La gazette

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s.n. 1914, 10 Août. La gazette. Accès à 18 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/bc3st7fh1r/
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Liège est investie, mais.cela n'a aucune importance, dit-on : c'est dans l'ordre des choses. Les forts sont toujours entre nos maints. Il ne semble pas que 'la ville soit sérieusement occupée par les Allemands, et leurs moyens d'action contre nos (forts paraissent devoir être peu importants. Ils Jes txMabandent fort peu. N-Jtre armée de campagne continue à donner des exemples de surprenante endurance. Le ravitaillement, tant en nourriture qu'en munitions, est parfait, et les troupes sont magnifiquement entraînées. Le Roi a passé en revue ce matin les brigades ayant participé à la défense de Liège (3* division d'armée et 15' brigade mixte). Une grande partie du territoire qui avait été envahi par les Allemanus est depuis hier « purgée » de ceux-ci par la marche en avant des troupes françaises. Le mouvement continuera aujourd'hui. Quant à notre divisi-on de cavalerie, elle remplit au mieux sa mission. Bulletin du soir Offensive allemande brisée On a donné, vers 6 heures, au quartier géné-oal. le communiqué que voici : Suivant une communication du Gcnam>d Etat-Major de l'armée, la situation, des troupes allemandes ne s'est guère modifiée depuis samedi. Il y a lieu de signaler le recul de leurs détachements avancés de cavalerie sous la poussée irrésistible des troupes françaises qui sont en nombre considérable. Tout le territoire au sud de la Meuse est débarrassé des troupes allemandes. L'offensive de l'ennemi est complètement arrêtée. Les troupes françaises et belges prendront simultanément l'offensive selon le plan concerté. Ce communiqué est laconique. Il ne faut point s'en étonner. . ,, L'action en ce moment engagee, qui s étend sur un vaste terrain et qui met en mouvement des forces considérables, ne peut s'accomplir que méthodiquement et lentement. C'est la guerre moderne. Il ne faut donc pas s'attendre à des rc.->ultît«s décisif* immédiats. L-s, siins uoutt, F état-major, très sagement, ne veut rien dire avant qu'un résultat sérieux soit acquis. Les Français à Mulhouse Communiqué officiel Paris, 9 août. — Communiqué du ministère de la Guerre du 8 août.* — C'est vendredi, à la tombée de La nuit, que 'la brigade française d a-vamt-garde est arrivée devant Altk rch. La ville était défendue par de très forts ouvrages de campagne, occupée par une brigade allemande. Les Français ont donné l'assaut avec un élan magnifique. Dans une charge furieuse, un régiment d'infanterie enleva les retranchements aile-maints, -après un combat tirés vif en avant des ii°nes. Les Français ont mis (les Allemands en fuilte .à la baïonnette, et il en est ainsi depuis le début de la campagne. Les Allemands se sont retirés dans un grand désordre, abandonnant les ouvrages de seconde ligne qui pouvaient cependant encore tenir et ont évacué la ville ^ Un régiment de dragons s'est lancé à la poursuite des Allemands dans 'la direction de Wall-heim, Tagoisheim, TJllfurth, les poussant très vivement et leur infligeant des pertes sérieuses. Le colonel et sept officiers du régiment français mt été blessés. La nuit permit aux Allemands de se dérober. Les Français entrèrent alors dans Altkirch, vieille cité alsacienne, qui leur fit un accueil enthousiaste. Un immense cri de joie retentit. Vieillards, femmes et enfants embrassaient les soldats. Les poteaux de la frontière sont portés en triomphe. L'émotion est indescriptible.A l'aube, lia brigade d'avant-garde se remit en marche sans rencontrer les Allemands. Dans l'après-midi, nos édlaireurs abordèrent les ouvragés de campagne nombreux et importants qui protégeaient la ville et ils constatèrent qu ils avaient été abandonnés. A 5 heures, nos colonnes débouchent devant Mulhouse en longeant le chemin de fer. A Brunstadt, -les Alsaciens sortis de la ville saluent d'acclamations frénétiques le drapeau français. Un immense cortège s'organise et ac-dlame les soldats. En moins d'une heure, Mulhouse est occupée. La cavallérie française, traversant Ha ville au galop, a poursuivi l'arrière-gv.rde allemande. Les avant-postes français se sont installés au nord de Mulhouse. Il serait prématuré d'indiqueT les