La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1914, 23 Decembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/513tt4gk16/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 21ME ANNÉE. MERCREDI 23 DECEMBRE 1914. N°- 357. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. nouvelles attaques allemandes. LEGERS PROGRES. PARIS. 22 décembre.—Commumqùé officiel de 15 heures t— Entre la mer et la Lys, il n'y a eu hier que des duels (l'artillerie. De la Lys à l'Aisne, nous avons repousse une • i^que allemande qui cherohail a deboucher de Carency, et nous avons pris quelques maisons H Tu^attaque par l'ennemi sur Mametz et les tranchées, dans le voisinage n ont pas permis a nos troupes do progresser sensiblement de ce C°Dans la région de Lihons, trois attaques allemandes ont été repoussées. x . ,, . , Il y a eu un léger gain a 1 est et a 1 ouest de ïr?VotTC feu d'artillerie a été très efficaoe sur le nlat-eau de Noui ron. , _ . Dans les localités de l'Aisne et de Reims U y a eu des combats d'artillerie, comme en Champagne et en Argon ne. . Autour de Souaiii, il v a eu de violents combats , ia pointe de la bayonnette. Nous avons fait tirs progrès considérables dans cette région. Dans les environs de Perthes-les-Hurlus, nous, avons enlevé trois terrassements allemands, représentant un front de tranchées s'étendant sur 1.500 mètres. Au nord-esi. de Bea usé jour, nous avons consolidé les positions prises le 20, et occupé toutes ici tranchees bordant la crêtc dti Calvaire. Dans lo bois de le Gruiûc, nos progrès continuent.A Sai rit-Hubert. nous avons repousse une attaque dans le bois de Bolante, où quelque ter-i.-iin a été perdu. Nous en avons repris les deux tiers, cependant. Entre l'Argonne et la Meuse. il y a eu de légers progrès dans les environs de Vanquois, au nord du bois de Malancourt. Nous troupes ont réussi traverser des obstacles en fil de fer barbelé et .1 capturer les tranchées de l'ennemi, que nous top.ons maintenant. Sur la rive droite de la Meuse, dans le bois de Corisenvoye, nous avons perdu et regagné après un vit' combat le terrain gagné par nous le 20. Des hauts de Meuse aux Vosges il ■ n'y a rien . à signaler. TRANCHEES REPRISES. PARIS, 21 décembre.—Communiqué officiel de 23 heures:— Les troupes britanniques ayant livré une attaque générale, récupérèrent ce matin la plupart des tranchées perdues récemment. En l'ace de Lihons, l'ennemi fit quatre attaques successives, dans une vaine tentative de recap-l.uror lea tranchées conquises précédemment dans celte région. Ces diverses attaques furent repoussées. Nous avons livré des attaques au nord-ouest de Puissaleine, au sud de Noyon, et pris pied dans la première ligne de tranchées ennemies. Des progrès ont été enregistrés notamment dans les bois de St.-.Uard. Les autres nouvelles importantes font défaut, sur les diverses opérations du jour. L'OFFENSIVE DES ALLIES. excellents progres. PARIS. 21 décembre.—Comme l'ont montré les récents communiqués, les combats en France et en Belgique ont augmenté dernièrement en violence.On affirme d'excellente autorité qu'une offensive générale fut sérieusement commencée il y a trois ou quatre jours. Prenant avantage du fait que les meilleures troupes allemandes ont été transportées à la frontière polonaise, les Alliés ont décidé d'effectuer un haVdi mouvement en avant. Ils ont fait jusqu'ici des progrès excessivement bons, quoiqu'ils puissent s'attendre à une résistance plus formidable dans une semaine, au moment où on s'attend à ce que. les Allemands ramèneront leurs renforts de l'est.—Reuter. LA BATAILLE DES FLANDRES. activite des aviateurs. AMSTERDAM, 21 décembre.—Le correspon-dant du "Telegraaf" à l'Ecluse apprend que les Alliés avancent toujours le long de l'Yser. Middeikerke a été évacué par les Allemands. 