La Flandre libérale

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s.n. 1914, 20 Mars. La Flandre libérale. Accès à 18 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ms3jw88d4b/
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I^Aanée Vendredi 20^m"" ^TT" QUOTIDIEN. - 10 CENT. B. 79 — Vendredi 20 Mars I9S4 LA FLANDRE LIBÉRALE rABONNEMENTS 1 mois. S mois. < soi» 1 xa. BELGIQUE : Fr. 2.0C 4.00 8.00 16.00 UNION POSTALE i Fr. 3.75 9.00 18.00 36.00 On •'abonna aa bureau du Journal el dans tous les bureaux da poste RÉDACTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMERIE 8AND, l, RUE DU NOUVEAU BOIS, l, GAND ABONNEMENTS ET ANNONCES i — RÉDACTION -= Téléphone S 2 Téléphone 13 I OTTïiww. I..— ■■■imiw-1» II——- II. ■■MM H n r.—I ■■■ ■■■ ANNONCES Ponr la ville et les Flandres, s'adresser an bureau éà Journal. _ Pour le reste du pays et l'étranger, s'adresser & l'Office de Publicité, rue Neuve, 36, à Bruxelles, fmU!LL!±' jj[S 1 SOMMES PAS PRÊTS ! La situation de la Belgique au point e vue international n'a jamais cessé e préoccuper les esprits clairvoyants, l'est pourquoi cette angoissante ques-ion de la défense nationale a toujours assionné le parti libéral et c'est pour-uoi, avec une compréhension très ette des réalités, il n'a pas hésité à îliaborer à toutes les tentatives qui ni été faites pour améliorer l'organi-ition de l'armée. Une nouvelle loi de milice a été vole il n'y a pas bien longtemps. Elle ■vait être la cause et la raison d'une fonte complète de notre régime mili-.ire.Ceci a-t-il été fait et dans quelle mère? _ / Tel était le point intéressant qui se assit. La gauche, par l'organe de M. Devè-e, a voulu en avoir le cœur net et a uestionné M. le ministre de la guer- L'armée est-elle en état de se mobilier?Les forteresses peuvent-elles se dé-er.dre?Le moral de l'armée est-il meil-eur?Questions précises assurément et qui lont la clef de tout le débat. Que peut 'armée si elle n'est pas en état de ré-wndre à des ordres de mobilisation ! Ju'est-ce que la défense nationale si celle-ci ne peut compter sur le concours effectif des forteresses ! Quelle force de résistance pourrait offrir à l'envahisseur une armée démoralisée ! On le voit, le terrain sur lequel M. )evèze s'est placé est excellent. ; On a réorganisé l'armée. Soit. Mais somment? M. Devèze a apporté des précisions à l'appui de ses dires. La pénurie des effectifs est indéniable : il y a eu une déception d'un tiers pour les compagnies isur pied de guerre. Soixante - huit bataillons prévus donnaient en temps de guerre soixante-ptiit mille hommes ; aujourd'hui cent 5t huit bataillons ne donnent plus que es deux tiers de cent et huit mille hommes, soit soixante-neuf mille hom-mea, c'est-à-dire que l'augmentation réelle de l'effectif de l'infanterie est de 1,000 hommes! Voilà un exemple de rp que valent les efforts faits jusqu'ici. Il y en a d'autres. Non seulement on manque d'hommes, mais on manque de chefs et il faut, pour combler cette lacune, créer des officiers dans de déplorables conditions scientifiques. Est-ce tout? Non. Les effectifs de guerre comprennent non pas 50 pour cent de réservistes mais plus de deux tiers ! On a mainte-mi sur les contrôles, en plus des classes des treize dernières années, des classes plus anciennes. Dans l'artillerie on ne manque pas seulement d'hommes et de chevaux, mais aussi de canons ; or, M. de