La Flandre libérale

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s.n. 1918, 26 Novembre. La Flandre libérale. Accès à 03 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/jq0sq8s30t/
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44' Ansiée. -rMardi 28Pöve»brt 1918. «8 10-0ENTME8 r 15. - Mardl 26 Maveaibre 1918. =KK ül'Vg ■vi.L » "m.y.i_' .■-!... 'mi«j... ''i'ii" '!■ j !/'.'!■■ ABONNEMENTS Pour la Belgique et PUnion postale, les tatifs seront publiés ultérieurement -MÏÏT'T REDACTION, ADMINISTRATION EI IMPRIMEBIE: GAND, i, RUE DU NOUVEAU BOIS &«« ANNONCES Pour Ie prix des annonces, s,adresser au bureau du journal. On traite'a forfait . T-Tr—-»ir* Admis par la censure L'Humanité de demitin Qu est Ie temps oü les politiques sages voyaient dans 1' < équilibre europeen » la coudïtion nécessaire de la paix publique ? L'échiqiiier politique s'est singu-lièrement agrandi et Ie problème politique modifié en consequence. L'Europe n'est plus Ie monde en-tier. C'est un fait, dont les Prussiens qui dominaient l'Allemagne, n'ont pas tenu compte et dont la méconnaisi sance a cause leur mine. Parmi les Etats, qu'on considérait comme européens, il en est d'abord qui n'étaient européens qu'en partie, telle la Russie, dont les possessions asiatiques sont énormes, et si la guerre a momentanément ébranlé Ie colosse russè, elle ne l'a pas détruit; il subsiste et, par la force des chöses, l'avenir ne fera qu'accroïtre et conso-lider sa force. C'est surtout Ie cas; de l'Angleterre. La Grande-Bretagne n'est qu'un fragment de son,Vaste Empire, qui cornprend une vasjte partie de l'Asie,de PAfriqué,de l'Océanie. Ces pays riches, peuples se ciyilisent rapidement, croissent eh- population, en rich esses. Hs seront'des:elements les plus importants du monde civilisé. Le róle de l'Europe, au sens strict, n'aura plus dans l'avenir Pimportance exclusive que nos diplomates avaient coutume de lui attribuer. Mais a coté des anciens Etats européens, jadis maïtres du monde, il en est né un autre qui, sans se mêler aux querelles des cabinets européens, a pris tranquillement, pacifiquement un développement gigantesque : nous voulons parier des Etats-Unis d'Amé-ri^««^-£?e-eabinet£? de -Berlin s v ait"fart" abstraction de lui comme s'il n'existait pas. Sa force egale zéro, disait l'un de ses ministres, celui de la marine, si nous ne nous trompons. Et il agissait en consequence. C'était une illusion, et Ie réveil fut rude. Les États-Unis surent rapidement créer, organiser des forces militaires énormes, qui, si elles ne furent pas la seule cause de la dé-faite allemande, renditent pourtant celle-ci ineluctable. Voila un element étranger a l'équi-libre europeen, dont d'emblée l'impor-tance et la puissance sont hors de pair. Or, ce qui fait cette puissance, c'est le nombre énorme de la population des États-Unis, joint au fait que cette population est instruite, êclairée, active. Cette population croït, prospère d'une maniere étonnante, développant merveilleusement les richesses, la puissance du pays. Sa force d'aujoUr-d'hui sera bientöt doublée, triplée. Et si son intervention dans les affaires de l'Europe a été decisive aujourd'hui, quelle sera son influence dans l'avenir? Et que pèsera devant elle Pautocratië de l'ua ou l'autre prince europeen — s'il y a encore des princes en Europe? Nous saluons ce fait avec joie. Il y avait en Europe jusqu'au-jourd'hui des_ Etats, constitués en monarchies militaires, fondés sur la servitude de leurs citoyens, pour faire la guerre a leurs vcyisins; l'Allemagne était de ce nombre, ainsi que l'Au-triche. Elles étaient une menace permanente pour la paix et kt liberté du monde. La guetre dont nous sortons le prouve assez. La République des Etats-Unis est une immense democratie, oü le peuple jouit de toutes les libertés possibles, oü ces libertés sont entrees dans les moeurs, font partie intirne de 1'a.me nationale. Ainsi l'humanité sort de la guerrei plus grande, plus forte, plus libre ayant a sa tête des nations