La Flandre libérale

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s.n. 1914, 14 Mars. La Flandre libérale. Accès à 20 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/fx73t9f026/
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LA FLANDRE LIBÉRALE ABONNEMENTS 1 mois. S mois. f moï«> I M. BELGIQUE ! Fr. 2.00 4.00 8.00 16.00 UNION POSTALE r Fr. 3.75 9.00 18.00 36.00 RÉDACTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMERIE G AND, i, RUE DU NOUVEAU BOIS, l.GAND ABONNEMENTS ET ANNONCES : H --RÉDACTION — Téléphone S 2 Télénhone f 3 ANNONCES Ponr !a ville et les Flandres, s'adresser an bureau «fô IonrnaL _ Pour le reste du pays et l'étranger, s'adresser i l'Office de Publicité, rue Neuve, 36, à Bruxelles. On t'abonna au bureau du ]oun NOTRE DEVOIR COLONIAL A propos d'un système d'hydroplane que l'on proposait au ministère des cc lonies, le XXe Siècle disait ces jours ci, très justement.: —* Le Congo n'est pas une terri d'expériences. C'est la meilleure réponse que l'o] puisse faire, semble-t-il, au ministr des colonies quand il propose avec sim plicité la construction de lignes de che mins de fer dont la création exigerait selon lui, cinq cents millions, et seloi M. Mechelynck, sept cents millions. M. Eenkin, qui était entré dans d longues explications sur des points se condaires, s'est borné, en effet, à cet te affirmation d'homme d'affaires quant à l'avenir de ces lignes de che min de fer : "Elles paieront". Uj point, c'est tout. Le ministre, heureu sement, nous a promis d'en dire da vantage, bientôt. Pour le moment c'est peu, quand il s'agit d'engage ments formidables, d'engagements tel qu'à l'heure actuelle, aucun Etat euro péen, si puissant soit-il, n'oserait le prendre sans un long examen et sain de puissantes raisons. *** Cette question des chemins de îe: domine tout le problème colonial. Que M. Eenkin veuille encore crée: des équivoques en affirmant que li premier déficit est de l'an passé, c'es' presque de l'enfantillage, à l'heuri qu'il est. Qu'il accuse ceux qui s'in quiètent de se faire, à propos du Con go, une opinion au jour, opinion baséi eur des impressions ou sur du senti ment, il est aisé de lui répondre qu< cette opinion vaut plus que beaucoui d'autres, basées sur des préoccupation: trop terre-à-terre. Qu'il reproche à l'Etat belge de con server certaines petites sources de reve nus qui devraient revenir au budge nnlrminl f.rmf 1a mnmlo rannrnnvp Iuuiuiiicti, iuui 1t; îxiuiiut; i cij-/piuu Qu'énumérant tout ce que le Cor rapporte à la Belgique, il parle c seize millions de revenus moyens o les sociétés coloniales trouvent au C< go, on regrette qu'il n'ait pas fou en même temps le montant des ca taux initiaux exposés par ces sociét Que tout à coup, sans préparati< au beau milieu de son discours, il firme qd*""il faut faire du Congo vaste pays agricole, occupé par une i pulation rurale prospère'i, ont® ne entendre Numa Roumestan trai formant en imagination, et par un co de baguette magique, des contrées v tes comme l'Europe en une plaine Condroz ou de' Elandre. Mais on demande à quoi cela rime. Et lorsqi quelques instants plus tard, il livre s secret, qui est l'élevage du bétail, songe à tous le3 troupeaux déjà imp< tés au Katanga à grands frais, et c ont misérablement péri. On songe ai si que cela n'a point guéri des expérie ces, et l'on attend le résultat des ne velles entreprises de M. le directeur f néral des essais agricoles. On se ( mande seulement si l'on ne ferait i bien d'atteler les bœufs avant la ch; rue et de commencer par un© étu scientifique