conséquences de ce premier succès, mais lia conclusion en est que la brigade française, attaquant la brigade allemande retranchée, la mit en déroute. Le mot déroute est le seul qui convienne. Les pertes françaises ne sont pas excessives, comparées au résultat; le mordant français fut prodigieux. L'occupation de Mulhouse, grand centre industriel et intellectuel de l'Alsace, aura dans toute l'Europe un immense ■retentissement. Altkirch est à 17 kilomètres de Mulhouse, à 18 kilomètres de la frontière. Les Français se sont donc avancés dans d'Alsace d'une quarantaine de kilomètres. Les Allemands se sont t étiré s dans la direction de Neufbrisach. Toute l'Alsace est soulevée contre eux. Cela va aggraver la situation. Le général Joffre a «dressé à l'Alsace une proclamation qui fut aussitôt affichée et lue avec passion par les Alsaciens. Cette proclamation dit : « Enfants de l'Alsace, aprè- quarante-quatre années de douloureuse attente, 'les soldats français foulent à nouveau le sol de votre noble pays. Ce sont îles premiers ouvriers de .la grande œuvre de revanche. Pour eux, quelle émotion et-quelle fierté ! Pour parfaire cette oeuvre, ils ont-fait le sacrifice de leur vie. La Nation française, unanimement, les pousse et, dans les plis de (leurs drapeaux, sont inscrits les-mots magiques : « Droit et liberté. Vive l'Alsace ! Vive la France !» Le ministre de la Guerre a adressé au général en chef le télégramme suivant : c L'entrée des .troupes françaises à Mulhouse,aux acclamations <leis Alsaciens, fait tressaillir d'enthousiasme toute la France. J'ai la ferme conviction que 'la suite de la campagne nous apportera des succès donJt :1a portée militaire dépassera celui d'aujourd'hui, mais ce début de campagne de guerre énergique, la brillante offensive que vous avez prise en Alsace,nous mettent dans une situation •morale qui nous apporte un précieux réconfort. r_ Je suis profondément heureux, au nom du gou-iQ verneilient, de vous exprimer toute sa gratitude. 'ô « (S.) Messimy. » ts L'occupation de Mulhouse a eu lieu aujour->s d'hui. Le bruit que des mines avaient décimé nos troupes est totalement faux. L'ennemi, bien que retranché, «souffrit beaucoup plus que ileî ht Français. De très vifs engagements de cavalerie au sud n de la Meuse témoignent de l'ascendant pris dès i- maintenant par la cavalerie française sur la cavalerie allemande. Une patrouille allemande, is composée d'un officier et de vingt-deux uhlans. i- rencontre une patrouille française composé* d'un officier et de sept chasseurs à cheval. Les :é Allemands hésitent à attaquer. L'officier fran-r- çais s élance, tue l'officier allemand et les vingt-s deux ubilans s'enfuient, abandonnant le corps de a leur chef. De nombreux faits semblables se produisent a- et constituent un symptôme intéressant de l'avantage que donnent aux Français leur entrain et leur décision. La retraite des Allemands Paris, 9 août. — On confirme que les Allemands, après l'évacuation de .Mulhouse, se sont retirés sur Neuf-Brisach. Dans leur retraite, ifls ont incendié de nombreux bâtiments, magasins à vivres et à fourrage et rasé la forêt de ■" Hard. Ils terrorisent les Alsaciens, annonçant qu'ils fusilleront impitoyablement tous les sus-^ pécts. Néanmoins, l'enthousiasme des Alsaciens q grandit continuellement. î- Des prisonniers saxons ont déclaré que la U Saxe ne participe à la guerre qu'à regret. i- a i. Hommages Français d Le Grand Orient o Le Grand Orient de France a tenu à félicite: e chaleureusement, par l'intermédiaire de ses s amis du Grand Orient de Belgique, la vaillante , ei' héroïque nation belge dont la fière et coura--e geuse attitude est saluée avec respect et enthousiasme par tous les Français. » Les journaux » Le « Matin » dit que sur l'initiative du pré-sident du Conseil municipal de Paris, les eou-* leurs belges et françaises ont été arborées à L'Hôtel ue Ville. Le « Petit Parisien » a paru hier portant en manchette énorme, ayant comme sous-titre, ces ,a mots : «L'héroïsme belge émerveille le monde !x a_ De M. Bérenger dans l'« Action » : ie « Pendant que les Bëlges résistent utilemen q_ devant Liège et continueront devant Huy e 53 Nainur, les Français pourront achever leur ono a. bi'li nation générale à la frontière et opérer leu: ^ concentration d'armées pour les formidables ba 