1 eux-ci se montrent maintenant très actifs en Flandre occidentale. Les aéroplanes des Alliés peuvent être vus à toute heure de la journée entre l'Yser et la frontière hollandaise, et, pendant la nuit, ils scrutent toute cette région à l'aide de projecteurs. Samedi dernier, un avaiteur anglais lança une bombe sur les casernes de Bruges.—Reuter. LE COMMUNIQUE ALLEMAND. BERLIN, 22 décembre.—Communiqué du giand quartier-général:— A Nieuport et dans la région autour d'Ypres i) faisait généralement calsne hier. En vue de recapturer les positions perdues le 1 décembre à Festubert et Givenchy, les Anglais, îenfojféés de territoriaux français, ont fait des nitaciues désespérées hier et au cours de la nuit, qui turent repoussées. Dans la région autour de Richebourg ils réus-irent a prendre pied fermement dans leurs anciennes positions. Les attaques françaises d'hier dans le voisinage 'l'Albert, au nord-est de Compiègne, à Soulim et Perthes furent repoussées avec de fortes pertes pour les Erançais. Dans la partie occidentale de l'Argonne, nous tvons pris quelques tranchées. A l'est de l'Argonne. au nord-ouest et au nord de Verdun les "t laques françaises furent repoussées avec de fortes portes pour les Français. En Prusse orientale et occidentale, la situation reste inchangée. En Pologne, nos troupes sont engagées dans une violente bataille pour les affluents du Bzura et du Rav/ka. En de nombreux endroits un passage a déjà été gagné sur ces affluents. Sur la rive droite du Giliza la bataille des troupes Alliées continue. .Malheureusement nous avons constaté hier, mais après sa publication seulement, que l'ordre aux armées du général Joffre, daté du 17 dé-< embre, contenait l'appendice suivant: Cet ordre doit, être connu de toutes nos troupes ce soir, mais ' publication par la presse doit être évitée.— Wircless Press. Le roi et la Teinc d'Angleterre, la princesse Mary et d'autres membres de la famille royale •nt, quitté I«cadres hier pour Sandringharn, où .ours Majesté6 iront passer les fêtes de Noël. LA VIE A ANVERS. espions et agents provocateurs. LE REGIME DES BANQUES. ANVERS, 12 décembre (par courrier).—De jour en jour, l'étau qui nous opprime se resserre. Il se fait naturellement le plus vivement sentir pour la bourgeoisie, qui est en rapports plus fréquents avec les Allemands et doit subir toute leur morgue et leur hauteur. Rien que pour cela on souhaiterait être'un simple ouvrier, qui n'a affaire qu'avec le bureau de bienfaisance ! Ne vous imaginez pas que les Allemands nous maltraitent. Ils n'en sont pas là. Mais il ne se passe presque pas de jour où ils n'appliquent l'une ou l'autre mesure qui ne paraît dictée que par le désir de vexer la population. Dois-je citer des faits ? Personne ne peut plus quitter la ville. Les gardes-civiques doivent se présenter chaque semaine aux autorités allemandes. Les jeunes gens de levées précédentes, même ceux qui ont été réformés ou libérés définitivement du service militaire, sont recherchés. Pour le moindre' déplacement à l'intérieur du pays ou même aux environs de la ville, il faut aller faire queue pour obtenir un passeport. C'est ainsi que M. Jacobs, l'honorable procureur du Roi, a été forcé de demander un certificat de bonne conduite et de bonnes mœurs à l'administration communale de Berchem pour pouvoir remplir ses hautes fonctions. On pense si un pareil fait, aussitôt connu, est de nature à rehausser le prestige de la justice belge ! Chasse aux innocents pigeons qui nichent à l'hôtel de ville et au palais de justice. Pullula-tion d'espions mâles et femelles appartenant presque tous à la lie de la population. Les mâles sont en effet pour la plupart les