du problème. Enfin, on cherche en vain dans discours quelques explications sur 1': dépendance nécessaire de la magisti ture, par exemple. *** Mais, encore une fois, nous ne vc Ions point chicaner aujourd'hui le n nistre sur ces points de "détail". No y reviendrons d'ailleurs. Ce qui domine le débat, à l'her actuelle, c'est le problème des cl mins de fer ; c'est la question de sav< quel est notre devoir et jusqu'où il v de savoir encore, s'il convient d'ade ter le principe de la création de p' sieurs milliers de kilomètres ; commc se fera l'application et jusqu'où ne irons. Il ne faut pas se le dissimuler : s'agit d'un milliard. Nous l'avons i naguère. Quelques-uns avaient pa trouver lo chiffre énorme. Il est é demmenfc tel. Le problème est d'une telle amplci d'une telle audace, qu'on ne peut 1 border sans une préparation spécii et sans disposer d'une documentât! que nous promet d'ailleurs le minist' Évidemment, si le Congo, grâce magicien de M. Eenkin, était trai formé en un "vaste pays agricole, < cupé par une population rurale_ pr< père", personne n'hésiterait. Mais p cisément, la population du Congo, en particulier du Katanga, se raréf Malgré les plus grands efforts, on parvient plus à trouver de la ma d'œuvre. Chacun connaît le pays où, un bf jour, et sans que personne sût au j te pourquoi, on décida de créer grand port. Le grand port fut creu lal el dans tous In bureaux d« posta De nombreux millions y furent englot tis. Après quoi, l'on se rendit comnt que ce port était parfaitement supei flu. C'est de la même façon que, pour 1 quart d'heure, l'on nous présente 1 problème des chemins de fer du Con go. On ne nous explique pas la néces ; sité de ces chemins de fer. On nou dit seulement : " Quel magnifique ré | seau vous rouirez avoir, dans dix ans !' ' Avant d& répondre, nous attendron donc des éclaircissements et une dé monstration nette. ' Nous ne pouvons, en effet, songe 1 au Congo comme à un beau sujet d poème. Ceci est réservé à M. Des camps-David. Nous voulons civilise l'Afrique centrale, l'outiller, l'ouvrir a progrès, et s'il est possible y dévelop ' per notre action 'économique. Mai nous ne voulons pas y courir la grand 1 aventure. Notre devoir colonial ne v pas jusque là. N. B. Le gouvernement vient d'ail ' leurs d'instituer une commission qu s étudiera le problème financier. On ne peut mieux confesser que 1 s lumière est loin d'être faite. Il faudr i flnrip. attendre. —>-sa « a—S.— — Echos & Nouvelle: L'é°r •est Éebo fie l'Exposition <« 0»at :,Ure M. Lebrun, ministre des colonies , in~ France1, a présidé, jeudi soir, à "a on- ]_0 banquet du comité national des ex isée sitions coloniales. Il avait à ses côtes nti- Saint-Germain, sénateur et président aue comité, M. Braun, bourgmestre de ba nnn M. Jean de Hemptinne, commissaire néral du gouvernement belge, MM. '°ns sier et Maurice de Smet de Naeyer, recteurs généraux de l'Exposition »n- Gand, le général Galieni, M. Chai ïve- Holland, etc. Au dessert, M. Saint-C. Iget main a salué les convives et particule IV(> ment M. Lebrun et les délégués belj „„ ' M. Braun a fait l'éloge du comité, q j, remercia d'être venu à Gand. Il a bi des la France, qui soutint toujours toutes que œuvres de civilisation et tous les prog ion- de Inhumanité. îrni M. de Hemptinne a levé ensuite at)i- verre au développement toujours I l(-g beau et plus fécond de l'empire coloi français. lOTJ' MM. Herriot, maire de Lyon, et brun prirent également la parole. *** Les baux rariox ms- proposition de M. Mechelynck P lative aux préavis de dénonciation /as- baux ruraux