La Flandre libérale

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s.n. 1914, 29 Mars. La Flandre libérale. Accès à 05 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/g15t72941k/
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40' MB68 Dimanche 29 Mars 1814 QUOTIDIEN. - 10 CENT. B. 86 — Dimanche 29 Mars IS94 LA FLANDRE LIBÉRALE ABONNEMENTS _ 1 I mot». t mail. î u. BELGIQUE s Fr» 2.0G 4.00 8.00 16.00 UNION POSTALE s Fr. 3.75 9.00 18.00 36.00 On s'abonna an bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste RÉDACTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMERIE 6AND, l, RUE DU NOUVEAU BOIS, l, GAND ABONNEMENTS ET ANNONCES ; I — RÉDACTION -» Téléphone 32 | Téléphone 13 g3BBB»aiBaSSg^jBB^«3aBffia8BS«raap£m33irajg^ JkîWONOIS® Fonr la ville et les Flandres, s'adresser an bnreaa & Journal» Pour le reste du pays et l'étranger, s'adresser & l'Office de Publicité, rue Neuve, 36, à Bruxelles. COMMENT ON NATURALISE £i_l_ Dans l'intimité des groupes, M. Van Cleemputte, député clérical de G and, se vante volontiers d'être celui de nos compatriotes qui fabrique... le plus de ! Belges! La plaisanterie est sans doute d'un j goût douteux et elle serait inoffensive si elle n'accusait pas un penchant dé-j plorable chez ce parlementaire endurci. M. Van Cleemputte est, en effet, le j président tout désigné des commissions de naturalisation et il connaît par cœur toutes les formules en usage dans ces circonstances ; on peut toutefois penser nue M. Van Cleemputte se livre avec trop' d'entrain à son sport favori... Fabriquer des Belges, c'est très bien, — et ce geste doit enchanter Mgr Mercier qui ne l'avait pas assurément entendu ainsi, — mais encore [ faut-il se garder d'apporter un peu de conscience dans cette besogne assez I délicate. MM. Franck, Coco, Giroul et Ca-I mille Huysmans ont protesté avec raison contre la façon partiale dont M-Van Cleemputte et ses collègues cléri-raux de la commission frabriquent des Belges. Les yeux fermés on accorde cette faveur à tous les rèligieux d'où I qu'ils viennent, à tous les instituteurs \ d'écoles privées, à tout ce qui est ani-; mê du souffle catholique. Pour les autres on se montre difficile et soupçonneux.Comme M. Giroul faisait justement I observer que les religieux dont on fait r des Belges n'ont souvent pu respecter r les lois de leur pays d'origine, M. d'e •longhe d'Àrdove s'est écrié: — "Ce sont des victimes, on les a expulsés!" | C'est donc un système. On donne la qualité de Belges aux religieux français "parce qu'ils" n'ont pas voulu observer la loi Waldeck-Rousseau sur les associations. C'est un aveu. D'autre part, on refuse de naïurali-I ser des gens qui ont passé presque tou-| te leur vie en Belgique et y ont rendu des services. C'est le cas pour un avo-I cat anversois, M. Nicolas, Gunzburg, I né à Biga, en 1882, et vivant à "An-I vers depuis 1886 ! Il a fait ses études, ! à Anvers, s'est vu, conférer a Bruxelles I son diplôme de docteur en droit et a I fait son service1 militaire en Belgique ! | H est inscrit au barreau d'Anvers et de I plus professe à l'école normale et figu-I re parmi les meilleurs écrivains néer-! landais. Or, on lui refuse la grande I naturalisation, accordée cependant na-I guère à son père ! Peut-être M. Gunzburg est-il soup-I Çonné d'être israélite, faute irrémissi-| Me aux yeux de nos cléricaux. Voilà comment M- Van Cleemputte I et ses amis fabriquent des Belges, — I 'fin de permettre à une foule d'étran-I gers de puiser aux subsides scolaires ! Les protestations de l'opposition I expliquent et son vote négatif se jus-I tifie, Deux droitiers d'ailleurs se sont ëux-I Mêmes abstenus I Et ceci condamne l'attitude de la [ droite. ' >-«•<»-< Echos & Nouvelles poli ii l'isseeUtlon libérale I I n membre du comité central de Association' libérale nous [ Presse