souteneurs des prostituées allemandes du port, revenus en ville. Pendant que leurs compagnes font le plus bel ornement des orgies d'officiers organisées chaque nuit dans les grands hôtels patriciens, ils se livrent à la délation la plus éliontée. Voici un exemple entre mille à ce sujet :— Ces jours derniers, M. Coliignon, l'expéditeur bien connu, reçut la visite d'un individu qui lui demanda s'ij ne pouvait envoyer en Hollande, par son intermédiaire, un paquet do valeurs. Sans défiance. M. Coliignon fixa un prix, sur quoi le "client" obtint un reçu. Un quart d'heure après son départ, M. Coliignon fut appelé à la " Kommandantur," mis en présence de l'agent provocateur et de son reçu, et condamné à une amende de cinq cents mark. Un autre fait du même genre. On sait que la Ville achète du blé, le fait moudre et vend la farine aux boulangers, qui paient comptant à un employé volontaire de l'administration communale, dont je pourrais vous citer le nom. Certain jour celui-ci reçut en paiement un billet de mille marks. Croyant avoir affaire à un Belge, il s'écria:— — Allez au diable avec votre satanée monnaie allemande ! * Deux jours plus tard l'employé fut arrêté par doux soldats prussiens et-coffre pour quatre semaines, sans autre forme de procès, dans la prison cellulaire de la rue dés Béguines ! Vous pensez si, après de tels scandales, les oppresseurs allemands ont perdu les dernières sympathies qu'ils avaient conservées dans certaines sphères officielles. Un autre fait qui a vivement ému la population est la transformation en temple protestant de la chapelle de l'hôpital militaire, avenue Marie. Les Anversois comprennent parfaitement que les protestants allemands célèbrent leur culte, mais ils se demandent ce qui les empêchait d'affecter un autre bâtiment à une semblable destination. Les Allemands ont organisé une inspection générale des chevaux. Tous les animaux de la race chevaline se trouvant à Anvers, y compris ceux des administrations publiques de la voirie, etc., ont dû être présentés. Les civils qui s'abstenaient étaient passibles d'une amende de cinq cents markg. Les quatre-vingt cinq meilleurs spécimens ont été réquisitionnés au prix moyen de mille francs, payé en un bon sans valeur. On parle ici de la publication d'un journal purement allemand, c'est à dire réflétant exclusivement les idées de l'envahisseur, qui ne se contentera pas seulement de publier par ordre, comme les autres feuilles, le texte du discours du chancelier de l'Empire au Reichstag (" Gazet van Antwerpen " d'hier), mais l'entourera de coin mentaires " ad-hoc." Ce journal paraîtra en langue française et s'ap- Eellera " L'Avenir." Il sera imprimé chez A. e Vos, rue Rouge, sous la direction, parait-il, d'tin ancien agent de change en déconfiture connu pour son flamingantisme rabique. Contrairement, à ce qu'on a dit, le Te Deum " n'a pas été défendu à Anvers, le 15 novembre, sous la menace d'une amende ou de l'arrestation du curé-doyen ou de son secrétaire, comme l'ont imprimé des journaux hollandais. Le "Te Deum " a été simplement interdit, sans plus. L'arrêté sur la garde-civique d'Anvers a été étendu aux faubourgs. Cela est particulièrement agréable pour les gardes d'Hoboken, qui doivent aller signer chaque semaine à la maison communale de... Borgerhoul ! Les banques continuent à être sévèrement surveillées sous la haute direction d'un Allemand bien connu, espion notoire. Pour lui donner l'autorité qui lui manquait, von Huebne l'a affublé d'un costume d'officier y compris des bottes à éperons sonnant fort, un grand sabre et un impressionnant casque à pointe ! Pas tin morceau de papier ne peut sortir d'une banque sans qu'il passe par les mains de cet espion, qui a en outre le droit