La gazette de Charleroi

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s.n. 1918, 24 Decembre. La gazette de Charleroi. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/2804x5542s/
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GAZETTE DE CHARLEROI B*ti®56$seia wmasSE** t&ia QUARANTE ET UNIEME ANNEE. - N° 358 BUREAUX : Rédaction : De 10 à 12 et de 2 à 15 henres. Les dimanches et jours fériés légaux : De 3 à 5 heures. Administration : De 8 à 12 et de 2 à 6 heures. Les dimanches et jours fériés légaux : De 8 à 12 heures. JOURNAL QUOTIDIEN - * DIRECTION, REDACTION, ADMINISTRATION RUE DE BEAUMONT, 16 Prix du Numéro : Quinze centimes MARDI 24 DECEMBRE 1ÎH8 PUBLICITE : Deuxième page : Petites annonces, fr. 0.60 la petite ligne. Annonces commerciales, fr. 1.00 ; id. judiciaires et de sociétés, fr. 1.25 ; Nécrologie, fr. 1.50; Faits divers, fr. 2.00 la grando ligne. Première p&9® : Fr. 3.00 la grande ligne. Les Horreurs de la Famine en Russie A' " L'ai (misère est devenue si aiguë, à Pétro-grad, que l'on se demande avec angoisse comment vivra sa population cet Hiver, lorsque le froid privera la capitale des quelques iégumes quetlie réussit à se procurer et qui constituent l'unique alimentation de la majeure partie des-habitants. Les chefs bolcheviki, qui naturellement lie manquent de rien, semblent înûirîéreaits. lis feignent dighorer Les souiirances qui les entourent, Pourtant, ils onc sous les yeux le spectacle permanent de la plus affreuse désolation. Des miniers de mendiants grouillent sur les trottoirs, et cette légion ae misère réu-&i)t toutes les classes ae la société. On y trouve dos îonctdonmaa'es, des employés, des ouvriers, des elumams et quantité de lemme à la mise soignée. Quand vous passez, à tout .instant vùois voyez s'appr-ccxiar de vous un promeneur que mn ne désignait à votre attention et qui tout bas murmure : « Pouvez-vous ane donner quelque chose ? J'ai faim. » Et dans un visage blême, aux traits torturés par les prlvat.ons, des yeux douloureux vous implorant. Sur le pas des portes, d'autres infortunés, qui n'ont pxus la force de marcher, sont accroupis, lis attendent un secours sans pouvoir faire un geste ni dire un mot. La nuit, dans les rues à peine éclairées et à peu près désertes, vc-us rencontrez également des hommes corrects, des femmes larmoyantes qui n'osent pas au grand jour tendre la mam et qui, timidement et gauchement, essayent ae vous intéresser à Leur détresse. Et chaque nuit un si grand nombre d entre eux tombent d'inanition que dès le matin des camions automobiles parcourent les voies principales pour relever les cadavres. Hécatombes do faméliques Combien de personnes meureut journellb ment de faim k Pétrograd Y Un cite des ciiiï-lres énormes quil est, dihiciie de véniier en raison de l'anarchie qui règne dans les administrations des àovieis, uu l'on constate la pl us pari m te mdilïérence. Mais si les précisions font défaut, tout le môiiue sait, par • contre, que les hôpitaux sont bondés. Le médecin en chel d un oc ces olabiissements m'a assuré que, actuellement, pius dos trois* quarts ues malades étaient aus au manque de nourriture ou a 1 absorption de produits nociis ou avariés. On distingue trois sortes de faméliques : ceux qui, n'ayant eu à manger que ou poisson taie et qui ont ou énormément, ont la ligure, les jambes et les bras emlés ; ceux qui, s-étant aliinenies de légumes crus, sont advenus çquelettiques. Ils ont, de pi>us, le tomt bial'ara, et des gamins de vingt ans paraissent en avoir quarante. Ceux, eniin, qui ont été réduits a dévorer des uétriius et des animaux crevés, chiens ou chats, sont a une majeur effroyable et ont la ligure boursouitee et jaunâtre. Chez L'ous, la mor-airio cnoraie. 11 est vrai que les soins qui leur sont don-* nés sont imsiiflisants. La nourriture est rare, même dans les hôpitaux, et l'on estime que plus de cinquante pour cent des enfants qui y sont admis meurent de l'aim. Dans les prisons, le nombre des décès est de même très éif.vé, et un do nos compatriotes qui n'avait nen d un capitaliste, un emballeur, pris comme otage îe mois dernier, a été 1m victime des traitements cruels des bolcheviki. il faisait parue du groupe de prisonniers écroues à la forteresse Pier-re-etrPaui et à qui, durant quatre jours, aucune nourriture ne lût remise. A la suite de ce jeûne, il ne reçut jiisqu'â la fin de sa détention que des harengs sales servis dans un baquet d'eau. A ce régime, sa santé ue-vint aes pius puoeaires. i-orsqa on obtint sa libérauon, il se nt conduire aussitôt à l'hôpital français. Il était dans un état lamentable. bes jambes ne pouvaient le porter, et les efforts des médecins demeurèrent inutiles.Résignés à mourir Dans la grande rue des Ecuries, à quelque pas de la Newsky, habitaient la veuve d un officier et ses deux enlants, un fils lté Aàngt-cinq ans, revenu blesse de la guerre, qui nava.it pu reprendre ses occupations, et une jeune fuie de vingt ans qui, pour faire vivre sa mere et son irère, don-irait des leçons de piano. Avec la famine, Xes ressources qu'elle se procurait ainsi de-yinrent insuffisantes. Quelques jours pius tard, le jeune homme frappait a la porte d'un de ses voisins, un Français, qui était absent. « Je reviendrai demain, dit-il à la benne, Car chez nous il n'y a plus rien à manger et no<us avons ei faim que je crois bien que nous allons mourir. » Le lendemain .matin, on le trouvait inerte dans son lit, et vingt-quatre heures après, sa mère, en veillant le corps de son fils ,expirait à son tour. Des locataires de l'immeuble, heureusement prévenus, intervinrent à temps pour sauver la jeune fille, qu'ils découvrirent évanouie auprès des deux cadavres. Six jours après seulement, les corps purent être enlevés. Le Soviet du quartier refusait de se charger otes funérailles. 