a fait l'objot des étu du d'une commission spéciale de la Chî se bru. ue Celle-ci a ^accouché d'un projet sti g0 ' lant que les baux des héritages rura même lorsqu'ils ne sont pas écrits, ne < on Bent qu'à l'expiration du temps pour 'or"; quel ils sont censés être faits. Le qui neur ne pourra quitter les lieux ni tus- être expulsé qu'après un congé d'un en- avant l'expiration du bail lorsque le b ou_ loué oomprend le logement du fermier six mois lorsqu'il ne comprend pas ^ " logement. Il en sera de même lorsque le cont pas écrit n'aura pas fixé la durée du bai! >ar" notre eolonli ,r0 Lei " Moniteur " publie deux arrê 111 " aux termes desquels : jra" Il est institué au ministèrei dels colon un comité financier chargé: 1° D'étudier lai situation financière olN nérale de la colonie ; 2° De rechercher tni- mesures utiles aus rétablissement de 1 OUS quilibre du budget colonial; 3° D'exai ner quels sont les rapports de la Bel ure que et de la colonie en matièrei finant be- re » spécialement de rechercher les o • séquences financières qu'ont eues pc la colonie les charges imposées pair va ' traités, relatifs à l'annexion dui Congo °P~ d'étudier éventuellement la révision) )lu- système de répartition adopté par le ent gislateur de 1908 ; 4° D'étudier les ch. OUS ges qu'entraînera, pour une péric d'année déterminée, la mise en valeur . j] la colonie, et spécialement le dévelop ment de) ses voies de communication ; déterminer les resssources que cesi ch arP ges exigeront et de recherchelr les moy < _V1- 3'y pourvoir. Sont nommés membres de ce comit sur, MM. N. Arnold, F. Cattier, E. Empa l'a- G. Grimard, J. Jadot, G. Liebaert, iale Thus et L. Van de Vin. ;or| Et une commission chargée d'étud . les meilleures méthode® de recrutemi ' et de formation du personnel colonial au de proposer ail gouvernement utt p ms- gramme complet d'études préparatoi OC- aui carrières coloniales dans la coloi ros- du Congo belge. yrè- Cette commission est composée cl e{- MM. Edm. Cairton de Wiart, F. Catti V- Ch. De Lannoy, V. Denyn, E.. Dubc G. Galopin, E. Henry, P. Orts et ne Waxweiler. nn- %%% i doi frontières eau . jus- A titre documentaire cette dépêche un bliée par le "Handelsblad" d'Anvers : usé. " On nous annonce que dans la t JLCiCpU UllO Vtém vince. rhénane l'attention publique est 3 attirée par le fait que le corps d'armée caserné dans les villes du Rhin se trouve à peu près sur le pied de guerre à la suite de l'exécution des manœuvres qui 3 ont été soudainement ordonnées il y a 3 quelques jours. D'après cette information, des régiments de cavalerie entreprendraient des reconnaissances du côté j de la frontière belge, Des exercices d'embarquement de troupes auraient égale-ment été exécutés. On annonce aussi que bientôt une division de cavalerie avec de 3 l'artillerie montée et des troupes auxi liaires arriveront au camp d'Elsenborn. Il est difficile de dire quelles sont les f causes de ces mouvements de troupe. On a songe naturellement tout d'abord à la tension entre la Russie et l'Allemagne " qui pourrait forcer ce dernier pays à L' couvrir sa frontière occidentale au même 1 titre que les autres. Il nous paraît en tout cas prématuré d'en tirer une conclu-g sion précise. " 3 *** i Les eblem des mitrailleuses Les compagnie® de mitrailleuses de j campagne seront pourvues, dès le 1er avril prochain, chacune de 12 chiens de trait, afin nue les voiturettes, qui se-1 ront fournies vers la même époque, puis-i sent être attelées dès leur réception et que les unités puissent s'initier immédiatement à leur emploi. Les