La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

757 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1915, 01 Decembre. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/5q4rj49r6r/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

NUMÉRO 55 DÉCEMBRE 1915 PRIX DU NUMERO — élastique, de zéro a l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite) LA LIBRE BELGIQUE Acceptons provisoirement tes sacrifices qui nous sodî imposes . et attendons patiemment l'heure de la réparation. Le Bourgmestre Adolphe MAX FONDÉE LE 1er FEVRIER 1915 Envers les personnes qui dominent par îa. force militaire notre pav« ayons les égards que commande Pintérêt général. Respectons le* règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre Dignité Patrioiiqzir MF MERCIER BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE - RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE KOMMANDAN T U R BRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulles ' sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. La véritable religion de la Germanie Guillaume 11, parlant le 5 août 1914 à toute la nation, se proclamait plein de dévotion envers Dieu le Père. Le 7 août, î! décla- . rait à sa garde qu'étant chef de la « nation élue », l'esprit de Dieu 1 était descendu en lui. Qyand sur le pont d'un de ses navires de guerre, il présidait à ia prière, ii se transformait en prédicant luthérien pour haranguer ses marins. S'il envoyait un message au Pape, il professait officiellement un respect profond pour le chef suprême de la catholicité, et quand c'est aux Musulmans ou aux I urcs qu'il écrit maintenant, il se dit l'envoyé d'Allah sur la terre. Ces manifestations variées d'une piété caméiéonmenne ont suffi, paraît-il, aux catholiques du Centre et aux cardinaux de Munich et de Cologne et à quelques obscurs isolés d'Espagne et d'autres lieux pour les ' convaincre que lempereur est un homme sincèrement et foncièrement religieux. Mais les gens sérieux du monde civilisé, à quelque confession qu'ils appartiennent, se demandent avec une curiosité bien légitime, quelle est au juste la morale et la religion de ces gens * kuiturés ■"> qui, s'estimant supérieurs au restant de I humanité, prennent prétexte de cette supériorité pour considérer les traités comme des chiffons de papier, les lois internationales les plus solennelles comme inexistantes et les promesses de leur gouvernement et de leur empereur comme un zéro aussi absolu que son pouvoir, lorsque l'intérêt suprême de la Germanie est ou leur parait être en jeu. Nous ne pouvons mieux répondre à cette question que par ia voix des Allemands eux-mêmes. Après plus de treize mois de guerre, après avoir lu avec attention tous les documents et les publications qui ont pour objet ce conflit et sa préparation, nous avons acquis la conviction que le meilleur résumé condensant la religion dominante de la Germanie se trouvait sinon dans la forme, du moins quant au fond, dans une poésie qui, au temps de sa publication obtint un grand succès en Allemagne et dont voici la traduction : LE DIEU ALLEMAND Les ennemis de l'Allemagne demandent en raillant « Vous, Allemands, vous priez un dieu et le suppliez de vous aider dans la lutte. — A votre disposition vous avez sans doute un singulier dieu — Que nous ne connaissons pas ?» — Oui, s'écrie toute l'Allemagne, et vous ne le connaissez pas ! — Nous voulons vous le faire connaître. C est le dieu qui parle par nos canons, — Le dieu qui terrasse vos fortifications. — Le dieu qui, sur nos cuirassés, fait frémir la mer, — Qui sur nos « taubes » mugit dan« ! air. — Le dieu de nos épées, devant lequel vous tremblez, — C est le même dieu puissant, — Qui depuis des milliers d années — Plane sur 1 Allemagne. Qui forme et dirige tout notre être. — Sur lequel repose l'existence de nous tous. — Wotan. l'antique dieu des nues — Qu'adoraient nos pères, voilà ce dieu et pas un autre. — C'était lui qui fit chanter