ennuis, l'avalanche de shrapnells que leur envoyaient, mais sans résultat, les batte-r'es allemandes. " Gros canons perdus On télégraphie d'Ostende au "Times"', le 4 octobre : Une batterie de gros canons de siège allemands fut engloutie par suite de l'inondation du pays dans le voisinage de Waelhem. UN HEROS Le correspondant ostendais du " Times " lui télégraphie la dépêche suivante en date du 4 : On parle avec grand éloge du jeune sous-lieutenant Hiernaux, du 4me régiment d'artillerie, qui a trouvé la mort dans un brillant exploit. Les Allemands qui, depuis quelques jours, avaient occupé Termonde en feu, firent line tentative déterminée pour franchir le pont reconstruit sur l'Escaut; qui relie Termonde et G^r her^er Lr> lieutenant Hiernaux défendit à ses batteries soigneusement cachées d'ouvrir le feu jusqu'à ce que l'ennemi fût bien sur le pont, mais ensuite il les fit complètement balayer sous une grêle de balles. Les Allemands, sous la protection de mitrailleuses postées dans les maisons voisines firent avancer un nouveau corps d'infanterie dont les hommes étaient en tourés de matelas, volés dans les maisons pillées, mais ces hommes aussi furent fauchés par la mitraille, leur matelas prenant feu. Une troisième tentative des Allemands pour franchir le pont échoua encore, mais ensuite ils amenèrent une batterie de gros canons et le brave lieutenant Hiernaux fut tué, non cependant avant d'avoir vu ses hommes faire sauter le pont. Les Allemands ont besoin de ce pont, qui leur serait très utile pour le siège d'Anvers. Appel aux jeunes gens résidant dans l'enceinte fortifiée d'Anvers Dans l'intérêt de la défense nationale il est absolument nécessaire que notre armée soit renforcée. Dans ces circonstances, je fais un appel pressant au patriotisme de tous les hommes valides, âgés de 18 à 30 ans, le 31 décembre J914, pour qu'ils prennent du service dans l'armée, en qualité de volontaires, jusqu'à la fin de la guerre. Jeunes gens, la Patrie a besoin de vous! Répondez à cet appel. Ne vous exposez pas au danger que l'envahisseur vous force, au mépris du droit et de la loi, à prendre du service contre votre patrie. Ne restez pas inactifs pendant de longs mois. Les intéressés munis d'un certificat de moralité et de bonne conduite, peuvent se présenter aux établissements désignés ci-dessous, où ils seront soumis à une visite médicale. Les hommes déclarés bons pour le service seront envoyés sans retard et sans danger vers la partie non envahie du pays, pour y être exercés. Les jeunes gens auxquels il est matériellement impossible de produire les certificats précités, peuvent être admis sur déclaration verbale qui sera examinée, dès que les circonstances le permettront. Le commandant de la ï\ F. A. DEGUISE. Les enrôlements se feront aux établissements suivants : Hôpital militaire (avenue Marie) ; Hôpital annexe I, rue de l'Arc, 2 ; Hôpital annexe II, place de Meir ; Hôpital annexe III, avenue Marie-Louise (collège N.-D.) ; Hôpital annexe IV, rue du Grand Chien, 50,52. NOUVELLES TENTATIVES DES AL* LEMANDS POUR TRAVERSER L'ESCAUT Les habitants de Berlaere et des envi-, rons ont quitté leurs habitations, de même que ceux d'Appels et d'Audegem. Dans ces deux dernières communes plusieurs maisons ont été incendiées. La bataille a recommencé sur les deux rives de l'Escaut Un vif engagement a J eu lieu entre les deux artilleries près de ni Berlaere. Il en fut de même à Appels où pi les projectiles sont tombés jusqu'à proxi- fa mité de Donck. s« Toutefois notre artillerie a empêché d' l'ennemi de réparer le pont de Schoon-aerde, à Berlaere et de le traverser. Des j canons allemands placés dans une fabrique de produits chimiques en partie incendiée, dirigèrent leur tir sur Berlaere. Quatre belles fermes furent détruites au é hameau Dal, ainsi qu'une partie de la e Paleizenstraat. ]< Des pertes sérieuses furent infligées p aux Allemands, tandis que dans le camp belge il y eut seulement quelques bles- p sés qui ont été transportés à Gand par notre colonne d'ambulance de la Croix j Rouge. LE FLEGME ANGLAIS. Il y a huit