11 exigea que les locataires de la maison où s'était déroulé le drame en fissent les frais et il -Chargea deux gai des reuges de s'en occuper. Ceux-ci passèrent dans tes différents appartements et remirent le montant de leur coiilecte au concierge à qui ils ordonnèrent de conduire les corps au dépôt mortuaire do l'hôpital Marie. Faute d'une automobile d'ambulance, on prit un fiacre. On descendit dans la rue, les deux corps, auxquels on avait passé leurs vêtements et on les assit l'un à côté de l'autre sur les coussins de la voiture découverte. Le concierge s'installa sur le strapontin en soutenant de ses mains les cadavres qu'il craignait à tout instant de voir s'affaiser et c'est dans ces conditions inimaginables que le fiacre s'ébranla 11 devait traverser tout Pétrograd, car, dans deux dépôts mortuaires où se présenta successivement le concierge, j/1 n'y avait plus de plaça Des cas do folie La famine a développé, en outre, considérablement les cas ae folie, et sans la mortalité qui, dans les asiles d'aliénés, est stupéfiante", toujours à cause du défaut de nourriture, on ner saurait où loger les malheureux qui perdent la raison. Ecoutez ce cas de démence atroce que le commissariat des affaires criminelles a porté à la connaissance du public. Dans le Ziteini, un concierge qui depuis plus de dix jours n'avait pas aperçu deux de ses locataires, une blanchisseuse et son mari, alla signaler leur disparition à la mince. Des gardes rongés furent envoyés pour perqpisitionner à leur domicile. Personne n'ayant répondu à leurs appels, ils enfoncèrent la porte du logEfnent et, à leur grande stupéfaction, ils trouvèrent l'homme qu'ils recherchaient accroupi au milieu d'une des'pîèees. Leur entrée ne sembla pas l'émouvoir. A leurs questions, il ne répondit que par des grognements, mais quand à ■ on lui demanda où était sa femme, il tourna sa tète vers un angle de la chambre et regarda ensuite avec méfiance ses interlocuteurs. Intrigués, ces derniers voulurent esc rendre compte et, s'approchant, reculèrent épouvantés. Sur des journaux Rendus à terre, un corps humain était découpé en ù' petits morceaux, soigneusement rangés. 'e L'enquête démontra que, la blanchisseuse ^ étant morte de l'aim, son mari, frappé de Jl folie, avait caché son décès et durant dis i jours il s'était nourri du cadavre ée> sa femme. Le pain sanglant s. Voici encore une scène épouvantable dont. îi j'ai été le témoin écœuré et indigne, il y a ;S trois jours, sur le iimchciie Prospect. Je ve-f- nais ue passer près a un groupe ae femme: et d'eniants qui offraient au pain, des pom-ir mes et des ç%are&teé, lorsqu'un coup de i- feu me fit retourner, un commissaire bol y ciieviii avait tué une des fendes, celle qui s, vendait uju pam. il s était approché d'elle ie en jlui demandait le prix de sa ma.rohan-s- d.se. bans défiance, enie ie lui indiqua, .r u Douze roubles la livre », lui repondit-wUe. it Elle n avait pas achevé sa pimase .que le ; : commissaire, iro.aoment, sortait un revol-? ver ae sa poche et, à bout portant, iui brû-ix lait la cervelle en disant : « C'est de la spé-tx ciuation ! » En soi, ce meurtre oui eux est s devenu ici assez banal. Quotidiennement, îs les 'Chefs boiciievuki ne conseiilien„-i>ls pas i- à leurs adaptes de fusiller sur place ks .n «spéculateurs pris sur le f ait V Ils ne s en pri-vent pas. D ordinaire, La foule, horrifiée 2S par ces exécutions sauvages, séikhgne (,n •a.- hâte. Mais là, au lieu de îuir, etuLe se rap-3S prêchait du commissaire justicier. J'eus vi-îr te l'explication ae cet einpresseanent. Des a- mains de la marchande, frappée à mort, îr avaient glissé ies pains qu'aLie cherchait à n- écouler et qui s éiaient épai'piillés sur le 3S sol autour ou cadasre. Personne n'y tou-u- cîiait, seul ornent tous les yeux étaient bra-es qués dans leur direction. Le comimissaire bolchevik, comprenant les désirs qu'il taisait naître, les ramassa Je m'attendais à ce qu'il en fit la distribution ; au lieu de b céda, jugeant sans doute qu il pouvait tirer -1' un bénéfice p&cun, aire de son crime, u an-nonça qu'il les céderait au prix de deux 1. " roubles la livre. 