démócra-tiques, qui, sans être des nations mili-laires, peuvent, quand il le faut, acquérir et montrer des energies militaires admirables, capables de ré-duire & merci toutes les monarchies et les organisations soldatesques. Il est un autre coté de la situation nouvelle qui mérite de fixer Pattention. A mesure que les parties intégrantes de, l'humanité civilisée sont réparties en des parties plus éloignées de la terre, depu^ notre vieille Europe, jusqu'aux extrémité de l'Océanie, les communications entre les elements du monde civilisé ne pourront pratique-ment se faire que par mer. Entre l'Amérique, l'Europe, le Sud-Africain, l'Océanie, Pinde, la mer est le grand chemin facile et nécessaire. D'oü, sans qu'il soit nécessaire de se mettre en grands frais d'argumentation pour ledémontrer, une naturelle et notable, preponderance des puissances maritir mes. Nous venons ,de,voir que la marine, qui fait la'■• prospérité du com-.merce. et de Pindustriede PAngleterre, lui donne aussi .en temps de . guerre une force incomparable, devant'la-quelle • l'Allemagne s'est épuisée et a succömbé. Ce n'est pas la un fait accidentel. Qfest'ün resul tat inevitable des lois êconbmiques qui régisjsènt le monde,' résultat que des penseurs avaient depuis de longues aiméés pré-vu et prédit Cette supériorité" même militaire' des puissances maritimes sur les pouvoirs purement terrestres, comme PAutriche, ou comme, malgré ses efforts, l'Allemagne, découle de la nature même des choses. A mesure que la civilisation se développe, que devieridront plus étroites les relations entre les diverses partjes de l'humanité, les puissances maritimes acquer-ront done une predominance inevitable. Or, quelles seront, dans l'avenir comme aujourd'hui, les puissances maritimes les plus notables? Il suffit de jeter les yeux sur la c&r]&tpoiit le con-stater. Ce sont avant tout les peuples anglo-saxons, PAngleterre, les États-Unis, PAustralie, l'Afrique anglaise; avec eux, la France et ses colonies. Puis ce sont ces anciens peuples asiatiques, dont l'antique civilisation sem-ble joair, sous nos yeux,d'un si admirable rajeunissement: c'est le Japon, déja. si énergique et si puissant, vain-quèür de l'Allemagne en Extrême-Orient, c'est peut-être demain la Chine intelligente et travailleuse, qui semble a la veille de se réveiller d'un long et séculaire assoupissement. Notez que toutes ces populations sont étrangères ou hostiles a PEglise catholique, a son esprit. De quelq«e coté qu'on déviskge le [problemen il 'sst rimpossible d!échap--per- a cette conclusion. Dans cette hu-manité plus grande, plus active, plus libre qui sortira de la guerre de 1914, deux anciennes puissances, qui me-^naient^ ou soutenaient le monde, le Kaiser de Berlin et lé Pape de Rome, seront réduits è. Pimpuissance. ■_>_ >^m M.Andró Callier prend ensuite la pa.-role et rappelle en quelques mots que 1'Aotion Patriotique n'est que la fusion d'énergies individuelfos qui se sont déja manifestées1 plus têt. Il faut signaler au premier plan la resistance de l'Univerr site de Gand, quii.pfèsque tout entière., jusau'au petit persoimel, a refuse de se plier sous le joug allèmand. Cette resistancetancea été le point de depart dé toutes les autres,' et^faire passer l'honneur et le devoir avant les questions matérielles a étéj.la regie de .conduite de tóus les citoyens honnêtespendant le long escla- vage.'0f*f :A"'&JÉ Pour terminer la séance, M. Nève donne lecture d'une letlpe de M. Louis Frédèricq, que la grippe :;tient* au lit: M.. Frédèricq parle au noro; des soldats: ratimée a tra,^aillé pendant quatre ans, unie'et ferme pour le mêine ideal, la liberté et la grandeur de la Patrie. Il est nécessaire que, maintenant' que la tache du soldat ■ est ;glorieusement terminée, le pays ^tout entier trayaille dans le même esprit, et ne se laisse guider que par l'intérêt supérieur de la Belgique. La séance est levée k IS h. 45. NOS ECHOS Un ordre du jour du roi Albert a l'arméebeige1 -| Le Roi a adressé a, l'armée, a