La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1916, 01 Juillet. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ft8df6m649/
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LA LIBRE BELGIQUE J ai loi dans nos destinées ; un Pays qui se défend s'impose au respect FON DEE Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pars, de tous ce pays ne périt pas 1 Dieu sera avec nous dans cette cause ayons les égards que commande 1 intérêt général Respectons les juste a LBERT. Roi Des Belges (4 août 1914). j; règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent A cceptonè provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés LE I FEVRIER IQI 5 atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre et attendons patiemment l'heure de la réparation. A. MAX. Dignité Patriotique M*7 MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : KOMMANDANTUR-BRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une c*ve automobile ANNONCES Les affaires étant nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs Le mensonge mis à nu Parmi tant de stigmates qui marqueront éternellement le front de la Germanie, il en est un surtout qu'elle s'efforce d'effacer par tous les moyens : c'est la trace laissée par le crime initial, la violation brutale de la Belgique neutre,crime qui fut suivi de tant d'autres ! Périodiquement elle revient sur ce sujet, comme si le remords la ramenait fatalement à son forfait. C'est dans la boue qu'elle espère laver la flétrissure ineffaçable de son crime; c'est le mensonge et la calomnie qu'elle appelle à son aide pour le justifier. On connait le mensonge : la Belgique a elle-même violé sa neutralité, en se vendant à l'Angleterre, comme le prouvent les « Conventions Anglo-Belges » découvertes à Bruxelles. L'infortuné Waxweiler, dans La Belgique neutre et lovale, et Prum dans son Veuvage de la vérité, qui lui coûte un emprisonnement de trois ans, ont magistralement démontré la fausseté et le caractère calomnieux de l'excuse allemande. Malgré l'évidence, l'Allemagne persiste à mentir, sans honte, sans vergogne, cyniquement, comme par instinct, croyant peut-être que se vérifiera à son avantage le vieux dicton : « Mentez toujours, il en restera quelque chose » ! Eh bien! il faut qu'il n'en reste rien, rien que le déshonneur et l'infamie qui s'attachent au calomniateur. Je voudrais, par l'organe de La Libre Belgique, apporter une preuve nouvelle et à mon avis décisive de la parfaite loyauté de mon pays. Voici ma thèse : Si réellement la Belgique s'est livrée il y a dix ans à « l'Entente Cordiale », il est certain qu'elle avait le devoir de tout mettre en œuvre pour nuire aux intérêts de l'Allemagne au point de vue militaire ; au contraire, il est démontré que la Belgique a plutôt favorisé les intérêts allemands, il est évident que l'accusation teutonne est fausse et dénuée de fondement. * * Dans les guerres modernes le succès d'une campagne dépend en premier lieu de la rapidité avec laquelle un belligérant peut brusquer l'attaque, jeter en territoire ennemi la masse de ses armées, surprendre l'adversaire à l'improviste et enrayer sa mobilisation. Le gain de quelques jours au début des hostilités peut parfois décider de la victoire finale. C'est là un principe militaire universellement admis. Examinons ce principe au point de vue belge. L'exposé que je dois faire paraîtra peut-être aride; aussi j'engage mes lecteurs à se munir d'une carte de la Belgique et des provinces limitrophes allemandes et françaises. Il y a dix ans, la situation de la Belgique était telle qu'elle pouvait sérieusement retarder la marche envahissante des forces allemandes contre la France; sa situation d'aujourd'hui, au contraire^ a favorisé la rapidité de l'attaque allemande. La guerre, dont depuis de longues années on parlait en Europe, devait d'après toutes les prévisions militaires mettre tout d'abord aux prises l'Empire Germanique avec la République Française et débuter par une puissante attaque de l'Allemagne en territoire français. Par où cette attaque se ferait-elle ? Tout indiquait qu'elle se prononcerait non par l'Est mais par le Nord français aux points les plus vulnérables ; mais pour opérer de cette façon, l'armée allemande devait nécessairement traverser une partie de la Belgique et le Grand-Duché du Luxembourg, par la région sise au delà de la Meuse. Il y a plus de dix ans que le général allemand von Bernhardi, le plus grand écrivain militaire de la Germanie, avait décrit" ce plan stratégique. « La manœuvre du début, écrivait-il, semble comporter une attaque décisive d'aile exécutée par une armée rassemblée dans la région de Trêves, dans le but d'envelopper l'armée adverse où qu'elle se trouve. L'armée d'aile droite pour embrasser sûrement une étendue de terrain suffisante, pour prendre et conserver par rapport aux armées voisines un intervalle de manœuvre convenable, choisira comme axe de marche la ligne Trèves-Stenay, traversant le Luxembourg et la Belgique méridionale ». En termes plus simples, l'Allemagne concentrera ses forces d'attaque près de la frontière belge et de là les lancera contre le Nord de la France par la fameuse trouée de Stenay encore dénommée trouée du Luxembourg, en passant par le Grand-Duché et la région belge sise au delà de la Meuse. C'était l'envahissement et la violation d'une partie de la Belgique, car à cette heure on ne prévoyait pas encore l'attaque de la France simultanément par la Meuse, la Sainbre, l'Escaut et l'Yser. En fait l'Allemagne ne parut préparer son coup de main que par le Luxembourg; et il semblait que la position de Liège était suffisante pour lui enlever les avantages d'une marche par le centre de notre pays. Pour préparer Te plan dévoilé par Bernhardi, l'Allemagne construisit tout le long de la frontière belge le chemin de fer d'Aix-la-Chapelle à Trêves, à travers un pays pauvre au point de vue agricole et dépourvu de commerce et d'industrie; elle dépensa des dizaines de millions à cette voie destinée à rester économiquement stérile : c'était uniquement une ligne d'intérêt stratégique ; les quais d'embarquement des petites stations avaient des proportions outrées ; la ligne elle-même était sur territoire allemand la voie la plus directe vers la trouée de Stenay ; elle reliait Aix-la-Chapelle au Luxembourg. Dans le Grand-Duché les capitaux allemands établirent sur la rive gauche de la Sûre une ligne à double voie absolument inutile pour le commerce puisqu'il en existait déjà une sur la rive droite de cette rivière. Enfin l'Etat Allemand créa l'immense camp de concentration d'Elsenborn, traversé par la ligne ferrée et raccordée à Malmedy, camp qui constituait une menace constante pour la France et formait, à quelques kilomètres de la frontière belge, une base d'opération de valeur capitale. Pour tout homme clairvoyant le plan et le but du Grand Etat-major Allemand était évident : la prochaine guerre commencerait par une attaque brusque contre le Nord'de la France, à l'endroit de sa moindre résistance, la trouée de Ste nay. Et cependant pour que toutes ces dispositions militaires" eussent leur maximum d'efficacité, il fallait des communications secondaires, des jonctions ferrées avec les lignes belges conduisant plus directement encore avec la Trouée. Remarquons en effet, qu'à cette époque, si l'on excepte les Prière de faire circuler ce bulletin Numéro 82 DEUXIÈME ANNÉE Juillet 1916 PRIX DU NUMERO — élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite) i"T—!■!—i i i i !■ m i nui iiimii—MI i iiiMinm i i i i i M

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Cet article est une édition du titre La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique appartenant à la catégorie Clandestiene pers, parue à S.l. du 1915 au 1918.

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