d'inspecter tous les livres, tant ceux ayant trait aux opérations actuelles qu<% ceux se rapportant aux affaires périmées. Cet homme a défendu récemment de laisser ouvrir encore les coffres-forts privés loués dans les banques par tout sujet anglais, français ou russe. Même les Belges résidant à l'étranger ne peuvent plus retirer do valeurs. • lueurs délégués peuvent obtenir, en présence, d'un Allemand, des contrats de bail, quittances et autres papiers,-mais- ni numéraire, ni actions. Mourir de faim, ou vivre à Anvers sous la botte allemande, voilà le mot d'ordre. Un incident a eu lieu à ce propos la semaine dernière au Crédit Anversois. Cet homme prétendait y saisir 600,000 franes destinés au paiement des coupons de la société Nord-Donetz, qu'il croyait appartenir aux Russes. Après, une semaine "de vérifications et de palalver, l'espion a pu rengainer ses prétentions et lever la saisie. Les Allemands se sont emparés cle la fabrique d'aéroplanes Bollekens, où * ils fabriquent, m'assure-t-on, des biplans Farman. ON RELEVE LES NAVIRES COULES. AMSTERDAM, 22 décembre.—Les navires coulés par les Belges avant d'évacuer la ville ont été relevés par les autorités communales en vue de rendre libres les bassins. Les Allemands ont confisqué les bateaux. Les Allemands prennent toutes les précautions pour empêcher les gens de passer la frontière, et des ordres ont été donnés de tirer sur tous ceux qui essayaient de passer en Hollande. Les gardes ont été renforcées, et hier elles ont renvoye 150 Belges qui avaient presque atteint la frontière. Un grand nombre de personnes accusées d'avoir pillé les maisons après le bombardement d'Anvers ont été condamnées par les Allemands à diverses pénalités.—Central News. « LES BRUTES ALLEMANDES septieme rapport de la commission officielle belge d'enquete. BLESSES ACHEVES. II.' Continuation du septième rapport de la Commission (officielle belge) d'enquête sur la violation du droit des gens; des lois et des coutumes de la guerre:— EMPLOI DE BALLES EXPANSIVES, LE 27 SEPTEMBRE, AU COMBAT D'ALOST. (1) Gand, le 30 septembre 1911. Monsieur le Ministre d'Etat Cooreman,—Nous avons l'honneur de faire rapport sur le cas spécial que nous avons eu à traiter: Le soldat Théophile Levant, du 5e lanciers, a été blessé lo 27 septembre à midi, par une balle expansive dans le combat d'Alost. L'orifice d'entrée,- correspondant au diamètre de la balle, siège à la réunion du tiers inférieur avec le tiers moyen de la face autérieure de l'avant-bras droit. La balle a éclaté emportant tous les os du carpe, les têtes des quatre derniers métacarpiens et les tissus mous de la face dorsale du poignet. A la face antérieure, la peau a été déchirée en différents endroits. Les lésions étaient telles qu'il a fallu procéder à l'amputation de l'avant-bras.L'opération a été faite le 27 septembre, à 8 heures du soir par les docteurs Van* de Velde, Neirynck et De Bruyker. Assistaient également à l'opération, le docteur Bossaerts, médecin en chef de la Croix-Rouge de Gand, les infirmières de service, Mesdames M. Lippens, E.-J. Braun, P. Lippens, Mesdemoiselles de Hemptinnc et La-mont et les infirmiers, Messieurs Braun et Car-pentier.Ci-joint, deux photographies et une radiographie (5) de la main amputée. La pièce elle-même est conservée. (signé) Docteur J. Van de Velde, docteur Neirynck, docteur De Bruyker, Madame lippens. S. Lippens, A. de Hemptinnc, Emma Lamont, docteur Bossaerts, A. Braun, E.-J. Braun, René Carpenticr. • »■ ♦ lies faits constatés ci-après vous permettront d'apprécier la manière dont se sont comportées, dans certaines circonstances, les troupes allemandes à l'égard des blessés et des prisonniers. La Commission, dans ses rapports antérieurs, a cité le cas de deux soldats belges blessés qui furent jetés, entre Impde et Wolverthem. dans une maison qui brûlait (6), celui de 20 blessés et prisonniers belges qui, le 18 août, à Aerschot, furent fusillés. (7) Les faits de ce genre sont nombreux. 