La Flandre libérale

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s.n. 1914, 17 Mai. La Flandre libérale. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/sf2m61cj57/
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ASOIVIVEMiEPSrTS * mois. 8 mots. I mot*. I M. BELGIQUE s Fr. 2.00 4.00 8.00 16.00 UNION POSTALE i Fr. 3.75 9.00 18.00 36.00 £ —— On l'abonni an bureau du journal et dans tout les bureaux de poste RÉDACTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMERIE 8AND, I, RUE DU NOUVEAU BOIS, l, GAND «Î30MNEMENT8 ET ANNONCES s I -- RÉDACTION « Téléphone 32 I Téléphone 13 AJÈVTVOiVOES Ponr la ville et les Flandres, s'adresser an bnreaa «a jonrnal. — Pour le reste du pays et l'étranger, s'adresser à l'Office de Publicité, rue Neuve, 36, à Bruxelles. Elections législatives » DU 24 MAI I9I4 l g VOTEZ SOUS LE NUMÉRO £ CANDIDATS EFFECTIFS : t le MM. BRAUN, EMILE, ingénieur, dé-puté sortant, bourgmestre de la ville de Gand. MECHELYNCK, ALBERT, avocat, député sortant. BUYSSE, ARTHUR, avocat, dé- n. puté sortant. c 1 LIPPENS, PAUL, ingénieur, dé- ^ puté suppléant sortant. j1 DE SAEGHER, RODOLPHE, avo- b< cat, conseiller provincial. c' BODDAERT, HENRI, avocat, dé- | puté suppléant, conseiller provin- tr cial. es DE SAEGHER, EMILE, ancien P; notaire, à Bottelaere. re VAN DOORNE, CHARLES, direc- te teur de banque à Eecloo. ni VAN ZELE, JEAN," propriétaire, s' bourgmestre de Bouchaute. S TERTZWEIL, LEON, industriel, q< conseiller communal à Gentbrugge d< GITTEE, EMILE, négociant, con- se seiller communal à Mont-Saint- Amand. gj LAGRANGE, industriel à Deynze. le CANDIDATS SUPPLÉANTS : p. MM. LIPPENS, l'AUL, ingénieur, ae- &( puté suppléant sortant. , DE SAEGHER, RODOLPHE, avoc. g BODDAERT, HENRI; avocat, dé-1 cj puté suppléant sortant. g( DE SAEGHER, EMILE, ancien p, notaire. V( VAN DOORNE, CHARLES, direc- rf teur de banque. _ |( VAN ZELE, JEAN, propriétaire à j-Bouchaute.j< *▼▼▼▼▼▼▼▼▼▼▼▼▼▼▼▼▼▼▼▼ D r Ls cléricalisme et la l! défense sociale j —«>— a La presse cléricale s'évertue <i repré- 1 senter le parti " catholique " comme seul capable d'assurer la défense sociale ".La défaite de ce parti nous -plongerait ' ', paraît-il, dans une ca- , tastrophe sociale " : Un gouvernement libéral capitulerait, a la prenne16 sommation, devant la révolution. Les libéraux ont conclu, il y a deux ans, un cartel électoral, absolument transitoire, avec le parti socialiste. Cela prouve-t-il qu'arrivés au pouvoir, Us seraient disposés à capituler devant la ' ' révolution ? ' ' Tout le passé du parti libéral proteste contre une pareille accusation. Il n y a pas de parti moins démagogique que le nôtre. L'avènement des libéraux au pouvoir — qui n'est d'ailleurs pas imminent — aurait en Belgique une signification que l'on ne saurait mieux définir que par la vieille formule de gouvernement des libéraux britanniques : Peace and Retrenchment, Paix et Economie. C'est d'économie et de paix que notre pays a de plus en plus besoin. Tant que le'cléricalisme dominera chez nous, nous n'aurons ni l'une ni l^autre. Ce que veut le parti libéral, c est qu un terme soit mis aux gaspillages qui nous ruinent. Ce qu'il nous faut, et ce que nos amis s'efforceront de donner au pays, c'est la paix des consciences dans la liberté, et la paix sociale dans la,justice. Les lois sociales que nous ferons seront des mesures vraiment pacificatrices ; elles ne seront point des instruments de domination perpétuelle à l'usage d'un parti. Nous ferons donc de la vraie, de la bonne politique sociale. De la politique socialiste, jamais ! Et les socialistes le savent bien. Il y a eu, en Europe, un pays ou la politique du cartel