la note quel voici : Elle est intéressante et de nature à dissiper l'erreur j an'S laquelle ont versé, paraît-il, oer-taines Personnes. Le ix>ll de l'Association libérale pour ' ' désignation des candidats aux pro-I po.?68 Sections* a donné lieu, dans le ic et dans la presse, à certains corn-n aires, voirei même à des critiques q ou moins tendancieuses. [ J1 ne semble pas :avoir compris, en qut '1conim®nt' il peut se faire que lors-tao-e teux ca°did'a(tig arrivent en ballot-Mil 'RUr Première placel (en l'espèce l'eus Lippiens), et que l'un ipso7e désiste, celui-ci ne devienne pas > désierf-0 sfC0Iltl| candidat et se trouvei place 6 seu'eme,I1t pour la quatrième 1 conséquence ressort cependant I clairement de l'examen des résultats dû dépouillement comme on le verra par le tableau ci-dessous qui renseigne -les chiffres relatifs aux candidats qui ont obtenu les quatre premières places. Il ne faut pas perdre d'e vue que pour les élections législatives les participants au poil ne se bornent pas à choisir un certain nombre d!a candidats parmi ceux qui leur sont proposés, ils leur assignent en outre4 sur leurs bulletins de vote, un ordre de préférence qu'ils indiquent en écrivant respectivement les chiffres 1, 2, 3, etc. à côté du, nom des candidats. Le dépouillement se fait, en recensant pour chaque candidat, le nombre de voix obtenues pour le n» 1, le iï° 2, etc. ; puis on fait la somnaei des voix obtenues pour la 1 et le 2 ensemble, puis pour 1, 2 et 3 ; ces totaux sont indiqués également dans lel tableau ci-dessous • Bulletins déposés 1721 Nuls 168 Bulletins valables 1553 Majorité absolue 777 N° 1 N° 2 N° 3 N" 4 Braun 622 163. 147 139 622 785 933 785 932 1071 Buysse 184 363 575 13S 184 547 1122 54,7 1122 12-58 Liooens 291 136 129 349 291 427 556 427 656 905 Mechelynck 254 649 291 117 254, 903 1194 9Û3 1194 1311 ILa premièrei place doit être attribuée à celui qui obtient parmi les voix pour le n° 1 la majorité relative et la majorité absolue. M. Braun, arrivant en tête, mais n'atteignant pas la majorité absolue, était en ballottage avec celui des autres candidats qui, après lui, obtient le plus de voix pour le na 1, et l'espèce' M. Lip-pens. Celui-ci. ise désistant, M. Braun était donc désigné pour la première place.Pour le n° 2, on fait la somme des voix nos 1 et 2 ; M. Mechelynck est élu pour cette place à la majorité absolue; de même M. Buysse pour le n° 3 tandis que M. Lippens obtient la majorité absolue à partir du) nP 4; cette place lui est par conséquent attribuée. Le règlement du poil a donc été fidèlement suivi et il ne pouvait dçmner lieu à aucune équivoque. Est-ce à dire que ce règlement ©et parfait et ne pourrait pas conduire dans certaines circonstances, et notamment s'il y avait un très grand nombre de candidats en présence, se partageant à peu près également les préférences: des électeurs, à des anomalies réelles? C'est une question qui peut ®e discuter et qui mérite examen. Le système appliqué1 à l'Association libérale a paru jusqu'à présent 1© plus naturel et le plus logique, et les amendements qu'on peut y apporter présentent tous du pour et du contre au point d'e vue de Inobservation scrupuleuse de la volonté de® votants. D'autre: part, la solution parfaite qui consisterait à procéder à une série de poils successifs pour chaque place, compliqués encore des ballottages eventuels, serait, c^la va de soi, pratiquement irréalisable.Pour esiservsr U champ de bataille de Waterloo Yoici lie texte) de la loi votée jeudi par le Parlement pour assurer la conservation du champi de bataille) de Waterloo: " Article premier. — Sur toute l'étendue du champ de bataille de Waterloo, tel qu'il est circonscrit aul plan joint à la présente loi, ' il est interdit de faire aucune plantation d'arbres d'e haute futaie, d'élever des constructions ou des