La Flandre libérale

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s.n. 1914, 11 Fevrier. La Flandre libérale. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/zw18k75w4z/
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LA FLANDRE LIBÉRALE ikBOJVI^EMEIVTS 1 moi». 8 mois. * moi*. ! *a. BELGIQUE ° Fr. 2.00 4.00 8.00 16.00 UNION POSTALE s Fr. 3.75 9.00 18.00 36.00 On s'xbonif0 tu bureau du journal ef dans fous los bureaux do posto i I,..,,,, .jin—.... KÉDAOTION, ADMINISTRATION ET IMPP.IMEMS SAND, 3, RUE DU NOUVEAU BOIS, 3, GAND ÄOONNEMEHTS ET ANNONCES : — RÉDACT10N « Téléphono 32 Téléphone 13 ÄNNOxXCES 0 Pour la ville et les Flandres, s"adresser an bnrean in journal. — Pour le reste du pays et 1'étranger, s'adresser ö FOffice de Publicité, rue Neuve, 36, å Bruxelles- MJinmjMKiriri i—m wwwnmntm ■ rtnioiiälieo m eofsiis nar les ursets j<ui ivt» uuuiwm —*— 'Avant que M. Louis Bossarfc eut publié son intéressant volume sui' le j commerce et 1'industrie des couvents, un auteur .anglais, Seebohm Bowntree, iI(J qui est venu étudier en Belgique les ' causeg et les remédes de la misére, étude dont il a publié les resultats sous letitre : Comment combattre la misére, avait déjå constaté 1'abominable exploitation å laquelle sont livrés les pauvres orphelins que lon confie å des couvents dans notre pays. Apres avoir signalé qu'en Belgique, les commissions d'hospices civils n'ad-ministrent pas elles-mémes, en général, leurs hopitaux et leurs hospices, mais qu'elles passent des contrats avec des corporations religieuses pour leur | administration interieure a des prix excessivement bas, il ajoute: "Le mé-"mfe systemé est en vigueur en co qui : regarde les orphelinats lesquels sont généralement attachés ä un cou-! "v,ent; ici encore les prix sont extra-" ordinairement bas. Lo couvent de "Heule, dans la Fl-andre occidentale, accepte des orphelins pour la somme " de 75 francs par an. D'autres orphe-" linats demandent des prix variant de " 140 å 400 francs. Les orphelins qui " sont laissés dans ces établissements "jusqu'å leur majorité y sont regus " å meilleur marché encore: dans les " provinces flamandes certains orphe-" linats ne demandent rien, d'autres " demandent des prix de 3 00 å 150 " francs par an. Dans la partie wallon-" ne les orphelinats sont beaucoup "moins nombreux ©t les prix y sont ' "beaucoup plus élevés de méme que "dans les hospices. "La modicité des prix de pension " demandés par ces institutions s'ex-" plique en "rande partie par le tra-"vail intensif auquel sont soumis les "pensionnaires. Chaque couvent est "un veritabla cöntre d'actiyité indus-i " trielle ; les ateliers de couture, de l|i! ! "dentelles, de lessivage, de corsetié-"res et de gantiéres, étant les princi-| "påles occupations. La concnrrence " des ces orphclinats-ouvroirs fait beau-"coud de tort å l'industrie privée : cel-" le-ci se plaint de la situation privi-"légiée faite aux orphelinats qui ne "paient pas de salaires et qui ne sont "pas soumis ä 1'inspection du travail.. f" Cette concurrence est d'autant plus "sérieuse que beaucoup d'orphelines, " ne se sentant pas armées pour la vie " normal© et étant attachées aux "sceurs sous la direction desquelles "elles ont vécu longtemps, demeurent "au couvent apres leur majorité et "continuent ä travailler pour des salaires infimes." Seebohm Rowntrce donne le régle-ment de 1'orphelinat des soeurs de Saint-Vinoent-de-Paul, å Brages, et qui iessemble, dit-il, ä ceux des autres établissements religieux du méme genre. On y voit que les parents tuteurs et bienfaiteurs qui y