La Flandre libérale

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s.n. 1914, 24 Septembre. La Flandre libérale. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/2r3nv99x7g/
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40° innée Jeudi 24 Septembre 1914 OUOTID1. —10 CENT. A. SB7 — Jeudi 24 Septembre 1914 LA FLANDRE LIBÉRALE A.fflo^ri^JEiMnEiv'rs „,_™_ 1 "0,ï- » ■»<». e SÊ*xk a m, BELGIQUE ï Fi. 2.0C 4.00 8.00 16J9 UNION POSTALE i Fr„ 3.75 9.0® *&,<» SMf 9b l'atone m Mrm ia j»ern*î «t dut Im* (m tarwac 4* *mt. tÉDâGïïOi, ADMINIST» f? WMMXKB ®MD, S RUE DU NDl£AU BOIS, i, IM âS^mEMENTS £ï ANNONCES ; jj— StÊSASTS®!» « Téléphona 'A2 Téléphtte 11 AMNOMCMf lis wffle «t les F!wiire«t s'adresse? sa bwcaff <S» — Ponir le ireste in pays et l'étranger,, l'fcfes&swif & WmoB és PabUcité me Neuve. 86, i Bruxelles. i il——■■!■—Il II I ■! i m il> 1 LA GUERRE EUROPEENNE LA SITUATION —* Les armées franco-anglaises avancent toujours Les commit iqués officiels Bordeaux, 22 septembre, 16 h. 10. SUR TOUT LE FRONT De l'Oise à la Wœvre, les Allemands ont manifesté, dan3 la journée du 21, une certaine activité sans obtenir de résultats appréciables. A NOTRE AILE GAUCHE Sur la rive droite de l'Oise, les Allemands ont dû céder du terrain devant les attaques françaises. Entre l'Oise et l'Aisne, situation inchangée.L'ennemi n'a pas attaqué sérieusement, se bornant, hier soir, à une canonnade. AU CENTRE Entre Reims et Souain, il a tenté une offensive, qui a été repoussée, tandis qu'entre Souain et l'Argonne nous avons fait quelques progrès. Entre l'Argonne et la Meuse, aucun changement. En Wœvre, l'ennemi a fait un violent effort. Il a attaqué les hauteurs de la Meuse sur le front de Tresanvaux, Vi'giieU'lkts, Hendicourt, sans pouvoir prendre pied sur ces hauteurs. A NOTRE AILE DROITE EN LORRAINE Il a de nouveau franchi la frontière avec ai» a-érie de petites colonnes 11 — occupé Donievre, «.u Ao lilamaoïit. Nombreux prisonniers allemands CAPTURE DE VINGT AUTOS DE RAVITAILLEMENT Dans les journées des 20 et 21 septembre, nous avons pris vingt autos de ravitaillement avec tout leur personnel et de nombreux prisonniers, appartenant notamment aux 4e, 6e, 7e, 8e, 9e, 13e, 14e, 16e corps allemands, à la Landwehr bavaroise et à des corps de réserve. L'AVANCE RUSSE EN GALICIE Les arrière-gardes des armées autri chiennes ont été poursuivies et ont sub des pertes importantes. Les troupes rus ses ont pris contact avec la garnison au trichienne de Przemysl. L'artillerie loui de russe bombarde les ouvrages de Jaros law. La destruction de la cathédrale de B ira Nouveaux détails Ce qui reste du monument La ville dévastée Cent millions de dégâts Nous avons publié hier un récit d taillé, d'après un témoin, de la destm tion dte la cathédrale de Reims. Voi dé nouveaux renseignements sur cet ac abominable de vandalisme. Reims, 23 septembre. Reims présente l'aspect do la déso. tion. Partout, dans toutes les parties la ville», des maisons ont été mcendii par les obus. RUES DEVASTEES loi, un obus éclaté au milieu de chaussée, dans une rue près de la cat] drale, creusant un grand trou et ■ voyant des débris de pierre dans tou les vitres à 50 mètres à la ronde. Voilà le théâtre avec d'énormes vertures dans ses murs die côte, et di aucune fenêtre ne reste. Tout près, caserne des pompiers elle-même a mii née de fond en comble. , La aous-préfecture n'existe plus. L < placement