Bro-queville aura beau ergoter, pour qu'une artillerie puisse être utile... encore faut-il la pourvoir de canons ! Il en manque si bien que pour les prochaines grandes manœuvres les divisions agissantes emprunteront ' ' les canons des divisions qui resteront inactives ! Et si encore les projectiles ne faisaient pas dé-iaut mais s'il y a en a, ils ne sont pas fournis en nombre suffisant. Il ne | Ber.ait donc pas possible, dans ces con-; mtions, d'opérer une mobilisation utile. e serait le gâchis, le désarroi, la dé-route avant même de s'être mis en cam-j. pagne. [ u ^ ' sl d'autre part nos forteresses | aien^ Pour donner une narticipa-I brillante, victorieuse. L * ai s elles sont aussi mal outillées que armée de campagne. Nos forts rnan-! luent de matériel, d'approvisionnement ï>m a fabrication du pain, de chloro-„ 1 rn(: ,P?ur opérer les blessés en les i r :!ts. esiant. Dans la place d'Anvers t I-'. ^ln-i ca?°.ns n'ont pas encore été mis [ trr,i,U ? doivent l'être et d'autres se l rlpo ^ ,?ulours chez Krupp ! A-t-on f n,,,. î?Vrf? Pn vient seulement de don- ■ non»-1°' i ^es.r.^™ir... et il manque ■ 500 (vîi' ? Position d'Anvers près de I soivp. Pr®lectiles ! Les services acces-I tu pi iv S-°n aussi insuffisants, défec- I nWonCOm?!ets et- d'autre ^art' K Pnprro ^aS P'ans d'opérations de I ^velle derSt^ à rorffanisation I devèze l'a montré I tion n,,'-?rai\ n netteté et cette situa-I l'étr'infTov humiliant de révéler à I déploren am\ -1reparcie> Ie m^s ^ I lie grûr-a [ ;remerit- On avait l'espoir I «es i m nerf r ncmVelle loi de milice I mées ttm ,10™ allaient, être réfor- I serions d™ ' rv-n n'est: fait et no,1E i ^'entiipllnm 1 lncapa<îité d'opposeï ment à un envahisseur, d'où qu'il vînt, même l'ombre d'une résistance. *—\ Non, nous ne sommes pas prêts. Nous ne le sommes pas plus que nous ne l'étions avant la loi nouvelle et les autorités militaires les plus hautes de notre pays en restent déçues et navrées, A la vérité le ministre de la guerre et ses acolytes se préoccupent davantage de faire pénétrer l'esprit confessionnel dans l'armée que d'assurer d'une façon irréprochable la défense nationale. Il est déplorable qu'il faille mêler le souci politique à des considérations qui devraient n'être que patriotiques, mais la faute ne nous en incombe pas et c'est à regret que nous constatons que nos adversaires ont plus à cœur les intérêts de la politique de l'Eglise que ceux de la sécurité de la Belgique. Et c'est là toute l'origine des tares et des maux révélés par l'interpellation de M. Devèze. Le pays jugera. — Le projet scolaire, devrait retourner à la Chambre Les journaux ont annoncé hier soir que le projet de loi scolaire, soumis actuellement à l'examen du Sénat, contient un vice grave de rédaction de l'article 16 qui nécessiterait le renvoi du projet à la Cih'atabre. L'article 16 est rédigé comme suit: " Il est ajouté à la loi organique un " article 14b is ainsi conçu : " A l'effet de permettre aux commu-" nés où le produit d'un centime addi-" tiomnel au principal des contributions " directes ne dépasse pas 500 francs, et " aux directions d'écoles adoptables, d e "payer les minima de trai-" tenaient mis respective-"ment à leur charge par "les articles 15! a, b, c, il "sera accordé: " a) Aux communes où le produit d'un " centime additionnel dépasse 250 francs, un subside complémentaire de 200 fr. " par