11 y eut une ruée indes-® criptibie. Le corps de la marchande, laissé à terre, fut piétiné, et je n'oul>l.ierai jamais le spectacle de ces mains avides qui se tenaaient vers les pains convoités que pt-lb qu-etaient des éoiabo'ussures de sang. (« Journal. ») Paul EHIO. r/fMÎÛÎïE FJTF.RIF.nRfi les lf^e IES RESULTATS DtS tLfcCÏIOhS AiiSLAIoES ga- Londres, décembre. — Le «Daiil> Aiaau' ua- dit qu'on pense maintenant que le labour dé- party ne sera pas auseâ fort quon le croyait 'us, a abord, et que le groupe eues pacifistes a ei- subi une défaite complète, au- "f U KuËt ScHÂ SrLcfluSÛE... À LOsûHcs on-** ra- Londres, ÏZ uéceiabre. — De tout temps, me nos amis de l'empire britannique ont dénis montré de laçon îndisou.ame quelle place énorme ies leies d^ iN'oël tieiiiieitt, dans est leur existeonce, mais il est douteux que leur pa- Ciuistmas aat eLé jamais ceiéoré comme il *nn semcle devoir l'être cetvû années 1er- ripres quatre aits a angoisse, de souf-îels france^de'-Sdpairaii'On dea eues cliers,apics upe quatre annees d'une guierre teiie qu un ier- Liante, chantre de Minier, n'eût même pas au- pu 1 imaginer,, le peuple de Grande-iiieta-de gne rêastsii't ie iiesom miper-eux de respi-dé- ier, ûe sourire, de se retrouver lui-même ans en son «home» sacré, surtout en ce jour ue- de Chris.mas ou se synihétUent notre . sa Noël, notre jour de l'An et notre iête des tiô- Rois. 1 en- oe l'air, beaucoup-, d'air pur, après les i et gaz asphyxiants de ces cinquante et uni nu- mois dé guerre universelle ! Tel est le cri de tous. C-ertes, on n'ignore point que d innombrables problèmes se posent en ce mo-. ment et Ion sait quelle œuvre gigantesque "'rr de reconstruction du monde éoramlé jus-qu-len ses fondations reste à entreprendre et à mener à bien. On n'oublie s<ts non ler" plus les morts pour la patrie et les glorieux 1)a" mutilés. Mais 1 instinct de conservation, 1Ul' peut-être, pousse à, iournir aux poumons :ou" une bonne quantité d oxygène moral et à écarter un instant du cerveau surmené de" toutes les pensées sombres. Et alors, on ne s'occupe plus que de 11116 Christmas. Les magasins et les boutiques .1111 sont assiégés du mati» au soir, les restau- Irai rants débordent de clients, les hôtels en- ous vanis sont obligés de réduire à une seule on s chambre la place à- laquelle chaque visi- ons teur a. droit et l'or coule — pardon — le 'ou- papier-mdnnaie vole en essaims serrés. ltre La ruée constante des acheteurs a fait rpe mettre au travail les statisticiens qui four- >ca^- nissent des chiffres éloquents. Ils évaluent ■'ve* que les grands magasins du West-End ' ia voient circuler dans leurs rayons dh'ers au- 1,500,000 perscnu&s pair jour. Pour les Sommes qui seront dépensées en achats de ca- pu- deaux de Noël, ils en portent le total 'à r«- 2o0,000,000 de francs, dont 75,000,000 de exi- francs seront transformés en joueis. Les s'é- toilettes, les bijoux, les fourrures, ies bonis rais vins, les cigares s'enlèvent comme paille s en et, parmi les jouets, les tanks, les canons, iffé- les cuirassés, les aéroplanes et les soldats .ant de plomb s-ont très demandés. or- Une dernière indication du désir absolu ipOt de nos amis de se consacrer corps et ftrne une a la célébration de la Noël se trouve dans cre. le l'ait qu'aucun journal a» paraîtra â Lôn- rps, dres le 25 et le !-'6 décembre. Sies M, WALTEH BÂTHcHAU PREVOIT ££ LA RUIiiE DE L'ALLEMASME rai- M. Waller Rathenau est l'une des puis- p et sanccs industrielles de l'Allemagne. « Rui de que l'électricité », son activité lut immense pen- tout dant la guenre. 11 organisa l'achat, en pays nor- neutres, des matières premières nécessai- t le res ù l'industrie allemande et leur répartition. Il lut un des principaux artisans de la résistance ennemie. Sosi opinion sur la situation économique >nsl- de l'Allemagne mérite donc une certaine 3 la attention, a titre documentaire. est « L'Allemagne est ruinée pour plusieurs l de générations. C est la plus grande calamité niai- yie la nation ait subie depuis deux mille ans ; nous sommes ruinés politiquement, in- l€ je duslrieilement et économiquement. Et nos as a populations ne s'en rendent pas compte. Je leur avais prédit que nous serions vaincus, mais tout le monde m'a bafoué parce qu'en ce pavo-ci personne ne sait jamais la vérité. « Nous avons près de 70 millions d'habi- s0" tente, uont la moitié vit des produits du sol ml" et du sous-sol, et 1 autre moitié d'industries Poar qui ont besoin de matières premières. <Jr, jnne nous aVons perdu nos colonies, l'AJisacc-Lor- don- raine, et tous leurs gisements de fer, ainsi i^n- qu'une grande partie de leurs gisements de urne potasse. Enfin, nous perdrons peut-être aus- d'u- si nos provinces danoises et polonaises, aile- pas mandes pourtant en réalité. pon- «Et la question des indemnités? Notre îand épargne varie entre ê,2?0,000,000 et 7 mil- r- liards 500,000,000 de Irancs par an. Les in- t it demnités nous enlèveraient nos économies 5 3- et ne nous laisseraient rien pour développer f it nos industries. La ruine nous forcera donc c à. à émigrer, soit dans i'Amériqne du Sud et ts l'Extrême-Orient, soit en Russie. Ce sera le ! n plus lort courant d'émigration que le monde 3 aura connu, et dont le résultat sera la b'al- ^ kànisation de l'Europe ». . , J t VIEIKE SE U GGùOPÈ PAR LES ALLIÉS a On annonce de Vienne c[ue, pour cmpô-cner de n où-veaux troubl es, le gouvernement autrichien est' intervenu a»uïprès des lt autorités alliées pour que la capital &oit F IV occupée par des détachements français, • f >. britannique et amé«caim l LARGES!' RUSSE f e Une lettre de ioffe, l'ex-ambassadeur bol- ' f cheviste à Berlin, établit qu'Oscar Coliu, û député au Reionsiag, membre au pai*ti so- t e ckuliste indêpuniianù, a reçu une première [ fcùa un secours financier russe se montant t u â 650,000 mark et à lo0,0lX) roubles De plus, 10,000,duo de rcaibies lui ont été prêtés pour t f mener à b;en