9. tailles d'indépendance nationale qui vont êtr< &s nécessaires sur nos marches du nord-est et de 1 est. le La nation belge vient ainsi de s'acquérir ui titre éternel de reconnaissance de la part de h oS nation française. n_ Chaque Français est devenu -le débiteur éter neil de chaque Belge pour le sacrifice d'avant T_ garde que vient de consentir, sous la mitraidh il- de l'assassin allemand, la Belgique à la France !: ss Répontes 16 M. Max, en Téponse au télégramme du prési- IS dent du Conseil municipal de Paris, lui a 1S adressé ce télégramme : m l,e Au nom de la population bruxelloise et de -S" ses élus, re Je vous remercie de tout cœur des sentiments s" que vous nous exprimez. En ce moment suprême, où Belges et Fran- 'n çais combattent côte à côte pour la plus noble 1S des causes, j'adresse à la ville de Paris mon ll7 salut enthousiaste et confiant. !.u Vivent la France et la Belgique fraternelle- ment unie*' Ad. Max. ^ \ M. Herriot, maire et sénateur de Lyon, , M. Max a adressé le télégramme suivant . île IU Profondément touché par votre télégramme, T je vous remercie chaleureusement des senti- u" ments que vous m'exprimez. a] La Belgique est fière de combattre aux côtés 5" de la France pouT le droit contre la force bru- ='" taie. Elle fera son devoir jusqu'au bout. n_ Tout à vous, M. Max. an L'Institut e. Les membres de l'Académie de Belgique, correspondants de l'Institut de France, ont reçu s, le télégramme suivant : Lit Paris, 8, 18 h. 15. n- Académie des Beaux-Arts envoie expression is de son admiration enthousiaste et de sa reconnaissance pour la noble nation belge et son à héroïque défense contre les barbares. "1- Les membres de l'Académie royale de Belgique ont immédiatement répondu : >n A «l'Académie des Beaux-Arts, Palais de l'Institut, Paris. Profondément touchée de votre témoignage 30 de bonne confraternité et d'amitié pour la na-n tion belge, l'Académie royale de Belgique vous r& en exprime sa reconnaissance. n Au moment où nos héroïques armées com-,s~ battent côte à côte pour la justice et l'honneui U1 outragés, nous avons pleine confiance en leur succès final contre les barbares, et envoyons à Qijj. la France salut fraternel. ?' Le Barreau le 3 : M. HenTÎ Robert, bâtonnier du barreau d< !» PaTis, a adressé à M. Léon Théodor, bâtonnie: al du barreau de Bruxelles, le télégramme sui es vant : us « Je vous envoie salut fraternel baTTe&u Pa le ris. Transmettez-le aux confrères de Liège, i M. Theodor a répondu : « Transmets votre télégramme aux confrèr de Liège. Vous remercie au nom du barreau ( Belgique et vous adresse l'expression de m< inaltérable et profonde amitié. » Le Tsar au Roi L'empeTeuT de Russie a envoyé le tél 1 gramme suivant au roi Albert : ] « Saint-Pétersbourg, viâ Calais. ? A Sa Majesté Le roi des Belges, r. Avec un enthousiasme de sincère admira tic L pour la vaillante armée belge, je prie Vot: Majesté de croire à ma cordiale sympathie < - de recevoir mes meilleurs vœux de succès dai . cette lutte héroïque pour l'indépendance de se pays. (S.) NICOLAS. » Autre télégramme russe 3 De Vladivostock, le général Sovitch a adres au général Léman les félicitations de la ga 1 nison de cette place pour la brillante défen. s de Liège. i LES ANGLAIS 5 ~ U ne faudrait pas que nos amis anglais s s trompent. Il n'y a pas, à Bruxelles, beaucoi de drapeaux et d'insignes aux couleurs b: t tanniques. Mais cela ne veut pas dire qi . nous soyons indifférente à leur venue, qi i nous n'apprécions pas leur noble geste, q-i nous ne leur souhaitions pas une ardente bie venue. On ne voit pas beaucoup dans nos rues 1 couleurs britanniques. Il n'y a à cela qu'ui " raison, purement matérielle, un peu ridicul* , nous n'avons pas de drapeaux anglais, et ( ! ne peut les confectionner aussi facilement qi ^ Icg drapeaux belges et français faits simpl [ ment de trois bandes assemblées. Mais les couleurs britanniques flottent s l'hôtel de ville. Et tous les cœurs belges s luent avec enthousiasme, avec reconnaisnan x les troupes envoyées chez nous par le gouve nenient de Londres pour défendre notre "ne tralité. C'est pour faire respecter celle-ci qi - la Grande-Bretagne a pris la grave résoluti< de faire la guerre. C'est pour nous qu'elle jette dans l'effroyable mêlée. Une fois < plus, elle apparaît comme not^e grande pr tectrice ; et cette