placent des en-fants doivent s'engagor å les y laisser insqu'ä leur majorité, qu'ils doivent ffinoncer ä les faire sortir avec eux, k les voir plus de six fois par an, pen-dant quelques heures. A ces conditions 1 etablissement veut bien se charger de placer les éléves qui restent jusqu'ä leur majorité et de leur fournir un trousseau selon mérite; c© qui veut fe selon le bon plaisir des dirigeants. Les enfants confiés aux couvents sont ta véritables prisonniers. S'ils vou-[ Went qiutter avant leur majorité, com-oient le pourraient-ils? Loin d'avoir iffle épargne, fruit du dur labeur auquel &i ont été soumis, les habits qu'ils fortent ne leur appartiennent méme l)as. C'est 1'uniforme du couvent. A leur majorité, il faut que ceux qui y °nt été élevés acceptent le placement 1u'on leur offre, sinon pas de trousseau.C'est surtout pour les jeunes filles, observe 1'auteur anglais, que cette ré-clusion est néfaste, parce qu'elle ne*les 'Préuare pas A la vie normale. Elles ®nt comme des oiseaux élevés en cage, lui ne savent ou trouver leur nourri-tare quand ils la. quittent, ©t qui ne savent pas se défendre contre les dansers qui les entourent dans le monde. ^'est pour cela qu'il y en a tant qui demandent qu'ä rester au couvent aPrés leur majorité, préférant l'escla~ Vage avec le pain assuré, å la liberté avec la misére. Les cléricaux vantent l'abnégation, 'e désintéressement et la charité des ordres religieux qui, pour un prix dé-risoire, élévent les pauvres orphelins. , C est une légende qui ne résiste pas a un examen attentif. Ttod son- uai di uaiia iuus id» »iirroux d* pusil I vent les couvents n'élévent pas les I I enfants pauvres par -charité, mais I y>our les exploiter ä leur profit. I Ils les emploient des leur plus I tendre jeunesse ä un travail malsain I et excessif. Grace au masque de la cha-I rité dont ils se oouvrent, ils échappent t I k. la surveillance des inspecteurs du e I travail. Ils négligent 1'instruction des ., I enfants pour rendre leur travail plus , I productif par sa division et ils ne les s I paient pas. Ils dépriment ainsi les sa-, I Iaires des travailleurs libres, et ils font s une concurrence malhonnéte aux com- - I merkänts et aux industriels qui doivent 3 I påver leurs ouvriers. s I 11 est de l'intérét de tout le monde 3 I que cette duperie cesse et que l'on I sache auels sont les vrais sentiments »I qui animent les ordres religieux, qui - I s'occupent de 1'enfance malheureuse. _ I >-••«»-< Coimt les idbIdbs coloaiseat la Belglqse —^— II existe sur le t&rritoirei dle D..., gro® I villade limbourgelois, un millier d'hec-I taresi dle bruyére, inoulte, appartenant I a la oommune. Quelques p<auvres fiVniil-I les, depuis des années, y défrichent des I lopins d:e terre, oue leur loue la com-I mune. Ceux qui ont eu roocasion de vi-I siter ces campagnes d'a&pect mélaneo-I liquie, isi différentes de nos Flandres, se I rappelleront leig masures misérablesi ou I peinent oes braves gens. Il y sj une dizaine d'aiinées, un dei nos I amiis, qui faisait partie du oonseil oom-I munal de D..., voulant émanciper quel-I que peu ces pays an si si méritants, pro-I posa dle céder a cliaque faimille, å un I prix modique, iuni -ou deux hectares die I bruyére en pleine propriété. C'öut été I un geste dl'équité élémentaire que de I leur garantir <ainsi le fruit de leur dur I labeuir. Le oonseil oommunaJI refu-I sa; notre ami revint k la charge ; rien I n'y fit: la commiuMei déclarait intangible I le principe sudvant lequel eila ne devait I rien aliénor de son domiaine. Il y a deux ouJ trois ans, ehassés