Pocca-sion de la liberation de la Belgique, Pordre du jour suivant: « Officiers, sous-officiers, soldats! » Vous avez bien mérité de la Patrie! Votre resistance héroïque a Liége, a Anvers, a Namur a impose a la marche des hordes ennemtes un retard qui devait leur être fatal. » Pendant plus de quatre années, vous avez aprement défendu dans les boués de PYser le dernier lambeau de notre territoire. Enfin, achevant de forcer Padmiration universelle, vous veitBz d'infliger a Pennemi une san-glante défaite. » L-'oppresseur qui terrorisait nos populations,profanait nos institutions, jetait aux fers les meilleurs de nos concitoyens, exercait partout Parbi-traire et le despotisme, est définitive-ment vaincu. L/aube de la justice s'est levée; vous allez-revoir vos villes et vos campagnes, vos parents et tous ceux qui vous sont chers. La Belgique reconquise par votrevaillance vous attend pour vous ac-clamer. Honneur a nos blessés! Honneur a nos morts! » Gloire a vous, officiers, sousofficiers et soldats! Je suis fier de vous. Je vous aidemandé beaucoup; toujours vousm'avez donné votre concours sans compter. La gratitude et Padmiration dela nation vous sont acquises. » Un monument beige au Havre Le gouvernement beige se propose de faire élever au Havre un monument en souvenir de son séjour. —o— L'industriè textile dans les regions dévastées Pour le monde industrie!, nous.tenons a reproduire cette nouvelle, envoyée de Manchester au "Daily Telegraph" : " Le comté de Lancashire a decide que les regions ravagóes par les Allemands auraient avant toutes autres droit au materiel pour l'industrie textile. 11 a 1'in-'tention' de fournir cinquante pour cent du 'materiel fabriqué aux filatures franchises et belges, un léger pourcentage du materiel renouvelé aux Anglais, un pourcentage encore plus faible pour les neutres, et rien pour l'Allemagne. . " Le materiel coütera plus che., mais on espère que PAllemagne sera obligee de payer le cout actuel du renouveile-ment du materiel qu'elle a détruit. " 11 sera, en consequence, impossible de construire de nouvellos filatures dans le Lancashire avant plusieurs années; mais le Lancashire est pret a aider les autres allies. Les matières premières ne manqueront pas. " Epuratioa et assainissement Nous avons annoncé l'arrestation des journalistes ayant appartenu aux redactions de la "Belgique", le "Bruxellois ", le "Tijd ", etc. On fait actuellement la chasse k ceux qui furent au service des commandantures. C'est ainsi que le service de la süreté de Bruxelles vient d'arrêter les nommés T'Soen, professeur de musique, a Ander-leent, Van Renterghem, préfet des études a Malines,_ Herman Baccaert, chef de division au ministère des sciences et des arts, a Malines: Hubert, instituteur, et Julien Huybrechts, huissier k Malinés; Wygaerts, négociant en comestibles, a Bruxelles; Düfer, directeur de la Banque allemande; Van Acker, chef de bureau au ministère. Des mandats d'arrêt ont également été déeernés a charge de Bene De Clercq, Lambrechts et Achille Brijs, qui, en courageux lions flamands... ont pri» la fuite. ■ TJn TurCj.Elie Perez,- fut arrêté a ;1» ^Bourse, a Bruxelles. H? était portetirjdé; 250,000 marks, 20,000 francs én billets beiges, ainsi que de papijprs^importants. c Ces individus ont é*é poursuivis et ar-; 'rêtés en vertu d'un arrêté-loi, pris parle gouvernement beige au Havre. - Mile Beulemans a Gand • Un public nombreux et choisi a assistéhier, au Grand Theatre, a la representation du "Mariage de Mile Beulemans ", donnó'e par la troupö'dtf Theatre division-naire.- L assistance, oü Pon rematquait la presence de nombfeux;officièrs'et soldatsbeiges et allies, s'ést'beaucoup divertieet n'a. pas ménage ,ses- applaudissemeèt»aux vanlants acteurs. L'amusante -fafjeede Fonson et, Wichel er a été'-fort conve-nableinent.'intèrprétée: M. Maheua faitun excellent' Beulemans; MM. Roger etMauer ont fort bien tenu les röles d'Albert Delpièrre et du père^Meulemeester.Mmes' Willèkens et Dumónt, qui incar-naient respectivement; Suzanne et MmeBeulemans, ont su tour,-a lour égayeret attendri l'assemblée. Toute la troupe, .d'ailleurs, fut, dans 1'ensemble, tres mé.ritoire.