fois, pour demeurer not amie, elle affronte la grande aventure. Toujours elle nous a défendus. C'est s< r amitié ferme qui nous fit épargner en 18"3 , Et cette amitié a résisté à certains im ! dents dont elle n'a pas voulu garder ie souv _ nir. L'Angleterre n'a pas voulu cette guéri Elle a fait, jusqu'au dernier moment, des < forts tenaces pour l'éviter, pour en préserv l'Europe. Le discours de M. Asquith l'a c éloquemment ; elle accepte la lutte, parce q le droit, notre droit est menacé. ~ La puissante et fidèle amie vient à not secours. Nous l'accueillons avec une gra 1 tu de infinie. s ' JL LIÈGE t _ '■ (De notre correspondant de Liège) r L" Liège, samedi soir. î Dans l'incertitude a du lendemain a Nous sommes sans nouvelles de Bruxelles, la guerre, de ce qui se passe en Belgique et a leurs. On vit au jour le jour, dans -l'angoisse 1 > lendemain. La ville reste morne, dans ù'aUer e de la délivrance, dans 'l'espoir de voir de ne » veau des uniformes de soldats belges mêlés ceux de leurs frères, les Français et les Angla Il n'y a pas d'effectifs allemands considérais dans 'la ville. Où sont les Prussiens? Toujoi x sur les hauteurs qui font face aux forts de B; chon, Evegnée, F-léron, entre la Meuse et Vesdre. On dit qu'iil y en a beaucoup aussi c ont franchi la Meuse entre Liège et Huy et 3 concentrent en Ilesbaye. Il y a des endroits on ne voit pas d'uniformes allemands, Angiie 3 et Cliênée, par exempte. On circule un peu à travers "la ville ; mais, Ile répète, c'est dans l'anxiété de la minute c 3 suivra. Et puis, le canon n'a -pas cc-sser do te 1 ner. On l'entend par moment, empêchant sa doute des troupes allemandes de passer sur ) " grand'routes, dans l'intervalle des forts. On croit ici que les Allemands ont fait pass plus loin, au sud ou au nord, de l'artiiMe: > lourde. La gare des Guilllemins est fermée ; il ne re; plus à Ans une seule locomotive. Toutes les <xx , munications sont coupées avec Waremme. D'c - cuns, cependant, essayent de gagner Bruxeil Il en est de partis à vélo, d'autres à pied. C s t-ain-s sont revenus, ayant vu de loin, en ava - des forts, des patrouilles de cavaliers alileman en reconnaissance. D'autres ne sont pas re-veni ayant sans doute pu arriver à Waremme. A quelqu'un prêt à partir à vélo, je remets < lignes. Le consul de France à Liège. M. Pallu de ~ Barrière, a essayé de gagner Bruxelles en au mobile, entreprise périlleuse s'il en est,car, ii seules les voitures au service de 'la Oroix-Rou peuvent circuler ; et elles ont eu vraiment f< à faire. Elles doivent être munies, de même q 1 les ambulanciers, sur 'leurs drapeaux et br; sards, de l'estampille spéciale du corps al 1 mand. Certaines de ces voitures, parties à la rech ohe des blessés, ont vu les Allemands enten leurs morts sut les lieux où se livrèrent les : cents combats ; et l'on sait si ceux-ci furent h\ riibilement meutriers ! Il y a eu un mouvement assez considérait autour de l'Hôtel de Ville j où les autorités 3 viles prennent, d'accord avec les officiers ail " mands, des mesures administratives. 3 On me signale quelques dégâts encore caus par les bombes, rue Wazon et place de Bro ckart. J! Les ambulances î Les médecins, les infirmières et de nombre volontaires ont été bien occupé» depuis 8 joua Le nombre des blessés, aussi- bien allemands q belges, amenés à Liège dans les ambulances e été considérable. Rien que pour le combat r Boncelles, j'en ai vu défiler plusieurs centair l- que transportaient camions et autos. C'était premier envoi ; il y en a eu bien d'autres e i- suite. Ceux qui sont 'le plus gravement atteii eont conduits dans les hôpitaux et les cfliniqu On envoie dans les installations privées, qu heureusement, sont très nombreuses, ceux dor îs les blessures ne nécessitent pas une opérati-oi le Les Belges se préoccupent beaucoup de savoi ►n s' leur dévouement a été utile à la patrie, si k Français sont là,si notre armée rentrera bientô à Liège. Ils ont dû, les braves, soutenir un — lutte formidable qui a duré trois jours, san sommeil, avec de pénibles marches forcées m/ 'lées de combats, et de longues stations, dans 1 tranchée, sous la pluie. L'un des blessés, qui était à Boncelles, m , conte l'un des stratagèmes dont les Allemands s 3' sont servis. A tel moment, un de leurs trompe' tes a sonné le rassemblement sur l'air de