classe desservie par un instituteur, " et un subside de 100 francs par classe " desservie par une institutrice ; b) Aux communes où le produit d"un ' ' centime additionnel ne dépasse pas " 250 francs, un subside complémentaire " de 300 francs par classe desservie par " un instituteur et un subside de 200 " francs par classe desservie par une in-" stitutrice; c) Aux directions d'écoles adopta-" bles, un subside complémentaire de " 600 francs par classe desservie par un " instituteur et de 500 francs par classe " desservie par une institutrice Les communes recevront donc des subsides complémentaires de 100, 200, 300 farnes, à l'effet de "leur permettre de payer les minima de traitement mis respectivement à leur charge par les articles 15, a, b, c. " Or, cet article 15 litt. a, b, c, port» : " L'article 14, §§ 1 à 4, de la loi orga-" nique est remplacé par la disposition " suivante : " a) Le traitement des membres du '' personnel enseignant dea écoles adoptées est à charge des communes ; " b) Le traitement des membres du " personnel enseignant des éooles a d op-"tées est à la charge des directions dels écoles ; " c) Sauf la réserve formulée à l'ali-" néa d ci-après, ce traitement ne peut, " si les agents sont diplômés ou dispen-" sés de 1" examen, être inférieur au s " taux résultant de» articles 13 et 15. " Cet article 15 vise donc uniquement les écoles adoptées et adoptables et il n'y est nullement question des écoles communales. Par conséquent, les subsides compté mentaires de 100, 200, 300 francs ne te rent accordés qu'aux communes qui pos sèdent des écoles adoptées. Il résulte cependant de l'exposé dei motifs (page 23), ainsi que de la discus sion qui eut lieu à la Chambre, le 1< janvier, que l'intention du législateui est d'accorder les subsides complémen taires prévus pair l'article 16 aussi b:ei aux classes communales qu'aux classe adoptées. Il doit y avoir eu1 une omission typo graphique dans le texte en question, ca le projet porte (voir exposé des motifs page 66) : " Mis respective m en "à leur charge par les articles 15, a " b, c," alors que l'article aurait di être rédigé : " Mis respectivement à leu1 "charge par les articles 14 et 116 a b, c. " Quoi qu'il en soit, il s'agit là d'un erreur grave qui devrait être modifiée pa le Sénat et nécessiter ainsi le renvoi d' \ projet devant la Chambre. j ■ ———a————m n ««n»——— Mais le gouvernement essayera à toul prix de parer à ce nouveau- contre-temps " M. Poullet, à qui l'on signalait hiei " cette anomalie, déclara qu'en effet il " y avait une lacune dans la loi, observe " la "Gazette". Mais le gouvernement " ayant toujours eu l'intention de sub-" sidier les éooles communales, il s'tm-" presserait, a-t-il dit, de liquider les " subsides dont la loi ne parle pas. " Afin que tout se passe plus réguliè " rement, le ministre demandera au Sé " nat de ne pas rectifier le texte adopte " par la Chambre, ce qui1 aurait poui conséquence de faire revenir la loi i " la Chambre, et il déposera à la Cham " bre un projet de loi complémentaire " complétant le texte de l'article 17. " Restei à voir si lé Sénat admettra " cette procédure. " P. CNUDDE. «0<H Echos & Nouvelles Lo eingrèi â# le Preut balgs C'est à Liège que les journalistes bel ges tiendront, cette année, leur congrè: annuel ; des festivités et excursions seront organisées à leur honneur. Les journalistes, qui