Walter, — C'était lui qui révolta Martin Luther, — Ce dieu qui avec nous a subi nos misères, — Et bien que retiré dans 1 ombre, rayonnait -- Dans Paul Gerhart et Jean Sébastien Bach, — Ce dieu qui avec Frédéric dirigeait le combat, — Et nous apporta finalement le nouveau jour, — Oui fit resplendir sur notre pays — La nouvelle aurore : -- Lessing et Kant, Jusqu'à ce que le soleil ait franchi l'horizon — Johann Woïfgang Goethe, — Et tous ces esprits, — Maîtres à jamais célèbres —- Qui se trouvent à ses côtés. — Tout cela c'était lui, — Ce dieu, que nous implorons à présent. — Qui nous régale du feu céleste, — La rainte divinité de l'Allemagne, — C'est lui pour lequel vous aurez à lutter. W1LL VESPER. Nous ne prétendons pas cependant que la nation allemande considérée dans son ensemble se soit convertie ou ait rétrogradé jusqu au paganisme, ni qu'elle pratique le culte d'Odin ou de Wctan, mais ses dirigeants et ses éducateurs sont en adoration devant la force brutale ; ils ont, en réalité, sinon pas toujours en théorie, fait de la patrie une idole suprême à laquelle tout doit être sacrifié, même la justice, la loyauté, idole dont le culte vient avant celui de Dieu: ils admettent, les uns théoriquement et philosophiquement, d autres pratiquement, la philosophie de Nietsche, d'après laquelle la nature n'existe que pour les hommes supérieurs — les surhommes —; auxquels tout le reste de ia création doit être consacré et soumis. Sans admettre cette théorie odieuse et antichrétienne en principe, les Allemands protestants, dont la plupart sont devenus libres-penseurs et même matérialistes, estiment que la race allemande est une race supérieure à laquelle revient de droit la domination du monde. Les dirigeants catholiques eux aussi sont imbus de cette doctrine, consciemment ou inconsciemment, et c'est pourquoi nous avons assisté à ce spectacle inouï dans l'histoire : le Reichstag tout entier applaudissant le 4 août i 914, sans la moindre réserve, aux paroles cynique5 du chancelier Bethmann-Hollweg : Nécessité fait loi. Notre entrée j en Belgique est une atteinte au droit des gens, etc — Cette unanimité prouve qu'au Reichstag. qui représente dans son ensemble la partie dirigeante de l'empire, la conviction de la supé-| riorité éminente de l'Allemagne et de ses droits in -ontestables à la i domination universelle est absolue et générale. C'est un dogme primordial chez l'Allemand intellectuel de toutes les confessions. Un journal allemand, le Zeitscist, dit à ce sujet, en parlant de l'armée impériale actuelle Ces homme? qui luttent aujourd'hui comme des lions, qui se sacrifient comme ! des héros qui, poussés en avant par l'énergie invincible de leur volonté, se lancent dans le péril de la mort et de la mutilation comme des martyrs et des ascètes, et 1 ces autres qui à la maison s'efforcent à faire paisiblement les ouvrages dix fois augmentés; tous ces millions'd'hommes de vieille roche germaine, tous ces hom-! mes énergiques, tenaces et conscients de leur discipline de fer. ils ont été élevés, nourris du pain spirituel, des pensées de Nietsche. Il y a plus • dans le n" 30 du Tig de Berlin de I année 1915. M. Erzberger, député du Centte au Reichstag, a publié sous sa signature ces lignes qui sont l'approbation de la conduite des généraux et amiraux allemands dans la direction de la guerre actuelle La façon d'agir sans aucune réserve dans la guerre actuelle apparaît de fait, dans son utilisation raisonnable comme la plus grande humanité. Si par un moyen quelconque on arrive à détruire Londres, on doit dire que c'est plus humain que . de laisser perdre son sang à un seul Allemand sur le champ de bataille, car cette façon radicale conduit plus vite à la paix finale. PRIÈRE HE FAIRE CIRCULER CE BULLETIN

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique appartenant à la catégorie Clandestiene pers, parue à S.l. du 1915 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes