La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1918, 01 Août. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Accès à 18 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7659c6t183/
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J ai foi dans nos destinées, on Pays qyl se détend s'Impose au respect de tous ce pays ne périt pas! Dieu sera avec nous dans cette cause juste ALBERT. Roi des Belges (4 août 1914). Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés.. et attendons patiemment l'heure de la réparation A MAX t'* fondée le 1er février 1915 Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général Res-psctons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre Dignité Patriotique Mo» MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE - RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE kommandantur - bruxelles Il I III !■—i —I II I I I ■— Il I II ■ TTIinr—— BUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs * UN AMI DE LA BELGIQUE Monsieur Hoover le ministre du ravitaillement des Etats-Unis, et qui longtemps présida chez nous la Commission for Relief, reçu en audience solennelle par Notre Roi, s'est vu décerner le titre magnifique d'- " Citoyen d'honneur el aini de la Belgique Ce n'est pas sans émotion que nos lecteurs, sachant tout ce que Monsieur Hoover a fait, et fait encore, pour le ravitaillement de notre chère Patrie, songeront à ce beau nom d'ami qu'au nom de tout son peuple, Albert Ier vient de lui donner. Pour remercier comme il convenait celui dont l'autorité, L'initiative, le génie d'organisation, mis au service d'un grand amour des pauvres, des malheureux et des opprimés, nous sauvèrent de la famine, la Belgique ne pouvait faire mieux que donner son cœur. Le geste superbe de notre Roi fait entrer Monsieur Hoover dans notre Histoire Nationale. IL rappellera aux générations futures ce que ce grand citoyen de La libre Amérique fit pour nous aux heures les plus sombres du cataclysme mondial. Que L'amitié de tout un peuple lui soit ici-bas une récompense digne de sa bonté. LA LIBRE BELGIQUE. L'AURORE Que d'amis, et des meilleurs, n'avons nou^ pas vu céder ces derniers mois, à l'influence débilitante et démoralisatrice d'une occupation qui se prolonge. Le cœur chez beaucoup leur faisait mal à la tête. On souffrait trop pour pouvoir conserver toujours une juste vision des choses. Sans compter que les espoirs déçus disposent peu à l'optimisme. Or, n'avons nous pas tous crû, l'été dernier, que l'Allemagne en était à la veille de se rendre ? N'étions-nous pas tous persuadés que le printemps 1918 verrait luire enfin le beau soleil de la Victoire et de la l'aix? L'imprévisible débâcle russe emporta tous ces jolis rêves et les pessi-misies eurent beau jeu. Quand alors, après Brest-Litowsk, les Centraux amenant à la hâte fur le front Ouest les masses énormes devenues disponibles, déclanchèrent, le 21 mars, ce fameux « Kaiserslaclit » que l'écrasante supériorité en hommes et en matériel devait rendre irrésistible, qui donc ne trembla point ? Oh ! l'angoisse mortelle de ces jour nées terribles ! Sans doute, il y avait l'Amérique ; mais arriverait-elle encore à temps? Les plus calmes d'entre nous répétaient bien que jamais, l'Angleterre, maîtresse des mers, n'abandonnerait la partie ; qu'a'près le crime de Brest-Litowsk, c'était certainement la guerre à outrance, la raison il est vrai cherchait à se convaincre mais le cœur n'en souffrait pas moins. Le coup cependant, pour épouvantable qu'il fut, échoua. L'armée anglaise, le premier émoi passé, résista héroïquement. Aussitôt la Brute essaya ailleurs. Le plus généreux sang de France s'offrit pour faire obstacle. Un troisième soubresaut eut le même insuccès. Nos braves à nous, nos admirables petits soldats firent merveille. Avril 1918 restera parmi nos grandes dates de cette guerre. Brodée sur la soie de nos chers étendards elle ne manquera pas de consoler par la gloire acquise les trop nombreux foyers qu'elle mit — hélas — en deuil. On respira. Entretemps, par un tour de force unique dans les annales du monde, l'Amérique arrivait sur les champs de bataille. Foch, qui s'était révélé le maître de l'heure put préparer lentement sa revanche. Et lorsqu'après plusieurs mois passés à panser ses blessures et à reprendre son élan, la Bête, sachant que jamais plus elle n'aurait l'occasion de faire prévaloir sa force, se rua une nouvelle fois à l'assaut,Foch l'attendait. On la laissa venir, on la laissa se butter. Un moment même elle put croire qu'on cédait. Soudain, ô joie, du jour au lendemain la victoire changeait de camp ! Arrêtés net d'abord, vigoureusement contrattaqués ensuite les Allemands se virent à leur tour réduits à la défensive. Rapidement la poussée s'accentua. En face de l'Intelligence la Force ne sutlit pas. La Bête dut reculer. Et depuis lors, depuis ces premiers bulletins de victoire qui, le 21 juillet, vinrent nous mettre la joie au cœur et l'éclair dans les yeux, la Bête traquée, harcelée, cède partout.Des centaines de villages* sont repris,des milliers et des milliers de cadavres jonchent les champs el les routes, 75000 prisonniers, 1300 canons, un butin immense... C'est bien le commencement de la lin. Une seconde et dernière fois l'occasion est manquée Sans la Russie, la bataille de la Marne en Septembre 1914 serait restée le point culminant de la guerre. Obligée depuis lors, de lutter sur deux fronts, l'Allemagne jamais plus n'eut pu prétendre à dominer à l'Ouest Le printemps de cette anuée fournit à nouveau aux Centraux, ce que nos amis les Anglais, désignent si bien d'un mot, intraduisible d'ailleurs, « A CHANCE ». Malgré leur force indiscutable et leur organisation tant vantée, malgré l'avantage d'une supériorité momentanée et locale formidable, malgré les soins d'une préparation méticuleuse, malgré surtout les sacrifices énormes auxquels on s'était résolu, une seconde fois le plan échoua. Cette fois, oui, c'est bien fini. Qu'arrivera-t-il maintenant ? Devant la pluie d'Américains tombant en France, les dirigeants de l'Empire doivent évidemment se dire qu'il ne reste qu'une solution : LA PAIX. Mais une paix sans la rictoire militaire si souvent promise, donnée même comme assurée : une paix qui verrait donc la fin de la caste militaire prussienne et la consécration de la ruine économique la plus complète qui se puisse rêver ; une paix (jui pourrait bien être le signal du réveil d'un peuple et de l'explosion d'une colère trop longtemps contenue, cette paix là osera-t-on la conclure ? Ne préfèrera-t on pas lutter jusqu'au bout, quitte au besoin à se laisser abattre les armes à la main, et a voir crouler le régime face à l'ennemi plutôt que de le voir finir lamentablement dans la boue et le sang de la révolution qui gronde? C'est le secret de l'avenir. En attendant fci uctoire est certaine ; et, qui sait, il n'y a pas que les têtes à voir clair, les peuples parfois ont de ces intuitions soudaines... Ça va mal, très mal, en Autriche. On y déteste les Boches plus qu'ici, paraît-il Quelques nouveaux coups de Foch, pourraient provoquer tout autre chose qu'une retraite stratégique de Ludendorff... Il n'y a qu'à attendre calmement. , , , PRIX DU NUMERO — Élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite) N" 160 QUATRIÈME ANNÉE AOUT 1918

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Cet article est une édition du titre La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique appartenant à la catégorie Clandestiene pers, parue à S.l. du 1915 au 1918.

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