cadres et les hommes de chaque compagnie de mitrailleuses seront initiés à la conduite des chiens et aux soins à leur donner par le personnel du 1er régiment des carabiniers'. Le nombre de chiems affectés à chaque compagnie de mitrailleuses sera porté progressivement à 40 à l'intervention d'uni chenil central 1 emi aeriai établi à Beveirloo. >aris' 3XpO_ 'ÎFtF'H* ;s M. oo monument i Paul Janson Lt du land, L'aninoJice d'une souscription; pu B ,^e que et nationale pour élever un mo ment à la mémoire d'e Paul Janson, a "> j favorablement accueillie tant d'ans 1 , ® monde libéral que socialiste. De tou 'p parte les adhésion® commencent à 7- fluer au secrétariat et il est touch d)e constater 1" unanimité avec laqui au'ii toutes les fractions de l'opposition s bu à socient au- projet de commémorer le £ ^ jes venir du grand citoyen disparu. ! ogrès souscriptions émanent non seulem des membre» du paTti progressiste, n son viennent également des libéraux les \ pjus modérés. onial Quant au conseil général du parti vrier, il s'est associé officiellement t Le- projet, en souscrivant une somme de francs. Les souscriptions peuvent être envoy au secrétariat, 51, rue du Trône, à B xelles. k re- Dîiiri ministériels des tu des Les abonnés de "L'Eventail" peuv nain- j;rP hebdomadairement dans ce jour mondain : itipu- raux, M. le ministre de... a donné un dî i ces- 'le trente couverts ; on y remarquait ir le- présence de S. Em. le nonce apostoliq pre- 4e LL. EÉ. les ministres de..., Je ba i en «t la baronne de..., le comte et la ca n an tesse de..., etc. " bien " Q!es dîners en grand tralala ne s er et pas jes seuis qu'offrent nos ministre; a ûe [eurs amis, dit le "Pourquoi pas?" " On parle, en effet, beaucoup d ntrat «ouper plus joyeux, d-onné ces jours-ci wl. yn ministre dont la démocratie est rantie bon teint, garantie par lui-mêi bien entendu... Cherchez. " Il n'y eut ni langoustes à l'am caine, ni canetons de Rouen, ni bisq "étés d'écrevisses... Non! un simple dînei l'instar des kermesses aux boudins ; c mies plats : de la hure, des pieds panés, côtelettes, des tripes et des boudins, } gé. tout provenant d'un même cochon, s r les cialedent élevé pour cette cérémonie. l'é- " Il y eut aussi de la gueuze-lambic. gjni- " Tout ce que nous pouvons dire, c elgi- que ce joyeux repas ne fut pas servi c nciè- M. do Broqueville, ni chez M. Davign 0<>-rl_ ni même chez M. Carton de Wiart... pour Pur lu bières nationales 1 j -u Trois cents brasseurs et marchands Siar- bières réunis à Bruxelles viennent •iode décider de former une société, dans fje but de faire campagne en faveur d'e | consommation) des bières belges en . néral, d)u faro et du lambic en parti >W lior-yensUne exposition coloniale k Semarasg iité : >ain, Le 14 août d'e cette année s'ouvr 1; A. ^ iSemarang une exposition inter tionale et coloniale d'une grande imp idier tance pour tout lo domaine colonial y, ent Pays-Bas aux Indes Orientales, ni et Chine, île Japon et FAustralie y pi prt>- dront part d'une façon brillante. oires onie qUe bous pourrions (aire en Orient de; "La Belgique pourrait se créer /tier, Orient des débouchés très profitab bois, jj- Devreux, bourgmestre <ïe Charle ^ •"* qui connaît parfaitement les pays 1 kaniques, — il a, en ce moment enci de gros travaux en cours d'exécutioi Constantino'ple, — nous disait réc ment que nos produits sont très ap] e pu- ciés là-bas, écrit le correspondant 1 s: nuyer du "Matin" d'Anvers. Mais il pro- sont trop peu connus, et nous ne c est naissons pas assez les besoins économ îée ques d'e l'Orient. Nous y