La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1918, 01 Mai. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/t43hx1702n/
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J'ai fol dans nos destinées; un Pays qyi se détend s'impose au respect de tous ce pays ne périt pas! Dieu sera avec nous dans cette cause juste ALBERT. Roi dps Belges (4 août 1914). Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés... et attendons patiemment l'heure de la réparation A MAX- FONDÉE le 1er février 1915 Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général Respectons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberte de nos consciences chrétiennes ni à notr* Dignité Patriotique. mgr mercier. DU NERF! Depuis plus d'un mois le.« Kaiserschlacht » nous fait revivre les angoissantes journées de Liège, d'Anvers, de l'Yser et de Verdun. L'heure est solennelle. De part et d'autre on reconnait que la bataille engagée décidera de la guerre. Belges, c'est le moment ou jamais de dominer ses nerfs, de rester maître de soi ! La tempête est loin d'être apaisée, certes, et déjà que de raisons d'espérer ! D'un effort insensé Hindenburg a voulu percer le mur qui l'encercle et marcher sur Paris.Le coup fut terrible. Comme une bête qui agonise ramasse et concentre ce qui lui reste de forces, en quelques violentes convulsions, l'Allemagne y va de ses derniers soubresauts. Bapaume, Montdidier, Armentières, Ypres, quel océan de fer et de feu, quelle mer de sang ! Mais le mur est intact ! La Bête essayera ailleurs, n'en doutez pas, elle donnera encore de formidables coups de boutoir, mais courage et confiance. LET US KEEP OUR NERVES, comme disent nos bons amis les Anglais. Qui sait, l'heure décisive, l'heure de Foch, est peut-être à la veille de sonner... En attendant, et pendant que nos frères et nos alliés contiennent les derniers efforts d'une Allemagne aux abois, ne faiblissons pas dans notre résistance à l'oppresseur. Froidement, énergiquement, en tout et toujours, sus à l'Allemand ! Si nous faisons cela, si nous aussi, nous tenons jusqu'au bout, le monde et l'histoire confondront un jour dans une même admiration la bravoure de nos soldats et l'endurance de notre peuple. La Libre Belgique. SURSUM CORDA C'est dans les jours de fièvre comme ceux que nous venons de vivre dans ces heures de secousse morale et d'angoisse qu'il faut crier : « Sur-sum Corda ! <> Haut les cœufs ! Trempons nos caractères. Cuirassons nos âmes Debout dans la bourrasque, la face tournée vers la tempête, regardons droit devant nous le tumulte de nuages dans le ciel, attendant de voir soudain s'éclairer là-haut le coin d'azur où rit la lumière. Ce n'est pas toujours facile. Il faut pour cela de fortes âmes. Mais nos âmes n'ont-elles pas été laminées par l'épreuve ? Le feu où nous brûlons depuis quatre ans ne nous a-t-il pas éprouvés, « purifiés dans la terre, raffinés jusqu'à sept fois ? » En vérité, il nous faut faire effort pour échapper à l'ambiance de démoralisation si savamment organisée autour de nous. Efforçons-nous 1 Sursum corda ! Haut les coeurs 1 Ne laissons pas les Boches de l'intérieur nous imposer leur emprise. Nous les connaissons ces Boches au masque de verre qui se sont mis au servire des Boches de Berlin, prêts à toutes les vils besognes, à toutes toutes les platitudes ignobles. Nous les connaissons, Us s'appellent : « Le Brùssellois » où bafouille Marc de Salm, le Crapaud, et « La Bel-chike » ou « Huttische Zeitung » dont le rédacteur de guerre va prendre langue chaque jour à la Kommandantur. Nous savons cela. Nous les avons pris maintes fois en flagrant délit de mensonge—genus mendatio natum ». Quelques jours encore avant la grail le offensive ils annonçaient l'un et l'autre que l'on crevait de faim en France et en Angleterre, que dans deux bateaux surpris on n'avait découvert que du pain moisi, des vivres avariés, des marins squelettique Les armées manquaient de tout. Et voici que Marc de Salm et Judas Moressée se trouvent d'accord pour dire aujourd'hui que les Anglais ont abandonné sur le champ de bataille des stocks de vivres si abondants que les Boches peuvent s'empiffrer à l'aise et se tenir leurs propres stocks en réserve. Accordez-moi cela, si vous 1" pouvez Eux ne se soucient point d'accorder leurs mensonges d'aujourd'hui avec ceux d'hier. Et