jours, près de Mourcourt ^ (Tournai), des soldats belges cyclistes voient un aéroplane descendre non loin d'eux avec difficultés, comme si l'oiseau d était blessé. p Nos hommes pédalent et arrivent à [ proximité de l'avion au moment où le pi- t iote descendait de son siège. C'était un officier anglais tout jeune, et qui — on j le sut ensuite — avait fait partie de l'expédition aérienne de Dusseldlorf. A la j vue de nos soldats, qui portaient un uniforme spécial inconnu pour lui, il éten- " dit les bras et invita froidement le soufi-officier qui commandait le petit détachement à le fusiller : — Allez... moi fusiller... Et comme nos hommes restaient interloqués devant cet homme désarmé, il répéta: _ q — Allez... faites vite. t On s'expliqua: , — Nous pas Allemands... Belges... L'aviateur anglais ne manifesta r aucune surprise. Pas un trait de son vi- e sage ne bougea. Il fit seulement : j — Vous, soldats belges? Oh! très bien... Et il tira sa courte pipe de sa poche. [ Il ne manifesta un peu d'émotion que f quand il fallut brûler son appareil, trop endommagé pour pouvoir être utilisé enoore. L'ANGLETERRE EST ACCUEILLANTE ! AUX BELGES c M. Charles Saroléa, professeur à l'Université d'Edimbourg, directeur de la re- r vue Everyman, nous adresse cette 1 lettre : c Edimbourg, le 2 octobre. A l'éditeur de la " Flandre libérale ( Cher Monsieur, ^ J'ai reçu de cinq à six cents offres d'hospitalité d'Ecossais généreux. La sympathie que la Grande-Bretagne éprouve pour la Belgique est vraiment extraordinaire. Chaque courrier apporte des let- '. très de dames écossaises, qui offrent d'adopter des enfants belges, qui offrent des ° maisons sans loyer, qui offrent d'héber- s ger des familles belges. Je serais très obligé si vous vouliez fai- c re connaître ces offres d'hosnitn!:'■ par t l'intermédiaire de votre journal Toute j famille respectable que vous pourrez "n I voyer en Ecosse, y sera la bienvenue. J'ai déjà rassemblé, par l'intermédiaire 1 de mon journal " Everyman ", gnviror quatre cent mille francs, pour venir en aide à ceux qui sont dans le besoin. Et mon fonds n'est qu'un fonds, parmi de nombreux autres. Votre dévoué, Charles SAROLEA. O En Angleterre •••••• c UN HOMMAGE DE L'ESPAGNE A LA ï GLORIELSE BELGIQUE F Madrid, 5 octobre. — Pour rendre hom- n mage à la glorieuse résistance des Belges f contre les Allemands, une rue d'Oviedo a v été baptisée " rue de Belgique ". s ( V az-Dias. ) j. AUX ENFANTS DE L'EMPIRE Lord Roberts vient de célébrer son J quatre-vingt-deuxième anniversaire. Tout s l'empire britannique, le Roi en tête, ont j] félicité l'illustre capitaine. En réponse, il ( adresse cet appel aux enfants de l'Empi- re : d " Vous avez tous, mes enfants, enten- '' du parler de la guerre, vous avez enten- I du que de toutes les parties du globe, S nos colonies viennent au secours de la mère-patrie. Pourquoi combattons-nous? Parce que t l'empire britannique ne rompt pas ses v promesses, parce qu'il ne veut ->as que les 1 petits peuples soient tyrannisés. s La Grande-Bretagne, toutes les nations c européennes, y compris l'Allemagne, ont 1 promis que jamais une armée ne mettrait le pied sur le sol de la petite Belgique 1 sans son autorisation, en d'autres mots, F elles ont garanti la neutralité belge. t Mais l'Allemagne voulait la guerre, et e voulait réduire le monde sous sa domination. L'Angleterre fit de son mieux pour f conserver la paix, mais l'Allemagne infi- r dèle à sa parole, fit marcher ses armées à c travers la Belgique pour essayer de con- 1 quérir la France. c a, 3 Enfants de l'Empire, voilà pourquoi de j nous sommes en guerre, pour tenir nos où promesses, pour secourir nos amis, pour si- faire flotter le drapeau de la Liberté non seulement sur l'Empire, mais sur le mon-hé de entier. >n- Dieu protège le Roi et l'Empire. ,es POUR LES BLESSES ET REFUGIES n" BELGES m- re. Londres, 5 octobre. — L'Union des au éleveurs de la Nouvelle-Galles du Sud a la expédié pour l'Angleterre un premier lot de 10,000 moutons, spécifiant qu'une :cs partie devait être réservée aux Belges. nP A Londres, des