serions cepei ive dant d'autant mieux accueillis que 1 la français y garde un prestige que l'infi pu tration germanique n'a pas su entamei a Notre langue y est admirablement pai ia" lée d'ans les classes cultivées, — et le re; grands commerçants levantins ont un ■>te culture rien commune. Même dans 1 peuple, le français a des racines pre ''e" fondes. M. Devreux nous a conté qu'u lue jour, le train étant arrêté dans une gar "Ie dte l'intérieur, une fillette pénétra dan X1 son compartiment: "Ces messieurs n parlent pas français?" demanda-t-elle Et elle pria le "monsieur qui parlai , français" d'accepter les fleurs dont se bras frêles étaient chargés,pour le remei ■ , cier du plaisir qu'elle avait de lui mon trer qu'elle aussi savait fort bien' la lar m gue d'Occident apprise à l'école. 1^ " Nous sommes d'excellents prodhi< teurs, et c'est très bien. Mais ce serai parfait si nous devenions également d bons vendeurs, en employant les raéthe des qui réussissent si bien à nos concui rents. " de f11" L'esprit de Paris de , ^e" Me Busson-Billault, l'éminent bâtor ls" nier, traversait Paris dans son auto pou aller plaider le procès de "Cléopâtre^ Le~ lorsqu'il se heurta à un embarras de vo: tures. Une vive altercation s'éleva entr u® son chauffeur et le conducteur d'u es haquet serré contre l'auto et au bout di a quel, sur un tonneau, trônait un gavrocht "5- Me Busson-Billault, sortant la tête pa de la portière, demanda, impatienté, ce qi de se_ passait. Ce fut le gavroche qui le rer »nt aeigna : ■al _ " Vous bilez pas, mon prince, lui dil il, avec tranquillité, c'est nos gens çpi s'engueulent. " La saison à Loidres La saison mondaine1 va s'ouvrir et le j|l; annonces excentriques commencent : ,e paraître dana les journaux; en voie l0 quelquiasi-unes publiées pair le "Times' e,s qui ne manquent jpas de saveur. La pre 1 , mière est tout spécialement destinée attirer le regard des Américaines riche plus que nées qui désirent faire figur à Londres pendant la eaison» pénétre dans les salons fermés et même fair leur révérence mondaine au Palai Buckingham; la voici : aïs ius " Chaperon. — Une lady de haut ran| est disposée à se charger d'une dam iu- pendant la saison à Londres et peut, pa au son influence, obtenir des introduction 00 exceptionnelles à dtes bals» diiners et toutes les réunions mondaines. Détail ;es confidentiellement. S'adresser, etc. " Pour quelques milliers de livres, un Américaine présentable et riche peut s procurer ces joies. C'est pour rien. Une femme pratique donne une autr note, très moderne» celle-là. Il y aurs snt prochainement une fête de patinage : ial roulettes et voici ce que cette dame dei nier bateau a imaginé : îer " Carnaval db Patinage de West-En< 'a (très prochainement). — Une femme di le> monde ayant de l'allure sera heureu®1 on "figurer" comme "annonce" d'un m" maison désirant être représentée k cet te fête ; le) costume devra être fourn int par la maison. Ecrire, etc. " ® Qui n'aurait pitié de ce jeune officie qui a pendu l'épée au clou, comme oi un disait autrefois, pour entrer dans les af 'a;1 faims? Ecoutez sa, plainte: ' " • f ie, " Lieutenant retire (32 ans) occupan aujourd'hui une situation importante i ri- la Cité, désirerait rencontrer diame oi tes monsieur qui le présenterait dans quel à ques ha Là et concerta privés ou n'im nq porte où, afin de rompre la monotone les lie ses clubs. le " Rémunération si on lo désire. Entre >é- vue indispensable. Ecrire, etc. " Pauvre lieutenant 1 Ingénieuse dame Obligeante lady de haut rang;! On n'ei îst /l/witox • lo ciQio/\r)i o /lAmiïion/ifir ^CUU UVU Util . 