ne clairons beilges. Nos soldats se sont levés et e eont réunis. Un instant, après ,iis étaient 1 ,n po nt de mire des fusils allemands. •e Nos officiers se sont battus comme des lioni 2t mais ont été cruellement décimés. Plusieui 1S d'entre eux sont soignés à Liège. n Quant aux blessés allemands, ils ont une pr( fonde reconnaissance pour les soins qu'on leu donne. Plusieurs sont des Alsaciens-Lorrains. L'occupation de Visé ié Nous avons ici de nombreux réfugiés de Visi r- Wandre, Jupi'He, Bressoux, de Queue du Boi: ,e de Bellaire, de Retinne, de Fléron et d'autre looilités autour desquelf.es on s'est battu. Les incendies causés par les obus tirés pa — les forts de la Meuse sur le pont de bateaux e construction se sont localisés dans les enviror de la gare, sur les routes conduisant à Mou'ianx village qui lui-même a beaucoup souffert. )y Les gardes civiques lP J'ai dit le courage et l'abnégation de nos so i- dats. Il est juste que j'ajoute un -mot à pr^-pc ie de la façon dont nos gardes civiques se sont coi ié duits en ces douloureuses circonstances. On 1er ne a demandé un effort considérable pour des hon u- mes déjà âgés et nullement habitués à un sei vice aussi pénible. Il faut tout d'abord rendr 2S hommage au dévouement inlassable de ne chasseurs à pied qui, s'ils n'ont pas eu à com > : battre, ont certainement coopéré à la défensi lT1 de certains intervalles, tels ceux d'Embourg 1-e lioncelles ; d'aucuns ont même fait le coup d e_ feu. Il faut rendre un égal hommage aux arti leurs et aux chasseurs éclaireurs qui, de mêm ^ que les chasseurs à pied, sont restés sous le ac_ armes pendant quatre jours. Quant à nos o bleus », eux aussi, ils ont ét d'un grand dévouement, acceptant sans murnn r-r les corvées Iles plus pénibles et les plus loi LI" gnes. Us n'ont été licenciés qu'à la toute de ie nière minute. >n Enfin, les gardes verviétois ont donné le max :*c mu m d'efforts. Lors de l'occupation de Vervier estimant qu'iQs pouvaient être employés ai °" leurs, leurs chefs les ont envoyés à Fléron, pui re on les a vus, lors de la retraite, à Loncin.Beai: coup même n'ont pu rejoindre leurs familles c )n ; sont restés avec la 3" division d'armée,essayan 0. ! de se rendre. utiles. :i- L Les braves gens ! | AETOlïl !I!:.S fElïIiS ,it Les u 1 us avaient faim re Un aviateur belge revenu de Liège à Anvei 'À- déclare que la situation reste normale là-ba: écrit la « Métropole », qui ajoute ces intére: sants détails : « Le général Léman a quitté Liège pour s loger dans un des forts, d'où il donne ses o: dres. L'aviateur raconte ensuite que deux soldat belges rencontrant près de Liège six uhlar /irent ceux-ci s'approcher d'eux avec queJqu hésitation. Mais comme les deux Belges les a tendaient de pied ferme, prêts à toute éventui lité, sans manifester le moindre mouveriier hostile,les Allemands enhardis Les accostèrent — Vous mangez bien chez vous? demandi rent-ils. ^ — Pas trop mal, répondirent nos deux far tassins. •iiu — Ce n'est pas comme nous, firent-ils con ll€ prendre. u- — Venez donc alors manger un peu de noti a rata, proposèrent nos deux lurons. 1?; Les six uhlans ne se firent pas prier et su JS virent sans plus de façon les deux Belges. ir- Verviers germanisée ui A peine arrivés dans Verviers, les Allemand se ont fait sentir le poids de la tyrannie gernn 3Ù nique. ur Dès à présent, tout est germanisé à Vervier: Un bourgmestre allemand préside aux dest nées de la ville, tandis que M. Mullendorf U1 bourgmestre belge et député, goûte, derrière k n" baïonnettes tudesques, les douceurs de la cai as tivité. eS M. Mullendorff est enfermé, dans les. locau de l'athénée,rue du Gymnase, et le doyen d'âg de la Chambre est gardé militairement, baïor "ie nette au canon. Les habitants,eux, ne sont pas molestés pou autant qu'ils se soumettent à toutes les réqu n" sitions de la soldatesque. Ceux qui résistent sont immédiatement aj ^ préhendés. nt A Warsage Le « Nieuwe Rotterdammer Courant » aj IS' porte une interview émouvante de M. Ferd nand FJéchet, bourgmestre de Warsage, qi s'est Téfugié à Maestricht, à l'Hôtel du Lévrie: i Quand les troupes allemandes furent annoi cées, le bourgmestre de Warsage fit placarde une proclamation recommandant aux hab tants de garder une stricte neutralité. Mardi, les avant-postes arrivèrent. Les off ciers se présentèrent