désireraient voii porter à l'ordre du jour du congrès oi y traiter une question d'intérêt profes sionnel, sont priés d'en faire la propo Bit ion au président, M. Gustave des Es sarts, de Charleroi, qui la transmette au comité. Contre le e&HE»r La proposition de loi accordant la per sonnification civile à la Ligue nationale contre le cancer a été favorablement ac cueillie dans les six sections de la Chambre chargées de son examen. La aoeeessttn de lêcpsld II Le projet de loi réglant définitive ment la succession du feu roi a été sou mis mercredi à la section centrale de ls Chambre. Il a été adopté à l'unanimité des membres (droite et gauche). M. Des tréei, socialiste, s'est abstenu. 104,170 pêcheurs! En 1913 il a été délivré 28,532 pe'rmi: simples à 1 franc; 2,775 permis double: de 2 francs ; 59,754 permis simples i 2 francs ; 7,691 permis doubles de 4 fr. 862 permis simples de 8 et 4,556 peirmi simples à 10 francs. 'Soit un total d< 104,170 permis. %%% Doux paysl Un ingénieur albanais, M. Cutzarida écrit à "La Politique", de Bucarest, es cellent journal français de là-bas, un lettre sur la réception du roi d'Albanie Durazzcv. Et il annonce cette lettre en ce3 tel mes, que reproduit notre confrère de U bas : "Je vous écris au crayon, parce qu' l'hôtel où je me trouve, et où je pa/y 30 francs par jour, il est impossible dJ£ voir de l'encre. " Le patron de l'hôtel m'a dit qu' en a eu une petite bouteille, mais qu'eli s'est renversée, et qu'il n'a pu s'en proci rer une autre. " Voilà un heureux pays où les polém ques de presse ne doivent pas avoir grai de importance. ->-••«»—? — Un regrettable incident —*— Au cours de la séance de mardi, lor que M. de Broqueville exposait les ra sons pour lesquelles il avait placé à ' tête d'Anvers le sous-chef de l'état-mi jor de l'armée, général Dufour, l'inc dent suivant surgit : M. DE BROQUEVILLE. — Si j'ai fa appel au sous-chef d'état-major, c'est raison de sa compétence exceptionnell M. MONVILLE. — U ne fallait pi le renvoyer alors ! M. DE BROQUEVILLE. - Je ne 1' pas renvoyé. M. MON VILLE. — C'est le chef d' tat-miaijor qui l'a renvoyé. M. DE BROQUEVILLE. — Vous s vez pourquoi l'homme que je vise a é dirigé à certain moment du côté d'A vers... M. MONVILLE. — Ecarté!... M. DE BROQUEVILLE. — Seul i homme de haute valeur pouvait venir bout des difficultés. M. MONVILLE. — Si la situation e ! telle, le chef d'état-major général en e responsable. M. DE BROQUEVILLE. — N'mcrir ' nez pas un homme qui a consacré ton j Bai vie à son pays. —É»—————————a M. MONVILLE. — Mon interpella^ tion de 1911 a démontré la vérité de ce que j'avance. ' L'affaire paraissait devoir en rester , là, quitte à M. de Broqueville ou: à M. > Monville de la reprendre mardi prochain qui verra la suite du débat. Le chef d'état-major visé, le général de Ceuninck, n'a pas eu cette patience et il a adressé la lettre suivante à M. Monville : " Monsieur le député, ^ " Vous êtes intervenu hier pour déclarer que le chef de l'état-majcxr actuel de l'armée devait être rendu responsable d» l'état de la position: fortifiée d!'Anvers."Vous n'avez évidemment, en cette ' matière, aucune colmpétencei, et d'est peut-être votre excuse. Mais) je crois néanmoins çiue si vous aviez quelque peu réfléchi, vous vous seriez épargné le ri-dicullei d'une aussi sotte accusation!. "Veuillez agréer, monsieur le