entre libéraux mo- j dérés libéraux-radicaux et socialistes a été adoptée depuis 1905; dans trois élections successives, et ou elle a triomphé deux fois, en 1905 et 1909. Ce triomphe a-t-il été suivi d'une " catastrophe sociale " ? Le résultat en a simplement été celui-ci : dans aucun pays d\i monde, la législation sociale n'a été applicuiée avec plus de suite, d'entrain et e& succès que dans le grand-duché de Bade. Un seul fait, caractéristique entre mille, suffira à le prouver. Le grand-duché de Bade comptait, en 1910, pour une population d'un peu plus de deux millions, 537 dispensaires antituberculeux. La Prusse, pour une population dépassant 40 millions, avait 187 dispensaires seulement. C'est sur les doigts de 'la main qu'on peut compter les dispensaires antituberculeux fondés dans la cléricale Belgique... Les cléricaux sont si peu un parti de défense sociale que toujours et partout, du moment que leur intérêt 'électoral les pousse à pactiser avec les socialistes, : ils font tout ce qu'ils peuvent pour ; avancer les affaires cTe ces derniers. Il y a une quinzaine d'années, on a vu, par exëmple, les cléricaux clans le nord de l'Italie, poursuivre avec les so- , cialistes et les républicains une campa- J gne révolutionnaire qui valut un emprisonnement de trois ans à l'abbé 'Al- i bertario, directeur de 1' "Osservatore 1 cattolico " de Milan. En Suisse, le libéralisme est depuis 1 très longtemps au pouvoir. L'Helvétie I est, à tous les points de vue, un des j pays les plus libres et les plus prospères d'Europe. Les libéraux suisses ont i toujours tenu tête vaillamment aux me- « nées révolutionnaires. Le socialisme 1 s'est beaucoup moins développé en , Suisse sous des gouvernements libéraux | qu'en Allemagne et en Autriche sous f des gouvernements conservateurs ou sous les prétendus gouvernements de ( "défense sociale" qui sévissent en Bel- i gique. En plus d'une occasion on a vu < les cléricaux suisses, parti d'opposition, < faire cause commune, avec leurs com- ( patriotes socialistes. il iuia uc (Jiuo, ues ] accords multiples conclus naguère en- i tre cléricaux et socialistes allemands? 1 Sept ans avant les libéraux belges, les cléricaux bavarois ont stipulé avec les socialistes un accord électoral ayant pour objet d'instaurer le suffrage uni- ( versel pur et simple. Aussitôt qu'ils furent les maîtres, ils l'établirent en effet, mais, comme l'avaient prédit les : ' libéraux, ils le truquèrent par une géométrie électorale inique et par d autres artifices, de façon à s'assurer une ma-■ jorité à peu près inamovible. Maintenant les libéraux et les socialistes bavarois s'efforcent en vain de faire améliorer ce régime électoral frelate. Lorsque, à la fin de 1906, le chance-! lier prince de Bulow se brouilla avec le Centre, les cléricaux prussiens et bavarois se tournèrent incontinent vers les socialistes. Un accord électoral fut conclu entre les deux partis pour les élections au Reichstag. Le 12 février " 1907, le député clérical Erzberger, dans une entrevue avec un correspondant du I " Temps en fit l'aveu : " Nous avons voté, dit-il, pour les socialistes' . Au congrès socialiste tenu à Essen la _ même année, le vieux Bebel reconnut i publiquement que, des 14 mandats obtenus par les socialistes aux élections g de ballottage pour le Beichstag, 12 ^ étaient dus à l'appui du Centre. En juin 1908, lors des élections pour , le Landtag de Prusse, l'accord cléri-Y co-socialiste fut renouvelé. Le Centre lG conquit huit nouveaux sièges. Le Jour-nal des travailleurs, feuille socialiste d'Essen, écrivit à cette occasion que trois de ces sièges n'auraient pu être >n conquis par le Centre sans