par I le vent d'u Midi, sur la trace des fréres I de Pinstruction chrétienne, qui s'étaient I établis dlang let voisinage, å, B..., et y I 'a.Maietnt ralpidlement protsp-éro, arrivent^ I en Campine des pére® passionnistes do I Francs. I Ils choisissent une vingtaind d'hecta-I res ä leur convenancei sur le domain© de I la oomimune et décident de s'y fixer. La I eommune qui jusquiei-lä refusait obsti-I nément d'aiiénjer un pouce de terrain, I leur céde les vinst hectares en question I en pleine propriété — <et pour rien1. I Ioi se place un interméde joyeux de I résistance contre 1'envahissement de, la i mainmorte de la part des autorités clé-I ricales dans le Limibourg. I La 'deputation pcrmanentef approuive I la délibération dui oonseil oommunal de I D..., cédanit aux peres rwnssiionnistes le I terrain en question. Pourvoi du gouverneur de la province contre cette approbation. Le ministre donna raison, au gouver-I neur. Le conseil oommunal, par an nouveau vote, vendl les 20 hectares pour 6,000 francs; puis, un mois plus tärd', all oue I aux passionnistes, une subvention d'e-12,000 francs pour la oonstruction d'une I chapelle, et reoonnait en méme temps un des leuirs comme vicairo de la pa-I roisse. Puis no® bons péres se mettent a l'ceu-I vre. Ilg réquisit-ionncnt tous les ehar-rois dö la cominune pour transporter leurs briques, leur bois et tous leurs matériaux de construction. Gare atu paiuvre paysan, qui se refuse-I rait de les louer. Nous avons eu sous I leg yeux une leittre odieoise, remplie de menaoes • de ven^eance immédiate et de I damnation éternelle, adresséei a un pay-I san qui avait eu[ 1'audace de reprocher I leur stupidité a seg bonasses voisins. Toutt cela sans préjudice des collecteg I faites a domicile pour Pédifioation du I couvent ett du " tapage " des vieilles bi-I gotes. Et vodlå, oommant D... a 1'insigne bon-I heur de possédter un couvent de plus ! 2. > <laK Hchos & Nonvelles *## Les eand!d«(s llbérsnx å ToDrnil M. le député Aaou se retirant de la vie I parlementaire, la premiére candidature de I député de Tournai avait été offerte a M. I Paul-Emile Janson, avocat, å Bruxelles. S Co dernier ayant aocepté cette candida-s ture, une autre candidature, celle de M. Roger, ancien député, avait été présen-; tée; un poll a don c eu lieu a 1'Union libé -3 rale progressiste de Ifarrondissement de 1 Tournai. M. P.E. Janson, le candidat élu, a recueilli 724 suffrages, et M. Roger, 620. t II y a eu 1,400 votants. 1 3 3 L'empruBt beige St Londrts el la tenue da (hänge 3 On a dit que 1'emprunt ue ÖGO r.illions ' avait été conclu å Londres afin de con-t solider sur cette place les nombreux bons du Trésor arrivant prochainement t k échéance et de rétablir k un niveau normal le chango de Bruxelles sur Londres et, par répercusision, le cfcange sur Paris. L'Action économique ne croit pas que ' le change puisse gagner quoi que ce soit 1 å cette opération. Si les 300 millions fournis par les banques anglaises, ser-vent å rembourser les bons du Trésor na-guére achetés par Londres, il n'y aura absolument rien de changé. La Belgique continuera å payer å Londres les inté-réts et la somme empruntée au détriment du change. Si méme 100 ou 150 millions doivent i rentrer en Belgique — le remboursement pouvant n'étre que de gOO ou 150 millions — 1'amélioration ne sera qu'artifi-cieljle, toute provisoire. Puisque chaque année la Belgique aura å, payer en inté-1 réts une somme plus forte, la tenue du change ne pourra pas* ne pas se ressentir défavorablement de cette augmentation de sortie annuelle. Les