est marqué par un tas pierres fumantes. Derrière, tout un qv tier borné par la rue de l'Université la place Godinot, a été détruit en b Il comprenait peut-être cinq cents n Bons. L'EXTERIEUR DE LA CATHEDRA Quand on arrive sur place de cathédrale, le spectacle, exterieuremK n'est pas ce qu'on s'imagine a ab< Les tours et les murs sont toujours place et les dégâte causés à la magi que décoration gothique de la fa-ça-cu diffèrent pas, à première vue, des traces commis par les siècles. Mais vieux portail de chêne a été entieren oonsumô. A L'INTERIEUR Dans l'intérieur do la cathédrale, la îe est lamentable. C'est un chaos de jutres tombées, de confessionnaux ren-irsés, de boiseries consumées ou brisées. On dit qu'une des tours a été touchée ir un obus, mais il n'est pas encore pos-ble, à l'heure actuelle, de savoir si le immage est irréparable. On croit, à eims, qu'il sera possible de restaurer Sdifice, mais que oela demandera laucoup de temps et d'argent. Il y a, i outre, des dégâts qu'il sera irnpossi-e de réparer. Par exemple, la grande se de l'abside, qui était formée de erveilleux vitraux, montre plusieurs ous importants. L'ETENDUE DES DEGATS D'autre part, une dépêche de l'agence suter datée de Chalons-sur-Marne, di-Mi'che à minuit, dit que ce jour le bom-jrdemeint de Reims a continué et qu'^n moment il ne reste plus de la cathé-ale que quelques pans de murs. L'hôtel de ville, le musée, la sous-pré-cture et les maisons environnantes ent é presque complètement dét ubs Le n de l'artillerie allemande était inteii-mnellement dirigé contre les principaux onumeats de la ville. De rcmoieuses n'sonnes on* été tuées. LE JOURNAL DU NOTAIRE Depuis le bombardement, tous les habi-nts de Reims, restés dans la ville, ne littent pas leur cave. Un notaire de Reims, M. Guedet, a nu le journal des événements, heure r heure, depuis le commencement du mbardement. En voici quelques feuillets : " 8 heures 15 matin. — Le bombardent commence ; je desoends à la cave. ' 9 heures 50. — Des obus tombent tour de la maison sans interruption. 4 h. 10. — Je sors et vais chez mon au-père ; les obus sifflent au-dessus de ville ayee un bruit de vent dans les fils ■égrat1,.iques, Je vois le wrr» <!•» -1— rue, 'Ae par un odus. ' 4 h 30. — J'arrive chez mon beau-re II' me dit: "La cathédrale brûle . ; la fenêtre nous pouvons la voir. La it est semblable a une dentelle cl u Comme nous regardions, le clocher ■croula avec un bruit de tonnerre. Les immes montaient sur les cotés des tours* m me des salamandres de feu se tortu nt le long des arêtes. Je sors sur la ace Les partes de Louis XV brûlent un j irtie, laissant des sections indemnes irmi les flammes. Le spectacle dans son usemble ressemblait à une gigantesque ièce de feu d'artifice. On ne. peut pas imaginer cette chose horrible sans avoir vue." LA SITUATION DE LA VILLE La situation de Reims est très grave, ja ville commence à manquer de vivres t il est urgent que des approvisionnera nts arrivent. On ne cuit plus de pam t la population qui vit dans les caves i-ura bientôt consommé ses petites reser- CM Léon Bourgeois, sénateur de la Marne, est venu dans la ville bombai iée, samedi, et vit le maire, a qui il promit de faire envoyer des provisions pa [a route de Paris. Dans les cave*ide U Maison Heidsieck, se trouvent 4,000 ré fugiés, qui no sont pas dans d excellen tes conditions hygiéniques. 