l'appoint des e voix socialistes. nt Parmi les artisans et négociateurs id principaux de ces accords clérico-socia-listes, il y a lieu de noter particulière-0_ ment le député Zimmern, chanoine de la cathédrale de Spire, l'abbé Schadler, [S doyen du chapitre de la cathedrale de Bamberg et, last not least, Mgr von m Bettinger, actuellement archevêque de us Munich et à la veille de recevoir la ue barette de cardinal de la Sainte-Egli- ElU. " ' * ns En Prusse, les cléricaux, comme les ]S socialistes et les libéraux démocrates, ,ns préconisent le suffrage universel pur ,a_ et simple. Le grand organe clérical ber- "U_ linois, la " Germania ", écrivait à ce 'u_ propos en 1907 : " A rencontre de ceux qui pensent la qu'il est déraisonnable d'accorder les |ue mêmes droits électoraux à tous les ci- le toyens. en dépit de leurs différences considérables de culture, d'expérience, la et de l'intérêt inégal qu'ils ont à la qo- prospérité publique, nous sommes d a- s a vis qu'en fin de compte .c'est le suffra- :ois ge universel pur et simple qui assure le >m- mieux la justice distributive. Ce x- Echos & Nouvelles . m Rot hJureui eoslrlbubles! 'J( • • ■ ■ 1 ■" M tf Les cléricaux s'imaginent que les élec- pe tfcurs sont tellement bénévoles qu'ils ne lé: considèrent comme impôt que celui qui j ni figure sur leur feuille de contribution, j ci Quelle illusion! I m Quand le bétail paie 15 centimes: au I la kilo à l'entrée en1 douane, le consomma- I teur n'est-il pas frappé d'un impôt? j ti( Quand le fromage, de Hollande paie 10 ! de centimes le kiloi à la frontière belge, le j so consommateur n'est-il pas frappé d'un I impôt ? j ne Quand 100 kilos de farine paient 2 fr. I st; à la douane, le consommateur n'est-il pas | au frappé d'un impôt? I cll Quandl le tabac étranger paie de 70 à. I m; 90 centimes le kilo, le fumeur ni'est-il j fa pas frappé d'un impôt? | H Quand le rentier paie 4 p. c. sur le rc- j venu de ses obligations, n'est-il pas frap- I pé d'un impôt? Quand il paie 15 centimes par mille j sur les transactions de bourse, n'est-il I pas frappé d'un impôt î I ' f Quand: le commerçant paie 1.40 p. c. I V1 sur leis ouvertures d'e crédit, n'est-il pas I frappé d'un impôt? I "a Quand! l'employé qui se sert d'une mek- I bocyclette pour se rendre à son bureau I ®e' paie 9 francs par an, sans les centimes 1 additionnels, n'est-il pag frappé d'un im- I J11 pôt ? i tn Quand des famil'es allant au cinéma J paient une entrée plus chère par1 suite! J S1 des taxes dont ces spectacles sont frap- j pés, n'acquittent-elles pas un impôt? | sU Quand la compagnie d'assurances met I à la charge des assurés la taxe nouvelle J c et considérable qui lui incombe, ne J sont-ils pas frappés d'uni impôt? j Et nous omettons quantité d'autres j _ droits dont les contribuables sont ainsi ] indirectement frappés, grâce au régime j clérical, et qui n'auraient pas été né- ] cessaires sans la politique confessionnelle j et les gaspillages dul gouvernement. I *7F Quand les élections sor/mt. j Qij lions de francs" d'emprunts, près d'un j ^ milliard', pour couvrir les besoins du j câ trésor, qui s'élevaisnt exactement au 1er J ^ janvier 1914 à 670 millions + les 200 mil- I lions du budget extraordinaire pour 1914 j g* = 870 millions. I T Nous marchons donc fatalement vers j de nouveaux impôts encore plus lourds ! I Ajoutons qu'unie victoire du gouverne* I ac ment rendrait l'enseignement congréga- | niste et les sociétés cléricales de plug en ! plus insatiables. i y I ^ ! L'kdoplion des écoles privées iu-exiremts La loi sur l'enseignement primaire de | ^ 1884-1&J5 ainsi que xa ioi scoiaire rec'eai- j q ment votee par les OUamores, octroient