Booveaax eisernements Le ministre de la guerre vient d'arr6ter type de caserne qui servira de base å 1 elahoration des plans des båtiments pour infanterie å ériger en suite de la réorga-nisation.Ce type do casemei pouir un régiment d infanterie comprend: 1. trois bloos de bataiilon oomportant, outro les logements-, divers services ^énéra-ux; 2. un bLoc de cellules ; 3. une remis© pour mitrailleuses et un öhenil; 4. une écurie pour chevaux d'iofficiers avec annexes; 5. des pavil-lons do latrines; 6. un emplacement pour gymnase. Chaque bloo c(e bataiilon comprend cinq étages de locaux dont un sous-sol peu enterré. En principe les sous-sols sont réservés aux lavoirs, aux réfectoires et aux services généraux, tols que ouisi-nes, mess de trtoupe, mess de sous-offi-ciers, salles d'armes, eto. On a prévu un réfectoire par compagnie, deux lavoirs et _ deux sälles de courg par bloc. Il existe un escalier å cliaque aile, et les chambres donnent sur un pouloir lattéral. Comme innovation, citons des latrines de nuit aux étages et 1'installation de stånds pour tir réduit sous les combles. La caserne ainsi constituée est construi-te pour un effectif de 1,470 hommos en logeant 18 å 20 hommes par chambre. La dépense å résulter de la construction de semblalble caserne, déduction faite du ooöt du teirain et des objets mobiliers, est ovaluée ii 1,200,000 fr. environ. Les griEdes m>oceu7res La date des grandes manceuvres prio-chaines n'est pas encore fixée; on dit, cependant, que trois divisions y pren-dront part: celles qui ne sont pas caser-y nées dans nos plaoes fortes. Rien n'a encore transpiré sur le théåtre des opération s éventuelles. Comme les quartiers généraux seraient ä Bruxelles, Mons et Cand, il se pourrait que ce soit dans les Flandres qu'au ra lieu la petite guerr© de 1914. Quoi qu'il en soit, elle aura une im-portance de beaucoup supérieure ä celle des manoeuvres des années antérieures. BéargtDlsadon do U garde clflqce Ainsi qu'il fallait s y attendre, le nom bre des reorues pour les divers corps de i la garde civique a subi un fléchissement considérable par suite de 1'application de ; la nouvelle loi milataire, et, sous le régi-me actuel, ces corps scront réduits dans : quelques années des quatre cinquiémes au 1 minimum. Il importait de remédier ä cette situa- i tion, et nous sammes informés qu'un pro- I jet de réorganisation de la garde civique est en ce moment å l'étude. Il sera dépo- i sé d'ici quelques mois ä la Chambre. Il j oomporte quatre points principaux: 1. Suppression du premier ban, å par-tir de 1'année 1918. 2. Incorporation dans la garde civique de tous les anciens militaires résidant en Belgique, de la 14m© ä la 20me classe de milice. Le service dans le seoond ban comportera trois exercices par an, ou neuf jours pour les six ans de la durée diu service en temps de paix. ^ 3. Formation des unités de la garde par . canton ou par arrondissement, et non plus par eommune. C© ohangement est -prévu en vue de permettre linoorpora-tion dans la garde des habitants de la ] oampagne. 