100 MILLIONS DE DEGATS On estime que les pertes causées à li ville de Reims par le bombardement e réquisitions et les amendes s elevent ; plus de 100 millions de francs. DES BLESSES ALLEMANDS TUE PAR DES OBUS ALLEMANDS On sait qu'une partie de la cathédral avait été transformée en hôpital. l'ei dant le bombardement, des obus tomb< rent à l'endroit, où se trouvaient les bie ses allemands. Trois ou quatre furer tués ^t d'autres blessés. QUATRE SŒURS ^ Quatre sœurs de charité qui soignai» les \lJemands furent également frappe mortellement. Elles tombèrent sur 1 dalles de la cathédrale pour ne plus relever. L'émotion indignée du Pape UN FRISSON D'HORREUR EN ITAL Rome, 22 septembre. — Le Pape, qua on lui annonça la destruction de la catt drale de Reims, voulait a peine croire nouvelle. On suppute qu il aurait < Qu'il était impossible, à une epoque au civilisée que' le XXrne siècle, que n( retournions au temps d'Attila, le fléau ^Puisqu'il était impossible de télég phier à Reims, le Pape pria le cardii Ferrata de télégraphier au cardinal Arr te, à Paris, pour lui demander des rem gnements complète. Les nouvelles du bombardement et l'incendie de la cathédrale de Reims fait passer un frisson d'horreur sur to l'Italie. Le " Giornale d'Italia " dit: " L'incendie de A. cathédrale de Rc est un acte inutile de barbarie, une explosion de vanité blessée et d org abaissé. . | "En 1870, ki reine Victoria sup] npereur Guillaume 1er d'épargner les numents de Paris, et sa prière fut ! lutée. Un demi-siècle après, la civilisa-n a fait un pas en arrière. " Ce qu'ils avaient dit -ia "Gazette d» Francfort" écrivait le eptembre : ' Respectons les cathédrales françaises, le de Reims notamment qui est une des is belles basiliques du monde. Depuis moyen âge, elle est particulièrement >re aux Allemands, puisque le maître Bamberg s'inspira des statues de ses "tiques pour dessiner plusieurs de ses ures. ' Les cathédrales de Laon, Rouen, liens et Beauvais, sont aussi des dhefs-ïuvre de l'art gothique. Toutes ces vil-sont à cette heure occupées par les emands. Nous regarderons avec véné-ion ces églises grandioses et nous 'es pecterons comme nos pères le firent 1870." >OUR LES MILITAIRES BELGES EN FRANCE 'aris, 22 septembre. — X.'Officiel " die un décret autorisant le paiement mandats et des bons de poste adres-de la France ou de la Belgique aux itaires belges en territoire français, t même» conditions que les mandats cessés aux soldats français. (Havas). NS L'EAU JUSQU'A MI-JAMBES, aris, 22 septembre. — Des nouvelles front nous indiquent que les troupes nçaises et anglaises combattent dans ,u jusqu'à mi-jambes ; les fortes pluies entes ayant inondé les tranchées. QUATRIEME FILS DU KAISER BLESSE ondres, 22 septembre. — Une dépêche Berlin, viâ La Haye, annonce que le ice Auguste-Guillaume, quatrième fils kaiser, a été blessé au bras par une le, au cours de la bataille de la Marne. PRINCE ET SON FILS BLESSES < e prince Henri de Essen, beau-frère du ser, blessé à la hanche, fut transporté hôpital, tirés Vy'eut1 une scène touchante entre le l princefHenri, dès que ses >lessur®® ent pansées, insista pour rejoindre son iTn-VictrÎie Schoenburg-Wal-Au?g a été tué lundi dernier dans un nbat en France. PLOITS D'AVIATEURS ANGLAIS. ' e "Daily Mail" annonce que les avia-irs anglais auraient actuellement lit dix-sept aéroplanes allemands. = S ALLEMANDS EMPLOIENT DES BALLES DUM DUM. Anvers, 22 septembre, 10 heures du