1U QUXOUllJ »U) VVLU i nez ion, Billet bruxello, $¥$ * s de 13 m t de C'est une surprise, que la nomin; is le parue au ""Moniteur" de ce mati !e la deux importantes commissions co gé- les. Personne ne s'y attendait. Et ticu- les journaux officieux n'en ont rie Précisément, M. Vandervelde se gnait du manque de renseigner! hier, à la Chambre. Il demandait 1 mination d'une commission et M. Tira mans interrompait pour déclarer qu ïrna- serait une excellente idée". Ce n îpor- une commission est servie — toute des de — à ces distingués parlement La Je parle de la commission finan ryreu- qui est évidemment la plus impor Mais ce n'est pas celle que MM. Hj et Vandervelde avaient rêvée. Les personnalités qui composent commission sont d'incontestable v; mais je me permets de me demani r en leur opinion aura le poids néces bles. Cette commission est, en effet, com eroi, exclusivement de _ finan bal- Vous allez me dire que puisqu'il core, de calculer, il était inutile de pr on à des danseurs. Sans doute, mais n'y :cem- que des financière, et des financier ppré- tement engagés dans les affaires ( hen- Jaises nui soient à même d'éclaii ils y gouvernement, puisaue ce gouverne COIÎ- îlvp/» ■konf.» Rfl. fnrmi/]n.V»1pi nr^minint. i- derrière lui, ne parvient pas à trouve i- des solutions ? La question financière e« e intimement liée au développement écc 1- nomique du Congo, lequel dépend lu même, en partie, de la vie politique e r- sociale de la colonie. Il y a là un gran « problème général que des financiei e n'ont nullement qualité pour résoudre, c D'ailleurs, - le gouvernement préjug 3- des décisions de la Chambre en donnar 11 à cette commission mission d'étudier 1 ® charge qu'entraînera le développemer s des voies de communication. Pour se prt e noncer, la commission devra, en effei i. disposer d'un programme de travau t nettement arrêté. « Or, ce que demandaient MM. Hymar f- et Vandervelde, c'est précisément un i- commission qui déterminerait ce pr< i- gramme: Cette commission, on aurait pu la con posea* de coloniaux, de professeurs, d spécialistes. Les avi» de ceux-ci, et d e conseil colonial — que devient-il, le coi l_ seil colonial, dans ceite aventure? — son parfaitement négligés. Et en somme, l'arrêté royal de ce ms tin peut à peu près se résumer ainsi : Les représentants des grandes banane qui ont les intérêts les plus oonsidérj )- bles au Congo, et principalement au Ka r tanga, sont chargés de nous donner de .* indications sur le meilleur emploi qu i- nous puissions faire de quelques •oentaç 6 ?es,, mil'10ns que nous sommes décidé n à dépenser sans tarder au Congo, notair i- rnent pour mettre en valeur les conce; î- sions minières du Katanga. r Jamais, jusqu'ici, l'influence de la hau 'i te banque ne s'était manifestée aussi cai 1 rement, ne s était manifestée officielle ment dans le® directions de l'Etat. qui " " Les beautés de la politiqi syndicaliste les * • - na Nous nous garderons bien de o s>>5 menter les débats de la Chambre re ont eu lieu au sujet de la grève de W : à reghem*. Pourtant nous ne résist ies pas a la tentation de découpçr dan "e Compte rendu analytique un pass ire 'a discussion, ais „ Debunne, député socialiste Courtrai, discourait : jjg " Un dernier point, disait-il : M. I me J2161]5 a leconnu qu'en Flandre un es; >ar révolte se manifeste, même parmi ans ouvriers croyants. Ils commencent à c ^ prendre que pour croire en Dieu, il iLs au^ Pas s® laisser exploiter. M. Reynaert disait que les ouvr chrétiens de son pays ont augmenté 1 ine effectif