la «révolution. Enfin, une som- c <•" me de 350,000 mark et do 50,000 roubles lui ^ a été l'omise pour aider les Russes restés J" en iUlemagme. c 't Ainis.1, après que l'ImpérdaLisme allemand ! l» a subsidié le mouvement bolclieviste, le s boxhevisme aide finjanicièreiment à renver- s :S ser son premier bienfaiteur. L'ingratitude | j 11 de la voyo-ucratle russe est en f'ocouirenice ! t :e un juste clTâtiment iniliigé à -l'hypocrisie J n du régime disparu. ^ L'ÀUTÛr.Qiilt SE LA CATALOGNE 't Madrid, 23 cnéc&iûlbre. — La « Gazette » c ^ pu'bciia un décret royall iinstituant une c-om- t Le mission extrapariementa'ire chargée d'étu- d.er la question de D'autonomie :C*c la Gata- t L. logne. Cfeitte coûmmission deint ies membres t ,e seront nommés par le président du Con- < j. seii, se réunira le 2 janvier. f ^ Il est dit dans il'erposé dès motifs que le 1 gouvernement ost résoiiu à o.cbroyer l'auto- ( ^ no-mie à la Catalogne, qu'dil reconnaît les . < j. autorités régi/onades et le plein drout d'exer-, ' lx cer tifune manière totale les facultés aoedr- ' g. dées par les Cortès. Toutefois, il est expres- <■ sèment spécifié que la Catalogne demeure- t •s ra comipiètement soum-ise à la souveraineté 1 ie de l-'Etat espa-gnoil. < >i- — v/V/V , Eli ÂLLEMMiË I; ® Le Congrès des Soviets se prononce pour t1 la Constituante Le congrès des conseils d'ouvriers et sol- f | dais, réuni a Berlin, yient d adopter, à une J , ç importante, majorité, un ordre du jour se j ] * px'ononçant en laveur de la convocation de • j u/ l'Asseniblée constituante. w II serait erroné d'accorder à ce vote une t , it importance quil n'a pas. £n effet, ia déci-a sion du,-congrès ne veut pas dire que ie ! gouvernement vient de remporter un suc- , . cès. La Situation du cabinet fîbert-Scheide- i ! n .1 IJ-'Û r-irjXiiij iXu. iT contraire, elle est peut-être plus ébranlée s, que jamais. ; é- Comme le lait lort judicieusement remarie quer le correspondant berlinois du « Stutt-is gartea1 Neuws l'agebiattu, ce n'est pas le ir gouvernement qui dirige les affaires de l'E-il lat, c'est la rue. La rue est au pouvoir pyr-sonnitiée par Liebfcnecht et ies exaltés du 1- comité executif. On l'a vu, hier encore, os quand subitement, alors que l'on discutait m de l'attitude de la garde impériale, une ban-is de de trente ou quarante soldats et matelots a- la plupart des déserteurs qui constituent une u- partie de la garde du corps do Liebkneclit, ie lit, pour la seconde lois, irruption dans la ir salle des séances, portant d'énormes pau-r.e cartes sur lesquelles figuraient toutes leurs es revendications. i Un moment, le cabinet eut l'intention ds. es laire jeter dehors ces fauteurs de désordre, m Mais il eut peur des conséquences d'un pa i-l reil acte. Et les amis de Liebknecht purent n- développer leur programme. Le tumulte ne 0- s'était pas encore apaisé que, soudaiu, les ie battants de la loge rfaervee au kaiser s'ou-s- vrirent largement et Liebknecht apparut. Il re resta un instant, puis se retira sans pronon xn cor une parole. Cette scène avait produit ix une grande sensation. n, Les officiers relèvent la têle à Y a-t-il, oui ou non, une a-évolution sociale lé en Allemagne î Hier, le « Vorwaerts » racontait qu'un offi-je eier s'était permis de gifler un sous-oificier es exprimant son adhésion au nouveau gouver-Uw nement et que l'intervention des organes n_ gouvernementaux avait été accueillie par ie cet officier de la façon la plus grossière. Le jj. journal en prenait occasion pour se plaindre 'u de l'arrogance persistante de cette caste des iunkers à qui la délaite militaire et la révo-lution n'ont rien appris. ,r- Ludendorf et Tirpilz à la tète de la contrent révolution 1-3 Des informations reçues de Berlin affir-JV. ment que Ludendorf et Tirpitz sont tou-aI jours en Allemagne, où ils ont pris,d'accord à avec les membnes de la camarilla militaire, ûe la direction du mouvement contre-révolu-,es tiomiaire. us L'ex-kaiser malade "e On apprend d'Amerongen que (juillau-me II est gravement malade à la suile d'un refroidissement accompagné de fièvre ; on , croit qu'il est atteint de la grippe espa- ne Snole- Un médecin allemand qui fait partie de ,n_ la suite die l'ex-kaisor déclare, cependant, que l'état de celui-ci n'est pas inquiétant. Désordres et pillages à Munich Des soldats bolchevisles ont pillé le con-tJE- sulat d'Autriche à Munich, ainsi que des iS. magasins militaires, emportant tout ce de qu'ils purent. ai- Ils ont dispersé la réunion de l'Associa-ys tion démocratique. La troupe et la police ai- ont refusé d'intervenir, les émeufers étant -ti- armés. Les Alliés ne reconnaissent pas les Soviets ue Uu télégramme de l'agence Wo!f dit que ne M. Erzberger a informé le ministère des affaires étrangères, à Berlin, que les puissan- îrs ces alliées ne reconnaissent pas les Con- ité sejjs ouvriers et soldats. ille in- Les établissements Krupp occupés ? 