**•!£?' . ; Honneur a ces vaillants comédiens qui, au milieu des combats; n'oublièrent paB le culte de Thalie et qui surent procurer a leurs héroïques camarades, dans l'inter-valle des rudes et meurtriers combats, le réconfort de Part 1 Les tribulations de Künzer ef Ce Lors dela fuite de Künzer, Pauto de la ville partit pou. Bruxelles, emmenant Künzer, son adjoint, Van der Spurt et Huybrechts, les famenx échevins. A son arrivée a Bruxelles, l'auto fut saisie par les révolutionnaires, qui arra-chè.ent k Künzer ses epaulettes et insignes. Van der Spurt chargea le chauffeur de transmettre ses compliments a sa femme et de lui dire qu'il comptait par-tir pour la Hollande. Huybrechts etait confus et embarrassó: Grandeur et déoa-dence, se disait-il. Les arrestatfons V ' A Qand, un groupe d'activistes et de marchands de guerre sont actuellement en detention. —o— Un monument a Miss Cavell .,. .i'administration communale, -é^ Bruxelles est allee au cimetière d'Èvere, dé-poser des f leurs sur les tombes des sol-dats-belges, puis k l'endroit, oü sont in-humées 41 personnes fusillées pendantPoccupation, notamment Miss Cavell. Lecollege échevinal proposera au conseil communal dfériger un monument k lamémoire de Miss Cavell.; ,1^; Aubade a M. Clémenceau La musique du ierregiment des guides qui était allee donner il y a quelques jours une aubade au président de la République francaise est allee sa-luer mercredi au ministère de la guerre M. Clémenceau. Le petit concert commence par la < Marseillaise » s'est terminé par la «Brabanconne». M. Clémenceau a félicité les musiciens et les a invites a boire une coupe de champagne a la santé de nos souve-rains. —O—i Maréchaux de France Il pleut des batons de maréchallAprès Joffre, Foch, Pétain, d'autresgénéraux vont recevoir, è. leur tour, la supreme distinction militaire. On chu-chote les noms dei généraux de Cas-telnau, Fayolle, Gouraud, Franchetd'Esperey, Guillaumat »_«•«»»< EN BELGIQUE UNE ENQUÊTE SUR LES EXPLOSIONS DES GARES Une commission composée d'experts délégués par la justice On a decouvert dans une commune de la Campine des indices • matériels irré-futables établissant que les explosions ont été provoquées par des bombes a re-tardement. L'EXPLOSION DE LA GARE DE BfAMONT Un télégramme de Berlin confirme qu'une terrible explosion a eu lieu a Ha-mont, dans le Limbourg beige. Elle_ est due a Pexplosion de trains de munitions. Quatre trains hópitaux se trouvant a proximitó ont été gravement endommagés. Le nombre des morts dé-passe mille, la plupart allemands. La station de Hamont est complètement en ->—«»< La manche des troupes alliées LES COMMUNIQUÉS Communiqué beige du 22 novembre: " Dans la journée du 21, tios elements ont été portés sur la ligne Arendonk-Moll.ouest de Diest-est de Louvain. " Environ 2,500 prisonniers allies ont jusque maintenant été recueillis par nos troupes dans la region de Bruxelles. " —o— Communiqué américain du 22 novembre: " Aujourd'hui la 3e armee américaine a pourauivi son avance a travers le Grand-Duohé dn Luxembourg et a atteint la ligne Ingeldorf, Betzdorf, Remioh, Schengen. " . Communiqué anglais du 22 nóyembre: • " Hier soir, nos detachement» avances ont occupé Namur et ont dépassé la Meuse au sud de cette ville. " Aujourd'hui, notre progression a continue sur tout Ie front. Nos troupes ont atteint la ligne de la rivière Ourthe et approchenli d'Andenne et d'Ambresin. Plusieurs centaines de canons allemands, un grand nombre de mitrailleuses et de canons de tranchées sont tombes entre nos mains au cours de notre avance d'hier. " Communiqué francais du 22 novembre: " L'oocupation successive des localités délivrées de la Lorraine et de 1'Alsace s'est poursüivie aujourd'hui dans un enthousiasme magnifique. A Colmar, notamment, Pentrée solennelle du general de Castelnau s'est effectuée au