ir — Communication de la légation tanniaue. - Une dépêche du Foreign ffioe porte que le gouvernement fran^ ,is a communiqué au gouvernement M britannique des photographies i.lles dum dum trouvées sur des wldate lemands et la photographie de blessu t causées à un soldat français par une aile cxplosible qui, en frappant sa ,nin explosa, lui occasionnant d noiri Les blessures et mettant le feu a la man-tie de sa vareuse. Eh ,A MORVE DANS LA CAVALERIE ALLEMANDI rSwSïHHsi trité de cette réquisition qui ne port oaf la signature l gouverneur von âx ^ltz a immédiatement donne coi-tw ordre.' 11 ne s'est guère P^ese^VoïrS e Toiîr"» causfde Vtog mie de morve qui sévit terriblement dai les rangs de la cavalerie allemande. LES ALLEMANDS SE FORTIFIEN AU NORD-OUEST DE BRUXELLES A Ternath, les arbres, au nombre < 10 000 environ, du château du comte < Li'chtervelde, ont été compietementras mardi matin par les Allemands, qui fortifient solidement de ce côte , moyen de milliers de tonneaux de tei empilés de manière à ménager des ouv tures par lesquelles on voit Passer gueule des canons, tournee vers Mer< te Autour de Bruxelles, on ne voit q i des tranchées et des mines souterrain Sur la grand'route de Bruxelles, il n j plus un seul Allemand. Ils se sont te dàrigés vers Merchtem, ou 1 on semJ s'attendre à un combat. 1,500 ALLEMANDS EN FUITE ARRIVENT A A' Quinze cents soldats allemands, en te de France, sont arrivés mardi ms à Ath. Us y restent campés jusqu à n vel ordre. Œ ESCARMOUCHE A PUTTE : troupes ont rencontré lundi des nilles allemandes à Putte (Malines). ès un combat d'une dizaine de mi-, les Allemands se retirèrent empor-leurs morts et blessés. Dans nos il y eut deux tués et quelques bles- \T ENGAGEMENT A N1NOVE. :r, vers 1 heure, un engiagieanent Oj mi à Ninove, entre une trentaine de tes allemands et des soldats cyclis-elges.s sioldats ont tué un Allemand et ont es autres en fuite ; ils ont également seize prisonniers, lesquels ont été I lit» à X... en auto. NS LA VALLEE DE LA MEUSE manche matin, vers 7 h. 30, les Al-nds, au nombre d'une quarantaine, aèrent par tram à Lanaeken, ve-de Tongres. Ils occupèrent la ga-, l'église. Ils avaient l'intention de re en arrestation M. de Caritat, le ant bourgmestre ; à oe moment il , absent. i avertit les soldats belges, qui ar-rent bientôt, de tous côtés, à vélo, ement, les Prussiens avaient senti la le, ils remontèrent précipitamment bram, et regagnèrent Tongres lors-,pparurent nos soldats. Des coups eu furent échangés. Deux Allemands nt tués; cinq grièvement blessés. A jnhoven, le tram dérailla; les Alle-ds en trouvèrent un autre, heureu-mt, pour continuer leur fuite, os soldats firent sauter la voie du LETTRE D'UN SOLDAT. laues impressions au sujet de la grande bataille de quatre jours. n soldat a adressé les notes iimpres-nanteis ci-dessous à sa famiU'e au su-la. grande bataille qui eut lie<u dans (| u!gle Bruxelles-Louvain-Malinee et Tot'a quatre jours et trois nuits : J^lsuis très heureux de vous faire :'| jue je suis sorti sain et sauf de if'fSment qui nous a mis auix prises Ë ^"*nait des A'femands qui ten-re de reprendre le® poeitions que nous avions emlevéïes la vaille. Ils n y firent pas une seule fois. (Notre dernière attaque qui commen-p, dimanche matin (13 septembre), a b heures, fut la plus violente. Bier assaillis par un feu noum de 1 artal ie et des mitrailleuses allemandes, oi is commanda