I ç aux communes la faculté d aaopter des I ■(écoles privees pouï une uuree de dix ans. I a Oette a-aopuun prenara lin avant cette I j, date, en cas de1 ueces, Ue retraite ou ae j ^ destitution du titulaire sous le nom du- I quel 1 adoption était consentie. I el I Cette durée aecennaie lut énergique- I ^ I ment mais vainement combattue par I c I l'opposition. Un comprend, diiiiciiement, j ^ I en eltet, qu'une administration commu- I I nale, dont ie mandat normal est de qua- I ^ I tre annees, puisse lier la commune pour S ^ I dix ans. ! c D'autre part, on a constaté de graves I j I abus. Des administrations communales I ( I ayant été renveTsees aux élections s'ern- I p I pressèrent d'e consentir, au profit des I f I ec'o'os liûres, des adoptions de dix ans. I j I Elles purent agir aiasi, en abusant du I , J fait que la loi communale les maintenait j j au pouvoir jusqu'à l'installation des nou- j 1 veaux élus. I Pour éviter le retour de ces abus, M. J I le sénateur De Bast avait présenté avec I I ses collègues Mid. Hanrez et Magnette I I à l'article 27 de la loi scolaire un amen- I I dement tendant à empêcher la majorité I I des membres des conseils communaux, I I quelle que soit leur opinion politique, I I d'adopter une école pour un terme maxi- I I mum de dix ans ou de renouveler un pré- I I cèdent contrat, alors que le corps électo- I I ral lui a retiré sa conliance en nommant I I d'autreis mandataires communaux à sa J | place. I L'amendement s'exprime comme suit : I " Toute.fois, l'adoption sera sans ef- J I fet, si elle est consentie dans le temps I 1 i qui s'écoule entre le jour fixé pour ia J : I présentation des Candidate à une élection I I communale et le jour ou les nouveaux ! I conseillers de cette élection seront regu- j > I iièrement installés. 1 I " Sera nulle tout» délibération prise I - J par le conseil durant cet intervalle, qu el- I " I le ait pour objet l'adoption d'écoles nou- I [ 1 velles ou le renouvellement d'un pré^é- 1 3 I dent contrat. " Comme il était à prévoir, cet amende- J t | ment a été rejeté droite contre gauche. 1 si II a cependant eu cet avantage que ces I - I abus ont été blâmés par M. le ministre s 1 Poullet et qu'il a- promis de s entendre I avec son collègue le ministre de Tinté; ' j rieur pour déposer un projet de loi qui I empêcherait ces abus et de prendre éven-I tueillement des mesures. i- I L'aveu est prédieux et nous en tien-e I dronis bonne note. Mais s'il est vrai cjne le projet sera I déposé, quand' sera t-il voté? de Riclime électorale du D'après la "Gazette de Liège", la ma- y° nifestation organisée dimanche dernier pe: en faveur de " Son Excellente M. Geor-g as Helleputte " aux charbonnages " Limbourg-Meuse ", a réuni huit cents î"e-personnes, parmi lesquelles " Son Exc'el- la lence M. Georges Helleputte ", des admi- Pr j nistrateurs, des commissaires de la so- m; I ciété, des députés permanents, en un as: I mot, toutes les notabilités cléricales de ce I la vallée de la Meuse. I La collecté, annoncée sur les invita-[ tions, collecte au profit d'es familles d'e I deux ouvriers malades, a produit la I somme de 167 francs 72 centimes ! ! En tenant compte des présences, ( nous écrit un correspondant, nous con-I statons que chaque personne a donné une I aumône de vingt Centimes. On voit donc as I que le vrai but de ce concert était une Q, I manifestation, une réclame électorale en pa I faveur de son " Excellence M. Georges I Helleputte. " Sa j Les râlions de livres & sac Ce I ' de Sur la proposition de l'état-tqajor de I ! l'armée, le département de la gueîre I I vient de décider de porter de une à trois I I les rations de vivres