député,' etc. " (S.) Lieuten. général D'E CEUNINCK, : " chef de l'état-major de l'armée. " Ceter lettre est hautement regrettable. Elle est inioonrvenante et elle' étonne de la part d'un homme aussi distingué et aussi courtois que M. de Ceuninck. MM. Delvaiux, Va» Marcke et Monville ont élevé une protestation énergique contre cet inqualifiable procédé et MM. Schol-laert et de Broqueville ont dû se rendre à.leurs raisons. Le général de Ceuninck qui a, dit-on, ' da grandes qualités et qui avait dirigé nos dernières manœuvres avec une science militaire très sûre, paraît manquer d'une vertu essentielle : il n'a pas de sang-froid. , Son geste est blâmable et regrettable, surtout pour lui. < Om lioaveile foarrée lia naturalisations ♦ Dans la Béance du 11 mars, M. Van ' Cleemputte a déposé rapport sur 54 demandes de naturalisation ordinaire, que, naturellement, la commission propose d'accorder. Nous y relevons les demandes de: 1. Cornélie-Jeanne-Wilhelmine Cors-tiaensen, institutrice, à Hamont (Lim-i bourg), née à Standdaarbuiten (Pays-; Bas), le 21 décembre 1877, tendant à ob-i tenir la naturalisation ordinaire; 2. Ma-; rie-Augustinei Nicot, institutrice, à Fos-3 se lez-Stavelot (Liège), née à Fronte-j naud (France), le 5 juin 1886 ; 3. Guillaume Si-eland, instituteur, à Herve (Liège), né à WadersMi (Allemagne), le 24 décembre 187-5 ; 4. Jacques M-eyers, curé à Wardin (Luxembourg), né à Neuer-burg (Prusse), le 30 juin 1868 ; 5. Jean-., ne-Louise Pendu, religieuse-institutrice, à Tournai (Hainaut), née à Muzillac e (France), le 1er mars 1876; 6. Marie ^ Joseph-Françoise Lainé, infirmière-religieuse, à Tournai (Hainaut), née à Le Sel (France), 1© 28 juillet 1876 ; 7. José-r phine-M.arie-Louise Gloro-, institutrice, à La Louvière (Hainaut), née à Saint-Al-à ban (France), le 20 mai 1885 ; 8. Jeanne-e Marguerite Lallemand, institutrice-reli-ir gieuse, à Wavre (Brabant), née à Cour-celles-Chaussy (France), le 24 octobre 1 1864 ; 9. Maroelline-Adrienne Paulin, ins-e titutrice-religieuse, à "Wavre (Brabant), née à Anoux (France), le 12 mars 1871 ; 10. Elise-jC'onstance Péchard, institutrice-religieuse, à Rijckhoven (Limbourg), i- née à Ruillé-le-Gravelais (France), le 10 novembre 1878; 11. Lucie-Eugénie Clausse, institutrice-religieuse, à Herstal ("Liège), née à Morfontaine_ (France), le 3 margi 1884 ; 12. Marie-Louise Morcel, institutrice-religieuse, à Gerpinnes (Hainaut), née à Deuxville (France), le 6 janvier 1879; 13. Auguste-Henri Lùtkes, instituteur, à Laroche (Luxembourg), né à Saerbeck (Allemagne), le 12 janvieT 3^ 1873 ; U.Maria-Hirma Pelamourgues, institutrice, à Braine-le-Comte ("Hainaut), l' née à Saint-Amans-des-Cots (France), le a 20 février 1877 ; 16. Adèlie-Louise-Augus-1- tine Degré, institutrice-religieuse, à i_ Mons (Hainaut), née à Saint-Laurent-surjSèvre ("France), le 13 octobre 1878; 16. Marie-Françoise Ollivier, institutrice it religieuse, à La Louvière (Hainaut), née à à Mousteru (France), le 6 novembre e. 1876: 17. Valérie-Catherine Laur,_ insti-IS tutrice-religieuse, à Boussu (Hainaut), née à Thoue's ("France), le 11 mai 1880, tendant à obtenir la. naturalisation ordi-M naire: 18. Marie-Julie-Rose_ Noël, institutrice-religieuse, à Annevoie (Namur), é- née à Levrezv (France), le 4 novembre 1865 ; 19. Bartholomé-Théodore Pote, ms-a- tituteur à l'Institut des sourds-muets et té aveugles, à Maesevck (Limbourg), né