arrangements sont es~ pris pour recevoir les blessés belges. >ix I En Autriche _ LES AUTRICHIENS REPOUSSES SUR C LA DI*INA )in Londres, 5 octobre. — Le correspondu dant du Morning Post à Nisch télégraphie que la bataille sur le front de la ™ Drina continue avec intensité. Les Au-P1" trichiens tentèrent de bombarder Cha-un batz et attaquèrent Drenovatchka, mais ^ ils furent violemment repoussés. i.a L?action russe ni-en-£ EN PRUSSE ORIENTALE DISPOSITIONS GENERALES 6T- il Des opérations réellement gigantesques président les grandes batailles attendues avec anxiété par le monde en-'tier. Tandis qu'une première armée 3ta russe s'avance sur le Niémen, une autre vi- est déjà postée sur la moyenne Viatule. Des liaisons multiples sont établies entre ces deux grandes forces, dont la puissante armée de Galicie couvre le lue flanc gauche. L'immense lutte se prépare. Les Allemands et les Autrichiens vont opposer aux armées russes 38 corps, 00m-^ prenant probablement près d'un million cinq cent mille soldats. nj_ Le Tsar est arrivé sur le front, com-re- me le président de la République en tte France. Et il y a signé le recrutement d'une nouvelle armée, ce qui mettra à la disposition de la Russie huit million$ d'hommes. UNE ARMEE RUSSE DE reB HUIT MILLIONS D'HOMMES. La LE TSAR AU FRONT ou- or- Du correspondant du "Times" à Pe- trograde, 4 octobre : l'a Tsa , accompagné du ministre de la guerre, est parti hier pour le front. ^es Quelques heures avant son départ, il a ■er- signé un ukase appelant sous les armes les réserves et ordonnant une mobilisation r.,: de chevaux dans les provinces orientales, et des troupes territoriales. Le chiffre r>a,r total des soldats russes sous les armes^ dé-□ te passe actuellement huit millions. L'im-^n portance de la phase actuelle du conflit est, par ce fait, considérablement augmentée.JT6 r„n Sur le front russe en LA LUTTE POUR LES PONTONS Et UNE RUSE RUSSE Pétrograde, nuit de vendredi. Le correspondant du " Daily Tele-graph " écrit : Le 29 septembre on annonçait que la situation sur le Niemen et le Narew s'é-claircirait bientôt. Cet événement s'est * \ produit en ce moment, et il est déclaré of-ficiellement que l'offensive allemande peut être considérée comme arrêtée défi->m- nitivement dans cette région. Quel que ^es puisse avoir été son objet, soit qu on ait j a voulu envahir sérieusement la Russie ou simplement détourner des troupes du ■v principal point d'attaque, en tout cas ce fut un insuccès éclatant. Partout sur une ligne de quatre-vingts à nonante milles entre Schtschutschyn et ion Mariampol, les Allemands ont été repous-3ut sés avec de fortes pertes, et apparemment ils ne peuvent plus espérer en ce moment -, de faire quelque chose de bon en eetts ' contrée. Le théâtre des hostilités était pi- des plus tourmentés : des marais boisés dans le Sud, des collines et des lacs dans en_ le Nord, et ainsi cette grande bataille a en- PriR la forme d'une série de nombreux en-up gagements détachés. là *** Les Allemands semblent avoir fait deux lue tentatives de pénétration en Russie à tra-ses vers la ligne des fleuves, la première vers les la forteresse d Ossowietz qui garde le seul passage praticable sur le Bobr dans 3ns cette région marécageuse, la seconde sur Dnt le Niemen au Nord de Groduo. ait D'après les dires de quelques blessés jue leur avance sur Ossowietz fut annoncé» >ts, par l'apparition dans le district de nombreux civils inconnus qui furent arrêtes et et trouvés être des espions. na- Les forces ennemies approchèrent de 'a Dur forteresse, le 25 septembre. Leur infante-afi- rie s'en était approchée de sept miiles «1 à quand une sortis de la garnison menaçant on- les Allemands sur leurs deux ailes força ceux-ci à la retraite. Ceci ne fut qu'un in- 40* Innée — Mercredi 7 Oetobre 1914 «wftvsmaur. — «• «mm*. I. Î80 — Mercredi 7 Oetobre 1914

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Cet article est une édition du titre La Flandre libérale appartenant à la catégorie Culturele bladen, parue à Gand du 1874 au 1974.

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