à sac de nos sol- I re I dats. I ha I Les soldats français et allemands dispo- I er] I sent d'e cas trois rations depuis fort ! ^ J longtemps, ce qui constituait pour eux | ' " I une supériorité considérable sur nos ! I troupes. I na Il arrive souvent, en effet, en temps de I ns ! guerTe, que les troupes, faute de rations j qu j de vivres à sac, sont obligées de^ revenir j ! sur leurs pas pour chercher des vivres, et I , j perdent ainsi tout le fruit d'une journée j ' J de fatigues et de combats. I La Société nalioaaU de dlstrlbnllon i'tan lit i constituée ^ j Yendtredi a été constituée, au ministere I ^ j de l'intérieur, la Société nationale de I ™ J âM^yverill"qui a rédigé'Vacte^constïtûtif , de la société, et ont deposeï lai part de et; I capital aouscrite par chacune des provin- j de | CtImmédiatement après a ou Lieu l'as- at semblée générale de la société, afin de m< I procéder à la nomination des adminis- en I trateurs et des commissaires. , I ! La nomination du président et de troi l | administrateurs appartenait au Roa ; ce- ^ I lui-ci a désigné: M. Constantin de Bur-1 let, président; MM. Vefachtert, député^, ^ j Velge, directeur général ele 1 hygiene, et i Walin, inspecteur général des ponts et j i chaussées, administrateurs. , I jn ) Ont été élus par 1 assemblee MKL. 1 cj I Pussemier, Moors et Laboulle adminis- & I trateurs; MM. Jules Janson, Claes, d'e ! £ I Gaiffior, Londay, Odoreman, Grégoire, d Gielen, Looichay et Oaty çommassaires^ k I M. Veraohtert a été désigné comme j administrateur délégué «t M. Hachez, I g; ! inspecteur général de 1 hygiene, comm j p I directeur général. _ ., , I ti i Le fonds social minimum de la société j ç! I est fixé à 500,000 francs II est represen- I e, ! té par cinq mille parts de 100 francs cha,- I t( I cune. >Ces cinq mille parts sont souscri- I sl i tes ainsi qu'il suit: I K I lo L'Etat, 2,500 parts ; 2o la province d j d'Anvers, 405 ; 3o la provinoe de! Bra- E ' 1 bant 270 ; 4o la province de la r landre I | occidentale, 430 ; 5o la province de la i, i I Flandre orientale, 540 ; 6e* la province I a, 1 I de Hainaut, 405 ; 7o la province de Lié- L " I do 190 ; 80' la province de Limbourg, 12» ; I e 1 I 9o la province de Luxembourg, 40 : lOo I 1 • j la province de Namur, 95 ; soit, au total, I t 1 J 5,000, parts. I ï %i c J Fédération des soetltés belges d'expansion I v c J On nous prie d'insérer cette note : I I e I "Il existe, principalement à Bruxelles, I , I un certain nombre de sociétés et d asso- I ' e I dations poursuivant le développement j I des relations économiques de la Belgique I I avec les pays étrangers ; la plupart d en-I tr'elles ont fait leurs preuves et ont déjà I rendu de réels services à nos compatno- I ^_ I , I lt I " Au cours de la réception, organisée I a S au mois d'août dernier, à la classe du 1 I commerce extérieur de l'Exposition de I I Gand. par les sociétés d'études sino-bel-1 f I se, belgo japonaise et belgo-russe, le I /. I vœu a été émis de voir les principales so- I la 1 ciétés belges d'expansion se constituer I m I en fédération, à l'instar de 1 Union colo- I ® I niale belge. Ce projet a reçu le. meilleur I [j j accueil, tant dans la presse qu auprès des j 1 intéressés. . , . , I I " Les avantages moraux et matériels I I d'une pareille fédération, seraient, en I I effet, multiples ; elle permettrait, notam- I lî" I ment, d'envisager l'organisation, dans I e" I des locaux appropriés, de services com- I I muns aux différentes _ associations, tels 1 e- j que documentation, bibliothèque, conte- I ie- j rences, etc. , , I es j " Ce groupement s est constitue a I .re S Bruxelles, la semaine dernière,^ sous le