La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1915, 01 Septembre. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/057cr5p822/
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NUMÉRO 44 SEPTEMBRE 1915 PRIX DU NlLMÉhO — élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas. dépasser cette limite) LA LIBRE BELGIQUE Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés et attendons patiemment l'heure de la réparation. Le Bourgimstre Adolphe MAX. FONDÉE LE 1er FÉVRIER 191S Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général. Respectons le« règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre Dignité Patriotique. M** MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGUL1EK NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : KOMMANDANTUR-BRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION Sl ne pouvant etre un emplacement a de tout repos, ils sont installés C( dans une cave automobile j, ANNONCES : Les affaires étant nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. LE CHEMIN DE L'HONNEUR Que le chemin de l'honneur et de la probité soit (- rarement le plus court, mais qu'il devienne avec le f temps le plus sûr et le plus profitable, c'est ce que j-Tocqueville a déjà si bien démontré en étudiant les rapports de la morale et de la politique. (e. Waxweiler, La Belgique neutre et loyale.) c Aucun Belge, digne de ce nom, n'a jamais regretté c i'atiitude noble et héroïque de la Belgique dans le conflit \ européen. Certes, nombreux étaient parmi nous ceux qui \ avaient espéré voir épargner à leur pays, comme en 1870, < les horreurs de l'invasion. A la veille même de la guerre, t les assurances formelles données par la France, les ( réponses de l'ambassadeur allemand aux journalistes, ' notamment au Soir et au XX' Siècle entretinrent jusqu'au j dernier moment cet espoir. Et cependant, aucun c toyen n'a hésité sur la réponse qu'il fallait donner au brutal ultimatum qui venait soudainement le réveiller de sa ' quiétude. Mais si aucun de nous ne regrette d'avoir suivi la voie ' de l'honneur, ii n'est pas défendu de se demander ce qu'a 5 coûïé et ce que coûtera encore notre fidélité à la fui jurée. : Les âmes vaillantes et droites n'ont pas peur de regarder ] la réalité en face et de mesurer l'étendue des sacrifices que demande l'accomplissement d'un devoir : celui-ci 1 seul compte pour elle. 1 Ici, d'ailleurs, nul danger qu'un regard jeté en arrière ' nous fasse regretter notre attitude, nulle crainte que les 1 sacrifices consentis nous paraissent trop lourds. ! ^u'au'nons^nous gagné à nous incliner devint les menaces alleman-des? Quelle confiance pouvions-nous avoir dans les promesses d'un gouvernement qui déchirait sans vergogne un traité solennel, pour ! fa ailier à son armée l'accès d'un territoire ennemi? 1 Entrés cnez nous en amis, les Allemands, après la victoire, n'en j seraient jamais sortis. Que ceux qui en doutent contemplent l'explosion de convoitises, provoquée dans toutes les classes de la popula- ' tion germanique pat l'envahissement de la Belgique. Intellec uels ; armés de prétendus droits historiques, industriels jtloux de notre ! concurrence économique, commerçants avides d accaparer notre ( marché, donnent aujourd'hui la main aux socialistes, férus, comme les autres, de l'idéal d'une plus grande Allemagne, pour réclamer en chœur notre annexion. Les prétextes n'auraient pas manqué au Cabinet de Berlin, résolu à trahir une fois de plus sa paro e : le besoin i d'occuper tout le littoral de la mer du Nord, comme base navale contre l'Angleterre, l'importance stratégique et commerciale du port d'Anvers, peut-être au*si des conflits inévitables entre les autorités belges et les autorités allemandes qui auraient présidé à l'occuration d'une partie du pays. Jusqu'où, d'ailleurs cette occupation ne se : serait-elle pas étendue? Quel coin du sol nous aurait-rn lai sé pour y planter notre drapeau national ? A mettre les < hoses au mieux, on nous aurait prié, la gierre finie, j d'un ton insinuant mais en même temps sans réplique, de faire partie j de la confédération germanique. D'abord une union douaniè-e, l'entrée dans ie Zoilverein, avant que l'incorporation complèie — le dignus es inh are, dan» le :>aint empiie — eut été proiion ec par notre futur César, sur l'avis du l,o seil fédéral et suivant ies progrès de notre germanisation. On n'aurai pas attendu cet heureux jour pour contiôier et fixer la production de n s usines et de nos charb"i.nages en les affiliant au syndicat d'outie-Rh n pour organiser l'activité du port d'Anvers sans nuire aux ports allemands et limiter son hintenand commercial, pour surveiller notre vie journalière, empêcher nos manifestations nationales, inculquer la discipline allemande à notre armée, dômes iquer notre gouvtrneme t et no re diplomatie. On nous aurait tout de suite débarassé du ongo, t op lourd pour nos épaules. On nous eut enfin imposé l'Allemand comme iroisièm,; langue, destinée à devenir bientôt la langue officielle. Plusieurs fois il m' st arrivé, en lisan' dms nos journaux les fâcheuses polémique- soulevées par la rivalité de nos deux langues, de dire à mes j -unes collaborateurs : « On ne paraît pas se douter chez nous qu'on est m<:n ce de voir un jour l'allemand devenir la langue enseignante à l'universtté ce Gand ». On répète couramment, on l'a dit surtout au début de la guerre : Les Belges ont sauvé la France. C'est vrai, tous nos alliés l'ont reconnu et ont célébré à 1 envie ce qu'ils ont appelé notre héroïsme. Mais si nous avons sauvé la France, nous nous sommes sauvés nous-mêmes aussi. Non seulement nous ne pouvions compter sur les promesses de l'Allemagne mais nous aurions . onr é à la France et à l'Angleterre le droit de pénétrer ch;Z nous. Oh je sais, la reponse est facile : ni l'une ni l'autre n'étaient prêtes et ce n'est certes pas sur notre territoire que se fut portée la lutte., pui?qu», malgré notre intervention, malgr* le temps que nous avons fait gagné à nos amis, e champ de bataille est au-deià de nos frontières pour la majeure partie du front. Mais si nous avions manqué à nos engagements, si nous avions accepté les h nteuses propositions de l'Allemagne, si notre armée s'était dérobée à sa tâche, aurions-nous le droit de compter à l'heure qu'il est sur l'Angleterre et la France ; leur honneur les obl'gerait-il encore à nous sauver; se seraient-elles engagées comme elles l'ont fait solennellement et à plusieurs reprises à nous rendre la vie et l'indépendance? A supposer même qu'elles l'eussent voulu par intérêt, peut-on affirmer qu'elles auraient pu arr ver à satisfaire ou à vaincre l'Allemagne sans nous sacrifier au moins en partie? Qui peut dire de quel poids notre indépendance pèserait p us tard dans la balance de la justice si nous-mêmes nous nous étions rendus indignes de vivre en ne suivant pas la Voie du Droit et de l'Honneur? Nos a liés, nos soldats ont juré d'aller JUSQU'AU i BOUT. Ayons confiance en eux. Aidons-les de tout notre i pouvoir, de toutes r:oc forces. Liber. PRIÈRE DE FAIRE CIRCULER CE BULLETIN

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Cet article est une édition du titre La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique appartenant à la catégorie Clandestiene pers, parue à S.l. du 1915 au 1918.

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