La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1916, 01 Septembre. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ws8hd7q299/
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LA LIBRE BELGIQUE J'ai foi dans nos destinées; un/JPays qui se défend s'impose a respect de tous : ce pays ne périt pas! Dieu sera avec nou dans cette cause juste. ALBERT, Roi des Belges (4 août 1914). Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés, et attendons patiemment l'heure de la réparation. A. MAX. FONDÉE LE 1er FÉVRIER 1915 Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général. Res-pactons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre Dignité Patriotique. Mgr MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE KOMMANDANTUR -- BRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. Une Interview. Un journal de Londres, le Daily Mail, a reproduit récemment les paroles d'une haute personnalité neutre qui, vers la fin de 1915, fut invitée avec les membres d'une délégation dont elle faisait partie, à prendre le thé chez l'Empereur Guillaume II. Le chef de la délégation lui ayant exprimé son admiration pour la discipline et l'unité du peuple allemand, le Kaiser répondit comme suit (nous citons textuellement la traduction donnée par les journaux censuiés de Bruxelles) . C'est l'impression de la plupart des étrangers, même des étrangers ennemis. Je crois que iopposition entre une Allemagne troublée, fatiguée de la guerre et a demi affamée, telle que nos ennemis se la représentent et une Allemagne animée et toujours plus prospère telle qu'elle est en réalité, a dû provoquer chez eux une grande surprise. Je crois que la théorie anglaise, d'après laquelle je serais responsable de la guerre, a pris racine également dans votre peuple. Cette remarque était pour nous fort embarrassante. Mais l'Empereur ne parut pas attendre de réponse, car il continua : Je n'envie pas l'homme qui porte sur la conscience la responsabilité de la guerre. Je ne suis surtout pas cet homme-là. Je pense que l'Histoire m'acquittera de ce soupçon. Dans un certain sens, la responsabilité de la guerre incombe en partie à tout homme civilisé en Europe, et plus haut il est placé dans l'échelle sociale, plus grande est sa part de responsabilité. J'ajoute que je prétends avoir agi entièrement de bonne foi et avoir fortement combattu pour la paix, bien que la guerre était inévitable. Pourquoi, vous autres neutres, parlez-vous toujours du militarisme prussien alors que vous ne parlez jamais du despotisme russe, de l'esprit de revanche en France et de la félonie anglaise? Je crois que les générations à venir répartiront en toute justice la responsabilité de la guerre. Cet article du Daily Mai! nous fournit de curieuses indications sur la psychologie du Kaiser. 11 est à remarquer d'abord que le personnage neutre n'avait pas parlé des auteurs responsables de la guerre. L'expression de son admiration de la discipline et de l'unité du peuple allemand auxquelles on pourrait d'ailleurs adresser des éloges si cette discipline n'était pas avant tout au service de la barbarie la plus arriérée et la plus sauvage, n'avait pas le moindre rapport avec la question soulevée par le Kaiser. C'est volontairement donc que celui-ci a abordé ce point. Il l'a fait parce que l'affreuse responsabilité qu'il porte est le souci de ses jours et de ses nuits. Quelle différence avec le ton de la parole impériale au 7 août 1914 lorsqu'il haranguait sa garde dont il remettait le commandement à son fils aîné, le fameux Kronprinz : « Souvenez-vous que le peuple allemand est le peuple élu de Dieu. Comme Empereur allemand l'esprit de Dieu est descendu sur moi. » Guillaume II ne disait pas alors : « Je ne suis pas cet homme-là. » Il parlait en prophète, en envoyé divin, en empereur, chef de la plus puissante armée de l'Europe. Il était fier de porter cette charge qu'il revendiquait comme un honneur inhérent à sa couronne impériale et royale. A la fin de 1915 au contraire il commençait déjà à apercevoir l'échec de ses projets ambitieux, la ruine de son prestige et peut-être de son trône, la misère des