4. Il est prévu, pour les recrues do la gardei n'ayant pas aocompli leur service militaire, une année d'instruction. Pour cette catégorie det garde, le service sera obligatoire ä partir de la 21m© an- , née, et pendant trois ans ces gardes se-ront astreints å des exercices supplémen- : taires. m Kli I— IIHIIIIJ---I—■ HMIIMII »IM»»»! Ill »III II II Fédéraiks progressiste t] e On nous adresse ce communiqué: ; " Le conseil général de la Fédération q progressiste a décidé de réunir, le di- yi manche 8 mars prochain, le congrés qui ai doit, aux térmes des statuts de la Fédé- ration, arréteir la platei-forme du p;.iti n. pour la proohain© élection ilégislative. f,' ' Le eongrési sera appelé auäsi ä revi&er ^ , et ä étendre le programme du parti sur la question soolaire et en c© qui concerne . les revendications des employés. Les mo-^ . difications qui seront proposées au pro- j gramme seront discutées préalabloment — dans des séances de sections qui auront lieu le dimanche 22 février. La seetion appelée å délibérer sur la question sco-j laire sera présidée par M. le sénateur [. Magnette; celle qui s'occupera de la si- , tuation des employés, par M. Rahlen- d< beeck, député suppleant." q; su i . ai } Les miunlses leelures rc Les mauvaises lecture® no sont pas t^ujourg celles que> les foudres de '3 »Eglise condamnent. Certain© littéra- df ture de isacristie est bien autreoinent di dangereuse pour la jeumesso que les pires m romans naturalistes. Nous ne conseillerons jamaiSj par ! exemple, aux parents de faire lire k ér leurs enfants la vi© de sainte Aldegonde, r© telle que la racontent des publications pj piouses, dit 1' "Inidépendance", En voiei i un extrait ä titra d'échantillon: " Pour elle-méme, rien ne iui semble assez dur! Aussi demande-t-ell© ä Dieu ét: qu'il iso charge lui-méme d© lui envoyer ce quelque douileur oxceptionnelle. Un na chanicr© affreux apparat bientöt a la , • poitrina de la vaillante vierge et a ses 1 doulours s© mel© une soif inextinguible. ar Aldegonde conserve un© parfaite sérénité co sous le poids de ces croix. Dieu lui en " i témoigne sa satisfactioni en lui octroyant des consolations surnaturelles, des pen- séea et des ravissements qu© l'homme no charnel ne peut ooneevoir. " ré, Comme on aime la " satisfaction " de ef: ce Dieu de bonté et quelle poésie éro- éc tique se dégage d!o ces " ravissements " r que Mirbeau lui-méme n'a jarnais concuis... Essle b»Ip dMBllrmlöres m — —. loj L'Ecole beige d'infirmiéres diplömées, ho 149, ru© de la. Culture, å Ixelles, vient de tie publier son rapport annuel. Depuis 1907, mi il est passé par l'école 97 éléves, dont 70 s'i Beiges. L'écol© oompte actuellement 37 de élé\es, dont 24 Beiges, tandis qu'en 1910, qu quatre éléves seulement s© présentaient toi aux examenis. Toutes celles qui ont ter-minéi leurs études, occupent, sans excep- tion, des situations des plus prospéres. ] Le service soolaire, instauré par la ville de Bruxelles, vient de faire 1'objet d'uij 806 rapport éloquent de M. 1'inspecteur Nyns ; et chacune des douze infirmiéres scoIaires pb soigne en moyenne 150 enfants par mois. ]<;t Le niombre des infirmiéres ^éléves diplömées) desservant les differents sei en viceg asisurés par 1'éoolei bellge (hopitaux, lar cliniques, éooles, ma'isons particuliéres) loi est de 73. Ce succés est d''autant plus re- afr marquable que jamais 1'institution . n'a cherché k former des éléves en grand Hl'" nombr©. Des le début, elle a eu pour d'u prinicipe de cherohler å former des infir- lai: miéres d'élite, dussent-elles étre peu pir nombreuses. Des locaux spaoieux seront mis, des la'1 1'année proc^iaine, ä la disposition de P®1 l'école beige, par la société civile, "Mai- I son. des infirmiéres", le® båtiments en ^ai voie d'achévemenit occupent 1© coin de la ru© de Bruxelles et de la rue de l'Ecole. . Il® comprennent 1'école proprement dit© et un petit institut pour mailades. dei Les inscriptions d'éléves sont regues loi tous les jours non fériés, de 2 ä 4 heures, un par Illa directrice, rue de la Culture, 149, , a Ixelles. *** de Les beiges en Perse rai poi