d© mettre la baïonnette canon et les clairons sonnèrent as t : jamais je, n'oublierai le spectach poignant qui s'en suivit. Les balle Fiaient à nos oreilles, on voyait tom ■des camarades; il nous fallut parcou line distance de mille mètres sous un ;le de projectiles. Mais nos ennemi firent, néanmoins, la partie perdue e «donnèrent la position. Mous^ nou 'îles avec ardeur à leur poursuite bie Inotre marche forcée fut gênée par 1 i,ie. Etant finalement arrives au bul bien qu'épuisés, nous nous precipitoc r les Allemands qui tombent oomw s nnoucheis sous les coups de nos baioi ttes. La lutte fut horrible, et je £ nxpreaids pa» oammenib j'en suis soi-,in et saïuf. Le nombre des ennemis m rt de combat, tant morts que blessé vénormie. Nous avons fatalement sub ! fcotre côté, des pertes sérieuses quo pas en proportion avec celles de 1 e 1 Celui-ci était de beaucoup supériei > nombre, mais il a été disséminé p i! :e artillerie de campagne, sans :1 He il nous eût été imposeible de li A BRUXELLES | UN ORDRE DU JOUR DES CAMBRES SYNDICALES J DU BATIME1 '/ous donnons ci-après le texte d oîre du jour voté à l'unanimité par c' mbres syndicales du bâtiment c es de la séance du 8 septembre d r ' \ Les Chambres syndicales du bf i it réunies, convoquées à l'effet d e. ; 1er la possibilité de reprendre les t . x, constatent que la sécurité, la c ice, les communications, les moy' transport, le crédit, le change, la J - j n'existent plus en Belgique ! Cette situation est indépendante , j volonté des industriels belges et on ! • t en imputer la lourde responsabi ; : travail'leoirs à quelque cale go |ils appartiennent. ' Dans ces conditions, les Unamt jdicales du bâtiment réunies estim .fia reprise des travaux ne peut e leonisée en ce moment et aussi le Ips que l'état de choses existant, s |nple dans l'histoire de l'human i maintenu. " to Autriche L'aveu de a 'éfaite ^r te ppnâraîissitne ^«trïch Rome, 22 «eptembre. — A un télégi p du bourgmestre de Vienne, qui ■essait des condoléances pour la mort n son fils, le général Conrad, chef d'é- t: major général de l'armée autrichien- b répondit: 1' Nous combattons pour l'honneur et gloire de l'Autriche, mais l'ennemi est p supérieur en nombre !et aveu a provoqué à Vienne une pro- r de sensation. Les populations sont ^ isternéee. La déroute autrichienne ; s'achève f S RUSSES FONT 15,000 PRISONNIERS. | 3étrograde, 22 septembre. — Le "Mes-çer de l'armée" constate que la pour-te des troupes défaites est achevée. ) s trois derniers jours, les Russes ont s is dans cette poursuite 15,000 soldats, ) officiers, de nombreux canons et mielleuses et des munitions. Pendant la j ursuite, des aéroplanes autrichiens qui , rvolaient les troupes russes, ont été mbardés et détruits. Sur un des avia- ; irs, on a trouvé de précieuses indica- , ms concernant les réserves autrichien-s, ce qui a puissamment aidé à aohever déroute de l'armée ennemie. La situation en Galicie Londres, 22 septembre. — Le "Daily ail" publie cette dépêche de Pétrogra-, 20 septembre. — L«s Russes déblaient pidement la contrée de la Galicie à l'est la San des quelques forces autrichien-is qui s'y trouvent encore dispersées. L'armée du général Brussiloff, opérant uns la vallée du Dniester supérieur, a ipturé la ville fortifiée de Santor, un i portant centre de voie ferrée à 50 ki-mètres au sud-est de Przemysl. Les der-ers soldats autrichiens, de ce côté, se int rués