d'un millier de membres so dernier. Eh bien ! je vou9 le déclare nettement, je préfère, quant à moi, ' tre un ouvrier syndiqué chrétien qu'un ira vrier qui ne l'est pas. Là où il n'y a à do syndicats, on exploite les ouvriers er- nunément. M. REYNAERT. - Mais vous n' n(j rien à Waereghem. Vous n'y existez t M. DEBUNNE. — Il est 'prouvé ç ise Waereghem vous avez suscité chez un ine tron libéral une grève qui n'avait pat e{. raison d'être. rni Vous l'avez fait parce que vous i vu que les socialistes faisaient une ] pagande syndicale acharnée. Malgré ier la, nous nous sommes mis du côté des oj1 vriers chrétiens en çrève, contre le ai- tron libéral. (Très bien à l'extrême c che). LI1^ Il paraît donc établi que les syi ou cats chrétiens de Waereghem ont e el_ cité une grève inutile et injuste c m- un patron libéral. Et les syndicats ne cialistes ont appuyé cette grève qi: savaient injuste et mutile, pour ol re- à leur solidarité de classe ! , Or, il est certain que les homi î®n politiques cléricaux qui ont en m er la direction des syndicats chrétiens Waereghem ont suscité cette gr parce qu'elle devait éclater chez un leurs adversaires politiques. Et p assouvir leurs rancunes politiques, n'ont pas hésité à infliger aux ouvr un chômage pénible, tandis qu'eux s'imposaient aucun sacrifice. }^> C'est assez odieux. Et cela mor • une fois de plus comment les clérici entendent utiliser les ressoures m( su. lës' du syndicalisme chrétien au £ ai- profit de leur égoïsme politique, ts, Quand donc les ouvriers s'apei io- vront-ils qu'ils sont les victimes de reilles manœuvres? ce • \ A A. f L aJui.il, y—^ chau- S; REVUE DE U PRES ■ante. ^ Le discours de M. Renkii ileur° Métropole consacre un élogiet 1er i ticlc au discours du ministre des col saire Notre clérical confrère n'est cepe pas aveuglé au point, de ne pas vo\ L 6 l'administration de M. Renkin ne /: SS impeccable: sndre On peut, dit la "Métropole", r a_t-il ter certaines _ erreurs inévitables s for- toute administration nouvelle', e ongo- portent notamment sur la centralis er le sur le recrutement et la durée de s ment, des agents, sur le système des •ation douanières et minières ; on peut dé rer la crise caoutdhoutière et s'étonner d est ce qu'on n'ait pu la prévoir ; on peu co- critiquer notre manque de prévoyanc ui- en matière de chemins de fer ; on peu et dire qu'il aurait fallu procéder avec plu jid de prudence, même au risque de nou srs mettre à dos l'Angleterre et ses "ph lanthropes", à la réforme du régime léc ige poldien. mt Et notre pieux confrère, évidemment la n'ose pas tout dire. rï Incidents universitaires et, Nous donnons d'autre part de not ux veaux détails sur l'émeute universitair de Louvain. On sait que les élèves d ins l'Aima Mater ont saccagé la demeure d'u 110 individu accusé par eux de. les espionne r0" et ont brisé les vitres de la maison d vice-recteur soupçonné d'approuver et m- espionnage : ... c'est un rien, observe à ce prope )n un de nos confrères. Mais comme ce rie demeure significatif ! C'est que le fait n'est pas isolé ; il e rattache à tant d'autres qu'on en do la" conolurei à un système, et que ce systèm montre l'âme cléricale à nu. ra Rappelez-vous les photographies prise -a par un journal pour dénoncer ceux qui e jgg rendaient à une loge ; les noms de ceu ue qui assistaient à un dînetr de libres-p«i aj_ seurs publiés par une autre gazette ; l'a] |(;s pel à l'espionnage car les membres d m_ "tiers-ordres"... Surtout^ ce titre de v< es_ ritable sold'at d-. Christ donné au' pei sonnaga que l'on sait. Si quelque ir