pour cause. Il y en a trop. Et puis l'effet de démoralisation est donné. Quand donc les Belges ne feront-ils plus crédit à ces gens-là ? A leur suite viennent les Flamin-Boches du Conseil des Flandres, qui souhaitent le triomphe des Allemands — leur triomphe ! —et qui prenant leurs souhaits pour des réalités, s'en vont chanter victoire Il y a enfin les faibles, les moutons de Panurge.qui bêlent parce qu'ils ont entendu bêler, et qui, bêlant et se lamentant, je jettent la tète la première dans la noire désespérance. Sursum corda ! Haut les cœurs 1 Raisonnons, je vous prie. Regardons en face les résultats de cette grande offensive, dont les Boches espéraient tant et qui leur a donné si peu. Que voulait-on ? Couper les lignes, séparer l'armée anglaise de l'armée française, déborder ensuite, par les ailes, les deux armées disloquées, en un mot, détruire la force combative des armées alliées. Y sont-ils parvenus ? Ont-ils atteint leur but ? Nos alliés ont tenu. lis tiennent. Ils tiendront Leurs admirables soldats ont fait de l'héroïsme leur pâture quotidienne. En vérité les allemands n'ont obtenu qu'une chose c'est de précipiter l'accord des alliés pour la nomination du généralisme Foch, ce qui, réalisant l'unité du commandement, fortifie singulièrement notre front. Je me trompe Ils ont obtenu une autre chose, non moins importante, c'est de laisser sur le terrain des centaines de milliers de cadavres et de blessés. Leurs pertes sont effroyables.Les journaux hollandais eux-mêmes malgré la sourdine imposée pour leur entrée chez nous, disent les épouvantables hécatombes subies par les assaillants de ces âpres combats. Aussi bien nous savons que les blessés refluent par milliers jusqu'aux portes de Bruxelles. Nous savons que d'innombrables trains roulent jour et nuit vers l'Allemagne, pleins de cris, de sang et de larmes. Judas Moressée lui-même se trouvant aux fêtes de Pâques dans sa villa de Marche-les-Dames comptait quatre-vingt trains de 3o wagons par jour, non compris les trains de la nuit, et il estimait à 20.000 le nombre de blessés qui passèrent là pendant ses deux jours de congé. Voilà des choses qu'il ne dit pas dans sa gazette, assurément. Or il y a dans ces pertes effroyables non seulement une cause d'épuisement des armées allemandes, mais encore un ferment de démoralisation des troupes. Et quand la vérité se fera jour en Allemagne ne s'élèvera-t-il pas un cri d'horreur et de colère : Enfin n'oublions pas que les Français ont des réserves. Il y a derrière le front toute une armée de troupes fraiches qui n'a pas tiré un coup de fusil Et cela n'est pas sans inquiéter un peu Hindenburg. N'oublions pas que les Américains arrivent. Ils débarquent nombreux chaque jour sur le sol de France. Les Allemands le savent bien. S'ils ont voulu, s'ils veulent encore brusquer la décision, c'est que le Ilot américain monte, Ils le savent. Ils savent qu'un jour viendra qui n'est pas loin où, malgré leurs canons tirant à 100 kilomètres, malgré les Boches de tout poil, y compris les Flaminboches, le sol de la France deviendra le tombeau du militarisme prussien, mieux, du militarisme tout court. Sursum corda ! Haut les cœurs ! BELGA. LA L. B. EN AMERIQUE Lors d'une vente .organisée ces jours-ci en Amérique au profit de « doctoresses » s'en allant au front, un exemplaire de la « LIBRE BELGIQUE » rapporta 5oo dollars, environ 3ooo francs. Nos alliés d'Outre-Atlantique sont incontestablement bien renseignés. 3ooo francs, c'est le « tarif » d'ici; avec la différence toutefois que chez nous on compte en marcs et que l'on paie pareille somme non pas pour avoir un exemplaire de la L. B., mais parce qu'on en a un, à part cela . LE GRAND CRACHEUR D'abord nous crûmes que c'était une blague... Les allemands ne sont pas morts de leur premier mensonge et Czernin — l'austro-boche — non plus d'ailleurs ! N° 150 QUATRIÈME ANNÉE MAI 1918 PRIX OU NUMERO — Élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite) Y ' r "fflf—fil—T ITT "I r vvv. ^L.i1 ' niHfl» hi ill I lil h'hi "A." > 13UUJ

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Cet article est une édition du titre La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique appartenant à la catégorie Clandestiene pers, parue à S.l. du 1915 au 1918.

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