à q- Waspik ("Pavs-Bas), le 27 avril 1875 : 20. Joséphine-Ma-rie-Céline Roussel, institutrice-religieuse. à Profondeville (Namur), née'à Valencienres ('Francp^, le ^ 28 mars 1871 : 21 FéKcie-Oélina Salvat, institutrice-relisieuse, à Jumet (Hainaut), née à Salers (France), le _ler st a,vril 1859- 22. Mariei-Léonie Serre, ins-st titut-rice-religieuse, à Jumet /Hai-naut), née à Saînt-Bonnet-de-Salers ii- ("France), le 30 octobre 1863 ; 23. Bernar-te dine vai de-n Berg, institutrice-relisrieu- sc, à Neeroeteren (Limbourg), née à • Venray (Pays-Bas), le 25 avril 1879; 24. Marie-Léontine Vigier, institutrice, à Eben-Emael (Limbourg), née à Saint-Just (France), le 19 mai 1882 ; 25. Marie Desrousseaux; institutrice-religieuse, à Binche (Hainaut), née à Tourcoing (France), le 7 avril 1870; 26. Marie-Claire-Joseph Dhalluin, institutrice, à Néchin (Hainaut), née à Tourcoing (France). le 26 décembre 1879 ; 27. Wilhelmine 'Drees, institutrice-religieuse, à Petit-Rechain (Liège), née à Wickede (Allemagne1), 1© 14 juillet 1878; 28. Julia Eyrolles, institutrice-religieuse à Slins (Liège), née à Meyssac (France), le 16 novembre 1881 ; 29. Désiré-Victor Fidry, religieux, à Ixelles ("Brabant), né à Paris, 'le 3 avril 1863 : 30 Victoire-Joséphine-Marie Jeuland, institutrice1, à Che-ratte (Liège), née à Cornillé (France), le 31 octobre 1879 ; 31. Ma-rie-Luce-Au-stine Mangin, institutrice^rpligieuse, à Lacuisine (Luxembourg), née à Pierre-villems ("France"), le 25 décembre 1868: 32. Henri-Corneille Melis, instituteur à l'Institut des sourds-muets et aveugles, à Ma.eseyck '"Limbourg'i, né à Hel-voirt ("Pays-Bas), le 31 mai 1882 : 33. Pierre-Joseph Schuller, directeur de pensionnat, à Hachy ("Luxembourg), né à Stierihgen-Wende-1 (France.'), le 8 octobre 1859 : 34. Pierre-Jean-Guillaume van Osch, instituteur à l'Institut des sourds-muets et aveugles, k Maeseyck (Limbourp-'), né à Chaam ("Pays-Bas"), le 10 août 1885 ; 35. Emile Fuchs. professeur, à Mons. né à La-Chaux-de-Fonds (Suisse), le 12 avril 1880. Soit 35 sur 56. EIV FRANCE La rnarf tragiqad da i. Calmeffe Mme CAILLAUX A SAINT-LAZARE Mme C'aillaux est à la prison de Saint-Lazare ,au régime de la pistole qui autorise quelques adoucissements à la sévérité du régime commun, moyennant, une somme de quatre sous par jour pendant l'été et de cinq iso-us pendant l'hiver. Ce versement quotidien permet aux inculpés, idl'dbténi'r uns literie moins grossière, mais ne comporte ni bois, ni charbon, ni bougies, que1 les détenues peuvent se procurer à leurs frais. C'est ainsi que Mme Steinheil, détenue dan» la même pistole n. 12, la fit garnir de tapis. L'ameiuib'lement de cette pistole, où furent détenues» avant Mme Caillaux, Louise Michel, Thérèse Humbert, la Mo-relli, Mme Steinhe':l, Mmes Bloch, Pœokès et Maitrejean., est en effet des plus sommaires. Elle contient six lits semblables ; chaque détenue a à sa disposition une planche destinée aux vête-' menta, une chaise de paille, une petite table de bois blanc, une garniture do toilette. La pièce mesure 8 mètres de long sur 4 m. 50 de large et 5 mètres de haut. Les murs crépis à la Chaux dans leur partie supérieure, sont badigeonnés de noir jusqu'à mi-hauteur. Deux larges fenêtres munies de solides barreaux de fer édlairent la pistole qu'actuellement Mme Caillaux occupe seule. En y entrant, Mme Caillaux a "touché" deux torchons, un) large