chez le bourgmestre, e ® quatre d'entre eux restèrent loger chez lui. O parla naturellement de la guerre et îles officiel s'enquirent de la force de l'armée belge de 1 ir_ Meuse. M. Flécliet répondit qu'il ne la connai: vs.ait pas, mais, s'il le savait, il ne le dirait pa: Un des officiers lui frappa sur l'épaule en soi )r_ riant. Le lendemain arrivèrent de nouveau deu je officiers allemands et le bourgmestre fit pi blier une deuxième proclamation, invitant a calme. Des troupes nombreuses passèrent pa le village sans incident. Mais jeudi, — le bourgmestre était allé s n_ reposer un instant, — il entendit tout à cou un crépitement de balles. u se leva et coutv au dehors. Les Allemands exigeaient que toute la popi îx lation fût rassemblée. Le bourgmestre suppli s. les habitants d'obéir, et, quand les habitant ne se furent Téunis autour de leur bourgmestre a les Allemands désignèrent quatorze habitant de qu'ils accusèrent d'avoir tiré sur les troupe: es Us furent emmenés. On menaça le bourgmesti le de le fusiller, si un seul coup était encore tir< n- M. F-léchet, dans une interview, déclare qu' ibs est fort improblable que les habitants ader is. tiTé. i, i Les quatorze habitants furent menés ai t ' camp et cinq d'entre eûx furent immédiate i. ' ment fusillés en présence de leur bourgmestre r Un ecclésiastique de la Tégion s'interposa pou s un habitant de Warsage, qui était aliéné. C< t i fut en vain. On le fusilla également, e Bien qu'il fût interdit aux prisonniers d< s parler, M. Fléchet s'adressa à un officier pou: plaider son innocence et justement deux offi a I ciers automobilistes, qui avaient reçu 3'hospl jtalité chez lui, passèrent. Us lui dirent qu'il n< e serait probablement pas fusillé, niais considéri e, comme prisonnier de guerre. Le lendemain matin, à 4 heures, il.fut libér< s et, avec lui, un vieux charpentier. Deux autre: ô habitants venaient d'être pendus et il est pro ô bable que les autres ont été fusillés. M. Flèche^ atteignit la commune hollandaise d'Eysden, of il fut recueilli par deux journalistes hollandais ? qui -1e conduisirent en voituTe à Maestrict. »- Une lettre de M. Fléchet Il ne faut pas que s'affolent les personnes qu ont laissé quelque paTent à Liège ou dans 1< région occupée. Ainsi, on prétendait que War ; sage avait été mis à feu et à sang. Il n en es absolument Tien. M. Ferdinand Fléchet,l'ancien député, bourg mestre de Warsage, a écrit de Maestricht à ui .. ami de Bruxelles qu'il a été menacé d'être fu a sillé si un seul habitant tirait sur les troupe: . allemandes cantonnées dans le village. [S M. Fléchet a été Tetenu pendant une heure puis remis en, liberté. Des amis l'ont obligé « quitter Warsage, et il est à Maestricht. Des uhlans s Des gaTdes civiques rencontrent de-ci de-1; L- des uhlans loin du gros de l'armée allemande r Ceux-ci, sommés de se rendre, n'héritent pas ; i- mettre bas les armes. Il ne faut pas s'étonner de ces incursions e Ces cavaliers allemands, sachant qu'on les eri s voie en quelque sorte à la mort, avouent qu'i - gnorant absolument la géographie du pays il î marchent toujours en avant. Ou bien ils retrouveront les -leurs, ou biei e on les fera prisonniers. Avec les Anglais s Les Anglais sont dés gens pratiques. La pr< , mière chose qu'ils ont faite à leur entrée ei 0 Belgique fut de.faire rechercher dans les régi l" ments belges ceux cpii parlaient anglais. Oi l~ faisait passer à ces soldats un rapide examen L" puis ils étaient envoyés dans les compagnie . anglaises récemment débarquées, afin d'y sei vir d'interprètes. Sauvés par les chien? s On a Tapporté à un confrère du « Matin t d'Anvers, ce trait touchant : t a Une compagnie de mitrailleuses belges es cernée. Les hommes n'ont plus de munitions Ils décident de passer coûte que coûte, ; coups de crosse. Aussitôt, ils s'élancent. Le ~ fusils servent de massue, les baïonnettes d lances ou de coutelas... Et voilà les chiens les braves chiens des mitrailleuses qui voien leurs soldats, leurs maîtres battus et rudoyés Ce sont ces molosses fidèles qui emporten le morceau, et la compagnie put se replier san grand dommage, sa retraite étant protégée pa s ses chiens. Un soldat ramenait tantôt l'un d ces chiens héroïques : il le portait, avec peine !' dans ses bras, car la brave bête avait une bail dans la patte. Mais elle