I Ire titre de " Fédération des sociétés belges I té; d'expansion et il a déjà reçu 1 I (ui sion d'associations importantes. M. le ba- I ?n- rôn de Borchgrave, envoye extraordinai- I re et ministre plénipotentiaire, membre I sn- de l'Académie royale de Belgique, en a I accepté la présidence. Les vice-présidents I »ra sont : M. Canon-Legrand', président du I conseil provincial du Hainaut • M. Devol- J *• der, ministre d'Etat, sénateur ; M. Fran-1 dé: cotte, ancien ministre de l'industrie et I sel du travail ; M. le baron C. Goffinet, en- I voyé extraordinaire et ministre plénipo-1 r tentiaire ; M. le baron Janssen_ directeur I so à la Société Générale de Belgique ; M. I SU: 3 Warocqué, questeur de la Chambre des I n'( , représentants. Le secrétariat vénérai de I tre la Fédération a été confié à M. Lauwïck, I c]u professeur à l'Université de Gand, et au I Q. major Pontus. Une première réunion des I , associations fédérées aura lieu à la fin de I ce. ; ce mois. " I sti I pe: I _ i Le Congo et l'Allemagne j La Gazette de Cologne s'est occupée I j assez longuement du projet de M. I 3 Geemaert, qui consiste à céder une I 1 partie du Congo à l'Allemagne. I L'officieux XXe Sièàle a reproduit in- I [jaj tégralement cet article et, avec une au- I tri dace extraordinaire, il l'a intitulé : "Le I le i Congo n'est pas à vendre. Une leçon I l'ai de patriotisme donnée à un Belge par I mi: I un journal allemand." I s01 I Nous avons lu, l'article, dont nous I - I reproduisons ci-après les conclusions I Cré I hautement intéressantes. Nous y avons I ( ; I en vain cherché quelle leçon de patrio- I Pa ; ! tisme pouvait s'y trouver pour qui que I fre 5 t ce soit. La question posée par M. Geer- j ' i naert n'est pas une question d'ordre I ^u' : i national, c'est une question économi- ! ' j que. ! cor Nous le répétons : le meilleur exem- I «es > ! pie de sagesse a été donné à cet égard I £ai j par la France, naguère quand elle céda I j le Congo de Brazza pour avoir les I ( i mains plus libres au Maroc. I en ' U y a d'ailleurs, dans l'article de la I ble j Gazette de Cologne, une curieuse et I £ra j amusante contradiction. A certain mo-1 3 J ment, notre consœur fait un rapproche- I j 3 I ment entre notre situation ^et_ celle de I £ Quelque défavorables que puissent I m 3 ! être actuellement les résultats ti':aux I ; - de l'exploitation de la colonie, il ? agit I t d'un territoire riche, dont on ne Peu" j , - S attendre une administration regulie; e- I e I ment avantageuse que lorsqu'il sera mis I ^ '- I en état comme il convient. I cq] s I Or, voici la fin de l'article : I ^ I Sans doute aucune œuvre humaine I 1« L j n'est éternelle et le temps seul dira si I . I l'un ou l'autre pays conservera finale- I po i j ment ses possessions au-delà des mers, j a t Que l'on se rappelle seulement que la I m j France a perdu presque totalement son I au r I immense empire colonial du XVIIIe siè- I 1 cle et que par un jeu de la destinée elle I "tic ' I a acquis surtout dans les dernières di- I 6 I zaines d'années un nouvel empire au- I a s' I delà des mers. On peut même dire avec I m; 8" I lord Salisbury que le coq gaulois a pris I qi 10 I en Afrique beaucoup de sable pour y I ét z' J gratter, en d'autres mots que la France I d' 10 1 possède plus qu'elle ne peut adminis- I ri1 , I trer dans de bonnes conditions, qu'elle I 13 I est surchargée. Car les résultats obtenus I te ll" I en Algérie et ailleurs en Afrique équa- I 62 I toriale sont lamentables. Les politiqueurs I N rl" I seraient tout aussi bien en droit d'exi- I cl I ger de la France qu'elle Tenonce à une | vi 3e I de ses possessions, qu'ils l'exigent de la I