milieu des acclamations de toute la population qui ;a témoignó d'une maniere partieulière-ment touchante' de son attachement a la France. " Depuis la Moselle jusqu'aux Vosges, la ligne atteinte aujourd'hui cornprend Thionville, Bouzonville, Voloklingen, Sarreguemines et Bitche. " En Alsace, nos avant-gardes ont atteint Reiportswiller, Uberach, Damen. dorf, Gendertheim, Wendenheim, après avoir fait leur entree a Ingwuller, Boux viler et a Brumath oü elles ont regu le plus émouvant accueil. " Le drapeau du 2é regiment colonial, qui avait été enterré a Villers-sur-Semoy en 1914, a été retrouvé et remis avec les honneurs militaires a l'armée coloniale par le 2e regiment d'infanterie. " ETRANQER Allemagne REICHSTAG ET ASSEMBLEE NATIONALE Le président du Reichstag, M. Fehren-bach, a remis au gou-v ernement une declaration disant .qi^üne peut pas.parta-ger le point de vue'"3'après lequel le Reichstag ne peut plus, après la dispa. rition du kaiser et du Cosseil federal, se réunir comme Assemblee legislative. Il s'incline devant les circonstances ---ac-tuelles-, mais il se réserve de la convo-quer ttltérieurement, les circonstances pouvant changer de facon que le gouvernement futur juge nécessaire la convocation du Reichstag. L'agence Wolff publie, dans un sens oppose, un appel couvert de nombreuses signatures des personnalités éminentes appartenant a tous les milieux, et qui demande la convocation immediate d'une Assemblee nationale en Allemagne et en Autriche allemande. " Cette Assemblee, est-il dit, doit être élne sur la base du suffrage universe!. égal, secret, direct et des deux sexes. 11 ne faut pas entreprendre la restauration intellectuelle, sociale et économique du pays avant que 1'Assemblee nationale se soit pronooteee. " EN BAVIERE Le " Bayrischer Kurier • ne veut pas attendre davantage pour proclamer la déchéanoe de Berlin. " Une nouvelle Allemagne, dit-il, veut une nouvelle capitale. Berlin, par son attitude, s'est fait des ennemis a Pinté-rieur et porte d'écrasantes respofasabili-tés dans la catastrophe actuelle. Pas une ville d'Allemagne na moins le caractère allemand que Berlin. C'est une ville de parvenus, nn agglomérat inattendu de communes qui doit sa naissance a des 'circonstances fortuites. C'est cette ville qui a fait de l'Allemagne Pesclave de la financö allemande et un objet de dórision pour Pétranger. " Il est temps que PAllemagne du sud affirme >plus libreinent son caractère, ses aspirations propres. " Pour le moment, la revolution n'a pas change le cceur de l'Allemagne. " DES ALLEMANDS PRETENDENT RECOUVRER L'ALSACE-LORRAINE Le gouvernement allemand multiplié en ce moment les manifestations en vue de maintenir posée la question de 1'Alsace-Lorraine. C'est ainsi qu'un radiotéló-gramme de Berlin, en date du 19, reproduit la dépêche suivante '" adressée par le gouvernement de l'empire au conseil des soldate de Strasbourg " : " L'occupation de 1'Alsace-Lorraine par l'Entente ne préjuge en rien la solution de la question d'Alsace-Lorraine, confor-mément aux principes du droit international ooncernant la libre disposition des peuples par eux-mêmes. EBERT-HAASE. "' Autre manifestation du même ordre Le service de propagande allemand a publie le radiotelégramme suivant: " Un des buts du gouvernement Ebert-Haase, en hatant les elections de la Constituante, est de faire que le scrutin ait lieu avant les préliminaires de la paix. L'Allemagne soutiendrait alors qu'on doit faire nommer* des deputes par les habitants de 1'Alsace et de la Lorraine annexes en 1871. " En même temps les professeurs de plusieurs universités allemandes, notern-ment de Kcenigsberg, Hanovre, Dantzig, ont voté un ordre du jour dans lequel ils protestent contre l'occupation de 1'Alsace-Lorraine et demandent que 1'Alsace de-yienne une république indépendante comme la Suisse. LUDENDORFF SE CACHE D'après des renseignements dignes de foi, le general Ludendorff serait caché prés de Potsdam.

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