Comme on le sait, le gouvernement por- ne san a oonfié, il y a quelques années déjå, bra å des fionctionnaires beiges la réorgani- atlE sation de son service des dlouanes. Les services de nos compatriotes sem- cel; blent avoir été hautement appréciés å obj Téhéran, car on vient de décider de con- étr fier également å des Beiges la réorgani- SOI) sation du departement des travaux pu- , blics. . A cet effet, 80 å 10 ingenieurs beiges, fan sortis des diverses universités, seront en- mif gagés inoessamment par le gouvernement ^ . per san. ^ d'a Encere an centenalre ma Le centenaire de la naissance d!e- Viol- S"'. let^Leduc a passé presque maper^u ccs 00 iours-ci. I3111! Son nom oependanit ne devrait pais étr© J oublié. Il a lais&é des ouvrages qui res- en^ teront,surtout son "Dietionnair© de 1'archi- , tecture" ©t son "MObilier fran^åis". Mais c'est comme restaurateur de mo- ses numents qu'il s'«st surtout acquis una ina réputation méritée. Sous la monarchie l'ac de Juillet et sousi le Seoond Ernpire, il a étudié et restauré presque tous le® ©difices qu© le passé a légués å la °^a France, tels 1'église d'e 1'abbaye de Veze- a 1; lay, 1'église dei Montréale, l'hotel de tro ville de Narbonne, 1'église de Saint-Mi- ja chel de Carcassonne, Notre-Dame de ^ Paris, dont il aeheva la sacristie, l'ab- bay© d© iSaint-Denis1, les cathédrales c'le d'Amien® et de Sens. et Son oeuvre maäitresse est la reConstitu- c tion du ehåteau de Pierrefonds. } Viollet-Leduo était un restaurateur enthousiaste. On lui reprochei d'avodr été , trop systématique. Bien vu å la Cour de Compiégne, il obtenait tout ce qu'il c voulait. On! doit lui rendre cette justice r qu'il n© gåta aucun des monuments qu'on lui confia: il ne réédifiait pas, il soute- nait ce que le temps ébranlait. A Pierre- 8 fonds seulement il a du partiellement re- F oonstruire. s La troisiéme RépuMique n'a pas rendu j. justice å la mémoire de. celui qui lui a j conseirvé bien des monuments du passé. e r de Glachsp \ —Jjc t " Quello mouche empoisonnée nous a ' don© insinué dans les veines ce venin c qui nous incite å nous ruer ainsi les uns sur les autres pour nous déohirer et nous ^ amioindrir avec uno inoompréhensible fu- reur? "' ' q C'est å propos du oonflit des races qué C li peintre Lucien Jottrand exprimait, dans l'une de ses attachantes chroniques du "Home/', cet amer regret si profondé- e ment justifié par les faits. 1 Si nous n'y prenons garde, nous allons ^ énerver nos énergies au feu de ces que- relles sans résultat, au risque de com- ® p romett re tout un passé de concorde et de santé morale. A trop vanter lie parti- c oularistme d© Fåra© beige, on parait en 1 étre arrivé å exacerber les deux faoes de ^ cette. åme assez oomplexe et, partis d'un 11 nationalism© assez raisonnable en somme, bien que déjå un peu périlleux, nous voici ^ arrivés au pire régionalisme, celui qui, s' comme 1© ©onstate M. Lucien Jottrand, ^ " tend å se muer en esprit d© clocher n Or o'est vers cet esprit de clocher que nous inclinons. Et nos grands prétres du n régionalisme eux-mémes le sentent et s'en u effraient, si bien qu© M. Jules Destrée e écrivait il y a peu de temps dans " Wal- ti lonia : 11 "Il y a régionalisme et régionalisme.». P Autant la tendance d'un groupe humain c å vivre sa vie propre en un maximum de j( liberté ©st louable et symj>athique, autant les petites vanités locales, les grands hommes do province, les gloires de quar- " tier, sont haissables et ridicuiles. L'ad- å miration est un sentiment noble et fécond p s'il est vraimefit lait d'amour, d'abandon, (,t