a" I Belgique. . , I vi re I Supposez même le cas impossible ou ! ^ I la Belgique se trouverait dans le stade I d ce j actuel de son évolution politique et co- j el I loniale tentée de céder entièrement^ ou I 5 ; I en partie s^ colonie: serait-ce bien l'Ai- | Oo I lemagne qui devrait acquérir l'immense I il, I territoire devant unir ses deux grandes j ^ I possessions africaines, c'est-a-dixe la I n ! partie septentrionales du Congo? Nous I ^ I crovons que si l'empire allemand éprou- I c I ve le besoin d'accroître son domaine co- I - I lonial, il devrait chercher ailleurs, si I I possible, l'occasion de le faire, plutôt I , es I "",n dans un pays qui demande tant de I ^ so' ! sacrifices financiers. J I c ?nti I D'une part, donc, on nous dit qu'il J 9 I "s'agit d'un territoire riche" et d'au- | ^ éjà I tre part on confesse que la puissante I ^ io- ] Allemagne se gardera bien de se met- I I tre sur les bras "un pays qui demande I sée I tant de sacrifices financiers." | . ^ | Qu'est-ce que cela veut dire? La ! J >el-1 pensée du publiciste a été évidemment I j le I troublée. Par quoi? Par une arrière- j i so-1 pensée, évidemment aussi. I < u,er I Nous souhaitons nous tromper, mais j I jamais on ne nous a dit plus claire- I des ! ment nous semble-t-il que l'Allemagne I ' 1 préférerait attendre une heure favora- I iels 1 ble, et récolter ce que les autres auront I ' I semé. Le langage de la Gazette de Co- I am" I logne est, sous une forme prudente, J J d'un cynisme complet. tels I Et le XXe Siècle nous offre cet arti- I nfé-1 cle comme une leçon de vertu ! , I C'est à se demander, vraiment, si I î ig I une mouche tsé-tsé n'a pas oblitéré I lges I l'entendement de notre confrère belge. I dhé-1 Quant è nous, nous déclarerons tout I ba-1 net que la cession d'une partie du Con- I inai-1 g0 peut être discutée aujourd'hui, mais I nbre I que demain, quand nous aurons mis la I ® I colonie en valeur, nous la défendrons I e du I Par tous les moyens, et que l'intégrité I evol-J du Congo n'aura pas de plus enragés J I défenseurs que ceux qui aujourd'hui I seraient disposés à "causer". Si les officieux allemands veulent; I se mettre la Belgique entière à dos, et I suseiiter chez tous ceux qui aujourd'hui I n'ont aucun sentiment d'hostilité con-I tre l'Allemagne des sentiments d'irré-I ductible méfiance, il suffira de deux I ou trois articles à sous-entenelus de I cette nature. Leur épaisse ironie con-I stitue un avertissement qui ne sera pas I perdu. I y-«»«,«» < " Lettre du Hainaut I (Correspondance particulière de la "Flandre libérale") ♦ •. ONE BONNE LICOE I L'expansion extraordinaire qu'a prise I dans le Hainaut l'enseignement îndus-I triel,, professionnel, commercial, agrico-I le et ménager, est en grande partie due h. I l'action d'une Ligue, qui s'est donné pour I mission de multiplier cet enseignement I sous toutes ses formes, de l'intensifier I par la propagande, l'investigation et I l'enquêté, par des subventions, par des I créations même. Cette Ligue fut créée en 1911 par M. I Paul Pastur, député permanent, et Al -I fred Langlois, greffier provincial, qui | ont voué tous leurs efforts au dévelop-I pement de cet enseignement. Le reli-| quat de la manifestation qui ^ fut orga-I nisée en leur honneur, l'année susdite, | constitua la première base des ressour-I ces de cette Ligue, alimentée en outre I par des dons, cotisations et subsides do I la province, de 45 communeis et de, 380 I membres protecteurs et honoraires. Grâce à ces appuis, on peut constater I en Hainaut une progression remarqua-I ble des œuvres d'éducation dont cette I grande province se glorifie à bon droit. *** I Les écoles