ne pleurait pas, et lé e chait d'une grosse langue fiévreuse une égra tignure que le pioupiou avait à ila main. J vous conte cela sans phrases, et il est dans 1 s guerre actuelle mille traits de cette espèce qu g vous mouillent les yeux. » e Les Evénements - LES FAITS DE GUERRE l- Efesissie et Alleïssîsgïîe e Ler» Russes vont entrer en action Londres, 9 août. — Le « Standard » annonc l" qu'une armée russe forte de 500,000 hommes e 500 canons se trouve actuellement à la fron tière allemande. /L*&iî*5eïie et ©ea^Ibïe s Nouveau succès serbe Milan, 9 août. — Des forces hongroises on traversé le Danube et ont marché sur Pajore vatz. Les Serbes 'les ont Tepoussées. Les Hoi g grois ont eu 500 tués. Paris, 9 août: — On mande de Nisch à « E? celsior » que les Autrichiens ont tenté de frai x clxir la Drina. Us furent repoussés et eurer e douze officierts et 500 soldats tués et plusieui centaines noyés. r Les Monténégrins en Bosnie i- Cettigné, 8 août. — Les Monténégrins ont oi cupé Spizza, qui se trouve sur la côte, jusqu1 »- Budna, d_ans la région de Vermoch (frontièr d'AJlbanàè). Les_ Monténégrins ont égalemer pénétré en Bosnie, où ils ont occupé Plevié. Sur mer '• Le combat dans la mer du Nord Amsterdam, 8 août. — On mande; par télégr; phie sans fil, à Ymuiden, que le nombre des m r vires allemands, 'attaqués par l'escadre angCaisi t- est de 19, et que tous ces bâtiments appartiea aient à la flotte de haute m>ea\ La flotte anglais i- était composée de navires de la « home fleet » < t de l'escadre de la Manche. 1 Quelques navires allemands ont été capturé, s d'autres oouilés. La flotte anglaise poursuit l'e a cadre allemande. s- Les autorités hollandaises sont prêtes à s'en >• parer des navires allemands qui viendraient s l_ réfugier dans les eaux territoriales. x Encore deux croiseurs allemands coulés L" New-York, 7 août. — Le capitaine du vapeu 11 « Uranium » informe Je consulat britanniqu r qu'hier ses antennes ont recueilli un télé gramme hertzien du « Lusitania » disant qu e le « Lusitania » avait été poursuivi par deu: ^ croiseurs allemands, mais que des navires d guerre britanniques sont survenus, ont poui ! chassé ces croiseurs et les ont coulés. a Combat anglo-autrichien On mande de Milan qu'on s'attend d'un nn ' ment là l'autre à un combat dans l'Adriatique Une escadre britannique a dispersé la flot/t * autrichienne devant Antivari-. L'entente franco-anglaise bi Paris, 9 août. — L'entente des autorités ma .t ritimes anglaises et françaises est à ce poin intime que, dans la mer du Nord, les force françaises sont sous les ordres des amiraux anglais tandis que, dans la Méditerranée, les escadres des deux pays sont groupées sous île commandement en chef de l'amiral Boué de Lapeyrère. IEn ABlemagne La question des vivres Les rares nouvelles reçues d'Allemagne annoncent que, dans les grands centres, le manque de vivres se fait déjà vivement sentir. Cette situation, qui est pour nous un avantage incomparable, va s'aggraver avec une effrayante rapidité.L'Allemagne est, en effet, un pays aux deux •tieTs industriel. Sa terre, trop pauvre, ne suffit-pas à nourrir 65 millions d'habitants. Elle leur ' donne en quantité juste suffisante 500 millions de quintaux de pommes de terre et 116 millions de quintaux' de seigle. Quant au blé, îa céréale par excellence de la civilisation, le sol de la i Germanie n'en fournit que 43 millions de quin-l taux (récolte de 1912) sur les 66 qui sont con- - sommés annuellement. Le reste, soit 23 miil-: lions, représentant une valeur de près de 500 millions de francs, doit être demandé à i'étran-' £&■ ■ i Même remarque pour l'orge, matiere premiere - de la boisson nationale. Le pays en produit 35 > millions de quintaux ; il faut en acheter 30 millions de quintaux, soit pour 546 millions de , francs, au dehors. i Grâce au blocus de la flotte franco-anglaise, à l'hostilité russe, à la neutralité italienne, l'Allemagne se trouve isolée du reste du monde. Où prendra-t-elle les millions de quintaux de céréales, les 700,000 quintaux de viande fraîche et 1 salée, les 200,000 têtes de gros bétail qu'elle jtan-' porte chaque année, pour ne parfer que des ali-1 ments indispensables à la vie? Pas chez son alliée. L'Autriche se suffit à peine à elle-même " pour le blé (19 à 20 millions de quintaux) et pour les autres céréales ; elle est même en défi-" cit pour le maïs, dont elle importe plus de 7 mil-5 'lions de quintaux. ! Railler et dérailler Un Bruxellois qui est parvenu à s'échapper -d'Allemagne a vu, sur les wagons de la plupart des trains transportant les troupes, des écri-teaux portant ces mots : i Morgen zu Paris C'est-à-dire : « Demain à Paris ». 