bâtiments, -d'ouvrir des carrières, de pra-tiquelr des fouille® die quelque nature qu'elles soient, sans autorisation du gouvernement. Il ne pourra être effectué aux constructions et bâtiments existants aucune modification ni travail confor-tatif, sans la même autorisation. " Art. 2. — Les propriétaires et occupants ont droit à unei indemnité pour le préjudice que peut leur occasionner l'établissement des précédentes prohibitions. A défaut de convention entre les parties, le règlement de cette indemnité se fera par justice, à 'a requête des intéressés. Cette requête serai portée devant le juigiel compétent dans les deux années de la promulgation de la présente loi, à peine de déchéance. " Art. 3. — Le gouvernement est autorisé à exproprier, en tout ou en partie, les constructions ou bâtiment» existants et les terrains compris dans les limites tracées par l'article premier. " Art. 4. — Les contraventions à l'article premier seront constatées dans la forme ordinaire et réprimées conformément aux lois sur la police de la grande voirie. " Art. 5. — Lal présente, loi sera exécutoire dès sa publication au "Moniteur"."Démission do ehef de l'état-major de l'armée . . Le lieutenant-général De Ceuninck, chef de l'état-major général de l'armée, vient d'envoyer au département de la guerre une demande de mise à la pension.Le général De Ceuninck invoque des motifs de santé. Le congrès mutualiste libéral flamand Demain, dimanche 29 mars, se tiendra à Bruxelles, dans la salle de 1' "Ancienne Bourse", 19, Grand'Place, le premier congrès mutualiste libéral flamand. Le congrès commencera à 9 h. 30 du matin. Jusqu'à présent, environ 85 mutualités, caisses de pensions, fédérations de réassurance et autres cercles libéraux ont envoyé leur adhésion au congrès. L'ordre du jour comporte deux points : 1. Les assurances sociales, analyse: des trois projets en présence,, rapporteur M. V. Heymans (Uccle) ; 2. Entente, dans le domaine politique, entre les sociétés mutuelles libérales du paya flamand, rapporteur M. Ach. Brijs (Anvers). Du Belge huréat au Danemark Le jury chargé d'attribuer le prix Emile Christian Hansen, un émule de Pasteur, — prix destiné à l'auteur "d'un travail notable d'ordre microbiologique", — l'a octroyé, à l'unanimité, au docteur Jules Bordet, directeur de l'Institut Pasteur de Bruxelles, pour ses travaux relatifs à l'étiologie de la diphtérie et de la coqueluche et à ses recherches sur leur immunité. REVUE DE M PRESSE Finances cléricales Le Peuple rend hommage au talent de M. L. Franck qui, en un magistral discours, vien{t de démlolir le budget du général de Broqueville en mettant à nu les trucs financiers grâce auxquels ce ministre désinvolte comptait tromper le -pays. Non moins amusant est le tableau qu'il fait de notre fringant premier après l'abatage de son chef-d'œuvre budgétaire : "Il commence par Renoncer à un crédit de trois cent cinquante mille francs pour la construction de forts sur^ la rive gauche de l'Escaut et il reconnaît qu'avant d'engager pareille dépense, il doit obtenir l'assentiment de la Chambre. " Puis il prétend qu'on se trouve non devant des résolutions fermes mais en-présence d'études préparatoires, et à la cantonade, il cherche querelle) aux officiers et fonctionnaires iqui gardent l'audace de documenter l'opposition. " Enfin, il s'efforce d'expliquer lal petite différence des quatre-vingt-treize millions par des rivalités entre le génie et l'artillerie, des hausses d© matériaux, des imprévus... " En d'autres termes, M. de Broqueville a plaidé les circonstances atténuantes pour finir par s'écrier qu'on a passé à côté des réalités... " Quelle est cette forme'ambiguë pour qualifier l'impéritie ou la duplicité de ses sousjordre 1 " Nous disons que le pays ne sera pas rassuré par ces échappatoires, ces faux-fuvants et ces dérivatifs. " L'incrimination de M. Franck reiste debout. " En France, le scandale est grand parce que de® ministres n'ont pas craint d'empiéter sur l'indépendance du pouvoir judiciaire. " En Belgique, le gouvernement ne cessel de rétrécir et d'escamoter les droits dul contrôlé parlementaire ; et nous laissons faire, comme s'il pouvait y avoir plus grave abus, plus coupable! immixtion, plus impudent (retour au régime du bon plaisir..." . :»■ •<- Renouveau catholique? 4c Les journaux de droite paraissent, depuis quelque temps, faire grand état de la prétendue "renaissance catholique" en France. Ils s'attendrissent sur la "conversion" plus ou moins retentissante de tel écrivain notoire qfui, repentant, s'en revient à Dieu, à la Vierge, à l'Eglise. "Devenu vieux, le diable se fait ermite'', dit la sagesse populaire.A-t-on, en réalité, le droit de prétendre que la foi regagne en France le terrain qu'elle avait perdu? Les catholiques sincères sont très sceptiques quand on leur parle "de ce prétendu renouveau" français. "■ .Ne nous emballons pas trop vite pour ces gens qui nous viennent au catholicisme par la littérature, écrivait récemment la Correspondance catholique." Le raisonnement aujourd'hui les rend croyants; le déraisonnement demain peut les rendre impies." Et la feuille intégriste se lamente sur le malheur des temps. " La foi, dit-elle, nos catholiques ne l'ont plus". Cet état de choses nous explique que dans leur dernier mandement quadra-gésimal, nos évêques aient pu se demander, sians doute après avoir fait de douloureuses constatations, si " nous avions encore la foi". " Non, nos catholiques n'ont- plus la foi ", geint le journal intégral, qui nous indique froidement les raisons de cette décadence religieuse. Si la foi se perd, c'est que le prêtre ne pénètre plus chez les catholiques, " ni physiquement dans leurs demeures, ni moralement, dans leurs cœurs et dans leurs âmes". Le devoir de l'apostolat répugne, paraît-il, au prêtre qui préfère "aller présider des comices protecteurs de la race porcine". Mais il y a plus grave encore : c'est que des prêtres, en France, "on n'en trouve plus à loisir". Depuis la rupture du Concordat, les séminaires se dépeuplent. Et, pour la Correspondance catholique, cette "désertion... démontre que la jeunesse apostolique considère dans la cléricature encore autre chose que le renoncement évangélique". Ici, notre pieux confrère nous fait toucher du doigt la plaie qui ronge l'Eglise d'aujourd'hui : le catholicisme moderne se "matérialise" de plus en plus. '*' Les bienfaits de la foi sont trop peu de chose, lorsqu'ils ne sont pas accompagnés d'avantages terrestres, écrit la Correspondance catholique. Et si tel est déjà le calcul de catholiques aussi bong à penser à se faire prêtres (sic), que doit-il donc rester encore de feu sacré et de foi dans les promesses célestes à ceux qui ne se sentent pas la vocation de sacrifier toute leur vie au service de Dieu !..." Par quoi veut-on suppléer à l'impuissance du prêtre? Par "le journal, les œuvres, le syndicalisme" qui n'ont nullement la prétention de rallumer en nous la foi qui s'éteint, mais qui visent à "amener à l'Eglise le nombre". " Le nombre, ainsi le dit la démocratie, est la domination de la terre, poursuit la Correspondance catholique. C'est le nombre fantastique et son jeu des statistiques qui donne à l'Eglise catholique l'illusion d'une irrésistible force d'expansion à travers le monde..."Qu'importe le nombre, conclut la feuille intégriste, si le catholicisme qui "gagne en extension, perd en intensité".L ' " a-confessionnalisme catholique' ', triomphant partout, fait "forcément abstraction de la foi." : et "le journalisme à étiquette catholique, les œuvres catholiques de satisfaction des besoins avan't tout matériels, le syndicalisme dit "chrétien", quoique son action soit purement économique tous ces moyens d'extension du ' ' catholicisme nominal " font ressembler l'Eglise "à la plus vaste et à la plus colossale des boutiques". Critique âpre et sévère, mais combien juste et incomplète encore ! P. H. Lire en 4' page : T'ii triple meurtre A Grand. Détails complets. Conseil communal de Gand .—»— Séance du 27 mars. La séance est ouverte à 5 heures 15 sous la présidence de M. le bourgmestre BRAUN MOTION D'ORDRE M. SIFFER (cath.) demande à M. le bourgmestre si le dossier des trams d'Ak-kergem lui est déjà parvenu. M. le bourgmestre BRAUN (Mb.). — Parfaitement. Le collège a approuvé aujourd'hui même le cahier des chargea et a prié la Société des tramways die renvoyer aa soumission. M. l'éohevin DE WEERT. — Cette affaire ne traînera pas chez nous comme au ministère, où elle est restée pendant plus de huit mois dans les cartons. LE BUDGET DE LA VILLE DE G AND POUR 1914. Le conseil 'aborde la discussion des articles.RECETTES ORDINAIRES A l'article 28. taxe de 3 d. c. sur la valeur locative des maisons habitées, des fabriques et des magasins, M. Casier déclare que son groupe émet un vote négatif.U fait la même déclaration pour l'article 30, taxe de 3 p. c. sur le mobilier, ainsi que pour ï'article 45, taxe spéciale sur le revenu cadastral. Art, 54. — REDEVANCE DE LA SOCIETE DES TRAMWAYS ELECTRIQUES.M. VAN DER STEGEN (lib.) voudrait voir maintenir la ligne du boulevard de lal Citadelle desservie par les voitures n" 7 et qui semble devoir être abandonnée dès que ces voitures reprendront la voie deg boulevards de l'Horticulture et du Parc. Il insiste pour que rien ne vienne plus retarder l'approbation ministérielle de la ligne d'Akkersem'. M. l'éohevin DE WEERT. — Les do-• cuments ayant trait à la ligne d'Akker-, [ gem nous sont parvenus le 17 mars. Nous avons fait toutes diligences, pour remplir les formalités exigées par le ministre dans de plua bref délai. Ces formalités n'ont jamais été exigées jusqu'ici et il a fallu une année pour) les découvrir. M. le bourgmestre B.RAUN promet de transmettre à la compagnie la demandé de M. Van der Stegen, visant le bou-i lavard de la Citadelie.- M. VAN OEULEBROEC'K renouvelle la demande faite,^ l'année dernière, d'établir un trottoir parallèle à celui qui existe en face de la gare de Gand-Sud, afin d'assurer la sécurité des voyageurs. Les voies existantes peuvent être rapprochées de la gare. On gagnerait plus de trois mètres pour la circulation. iL'orateur réclame d'e la Société anot-nyme des tramways qu'elle mette des inscriptions sur les côtés des voitures, indiquant le n. de la ligne et même la direction. ART. 81-82. — RECETTES DU PORT ET DIE L'AVANT-PORT M. VAN DER MOTTE (cath.) propose de majorer les1 prévisions budgétaires du port et de i'avant-port. M. l'échevin ANSEE'LE en signale l'im-SO'ssibilité.M. J. CASIER (cath.) engage le collège à persister dans eia manière de voir. M. le bourgmestre BRAUN appelle l'attention sur un discours prononcé hier à la Chambre par M. Vandeperre, député d'Anvers. Ce discours est de nature à nous émouvoir et à porter préjudice au port de Gand ainsi qu''aux autres ports belles.Lei port d'Anvers seul procure des ressources à l'Etat, a dit M. Vandeperre. Il, n'en serait pas de même des autres ports. U prétend que les autres ports ne sont pas outillés et ne sauraient l'être. Enfin il réclama des réductions au tarif des chemins de fer pour Anvers seul. .Déjà antérieurement le Cercle commercial de Gand a protesté contre les tarifs de faveur dont bénéficie exclusivement le port d'Anvers. C'est une iniquité, une injustice. M. Braun avait également antérieurement protesté à la Chambre'. U propose au conseil d'autoriser le' collège à adresser au gouvernement une énergique protestation contre le discours de M. Vandeperr© et les allégations