10s Au cours d'une réunion des chefs de ser- ,)e' vice des établissements Krupp, le comité ?s' directorial a fait part de la croyance où il {? était que les troupes de l'Entente occups- raient bientôt l'immense usine de guerre, gnj C^tte nouvelle cau^e une grande agita- ies tion dans le personnel ouvrier. Jr, Les Anglais à Cologne or- nsi Par suite de l'arrivée de nouvelles trou-de pes, l'armée anglaise d'occupation de Cous- logne s'élève à 40,000 hommes. !e" Les grèves à Berlin tre Quatre-vingt mille ouvriers sont en grè-ail- ve dans la capitale et soixante-dix mille au- i- très chôment faute de travail. Quiconqi !S s'approche des ateliers déaertés «st mis < ;l fuite par les revolvers et les mitrailleus- c des partisans du groupe Spartacus. LE S.U.AUX ELECTIONS PROCHAINES ps- & M. Vand^rvelida a annoncé, dimanche, le oit > prochain dépôt par M. de BroqueviiLle du lis, » Projet de loi instituant lie suffrage universel î>ur et simple pour les prochaines élections. Le gouvei-nemeni ne-6 est donc pas laissé intimider par ies protestations de car-. tains milieux qui trouvent dangereuse «oet-^°1' te violation de la procédure consiitution-llu> neile ». o-iubliant eux-memes que ia Constl-,so* tuti/on a reçu pi^us d'un accroc sensible par er^ les nécessités de l'état de guerre, qu'elile LLIlt n avait point prévu. us\ ' Ii est probable que ces protestataires ■>ur trouveront au Parlement des partisans à \m: ' qui les événements semblent vraiment n'a-iui voir ri6ïl appris. 'tés D'après eux, la seuile méthode à suivre, c'est de faire les élections prochaines au ™ , régime du Suffrage plural, les Chambres le issues de ces élections étant dhargées de '®J'" voter la révision et de préparer les voies 4 .ide . [u future Constituante. Ceite formalité, di-rwre isenUiis, n exigerait pas une grande perte Lsie , jg temps, attendu qu'on possèdie toujours les anciennes listes éjecU)raies, sur lesquelles il serait simple d'apporter les mod'ifi-r cations d usage : suppression d'électeurs, e » augmentation ou diminution des votes at-3im- tribués aux citoyens. itu- Ainsi, on réclame, au nom de la Constipa- tution, une dernière application de c-e suf-res fi'aga plural dont nul n'oserait pius défen-on- dre les iniquités et les fraudes 1 Pour une question de formalisme, on est prêt à oou-a le rir le risque de voir surgir dans le pays rto- des protestatdons, — autrement puissantes les . et justifiées, celles-ci ! — contre le maintien :er- même provisoire d'un système que la Prus-;or- se réaciionnaire, au moment ou elle se res- croyait victorieuse, à l'intérieur et à l'ex-ire- tér.eur, voulait faire à ia Belgique le grand teté honneur de lui emprunter pour assurer la conservation de ses privilèges. Croit-on sérieusement que l'opinion pu- i blique tolérerait l'idée que des milliers d'individus, enrichis par la guerre pour avoir ' affamé leurs compatriotes, pis encore, aidé our f au ravitaillement de l'ennemi, obtiendront f tro s suffrages pendant que le modeste ci-1 £ toyen demeuré fidèle à ses devoirs patrio-so1" T tiques, disposerait humblement d'un ou 11110 -r deux suffrages ? Ce serait un défi à la mo-ralité publique, et nous connaissons, pour ae notre part, beaucoup d'électeurs à trois j voix qui refuseraient obstinément de ré-7~vJ i pondre à la convocation électorale si cette > jI i hypothèse se réalisait. ' Jr ! La campagne en favem* du vote plural.des ! accapareurs avait pris, à droite, une assez .%.< i.craijde extension, l.a nluparl de^ jnnrn.miy. iS' cléricaux avaient emboîté le pas à la « Libre 11€e Belgique», — ex-« Patriote », — qu'un article très sensé de M. du Bus de Warnaffe n'avait point rallié au programme ministé-, , rieL Depuis la dernière réunion des droites J. le parlementaires, il semble qu'on ait apporté 1 une sourdine à cette campagne, dissimulant P'-v" en réalité ime hostilité toujours vivace au principe même du Suffrage universel. M. de i Er>(>queville a, paraît-il, déclaré à ses amis la*1 qu'il serait périlleux de garder une attitude )a.n' qui pourrait avoir, pour le parti clérical lui-°*p même, et pour la tranquillité publique, des u.*\e conséquences très graves. c i » L'opposition de quelques isolés n'empêche-J la ra donc pas le Suffrage universel de triom-JJJr" pher tout de suite et d'être appliqué aux ;lirs élections prochaines. La Constituante sera donc élue d'après le principe de l'égalité po-litique absolue des citoyens. Il lui appar-are# tiendra à elle-même d'inscrire définitivement cetto égalité dans la Constitution, avec la rent Représentation proportionnelle qui. en est le ! ,ne complément logique. les C'est à ce moment que les cléricaux es-t°^T «aient de faire admettre le vote des femmes. Mais comme le vote s'effectuera aux deux jP:tiers des voix, leur tentative a d'autant amt moins de chance de réussir cjue les socialiste ne semblent nullement disposés à donner dans le piège un peu grossier qui leur . , est tendu. iale a ^ —- ■ — ■ ' *■— cier RîEN DE CHANGÉ !... De la « Gazette » de Bruxelles : par Les bonnes gens qui comptaient que tout . Le allait changer quand les Allemands seraient îdre partis, continuent à exprimer leur décep-des tion. évo- Us avaient espéré que la vie coûterait moinu cher et deviendrait plus lacile ; que nous recevrions rapidement une ussisiance 1,r(v extraordinaire, des indemnités réconfortantes. Et ils ne voient rien venir. Tout ce qui tftir- est indispensable à la vie se maintient à tou- des Pr'x inaccessibles ; les affaires ne font corc[ pas mine de reprendre et la seuio chose qui aire apparaisse clairement, ce sont les énormes -oiu: difficultés qu'en présente ia reprise. Les matieres premières demeurent introuvables, les transports sont aussi difficiles, aussi coûteux que jamais, la main-d'œuvre llau- se dérobe ou montre des exigences ruineu-d'un ses ; et tout le bonheur promis se perd dans • on des brumes lointaines. œpa- Ort a arrêté quelques scélérats, journalistes, espions, et activistes notoirec. Mais une e de multitude d autres, de paysans, traffquants, ian. fabricants qui ont l'ait, grâce ù la guerre, dos nt ' fortunes scandaleuses, continuent à se pavaner insolemment dans leur bien-être et n'ont pas l'air de se douter qu'ils puissent être inquiétés le moine du monde. Partout sont mis en vente, à des prix ^ tous, des marchandises suspectes qui de-' ce vraient, sembie-t-il, être saisies depuis longtemps. Le llamingantfeme, dont les ten-ocia- (lances et les dangers ont été démontrés olice avee une évidence suffisante,' s'étale par-Stant tout sous l'égide de l'autorité. Un des premiers actes de celle-ci a été d'alfinner sa , , volonté de maintenir l'Université de Gand — comme si elle redoutait de déjouer les - que plans de l'Allemagne. Et enfin, le plus fort, ■s al- le dernier plaisir qui noue, est accordé, c'est ïsan- la consécration des impôts établis par I'au-Con- torité occupante. Qu'on eûl besoin d'argent au plus tôt, nous le voulons bien, juil faille, pour en ' trouver, recourir il quelque expédient rapi-ser- de, soit. Mais les impôts allemands étaient >mitê ia dernière ' source à laquelle on pouvait, où il rcspectabiement, le demander. Ii fallait, ù 'une- lout trouver autre chose, et l'on aurait 'rr(J " bien pu, en taxant certains bénéfices de guerre qui crient vengeance au ciel, trou-® ver des millions et donner au sentiment publie une satisfaction qu'il espère avidement. Comment veut-on que l'opinion ne prétende point qu'on cherche à ménager cer-irou" tains intérêts et que les gros bandits sorli-Co- Iont d'.affaire sans désagrément ? N'avait-on donc pas eu le temps de songer à ce qu'il y aurait à faire ? Sommes-nous aussi mal préparés à faire la paix que nous grè- l'étions, il y a quatre ans et demi, à faire e au- la guerre î en Quotidiennes €S Les premiers services de transport d'à aérien s'organisent. Avant peu d'années, je „ l'aéroplane aura. remplacé le chemin de uoi ~~~ fer et l'automobile pour les voyageurs et î S les marchandises de petits volumes. Com- vaî ! me la vitesse s a^^ière avec ie développe- ser mont constant' des moteurs, on fera le tour 1 du monde en deux ou trois jours, et l'on tér- ira de Charleroi à "Calcutta ou à Mèl- . la 1 bourne en moins de temps qu'il n'en faut sioi aujourd'hui pour se rendre de Ciiarléroi tioi le à Madrid ou à Rome. Les mers, les fleu- . tar lu ves, les montagnes, les déserts seront sùp-»ej. primés et, du haut des airs, dans l'azur îs. baigné de soleil ou terni de nuages, les — Ls- cités n'apparaîtront plus que comme des | « ^r- fourmilières minuscules et dérisoires. "C et- C est un très grand progrès assurément, n- dont la guerre a précipite l'évolution. Car ti- la guerre, à ce que disent ses grands-prè- a ar très, surexcite les plus hautes facultés hu- vor lile maines. La haine est le stimulant par ex- se ceilence, elle déploie pour tuer des proai- ï es ges de génie que l'amour n'inventera ja- me à mais pour guérir. ten 'a. Le monde est petit, obsen-ent nos bons ma amis les Anglais. Il le sera davantage. 11 me .€ ne sera plus qu'une médiocre boule aplatie ver ^ dont ses occupants toucheront, en une ^ ■es courte promenade, les antipodes. L'infini disparaît de la terre, et se réfugie.dains les ^ 4 étoiles où rhomme pourrait bien aller le . *■ j_;. pourchasser un jour,au dommage de leurs . -tp habitants s'ils sont doux, honnêtes et inof- TS fensifs. P01 Quant à la solitude et à la rêverie ici- bas, il n'y faudra plus songer. Dans le cal- s ® ;Vi me émouvant des forêts, la voix des oi- C k+1 seaux et le murmure des sources seront ma couverts par ie bruit des moteurs en plein bei vol, pendant que là-haut, des gens en 15 train de faire la noce laisseront choir leurs ter ' bouteilles vides, sans compter le reste, sur la ' ~ le poète composant, à l'instar de Vtigny, exl _ une nouvelle « Maison du Berger », ou sur ( " le jeune couple roucoulant, avec les' colorn- nai ^7 bes, l'éternelle chanson^ dn printemps et et ' des nids. ' fra " Mais c'est le progrès. L'homme veut la nai " vitesse, à défa-ut d trspace qu'il raccourcit ie sr à chaque invention mécanique, sans doute t,ra pour se griser* et oublier de p&rjser sur lui- j ^ môme. ALCETE, ^ ■ ■ i ■ ■ y g] Pour ceux qui ont été volés S :;.r parier Âliemanos »nt Comme ils doivent s'y prendre peur ren- s 11 ci- trer en possession ae ieui-s biens SG1 io- , , ■. , . vei Aux termes du paragraphe il du proix> ger cole de ciôtu-re des travaux de la commis-„ " sion internationale d'armistice de bpa, qui .. a fixé ies conditions d exécution des clau- K. &3S financières de l'armisuce, le gouverne- ^ " ment allemand fournira incessamment au- zz gouvernement belge des reieves dûment ac< i certifiés faisant connaître d une pan tous 001 les aocumenis, espèces, valeurs mobilière»» — ' ou hauciaires ou oDjew> d a-rt touchant aux e „ )rc 'âtofSfe pubiRo et ijnvtra, qui ont eiè enlc- »«•- vés ou recueniJô aans la partie envahie À ffg du pays, doù iis proviennent, les enaroits ^ où ris se trouvent