1 Mais il arrive que des trains déraillent. 3 Paas le Il en eût été ainsi chez nous Des correspondances du Grand-Duché n<>. font comprendre comment cela se serait passf » chez nous sans la résistance héroïque de no? troupes. t Quand les Luxembourgeois se réveillèrent, le 2 août, et découvrirent qu'ils avaient été 1 envahis pendant la nuit et que tous leurs ? moyens de communication étaient aux mains 2 des Allemands, ils ne furent pàs peu surpris de reconnaître, à la tête des détachements qui t prenaient possession de leur ville, sous l'uniforme allemand, de nombreux Allemands fixés t chez eux, employés dans des entreprises looa- 3 les, et qui, l'avant-veille, y travaillaient encore r et se comportaient comme si de Tien n'était ! 3 A toutes les protestations des Luxembourgeois les Allemands ne répondaient qu'avec la î dernière brutalité. Quiconque circulait sur les routes, était ar- - rêté comme espion, emprisonné. Des enfants d de dix ans étaient jetés en prison. i Les vivres ont été. pillés. Les Allemands se i conduisent littéralement comme en pays conquis, bien que les malheureux Luxembourgeois ne leur aient opposé aucune résistance. LeuTS femmes mêmes s'en mêlent. Celles qui habitent Luxembourg, et qui sont mariées aux traîtres qui. résidaient dans la ville et qui y ont joué le Tôle ignoble que nous disons ci-dessus, insultent maintenant les femmes luxembourgeoises, auxquelles elles faisaient la veille des politesses ! Elles se moquent d'elles en leur disant : — C'est vous qui êtes chez nous maintenant; et vous n'y resterez qu'avec notre agrément. Voilà ce qui nous pendait au nez ! Ici aussi, il y avait évidemment partout des : officiers allemands qui cachaient leur uniforme dans un tiroir et qui étaient prêts à le revêtir ' pour occuper leurs fonctions dans l'armée amenée chez nous et aider à nous étrangler. 2Sn ©lôsse Une patrouille allemande ^ Jeudi soir, une patrouille allemande, qui avai, " été poursuivie par une division de cavalerk L" française, s'est réfugiée en Suisse, près de Beur nevesin. La patrouille a été désarmée et em-:- prisonnée. i- Mobilisation ^ Paris, 9 août. — L'état de siège a été prodla-m^ s en Suisse. Le « Auszug » (Elite) et la Landweh; ont été mobilisés. On annonce que les Allemands ont tué une sentinelle suisse. L'opinion commence à s'£ l" mouvoir. s En MoBIasidle ^ Les blessés allemands à Maestricht Huit mille blessés ailleïnands sont soignés e ce moment à Maestricht et -aux envierons. IEEI E^fi^asiC© l" Soldats de marque i- >, Paris, 9 août. Le « Petit Parisien » a,.t l- nonce que de nombreux députés et anciens mi c nistres ont rejoint leurs corps en qualité d* >t simples soldats ou d'officiers subalternes. Or cite notamment MM. Caillaux, Ceccaldi, Klotz, >, Lebrun, Métin et le député socialiste Jea- >" Bon. ( Péché avoué... e M. Gustave Hervé, qui se croyait antimilitariste, vient de demander à s'engageT. Et voici la conséquence de ce « bon mouvement » (qui fut celui de tant d'autres antimilitaristes, de-r puis huit jours) : M" Henri-Robert, bâtonnier 3 de i'OrdTe aes avocats, va proposer au Conseil - de l'ordre de réintégrer M. Gustave Hervé e comme avocat à la Cour de Paris. Une légion garibaldienne La « Petite République » dit que la Ligu» franco-italienne organise une légion garibaldienne. Le colonel Laura, président du Comité garibaldien, a offert d'équiper un premier b* >- taillon de volontaires italiens. Une rue « de Liège « à Paris On va débaptiser des rues un peu partout. Le « Petit Parisien » arrivé hier à Bruxelles, - annonce que le Conseil municipal de Pari» t vient de décider que la rue de Berlin s'appa-s ) lera dorénavant rue de Liège, JLe numére i CINQ, CENTIMES -partout en Belcriaut Lundi 10 Août 1914 44e année ■ - N° 222 ('(

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Cet article est une édition du titre La gazette appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1871 au 1940.

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