inexactes qu'il contient. Et il fait appel pour l'appuyer à tous les députés de l'arrondissement de Gand. M. SIFFER appuie la protestation. U demande des renseignements au sujet des rapports antérieurs du Cercle commercial.M. le bourgmestre BRAUN promet de les kii fournir. La motion est approuvée à l'unanimité.N. 87-88. — SERVICE DU GAZ ET DE L'ELECTRICITE M. VAN DER MOTTE (cath.) réclame moins d'heures de travail pour les ouvriers de ces régies. Il faut faire on sorte qu'ils jouissent d'un jour de congé par semaine. M. l'échevin ANSEELE signale que le travail s'effectuant jour et nuit sans interruption, se fait par trois équipes. Pour modifier le nombre des heures il faudrait établir une quatrième équipe. Pour le surplus les ouvriers de Ces ré-' gies, qui comptent parmi les meilleurs de la classe ouvrière, seraient les derniers à réclamer une réforme de nature à réduire leur budget. DEPENSES ORDINAIRES. N" 4. TRAITEMENTS DES EMPLOYES DE L'ADMINISTRATION CENTRALE. M. Pierre BEGHIN (lib.) réclame une augmentation dte' 10 % sur le traitement des employés communaux. L'an dernier une augmentation d'un sixième leur fut accordée, mais uniquement en compensation de la suppression du travail supplémentaire. Cette augmentation n'en était au fond pas une.^ Des augmentations de 10 % ont été accordées aux employés communaux _ des autres catégories. Ceux de l'administration centrale se trouvent donc dans une situation défavorable. U insiste pour qu'il soit statué immédiatement sur la proposition. M. le bourgmestre BRAUN. — Le collège a décidé de demander au conseil d'ajourner et de renvoyer aux commissions compétentes toutes demandes et requêtes ayant trait à des augmentations de dépenses, introduites depuis le 1er janvier.L'orateur oppose la question préalable à la proposition de M. Beghin. M. SIFFER (cath.) appuie la proposition de M. Beghin. Les employés de l'administration centrale n'ont pu introduire plus tôt leur demande. Avant que le budget fut dressé ils ignoraient que des augmentations de 10 % avaient été accordées à leurs collègues des autres services. M. l'échevin ANSEELE est partisan du renvoi à la commission compétente, tout en étant adversaire de la question préalable.La question préalable est mise aux voix et repoussée par 21 voix contre 11 (tous les libéraux sauf MM. Beg'hini et Verbaeys) et 1 abstention'. M. DAUGE (lib.) s'est abstenu à raison de liens de famille entre lui et certain membre de l'administration1 appelé à bénéficier de la mesure proposée. On passeï à la discussion de la proposition.M. l'échevin DE WEERT estime qu il est impossible de souscrira à la proposi i tion, au moment où le budget bouclai à peine et où un million de taxes nouvelles doivent être votées. Personne n'a prétendu que les employés de l'administration centrale ne jouissent pas d'appointements suffisants. Nombre d'employés ont des traitements de magistrats; quelques-uns avec1 certaines indemnités accessoires des appointements- de conseillers à ]a cour d'appel. L'augmentation d'un sixième, accordée l'an dernier, ne fut pas une compensation absolue pour la suppression de travaux extraordinaires isuppiémentairemeût payes, elle entra d'ailleurs en compte pour la pension. Une autre amélioration, provenant de la suppression de l'examen de passage, a été apportée à la situation des employés communaux : leur maximum qui était de 1,800 francs, s'élève maintenant a 3^800 francs. iLa proposition (Begihin aurait pour effet de porter les augmentations accordées à ces employés à 28 et 38 p. c. _ en deux et trois1 ans. Cela n'est pas à justifier.Les propositions du collège en ce qui concerne les services techniques et la police sont la conséquence d'engagements pifts l'année dernière, quand le conseil a adeordé l'augmentation du sixième aux seuls employés de l'administration