La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1915, 01 Decembre. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/9g5gb1zh7q/
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NUMÉRO 54 DÉCEMBRE 1915 PRIX DU NUMÉRO — élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs fie ne pas dépasser cette iJTmte) M-immu-iHÉMMiiiii i i tiiiiTiiiTrr T.iwMmTrrTni-nrWrr- ■ M „ LA LIBRE BELGIQUE Acceptons provisoirement tes sacrifices qui nous sont imposés. . e* attendons patiemment l'heure de la réparation. Le Bourgmestre Adolphe MAX FONDEE LE FEVRIER 4945 Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays ayons les égards que commande l'intérêt général. Respectons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre Dignité Patriotique. MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IR RÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : KOMMANDANTUR-RRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. Du Calme, de la Confiance On raconte que von Sauberschwein aurait promis à son kaiser qu'il materait les Bruxellois en trois semaines. De là, sans doute, les nouvelles menaces, les brutalités et vexations, les édits violents, les condamnations excessives, les exécutions sanglantes, le tout annoncé coram populo, avec morgue et violence, qui ont marqué la première semaine de son règne. Le jeu est dangereux, il est dangereux et inefficace. Pas plus que ses congénères du junkerdum, le nouvel envoyé du kaiser, le missus dominions de la violence ne semble connaître notre tempérament belge. Habitués à mener à la schlague les populations prussiennes qui se couchent platement aux pieds de leurs maîtres, qui tremblent sous le ré gard des chefs — cela s'appelle la discipline allemande —, les hobereaux se figurent naïvement que le peuple belge se soumettra comme un écolier docile au fouet des étrangers. Le peuple belge, messeigneurs; ne connaît pas votre discipline ; il connaît la liberté et vous le montrera. Certes, certaines âmes timides, un peu femmelettes, sont anxieuses et même une certaine panique se répand chez elles; mais elles sont l'exception. Les autres vous attendent de pied ferme, continuent à vous regarder bien pu face et ne plient pas le genou devant vos menacés et vos provocations. Il en est même qui parlent de résistance légitime, et on ne peut nier qne dans certains milieux se soit' levé un vent de fronde, un mouvement de représailles qui pourrait avoir de terribles conséquences. Un mot aux uns et aux autres. Aux âmes timides, je dirai volontiers' : rassurez vous et ressaisissez-vous. Ayant longtemps vécu en Cernianiè, je connais le caractère alleman I. Il recourt volontiers à la force, qti'il considère comme le droiL par excellence, mais dès que le Teuton trouve devant lui un homme décidé, il baisse de ton.il s'adoucit: l'Allemand est pleutre de nature; cruel quand il ne sent, pas de résistance, il est lâche devant un courageux, parce qu'il s'incline toujours devant la force, celle de ses chefs comme celle de ses adversaires. Pour le dominer, commençons toujours pur ne pas le craindre ; surtout pas de transes et. pas de platitude ! Les A llemands ont l'amour du bluff, comme ils ont l'impudeur et l'audace du mensonge. Il s'en suit que, lorsqu'ils menacent et terrorisent, on peut. être certain qu'ils cachent une frayeur ou quelque événement malheureux pour eux. Avez vous re marqué que. chaque fois qu'ils assouvissaient leur rage sur la cathédrale de Reims, c'était qu'ils avaienl reçu une pile soignée des Français ? C'est leur manière à eux d'exercer des représailles ; c'est un bluff spécial, qui fait du bruit et les console de leur défaite. Quanl à leur esprit de mensonge, rappelez-vous quelques i faits i] y a belle lurette que von der Goltz affichait sur nos murs que l'armée française, décimée, n'était plus capable de la moindre résistance; certains le croyaient... Les placards claironnaient que les troupes belges étaient définitivement anéanties et devenues une non-valeur ! Jamais elles n'ont été aussi fortes, aussi décidées, aussi bien équipées qu'aujourd'hui... Puis c'était l'armée russe réduite à l'impuissance tant et si bien que la Russie allait implorer une paix séparée ! En ce moment, l'armée russe est en train d'anéantir les forces allemandes, qui ont déjà, depuis trois mois, perdu plus de quinze cent mille hommes en Russie et se réfugient dans la défensive, cependant que de nouvelles, et innombrables armées moscovites se préparent à donner, au printemps. Je coup de grâce... à tous les men-i songes auxquels certains Belges crédules ont ajouté foi, ne voulant pas croire que les Allemands vivent de mensonge et de bluff. Mettez comme principe que, plus leur humeur I est méchante, vexatoire, cruelle, plus il est certain que la ! réalité est terrible pour eux. j Ne tremblez donc pas, les timides, mais réjouissez-vous plutôt. # # * Aux autres, qui songent à un mouvement de représailles violentes, je dirai : contre un gouvernement qui fait preuve d'un despotisme intolérable, l'insurrection est permi-e, à condition que la population opprimée ait de sérieuses raisons de croire qu'elle se libérera et améliorera son sort. C'est la révolution, la sainte révolution comme en 1830. Mais le gouvernement allemand n'est qu'un gouvernement d'occupation, il n'est que provisoire et nos soldats et nos alliés travaiMenl à notre délivrance Armons nous donc de patience. Et puis, nous croirions nous en droit de recourir à la violence, examinons froidement la question : Nous n'avons ni organisation sérieuse ni armes. Oh I j'en tends l'objection : nous avons les armes des soldais aile mands et eu quelques heures elles seraient en nos mains, i Les Allemands ont dû dégarnir la garnison de Bruxelles et de la province et ils savent, comme nous, que les pauvres diables du Landsturm ne pourraient songer à se défendre contre quelques centaines de bras robustes. (C'est peut être même là le molifsecret de leurs mesures de terrorisation ) Mais supposez des Matines Bruxelloises. Supposez qu'en un jour les citoyens révoltés aient proprement troué la j panse du dernier des Sauberschwein, des Bissinge et de < leurs congénères ; qu'au raient-ils gagné ? La satisfaction de | la vengeance assouvie ? Le châtiment de quelques brutes j galonnées ? Soil. Croyez-vous que, le lendemain, des régiments de soudards ivres ne viendront pas les venger et que PRIÈRE DE FAIRE CIRCULER CE BULLETIN

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Cet article est une édition du titre La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique appartenant à la catégorie Clandestiene pers, parue à S.l. du 1915 au 1918.

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