IU croyant mal inspiré s'avisait de déclare 1r_ le Christ l'inspirateur des mouchards je_ nous serions les premiers à protester C'est un journal clérical qui écrivit cett monstrueuse parole ; c'est toute la prêt se religieuse qui s'en fit solidaire, a U est facile d'imaginer comment o 5 e;i vient là. Sitôt que l'on ne regard plus, selon la pensée libérale, le domain de la conscience comme une chose intar gible, réservée à chacun, on en arriver bien vite à tout employer, même le rnT mouchards, pour s'assurer la dominatio: 1U1 des esprits. C'est ainsi quie l'Inquisitio: ie- avait fait d!e l'espionnage et de la déla ns tion le "saint devoir", le Saint-Office le par excellence. On n'y peut plus join gé dre la torture et les bûchers, mais o: garde la mouchardise. de - Et- ^ ai"rive qu'on révolte même de étudiants, cléricaux certes, mais en qu la jeunesse garde le dégoût de certaine iy. lâchetés. C'est de la révolte de tou rit contre le régime employant de tel les moyens de domination, que sortira 1 fcn- geste libérateur du pays. ne "iers S tes travaux hyitalipes i S France eî en Belgique pas " * im- [Suite.] (l) 'êtes ' ■'es travaux hydrauliques bel pas ! 'sont menés avec une décevante lentf qu à les travaux français de l'espèce reist s"de mome^an'®rnent '<erl panne", selon pittoresque expression du "Journal avez la Navigation" de Paris, et l'amélk pro- tion- du réseau navigable préconisé > ce- M. J. Dupuy subit un arrêt regretta ' pa_ Suivant l'honorable ancien minis gau- 1® devoir d'u gouvernement qui imj sans cesse des nouvelles charges ; ndi- contribuables, est de permettre à ce sus- d'acquérir les moyens de faire f ;hez aux augmentations d'impôts qu'on 1 so- demande ; pour cela, il faudrait que 1' a'ils tillage économique de la nation béir constamment mis à jour et perfection C© sont les pays les mieux outillés mes s'enrichissent le plus et PÀllema îain vient d'e l'attester par les 2 millia \ que produira l'impôt de guerrô' sur rève • ^ richesse acquise, ne frappant que X)ur fortunea supérieures à 10,000 marks revenu. D'après le rendement obtenu, !-erg 'iortuné de l'Allemagne doit dépas r ne 500 milliards dp francs (2). Que de p grès réalisés depuis l'époque où ce p □tre inaugura la politique qui lui v aux aujourd'hui son superbe réseau d'e na ora- gation, ses puissantes et- nombre t seul routes ferrées! (Les Allemands ont compris, dep rce- longtemps, que l'outillage public Pa" transports constitue le prolongement (1) Voir la "Flandre libérale" ^fjl 11 courant. >fi*l (2) Un tableau dressé par M. Arn Steinmann, de Berlin, confirme ce évaluation. D'après cet économiste, fortune de l'Allemagne atteindrait 37 397 milliards de markis, soit près 1 ar- 500 milliards de francs, répartis con: lies, suit : fortunes privées, meubles et lant meubles assurés contre l'incendie, 20 que 220 milliards; propriétés municipa Vas 50 milliards ; propriétés rurales, 50 i liards ; industrie minière privée, ; ïçret- 6 milliards; valeur du capital allem; dans engagé à l'étranger et valeurs étrai qui res en mains allemandes, 25 milliar tion, chemins de fer de l'Etat, 25 milliar ■vice valeurs en circulation, argent monns axes 0 milliards. Soit un total dont le rev lorer peut être estimé à 40 milliards. 40* Innée - Samedi 14 Mars 1914 QUOTIDIEN. - 10 CENT. i. 78 — Samedi 14 Hars 19(4

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Cet article est une édition du titre La Flandre libérale appartenant à la catégorie Culturele bladen, parue à Gand du 1874 au 1974.

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