industrielles comptent, sur I \jtbtS/iroo vt ,*'no 1 fV I organisés. Une nouvelle école a été créée I à La Buissière, petite conmi""1""^1-. I habitants, et une autre est en voie de ! formation à Rance, pour marbriers I Des conférences pédagogiques ont i.tô I tenues en vue de perfectionner les cours I d'électricité, de constructions civiles, et e-I conomie industrielle, de peinture en ba-I tïments : ces conférences eurent les meil- I leurs résultats. . I L'Université du Travail ai atteint uns I population de 2500 élèves. Elle a ouvert, I à Mons, un cours professionnel d admi , I nistration, qui sera bientôt suivi de trois l I autres créations analogues. . I Quatorze cours agricoles ont lone-) I tionné et ont réuni 407 auditeurs. - I D'autre part, l'enseignement destiné - I à parfaire l'éducation de la femme est 3 I manifestement en progrès. C'est ainsi 3 I que 41 cours temporaires de ménage ont, t I été organisés en 1913, avec un millier. 3 I d'inscriptions, 'et 38 séries de six cause- - I ries ménagères ont réuni un total de 3 I 13,000 auditrices. En outre, des cours s I temporaires de coupe ont été donnes dans - I 62 communes, avec 1236 inscriptions, s I Nous ne parlons ici que des cours ex- I clusivement " à charge des finances pro-e I vinciales. a I Les cours communaux permanents ont I vu, de leur côté, leur nombre augmen ù j ter : de 20 pour les cours ménagers, et e I de 30 pour les cours de couture, coupe >" i et confection. ^ I Les cours de l'Ecole ménagère normn- I le, établie à Mons, se sont complétés par e I l'adjonction d'un cours dé notions scien- :s I tifiques expérimentales qui habituent es a I maîtresses à l'esprit scientifique, à la ri IS 1 gueur des preuves, h l'observance cons- I ciente des instructions. l~- I Signalons aussi la première école pro- I vinciale de fermières, établie à Flobecq. L I Avec un programme spécial, une répar- I tition saisonnière des cours, et des pro- I cédés modernes d'enseignement, ella 'il | constituera un type digne d'être r«pro- n. I ciuit dans chacune des régions de la pro- j j Vince où la terre est aux mains eu- tiom , I breux ferniers. ■t- *** I Dé nouvelles obligations _ s imposent I impérieusement à un organisme comme ja I la " Ligue hennuyère pour 1 enseigne Ut I ment technique en présence de _l îns-"e- I tauration de l'instiuction obligatoire et I de la création du 4me degré primaire, lia S Les dispositions légales ne sauraient •p_ I valoir que par la forme, la fermeté et a n_ | constance de leur application. I La Ligue veillera, dans le domaine de a: I son action, à leur faire rendro le maxi-, I mum d'effet utile. ,0" 1 Ainsi le Hainaut travaille non seule-té» I ment sur lui-même et pour lui-même. I Ses exemples sont suivis et sa documen-•ti I tation est sollicitée même_ par des hom-I mes qui sont les adversaires politiques . I de ses protagonistes. S1 | Il est manifeste que l'opinion pùbli-3re I que, dans le reste du pays comme dans ne- I cette province elle-même, est favorable 3ut I aux institutions hennuyères. Ces sympa-an- I thies générales justifient le programme - I d'éducation professionnelle dont la Li-, I gue" créée par MM. Pastur et Langlois ' I poursuit l'accomplissement, _ et rendent I invulnérables les œuvres édifiees maigre rité I d'obstinées inelifférences ou de sourdes gés | oppositions. NEB.YIEN. .40" Année — Dimanche 17 Hai 1914 QUOTIDIEN. —10 CENT. N. 187— Dimanche 17 Mal !9«4

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Cet article est une édition du titre La Flandre libérale appartenant à la catégorie Culturele bladen, parue à Gand du 1874 au 1974.

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