mouchoir à carreaux I blancs et bleus, et une chemise c'ie toile bise. Mme Caillaux a obtenu de conserver son linge. NOUVELLE ENTREVUE DE M. CAILLAUX ET SA FEMME M. Caillaux s'est rendu à nouveau mercredi après midi à la prison Saint-Lazare; où il a eu une entre-vue de près d'une heure avec Mme Caillaux. L'INTERROGATOIRE DE LA MEURTRIERE C'est mercredi que la lettre de Mme Caillaux, avisant M. Boucard qu'elle a choisi Me Fernamd Lahori comme défenseur, est parvenue au juge d'instruction. Conformément aux prescriptions de la loi, M. Boucard doit aviser l'avocat de l'interrogatoire de sa cliente, deux jours à l'avance. Ce ne serait donc que pour vendredi que cette formalité pourrait être fixée; or. les obsèques de M. G. Gailmette ont lieu à cette date. Lésa convenances s'opposent à ce que la meurtrière eoit amenée au palais ce jour-là. Il est donc vraisemblable que Mme Caillaux ne sera pas interrogée avant la semaine prochaine. LES SYMPATHIES DE LA PRESSE PARISIENNE Les membres du comité de l'Association des journaliste® [parisiens réunis, mercredi, pour l'élection annuelle du bureau de l'Association, profondément émius par la tragique disparition de leur regretté collègue et ami, Gaston Ca-1-miette, ont décidé de renvoyer l'élection à une date ultérieure et ont levé la séance eni signe de deuil. LES OBSEQUES On annonce qu'aux obsèques de M. Calmeitte auidun discours ne sera prononcé.LES DEBUTS DE M. CALMETTE M. Callmette était né à Montpellier, le 30 juin 1858; sur le registre de l'état-oivil, on a relevé qu'il avait vu le jour "maison Martin, rue de l'Aiguillerie''. Il était fils de Guillaume C'almette1, chef de division à la préfecture, et de Reine-Adèle Charpentier. Les témoins de l'acte furent Pierre Belus et Joseph Labadel, tou's .deux chefs de division: à la préfecture.M. Cal'mette passa sa jeunesse à Montpellier et dans les environs, où sels parents possédaient des propriétés. Il y (it une partie do ses études et ses premières armes d'anis le journalisme; il collabora à de petits journaux, puis demanda à entrer comme rédacteur au "Messager du Midi", de Montpellier, journal bonapartiste ; sa demande ayant été repoussée, il se rendit à Paris. M. CAILLAUX ET LE CREDIT FONCIER EGYPTIEN Le conseil d'administration du "Crédit Foncier Egyptien", réuni, hier, a nommé M. Caillaux président honoraire. M. Millien est nommé président du conseil d'administration et M. Jannet. ad ministrateur délégué. LE ROLE DE M. CAILLAUX DANS LES NEGOCIATIONS FRANCO-ALLEMANDESMardi, à la Chambre, M. Barthou prononçait les paroles suivantes: " Si, dit-il, j'ai été mis en cause à 1'occa.sion de certaine campagne, je ferai appel à M. le président du conseil, et je lui demanderai si, sur son désir personnel, je ne suis pas intervenu pour empêcher d'autres idampagnes, qui auraient pu sortir du domaine de la politique intérieure et qui auraient eu des conséquences plus graves. C'est par dignité que j'ai conservé le silence... " On assure qu'il avait été question de publier des documents relatifs aux négociations franco-allemandes, concernant le Congo, de>cuments qui auraient mis M. Caillaux en fâcheuse posture. Le gouvernement en aurait été avisé et aurait prié M. Barthou d'intervenir pour eippêcher la publication. M. Barthou intervint, en effet, mais cette intervention venait par surcroît. Il avait été décidé que, dans un