peuples qu'il a entraînés dans sa criminelle entreprise, les malédictions de l'Europe et le mépris du monde. La Marne et l'Yser, après les horreurs de l'invasion en Belgique, avaient été un premier avertissement. Le blocus anglais, la perte des colonies allemandes et les manifestations de la Quadruple Entente avaient achevé d'ébranler son optimisme des premiers jours; et c'est pourquoi il veut maintenant rejeter sur « tout homme civilisé » la responsabilité d'un conflit où, déjà en 1913, les deux empereurs allemands avaient tenté de compromettre l'Italie en invoquant le contrat de leur Triple Alliance. Mais ses paroles elles-mêmes le condamnent, bien qu'elles aient pour but de rejeter la responsabilité sur toute l'Europe civilisée, c'est-à-dire sur tout le monde, ce qui équivaut en somme à personne ou à la fatalité. Il reconnaît en effet que plus un homme est placé haut dans l'échelle sociale, plus grande est sa part de responsabilité. Où aurait-on pu trouver, en 1914, dans tout l'univers, un homme plus haut placé que le Kaiser au point de vue du prestige, de l'autorité et de la puissance? Qui aurait pu jouer comme il l'a fait, alternativement tous les rôles, exercer même soi-disant tous les arts et changer à tout instant d'attitude et de conduite tout en conservant malgré tout le respect et même l'adoration de ses sujets, quels que fussent leur situation et leur caractère civil ou religieux, et quelle que fût leur science ou leur richesse? Qui aurait pu user d'une influence aussi grande pour travailler au maintien de la paix? Tout pliait devant lui et sa parole faisait tellement autorité que des proclamations comme celles du 7 août que nous venons de rappeler n'ont soulevé aucun haussement d'épaules, ni le moindre sourire de pitié. Tous les pasteurs ainsi que le plus grand nombre de prêtres, voire même deux cardinaux n'ont cessé d'appeler Guillaume II leur « empereur adoré ». Et depuis deux ans ce trop adulé monarque a pu, sans soulever le moindre éclat de rire, en Allemagne bien entendu, faire des proclamations et des manifestations tantôt révoltantes comme la lettre au Président Wilson où il calomniait odieusement la population belge victime de son parjure, tantôt ridicules comme 1' « anéantissement définitif des armées russes, avec l'aide de Dieu » ou la « fin assurée de la prédominance maritime de l'Angleterre » ou les « victoires allemandes de Verdun », etc... Et cet homme n'est pas responsable de la guerre?! Son influence a donc été nulle pour empêcher cette catastrophe voulue, à l'entendre, par des ennemis beaucoup moins puissants que lui et surtout moins bien préparés. Il a agi entièrement « de bonne foi et combattu pour la paix! » A cette phrase une seule réponse est aujourd'hui en situation : Sire, vous mentez. Mentiris impudentissime. Vous mentez impudemment. Tous les faits, tous les documents vous condamnent, depuis votre retour précipité de croisière a Berlin à la nouvelle de l'attentat de Serajevo jusqu'à ce jour. L'histoire que vous invoquez en vain, comme vous ne cessez d'invoquer en vain le nom sacré de Dieu, dira qu'après avoir endormi depuis 1910 jusqu'en 1914 la confiance des Belges, vous n'avez pas résisté à la tentation d'annexer à votre empire le royaume prospère et libre où régnait en paix votre parent le Roi Albert. Elle dira aussi que sous prétexte de passage stratégique vous avez commencé par un parjure, l'exécution de la criminelle entreprise de domination que vous projetiez contre l'Europe et dont vous porterez à jamais l'épouvantable responsabilité parce que vous ne pouvez pas renier votre titre d' « empereur allemand ». Majesté, ce titre est votre condamnation. Vous dites maintenant Prière de faire circuler ce bulletin. NUMÉRO 90 DEUXIÈME ANNÉE SEPTEMBRE 1916 PRIX DU NUMERO — Élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite)

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Cet article est une édition du titre La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique appartenant à la catégorie Clandestiene pers, parue à S.l. du 1915 au 1918.

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