de sacrifioe pour son objet; ce n'est plus qu'une caricature méprisable s'il est sur- 11 tout fait d© haine et de dénigrement. '' 1« *** P e* Dan3 tous les domaines ou elle exerce jc ses ravages, cette question des langues (| et des races pousse aux exagérations les S( plus ridicules qui nuisent au prestige col- g,( liectif de la patrie. On a beaucoup. parlé, en oes derniers temps, de l'emploi des C( langues dans 1'enseignement, et sans vou- C( loir rattaoher oes observations d'tordre c( général au débat qui s'est engagé å oe ^ sujet, je m© permettrai de dire qu© si p d'un oöté, le coté flamingant, on s'est q, laissé aller,ce qui ne m'étonne guére, aux pires attentats contre le bon sens et la n. raison, de l'autre on devrait s© garer du ^ péril celitain des obstinations inourables. Il est evident que si 1'emploi du frtan-gais comme langue "principale" devait étre abandonné au seul choix du pére de p. famille, — c'est un droit que lui ooncé- nj dent, en principe, et la loi moral© et la p( loi civile, — il n'est pas mauvais que dans un pays comme le nötr© l"enfant recueille c-des éléments suffisants qui ltui permettent de parler Fautre langue national©. Il se-rait si simple de comprendre cela — et pour y arriver d'y mött re un peu de bon- ja ne volonté. Combien n'ai-j© pas connui de Ql] braves gens obligés, å trente ou quaranto re ans, d'apprendre le flamand paroe que pC cela leur était devenu nécessaire! On Ti, objectera que d'autres langues peuvent étre plus utiles. Soit, mais nous n'en sommes plus au temps lointain ou la ^ bourgeoisie se contentait d© doter ses enfants du bagage d'unei seulei langue. Les n-mieux armés sont ceux qui connaissent b plus grand nombre de langues, et du moment que la jeunesse1 témoigne de tant 1'ardeur 4 apprendre l'anglais et 1'allo- E mand, parfois méme l'italien ou l'espa-jnol, pourqu.oi ne pas 1'inciter å exercer Jette ardeur en faveur de notre autre aingue nationale 1 Je me méfie du flamingantisme, c'est av 3ntendu, mais je n'aime pas l'excés, d'ou M qu'il *ienne. Or la proscription sans phra-ses du flamand serait le témoignage d'un inacoeptable fanatisme, — et je ne puis tei 1'admettre, tout en repoussant l'axiome et le 1'égalité absolue des langues, cette égalité étant impossible å réaliser grace å la fiorce de rayonnement, k la séduetion de broublante, å la puissance magnétique de réi la langue franfaise. Mais éloignons-nous de cet esprit de clo- cher qui peut étre si funeste aux ef forts C]1< et aux conquétes de .1'esprit national, et no | qui nous pousse aux pires absurdités. Je lisais, il y a quelques jours, dans un quo-tidien bruxellods uni artide traitant de " l'invasion allemande On pourrait en oonsacrer autant å "1'invasdon anglo-amé-ricaine" et å "l'invasion juive". L'auteur paraissa.it croire sincerement å un© invasion systématiqu© de notre pays per les fils de la blond© Germanie, alors que la présence des Allemands, des Anglais, des Juifs, en Belgique, n'est que la résultante des révolutions économiques et des métamorphoses sooiales qui ont marqué la fin du XlXe siécle et le oomr mencemient du XXe. Toute au.tra ©xplica-tion ne pourrait étre engendrée que par un esprit inquiet, livré aux hantises des Suggestions naitionaljistes les plus mes-quines.La press© vient précisément de consta-ter, sans trop s'©n étonn©r, qu'on parle quatorz© langues å Chicago. D'aprés ses colonies étrangéres, cette grande cité américaine est, dit-on, apres Prague, la deuxiém© ville tchéque du monde; ©lie est la troisiéme suédoise1, la quatriéme polonaise et la cinquiéme