vers Przemysl. Les Russes ont pris Sinyava, avec ses notifications d° campagne, à 20 kilo-ètres de Jaroslaw, sur la rive droite de , San. La ville de Jaroslaw est en feu, ais on n'est pas absolument certain que s forts aient été abandonnés par les utrichiens. Même, par le mouvement des en.t£4V£j-s..les.?B forts sée. Jusqu'à plus ample informé,' nous e pouvons donc pas croire que la fortc-2sse est évacuée : le pont reliant les forts es deux rives n'est pas détruit. Les ponts à Radymno et Medyka, entre aroslaw et Przemysl, ont été détruits ar les Autrichiens. La tâche actuelle des Russes est donc e transférer d'importantes armées sur la ive gauche de la San, d'investir et .'assiéger Przemysl et Jaroslaw, à moins [u'ils ne se contentent de laisser des forces uffisantes devant ces places pour pour-uivre leur route vers Cracovie. L'Autriche fait fusiller un de ses généraux Rome, 22 septembre. — Le Giornale d'Italia dit que les défaites autrichiennes en Galicie eurent des conséquences tragiques. Le général slave Wodinaski et le chef de gare de Lemberg furent fusillés sous l'accusation de haute trahison.LES RUSSES BOMBARDENT PRZEMYSL Pétrograde, 22 septembre. — On annonce officiellement que le bombardement de Przemysl par le® Russes est commencé.On pense que la place ne tardera pas à se rendre. _ Les Autrichiens fortifient fébrilement Cracovie. FELICITATIONS DU TSAR A SES TROUPES Pétrograde, 22 septembre. — Le généralissime a adressé au général Ivanoff le télégramme suivant: " L'empereur m'a ordonné de transmet ■ tare aux vaillantes arjaé?s du* Sud-Ouest son merci chaleureux pour les belles prouesses des troupes russes. Je suis heu reux d'exécuter '& volonté du monarque."Les Russes occupent Jaroslaw Pétrograde, 22 septembre. — Les trou pes russes ont occupé la position forti fiée de Jaroslaw, qui est à la fois un im portant nœud de railways et une tête d pont couvrant la San et dominant le pas sage de cette rivière. Le drapeau russe flotte sur la ville. - (Havas ) Graves désordres à Vienne Milan, 19 septembre. — De graves de sordres se sont produits à Vienne cett nuit et la nuit précédente. Une foule énorme a envahi le Ring e des démonstrations violentes ont eu Iée devant le ministère de la guerre et devar le ministère des affaires étrangères. L populace a jeté des pavés dans les vitre de ces ministères. Ces désordres sont causés par le rai pel sous les armes, en une tentative d sespérée, des jeunes gens de la classe < 1915 et des vétérans de 1803 et 1891. j La classe ouvrière de Vienne qui, d I puis le début, a'eet opposée à la guerr J commence à »e rendre oompte que 1 a est battue et que le peuple a été pé par les récits de prétendues vic-s que lie gouvernement faisait circu dans la presse. CONFIRMATION iw-York, 20 septembre. — De graves ltes se produisent à Prague et à me. >s patrouilles circulent constamment i la capitale et défense formelle est s aux soldats de parler en public des ; de guerre. uveîle victoire serbe en Bosnie isch, 21 septembre. — Dans un cora-extrêmement sanglant durant piu--rs jours, près de Kroupagne, sur la na, les Autrichiens, au nombre de 000, avec une nombreuse artillerie, nt battus par les Serbes. Le combat •ésente la dernière tentative désespé-des Autrichiens pour pénétrer en bie. Les troupes serbo=monténégrines ncent maintenant eu Bosnie. Les aténégrins, commandés par le gêné-serbe Boja .lankovitch, se trouvent a