intérêt patriotique, la publication n'aurait pas lieu. LE COUP D'AGADIR EXPLIQUE Dans 1' "Eclair", M. Georges. Bonna^ mour publie un article qu'il intitule "Doissier Caillaux-Monis", nouveau c'hef d'accusation. M. Bonnamour rappelle qu'à la suite de la signature de l'accord franco-allemand de 1909, le cabinet Briand ava:t engagé avec l'Allemagne des négociations relatives aux difficultés qui., depuis plusieurs années, s'élevaient sur la frontière du Congo français et du Cameroun allemand, entre les compagnies françaises et les oomipagnies allemandes Ces négociations, poursuivies à Paris dans le cabinet même du ministre .les affaires étrangères, aboutirent à un projet de consortium franco-allemand, qui devait être soumis à l'approbation <hi Parlement. M. Caillaux, alors rapporteur générai de la commission du budget', fit une opposition acharnée à la réalisation de ce projet, et 'le cabinet Briand dut donner sa démission, avant -que la question eût été portée devant la Cham'jre. Ce fut le cabinet Monis qui lui succéda. M. Caillaux détenait le portefeuille des finances, et ce fut lui qui, en cette qualité, déclara fièrement, le 4 avril 1911, à la tribune de la Chambre, que le consortium franco-allemand, négocié par le cabinet Briand, ne serait pais constitué. M. Bonnamour ajoute dans P "Eclair" : " Quand, le 23 juin, M. Caillaux devint président du conseil, le gouvernement allemand, comme l'avait prédit le rapport de la direction du ministère des affaires étrangères, rappela à la France ses engagements sur un ton péremptoire et blessant. Le 1er juillet, M. do Schœn notifiait l'envoi de la "Panther" à Agadir et, trois mois plus tard, M. Caillaux cédait à l'Allemagne 30 millions de mètres oarrés de terre française au Congo." Et M. Bonnamour conclut en exprimant l'espoir qu'un député demandera aujourd'hui la mise en accusation de MM. Caillaux et MoniS. L'AFFAIRE ROCHETTE M. Jaurès, en sa qualité de président de la commission d'enquête concernant l'affaire Rochette, a convoqué cette commission pour cet après-midi^sans attendre le vote du Sénat relativement aux pouvoirs judiciaires de la commission. C'est sur la question des pouvoirs judiciaires que le Sénat doit se prononcer. M. Jaurès estime que la commission en commençant ses travaux vendredi et en siégeant sans discontinuer matin et soir, pourra arriver en trois ou quatre jours à déposer ses conclusions. M. Lerolle a déposé à la Chambre un projet tendant à modifier deux articles du Code pénal, de façon à ce que le faux témoignage devant le juge d'instruction soit considéré et puni comme le faux témoignage devant le tribunal. On sait que la commission parlementaire d'enquête de l'affaire Rochette, jouissant des pouvoirs judiciaires, est assimilée à un juge d'instruction. En raison de l'absence du président du1 conseil et du garde des sceaux, la motion a été renvoyée à la commission de réformes judiciaires. EXECUTEZ VOUS, M. JAURES ! Le « Cri du Peuple organe jadis fondé par Jules Vallès, et qui avait disparu depuis nombre d'années, vient de réapparaître comme organe du parti ouvrier, ayant à sa tête M. Allemane. Sous le ti-

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Cet article est une édition du titre La Flandre libérale appartenant à la catégorie Culturele bladen, parue à Gand du 1874 au 1974.

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