allemande. (La quatriéme ville ailemand© du monde est New-York, et Londres est la sixiéme.) Et on ajoutait que dans une des plus grandes manufactures de Chicago', laquelle oc-cupe 4,000 personne®, on peut trouver des representants d©i vingt-quatre nationali-tés différentes, et que les réglements aont imprimés en huit langues. La "Flandre" nous apprenait, il y a quelques jours, que la mém© situation se présente dans notre Luxembourg, et que Athus, par exemple, est une cité cos-mopolite en miniature. Voilå qui peut rassurer nos farouches nationalistes. La Belgique cesse d'étre un petit pays. L'exclusivisme étroit s'y évapore au contact des étrangers qui en-trent courageusement en ooiKiurrence avec nous, sur notre sol, ce qui n'est qu'un phénoméne naturel et légitime des luttes oommerciales et industrielles, — que n'al-lons-nous faire davantage la méme cWose au delå de nos frontiéres, — et qui d'ail-leurs travaillent' indirectement eux-mémes å augmenter notre bien-étre et notre pros-périté. Au surplus, beaucoup d'entre nos compatriotes qui redoutent le péril ger-manique et se refusent å laisser apprendre 1© flamand å leurs rejetons, confient le plus natuirellement du monde la premiére éducation de ceux-ci, souvent plus vo-lontiers å une "fraulein" dei Francfort qu'å un© "miss" de Southampton, sans se douter méme de l'inconséquence de ce geste! Que les tardigrades encore esclaves de cette théorie archaique et simpliste, qui considére l'étranger comme un ennemi au cceur d'un pays voisin, se rassurent. Le temps a fait son oeuvre et, Dieu merci! le progrés aussi. Les nationalités ne sont que des classifieations seoondaires et le régionalisme n'est qu'une fantaisie origi-nale et amusante, å condition qu'il oesse d'étre exolusif et arrogant. Un Hugo, un Renan, un Pasteur, un Mil let, un Zola, un Tolstoä, un Wagner, un Ma.eterlinok, sont de toutes les patries, puisqu'ils incarnent par 1'étendu© ©t la puissaJnoa de1 leur gé-nie la via elle-méme, comme un Pioquart peut étre revendiqué par 1'humanité ©n-tiére pour la beauté morale de sa cons-cience et la grandeur de son hcroäsme civique. *** Réprouvons 1'esprit de clocher qui est la caricature du régionalisme et prati-ciuoos oelui-ci avec praderice, avec mesu-re, et si possible aveo habileté; soyons pour le surplus nationalistes juste assez pour coordonner des efforts communs et aider ainsi å la gloire ooldective de la nation, et pour le reste, soyons des ci-toyens du mionde. Ceci ne manque vraiment ni d'intérét ni de réconfort. Herman DONS. REYUE DE LÄ PRESSE —*— Uemprunt A rapprocher de 1'article que nous avons ipublié hier, ces considerations de M. Iiosseels dans le Ralliement : Le gouvernement vient de placer 300 nillioiis de rente 3 p. c. émis en Angle-;erre. Le taux de cession ©st d© 75 francs jt 1© remboursement aura lieu par amor-ässements annuels en 25 ans, avec droit le rachat au.-dessous du pair. Leg amis du gouvernement font état le ce dernier point pour dire que le taux réel de l'emprunt ne p.eut étre établi. Tout beau! Cette faculté ne peut 3'exercer au© pour autant que la nou-irelle rente reste mal cotée, mais si le :rédit belga se reléve, ou si simplement ious approchona de 1'échéance extreme 40' Innée — Hercpedl II Février 1914 mm '.nir n mn mMrmsmm 0U0TIDIEN. - 10 CENT. H. 42 — Herersöi 11 Février 1914

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Cet article est une édition du titre La Flandre libérale appartenant à la catégorie Culturele bladen, parue à Gand du 1874 au 1974.

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