aze kilomètres de distance de Sera* ). ( ttavas-lleuter). JONCTION DES ARMEES SERBE ET MONTENEGRINE !ettigné, 21 septembre. — Le détache nt monténégrin, opérant en Bosnie, st emparé de -Jabuka, ainsi que de ites les fortifications environnantes, j'ennemi a eu un grand nombre de rts et de blessés; le reste a pris la te. )e nombreux Serbes emprisonnés par Autrichiens à Gorazhda et à Fotcha b été libérés. jes armées monténégrine et serbe se it réunies près de Rogatica et operent semble. LA PRISE DE VISHEGRADE. IMPORTANT BUTIN. Paris, 22 septembre. — Une dépêche Nisch annonce que le^ gouvernement tacfc ' Les troupes serbes ^ -ac» 1 tées de 20,000 kilos de farine, de 30,000 ites de conserves, de plusieurs milliers kilos de sel, de 2,000 couvertures, me grande quantité d'anciens unifor-îs, de 500 lits, d'un hôpital avec 100 sssés et de sa pharmacie. Quarante wagons, qui étaient restés ms la gare, ont été saisis. LES SERBES ONT VOLONTAIRE-MENT EVACUE SEMLIN Nisch, 22 septembre. — On dément for-ellement que les Serbes aient été re lus&és à» Semlin, qu'ilè n évacuèrent ie pour des raisons stratégiques, en uportant tout le matériel. Les Autri-liens ne pénétrèrent, à Scmlin, que }ux jours après le départ des Serbes. LES SERBES CONTINUENT LEUR MARCHE EN AVANT Nisch, 22 septembre. — Les Serbes pro-anant dte Vishegrade occupèrent Dismeit® t poursuivirent leur marche en avant sur 'ogitniza. Unie autre armée, partie d'e aana-Batcha, continue à s'avancer dans intérieur de la Bosnie. Sur le front-, ers Zerbona-Lechnitza, l'offensive serbe st générale. Partout, 1'eainemi se retire récipitamment. Il tente vainement de ranchir la Save sur le front Losnitza-ùatcher.En Allemagne ON DEFEND LE RHIN CONTRE L'INVASION DES ALLIES. D'un correspondant du "Times qui «vient de Hollande: " Ayant causé avec des voyagvui'S- va-STnt df Allemagne,j'ai eu l'impre-sion que peu à peu l'opinion se répand en Allemagne que la guerre est une lutt de uc-Eense personnelle contre les "ambitions mauvaises" de la Triplé' Entente, spéc a-lement de l'Angleterre,, dont le de^ir le plus ardent est d abattre son ri\al le plus puissant. Des Allemands cultivés, sérieux, se déclarent convaincus de la victoire de leurs soldats sur terre, mais ils sont à peu près persuadés aussi qu ils seront vaincus sur mer. . Us prétendent hardiment qu une famine est impossible en Allemagne, et ils déclarent que les récoltes, dans leur pays, furent extraordinairement bonnes cette •nnée, à l'exception d'une petite région dé la Prusse Orientale, les pommes t.e terre elles-mêmes promettent d etre abondantes.De plus, ils comptent sur une bonne récolte' pour 1 annee prochaine, e eroient qu'il n'y a aucun danger de famine d'ici' quinze mois. J'ai pu me convaincre aussi que 1 en-tho'iifiiasme pour la guerre est encore toujours fort vif, quoiqu'un commencement de révolte contre le prussianisme et d'indignation contre l'empereur allemand soit perceptible dans les grandes villes. Des personnes qui ont pas&c pair d^cs ville® situées sur ou le long du Rhin ont constate que l'on est occupe a construire des retranchements et des barricades sur la. rive droite d'il fleuve, dans le but d ar

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Cet article est une édition du titre La Flandre libérale appartenant à la catégorie Culturele bladen, parue à Gand du 1874 au 1974.

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