présentement, ainsi que c0] [i6g tous renseignemeni.3 utiles pour leur res- V|G tit-ution aux ayants-droit. En vue de permettre au gouvernement au belge de vérifier l'exactitude ae ces relevés j (jG et a exercer auprès du gouvernement aile- ve. mand toutes revendicatioais ultérieures,les v j ide intéressés, belges ou alliés, sont priés de (fxl :Ui. faire connaître à la uéiegation financière ^ei lee belge, siégeant à la banque Nationale de ,QC. Belgique. Je détail des valeurs dont ils ré- " he. clament la restitution. ^ m- A l'effet de îaciiiter l'examen et le clas- Jj0- ux sement des réclamations, cenes-ci seront 1 , ira subdivisées en quatre catégories : , ' po- 1° Réclamations visant des «documents». Qu ar- 2° Réclamations visant des « espèces et j ent billets de banque». en la 3° Réclamation» visant des «valeurs ma- ^ ; le bilières ». SC). 4° Réclamations visant des «objets d'art». "" ^ es- 11 est spécifié, à titre purement indicatlî ' es. et en aucune façon Jimâtatif, qu'il faut !*u ;ux notamment comprendre : mt 1° Dans les « documents », les archives ia- publiques ou privées et en particulier, cel- on- les des oificiei's publics et ministériels ; ies ^ îur matrices et plans cadastraux; ies rôles des je contributions ; ks registres de comptàbi- sg. — lité ainsi que les modèle^, dessins, plans, marchés, devis, etc... pris dans les admi- «h, B B nistrations publiques, les établissements» : industriels ou commerciaux ainsi que chez je] les particuliers ; ^ QUI 2° Dans ies « espèces », les billets de ban- ,ei ent ques et toutes valeurs monétaires prises £v ep- soit dans les caisses publiques, sodit dans les-caisses privées, y compris les avoirs j'e 'ait des banques, les cautionnements imposés jue aux banques, sociétés ou particuliers, ain- ^ ace si que les avoirs enlevés par les seques- an- très, apnartenant à des sujets belges et „r qui des puissances a lliées ; t à 3° Dans lee « Valeurs mcfoiAières » cette» ont prises dans les services publics, dans les ^ ' qui établissements -privés ou chez les partLcu- m nés liera, ainsi que celles trouvées soit dans — 1g» tranchées, soit dans les habitations Ou- abandonnées, ou celles remises en ca.ution-les, nement ou à tout autre titre aux autorités vre allemandes. L'expression « valeurs mobx-eu- lié res » doit's'entendre des actions, oblige- E: ans tions, bons de caisses, chèques, accréditifs, mandats de paiement, efiéts de com- ^ -lis- merce, et -tous autres titres de crédit nomi-tuie natifs ou au porteur, à l'exaiiuision des •its, meubles, outils, vêtements, objets de ?néna- ge, imarcliandises, etc., dont la revendica- • Pa' tion n'est f>as du ressort de la Commission . ; eJ financière ; i lent 4° Dans les « objets (fart », exclusivement les œuvres ayant une valeur artistique ca- >r.ix ractérisée et pouvant être nettement dé- . cle" ci'ites et identifiées. 'J ?«n Pour chacune des catégories ci-dessus, il tvlJ y a ^ieU une « déclaration sépa- le rée ». P! ■* " Les déclarations datées et signées porte- u; ' " ront en tête l'indication do la catégorie de aT>fi valeurs qu'elles concernent (I. Documents» L jeg II. Espèces. III. Valeurs mobilières. IV. orl Objets d'art) et mentionneront les nom, .'est prénoms, profession et domicilie des décl<a- S( 'au- rants. ^ Elles seront adressées en franchise de a; tôt Pork à la « délégation financière belge à la fr . eIJ 'Commission internationale d'arimistiice », à e] api. la Banque Nationale de Belgique, rue du ^ ient Bois-Sauvage, à Bruxelles. /ait, Les intéressés sont instamment invités b- t, à à formuler leur réclamations avec la. plus n irait grande précision possible, avant ie 15 jan- u de vier prochain ; à cet effet, ils n'omettront a rou- aucun détail, aucun renseignement parti- d pu- culier aux objets leur enlevés et suscepti- :ent. bles d'être admis comme éléments de preu- g pré- ve du dommage subi. Citons notamment : ji cer- la date exacte ou tout au moins approxi- 1< orti- mative de l'enlèvement, le nom des militai- a res ou la désignation des autorités ou orga- A iger nismes qui y ont procédé, une copie du ré- q îous cépissé qui aurait été.déLivré, la dénomina- u ious tion complète des documents ou titres, leurs t: 'aire numéros, Leur échéance, leur valeur nomi- c nale et effective, le montant exact dea eau- s tionncjnents constitués ou des avoirs séquestrés, la description ^ïacte ide l'objet d'art et la nom de sèà auteur, la facture et le prix d'achat, des témoignages de tiera . honorables, etc... Pour .chaque objet, titre ou document, la valeur que leur attribue le propriétaire sera indiquée. 11 est spécialement recommandé aux intéressé s d'adresser leoirs réclfamations à la délégation financière belge â la Commis^ ^•on internationaled'aimistice (Banque Nationale de Belgique, à fîriïxeliles) au plus' tard avant le 15 janvier prochain. Le Ministre des Finonces, L. DELACROIX. Le prix des denrées. Des mesures énergiques t M. Wautiera annonce que des mesures vont être prises pour réagir contre la hausse extraordinaire du coût des denrées. Il est temps, grand temps de prendre des mesures énergiques. Apres l'armistice, une tendance à la baisse s'était manifestée, mais elle ne s'est pas maintenue, et l'augj mentation a repris iii-entit un coûts quasi-verliginenx, au point que oartàines denrées coûtent actuellement plus tiior que pendant l'occupaliion.