La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1918, 01 Mai. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/5d8nc5t956/
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I N°152 QUATRIÈME ANNÉE MAI 1918 PRIX DU NUMERO — Elastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette iimite) LA LIBE RBELGLQUE J'ai fol dans nos destinées, un Pays qui se détend s'impose au respect de tous ce pays ne périt pas! Dieu sera avec nous dnns celte cause juste ALBERT Roi dfs Belges (4 août 1914) ptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés., et attendons patiemment l'heure de la réparation A MAX s JSL|| i II.I I , lin FONDÉE LE le. FÉVRIER 1915 Envers les personnes qui dominent par la force militaire nc.ro pays, ayons les égards que commande l'intérêt général Rec p2ctons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre Dignité Patriotique. Mgr MERCIER. RÉKAPITULONS Toujours sur la « DÉFENSIVE », voilà donc l'Allemagne installée en lelgique. On sait comment s'installe un allemand. Vous aviezjléja vu ela fii petit, dans les hôtels du littoral, à la saison, surtout à l'heure-ù on passe les plats à table.Ça bouffe malproprement, mai-; surtout ça ouffe la part des autres. Ceci en temps de paix et nous sommes en ;uerre ; jugez En 1914, et en lillo surtout, ce fut la période d'atrocités.La Belgique ut clouée sur sa croix d'nonneur. Le sang lui coulait à flots. Toujours ur la défensive, les hordes du grand f-aigneur Guillaume il massa -raient, incendiaient, ralliaient, volaient, fusillaient, violaient, pillaient t... salissaient. Puis, ce fut la mise en coupe réglée de la fortune publique et privée, •es spécialistes campriolèrent méthodiquement notre industrie natio-iale après quoi ils assommèrent le commerce et prétendirent, comble le duplicité, que les ouvriers étaient des fainéants. Je n'insiste pas sur e rétablissement de l'esclavage par les Hoches. Pour une protestation, c'était l'exil. Pour une réclamation, c'était la irison. Pour un cri de colère, c'était l'amende toujours arrondie au ni llion - Et ces bandits s'estimaient en cas de légitime défense.C'était toujours e lapin qui avait commencé. Ils tirent, la bedaine secouée d'un gros rire, de notre florissante Bel-;ique, une pauvre petite chose saignante. Si ce n'était que cela ! Ils ont ait pire. Ils ont allumé l'appétit sauvage de l'or mouillé de larmes, souillé de oue, taché de sang, maudit. AUltl PAMES .. Ils ont créé la soif du luxe et des jouissances ignobles... CRAPULA .. Ils ont gratté les ordures et trouvé là dessous des Belges qui tous les latins dans des feuilles censurées, s'étonnent de notre inla>sable ré-istance • NON ES AMCUS C\ESARIS ? Ils ont essayé de diviser I- Pays nour une question de langues.— I1V1DE ET UIPERA — les faux juifs! Eux qui germanisèrent la Pologne, ui au mépris de solennelles promesses arrachèrent même aux petits nfants — au Gymnase de St-Marie Madeleine de Posen et ailleurs — e droit de prier dans leur idiome national. Tout cela à I'aLLEMANDE, c'est à dire sournoisement, salement... ALEMENT. Tenez les mots partent tout seuls. Oh I il est bien entendu que tout cela n'est que BROYISOIRE. CIIA-IA1S il n'est entré dans les vues de l'empire de s'annexer.... par la vio-3nec la Belgique... (par l'amour peut-être !...) Ils la suceront jusqu'à 'épuisement et, la guerre fi nie quand ils ne seront plus sur la DEFElN-iIvE, ces bons bougres reviendront la patte tendue, la lèvre tordue lans un rictus, les yeux humbles, la peau luisante, nous dire '. t Kam-i-ates, foulez-vous ? » Oui. il y a ru un Bissingequi préconisait l'annexion avec a sassinat lu roi Albert au besoin : > Voui, disent-ils mais c'était une \ieille pêle ette Kouverneur-là. Celui de mainténant. il faut mie ix. Il met peau ;Oup de fin dans son eau »... Sans doute il y a le ministre allemand des et sans colonies, qui se ait fort de reprendre ses possessions et — toujours la ')éfeiui\e — de 'approprier notre Congo trop lourd pour nous. Peut-être cet o'ibrius onge-t-il à prendre nos n irs pour en faire des Kuirassiers blancs. Joirs et Blancs ; ce serait parlant. Les couleurs de la Prusse et de . la lie voleuse, la gazza ladra... * * * Je me suis imposé de ne parler que de la Belgique... A peine ai-, e :flleuré mon sujet et ma place e-l limitée. Concluons. Je constate avec joie que p111 s que jamais, la Belgique exténuée eonti-tue à se f... de \ous dans les grandes largeurs, ô Boches de tout poil ! ïlle a, elle garde le sourire. S'il lui arrive paifois de froncer les sourcils, si une ombre de colère tasse sur ses grande yeux ardents, c'est quand elle tressaille au bruit ;ec des pelotons d'exécution qui font des martyrs. C'est quand elle en-.end claquer les portes des prisons, quand la' brise lui apporte le cri l'amour des exilés... Parfois aussi elle a au coin de l'œil une larme que sèche vite la flamme de sa fierté : c'est quand elle voit là bas,dans la dune,ces deux êtres de I eauté et de grandeur, Albert, Elisabeth ; c'est quand elle entend le Vorw&rts qui crie (ce qu'on nous cache) : Nouvelle victoire helge à l'Yser ; c'est quand elle contemple la haute silhouette de son magnifique Cardinal, la seule autorité encore intacte, invincible ! Mais entre ces instants de colère et d'émoi, elle sourit ineffablement, imperturbablement, et ce sourire est un poème de dédain, de dégoût, d'ironie, de gaillardise et de froide assurance. Et puisqu'elle sourit, rions. Rions des journaux boches et sous-boches, qui se donnent un mal de chien pour nous déprimer sans y arriver. Kions de cette grande offensive qui devient Hindenburlesque, puisqu'elle râta deux fois, à commencer par celle de la Somme où le Kaiser était convoqué avec son habit neuf pour marcher, fifres lifrant, tout droit NACE l'AliYS. liions du gros Kanon qui ne va plus, ma chère, qui ne va guère ! Rions des menteurs qui prétendent qu'ils ne perdent presque pas d'hommes dans leurs assauts furieux, alors que partout les blessés abondent, qu'à la cage aux ours à Schaerbeek, les trains passent interminable , les trains qui hurlent., D'ailleurs,voyez Vilvorde,c'est à deux pas ! Rions de la frousse du Kaiser qui après avoir demandé aux socialistes un dernier répit jusqu'au premier mai, les supplie en grâce de faire crédit à Hindenburg jusqu'au 15, à seule fin de bouffer la France et l'Angleterre, et de finir la guerre. Rions du bel enthousiasme des troupes de l'Empire, alors que les soldats boches désertent en masse, remplissent nos prisons et la Kom-mandantur, quand ils se font pincer sur les chemins de Hollande; alors qu'en pl«ine gare du Nord, on fusillait, il y a quelques jours* un officier | oussant »es hommes à déserter. Rions de leur emprunt de guerre qui a été si lestement couvert,qu'on ne l'a... riaême pas vu passer. Une muscade !... Rions des quantités énorme de froment qui sont., en Oukraine, ou peut-être dans la lune, qu'on promet aux Allemands crevant de faim et qui n'arrivent jamais. Rions du butin de guerre, tellement Kolosal qu'il suffirait pour tenir une année encore, sans loucher aux réserves, alors que les soldats recommen ent à fouiller nos maisons pour y ramasser les-derniers morceaux de cuivre, lès derniers boutons de culotte. Ah ! les farceurs, les sinistres bluffetirs ! IL roule sur les grandes routes de Flandre. 11. vient de Zeebrugge où IL est allé voir le cimèntage des English. IL rêve... Le 28 avril, dans le 'ieau matin du dimanche, les Bruxellois s'éveillent, baillent, s'étii ent, regardent s'il reste encore des Boche- sur le pavé, stupirent et .. s'effraient: Il y a des drapeaux neufs sur quelques casernes ! — Est-ce qu'ils auraient pris Calais, bon Dieu ? Non, Bruxellois de mon cœur, ce n'est rien, moins que rien, c'est le Kaiser, qui passe par Bruxelles. Berlin ne lui dit rien dans la période du lr mai ; le lr mai. Ha ache ! Il n'aime plus Berlin parce qu'on ne l'appelle plus là-bas que le duc de Courlande. Vers onze heures, t'ain d'enfer a ''avenue Louise. Une * ingtaine d'autos. Qu'est-ce que c'e<t que ça ? Calé dans un coin de sa voiture blindée, la fameuse \oilure giise timbrée, — oh combien ! —■ aux aigles Kai ériales. c'est Môsieur qui s'en va-t-an bois après avoir <' té inspekter une église, peut-être rapport aux cloches que l'archevêque de Matines— ah! celui-là! —.défend mordicus.... Devant lui courent trois autos découvertes laissant voir des guerriers l'arme au genou, le doigt sur la gâchette Derrière même décor. Toujours la « DEFENSIVE. » Partout des polizei, des cyclistes, des espions et une nuée d'officiers faisant la roue, la tête vissé'e sur un long col, le «tari-eau à l'œil...

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Cet article est une édition du titre La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique appartenant à la catégorie Clandestiene pers, parue à S.l. du 1915 au 1918.

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