centrale à l'cxolusion des autres. Il n'y a donc pas1 exclusion) aujourd'hui mais bien acte d'équité. Si vous êtes faibles, demain vous recevrez d'autres demandes devant lesquelles vous capitulerez. Je remplis, d'accord d'ailleurs avec 'ei collège et la commision du budget, une mission peu agréable. Je ne recherche pas la clientèle politique, on m'en fait parfois un reproche dans certaine re-doinis de mon parti, mais je tiens, en parlant clair et en ne cachant rien, à garder votre estime et celle de mes subordonnés. (Très bien sur "les bancs1 libéraux).M. l'échevin ANSEELE craint quel si l'on accorde 10 % aux employés de l'administration centrale, lies autres s'empresseront d'adresser une demande analogue. C'est une situation sans issue. La question devrait préalablement être très sérieusement discutée au sein du collège et de la commission. Il appelle l'attention sur la- situation des finances de la ville. U ne peut admettre qu'une proposition pareille, qui entraînera de 50 à 60,000 francs de dépenses annuelles supplémentaires, puisse être votée ainsi au pied levé. En outre, personne, dans la discussion des recettes ordinaires, n'a songé à proposer le vote d'un centime supplémentaire pour y parer. Il propose, au nom du collège1, le renvoi de la proposition à la commission et invite M. Beghin et ses amis de s'y rallier.La commission serait saisie dans la quinzaine qui suit le vote du conseil. M. DE BACKÈR (soc.) se rallie à cette proposition. M. CASIER (cath.) déclare qu'il ne se laissera pas guider par un vulgaire sentiment d'opposition. Il a à coeur les intérêts de la ville de Gand. U a voté contre la question préalable mais se rallie à la proposition de renvoi.. Cette proposition est finalement adoptée à l'unanimité. N. 52. — SERVICE DES SAPEURS-POMPIERS.M. VERBAEYS (lib.), propose d'accorder une augmentation aux sapeurs-pompiers, leur salaire devant être porté de fr. 3,20 à fr. 3,50, celui des caporaux à fr. 4.50. U propose, en outre, de faire l'acquisition d'une seconde autopompe et de deux tracteurs automobiles. M. l'échevin DE WEERT. — Il y au;, rait lieu de renvoyer cette demande qui a trait aux salaires, à l'examen de la commission qui s'occupera des autres questions de traitement. Dès cette année, une augmentation de 5 p. c. a été accordée aux pompiers d'une façon générale. Pour ce qui est de la seconde partie de la demande il ne pourrait y souscrire actuellement. Elle sera examinée ultérieurement.N. 82. — CONCERTS PUBLICS. M. ROUCK (soc.), craint que par suite de la disparition de deux musiques militaires, le nombre des concerts à la place d'Armes soit notablement réduit. U peut en résulter que la place d'Armes soit désertée au grand préjudice des commerçants du quartier. Or, nos musiques civiles ne laissent que trop à désirer. Le contrôle des concerts publics est des plus défectueux. U préconise l'exemple de ce qui se passe à Anvers où existent d'excellentes musiques, et où on procède par voie de concours. M. l'échevin LAMPENS reconnaît que les concerts donnés par les sociétés civiles laissent beaucoup à désirer, et propos se le renvoi de la question à la commission. (Aoprouvé.) N. 148T — CLASSES MENAGERES. M. le Dr CRUYL (lib.), signale que la ville de Gand est la seule parmi les grandes villes qui ne possède pas d'enseignement pour infirmières. L'an dernier, lors de la discussion du budget, la création d'une école pour infirmières fut votée, sur la proposition de l'orateur, et sans que 'personne n'y, fît aucune observation. M. l'échevin DE BRUYNE a recherché ce qui avait été fait en cette matière

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Cet article est une édition du titre La Flandre libérale appartenant à la catégorie Culturele bladen, parue à Gand du 1874 au 1974.

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