- Dans les régions exclusivement agricoles comme le pays de Waes, où, il y a huit jours, le beurre ^coûtait 10 fr. le kilo, les pommes de lerre*15 fr. et le froment 75 fr. les 100 kilos, une hausse de plus de 100 p. c. s'est produite an une semaine. Que dire, dans ces oondit'ons, de nos malheureuses régions industrielles î Le beurre est couramment vendu 14 fr. et 15 fr. la livre, et le prix des pommes do terre augmente de jour en jour, alors que la récolte de ces précieux tubercules a élté exlraprdinairement favorable cette année. On annonce des « drainages n extraordinaires. Dans la province de Liège, le beurre et les œufs sont achetés en gros par des fraudeurs, pour être vendus en Prusse rhénane occupée ! Le Brabant, le Limbourg et le Luxembourg sont le théâtre du même trafic. * Bref, les manœuvres d'accaparement continuent partout, et les affameurs relèvent la tôte. Ne nouts étonnons pas, dans ces conditions, de voir régnar une sourd-e irritation parmi les éléments les plus paisibles et les plus rassis de la population. Non-seulement des mesures énergiques s'imposent d'urgenoe, mais il faut qu'elles soient appliquées avec une impitoyable sévérité. Que la police et la justice pourchas-sent les producteurs et les intermédiaires vendant à des prix usuraires. Au besoin, pourquoi ne poursuivrait-on pas pour complicité les acheteurs qui acceptent les pris exorbitants ? Ce sont, pour la plupart, des, accapareurs eux-mêmes, à qui l'argent n« coûte rien grand'chose. La résrgsr.betîaB sSu scmmsrss Après d .usez longues tergiversations, le Ministre des Affaires économiques, a accord avec son collègue du Ravitaillement, vient d'arrêter les règles qui seront établies pour l'octroi des licences d'importation.Les licences seront accordées par grotte pements. Les Chambres de Commerce seront chargées de constituer les groupements, en ce sens qu'elles auront à grouper sans retard les intéressés appartenant au même commerce,et ce dans un esprit très large, sans pouvoir notamment les obliger â s'affilie*" pour cela à leur Chambre. Seront, admis dans les groupements tous les commerçants belges ou des pays alliés ou neutres déjà patentés en 1913. Des exceptions pourront être consentie» en faveur des mutilés de la guerre, des militaires ayant fait la campagne ou en raison de cas spéciaux à examiner. Les commerçants ou industriels, bien que patentés en 1913, pourront être exclu» sur avis du groupement-, en vertu d'une décision ministérielle. La licence sera valable pour trois mois>" Elle sera accordée à concurrence du quart du chiffre d'affaires effectué en 1913, mais le total des sommes affectées aux achats sera triplé et augmenté de 25 p. c. à raisori de l'augmentation du taux des marchand dises. Les présidents des groupements contrô^ leront le bien fondé des demandes, mais les commerçants, désireux de ne pas livrer leurs sources d'affaires à des concurrents éventuels, pourront évidemment requérir l'intervention d'un expert assermenté pour l'examen de leurs livres. Les demandes de licence seront introduites individuellement par les intéressés ; elles seront transmises, avec le visa dea groupements, au ministre des Affaires éooji nomi ques, qui attribuera la licence. Des inspecteurs du gouvernement auroofl h contrôler l'action des.frrounements. CHRONIQUE DU JOUR <UI9Slti«p'ii9l«£ ii?*# Et l'impôt sur les henéfict* da gutrrt T Ne pouiTaitjon pas au moins le percevoir à la campagne, où les abus du lucre ont été révoltants ? Ne va-t-on pas faire rendre gorge a ces bons campagnards qui ont affamé, rainé les citadins, dont les recettes ont atteint des sommes fabuleuses, qui ne comptent plus leurs marte : ils les pèsent ! Certains fermiers ont tiré de la terre, annuellement, 40,000 francs par hectare. Les cultivateurs et lès éleveurs ont gagné des milliards et des milliards pendant que les autres s'exténuaient. Et l'on ne trouve pas moyen de fjiire restituer ù l'agriculture une partie de ces bénéfices scandaleux ? les journalistes correspondants d» gutrr» La corporation des journalistes a jiayé son tribut à la guerre, en remplissant son devoir d'information aux premières lignes, aux endroits les plus dangereux, dans le but d'observer toutes les phases de l'action engagée et de pouvoir attester « de visu »' d» l'héroïsme" des soldats. C'est ainsi que M. Serge Basset est tombé près de Lens, au cours des combats du mois d'août dernier. M. Serge Basset était un brillant chroniqueur, qui avait donné, adi théâtre plusieurs pièces très applaa* ddes. Ludovic N-audeau, le correspondant da guerre qui suivit, en 1001, la guerre rusèo* japonaise, se trouvait en Kussie où,depuij le commencement des hostilités, il était attaché au grand état-major moscovite. Après la révolution, il envoya des ahr-<ai« ques du plus grand intérêt sur les événe< ments intérieurs de l ancien empire dea i tzars, et sur les abominables excès des bol. chevistes. Ceux-ci l'ont arrêté, il y a plu» sieurs mois, et lui ont fait subir les traitr

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Cet article est une édition du titre La gazette de Charleroi appartenant à la catégorie Brussel, parue à Charleroi du 1878 au 1944.

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