1/e maréchal des logis Baudouin van de Iver-chove, du 3e régiment des lanciers, déclare qu'étant blessé de deux balles allemandes à la bataille d'Orsmael, le 10 août 1914, malgré ses blessures, les Allemands le maltraitaient et l'un d'eux lui arracha 3. a carabine des îuaius, Ja lit tournoyer au-dessus de la tête et lui en infligea un formidable coup sur les reins. Voyant qu'il vivait encore, un autre le mit en joue à deux mètres. Heureusement, la balle- ne fit qui lui effleurer le ventre. (8) Au cours du même engagement, un carabinier cycliste belge, tombé entre les mains des Allemands, a été trouvé pendu à une haie. Le fait a été attesté par plusieurs témoins, notamment par le curé du village qui présida à l'inhumation. (9) % Le 16 août, des soldats français blessés la vçille, a la bataille de Dinant, ont été retrouvés la tête fracassée à coups de crosse de fusil. (10) I-e 23 août, à Namur, les soldats allemands, après avoir fait sortir les blessés allemands, tuèrent quatre soldats blessés, deux Belges et deux Français, qui étaient soignés dans la clinique du Docteur Bribosia, transformée en ambulance. Us incendièrent ensuite la clinique. (11) Le 25 août, à Hofstade, près de Malines, un soldat belge, appartenant à un régiment des carabiniers, légèrement blessé, a été achevé à coups de crosse qui lui ont défoncé la tête. (12) Sur les 22 soldats de la même arme trouvés morts dans un petit bois situé à droite de la route de Malihes-Tervucreu, avant le Baarbeck, 18 avaient été achevés à coups de bayonnette nortés à la tête; leurs blessures faites par des balles n'étaient qu'insignifiantes et n'avaient pu que les empêcher de s'échapper; seuls, les quatre hommes atteints de blessures mortelles no portaient pas de trace de coups de bayonnette. (13) Le 25 août, dans le combat livré aux environs de Sempst, le soldat Lootens, du 24e de ligne, chargé de relever les blessés avec le personnel ambulancier, a aperçu à une cinquantaine de mètres, deux soldats belges, lesquels avaient été liés à un arbre. Ces militaires portaient encore leurs effets; leur veste était ouverte et permettait de constater qu'on leur avait ouvert le ventre. On apercevait très bien les entrailles qui en sortaient. (14) Le 25 août, à 4 heures de l'après-midi, une infirmière soignant des blessés à Eppéghem, a vu un soldat allemand achever à coups de crosse sur la tête, un soldat belge blessé légèrement au bas de la figure. (15) Le colonel commandant 1e 2e régiment de chasseurs à cheval, constate dans un rapport du 17 septembre 1914, que le "cavalier de 2e classe du 2e régiment des chasseurs à cheval, Baeche-landt, Richard, est renseigné comme ayant été tué par les Allemands au cours d'une reconnaissance effectuée le G septembre 1914. D'après les témoins, cc cavalier a été retrouvé les deux-mains liées, ensemble, par une lanière de cuir. Il aurait donc été blessé, fait prisonnier, puis achevé par un coup de bayonnette qui lui a ouvert le ventre. Les traces de contriction des poignets étaient encore visibles quand le docteur Léman a visité le cadavre." (16) (4) Séance du 2 octobre 19;14. (5) Ces pièces reposent dans les archives de la Commission. (6) 2e rapport. (7) 5c rapport. (8) Déclaration signée à Gand le 17 août 1914. (9) Témoignages du capitaine van de Zandê du bataillon cycliste, et du cavalier Bogaert, du 3e régiment des lanciers. (10) Séance du 30 septembre. 1914, pièce 3. (11) Séances du 29 août 1914, 2e témoin, du 28 septembre 1914, annexe 1, et du 2 octobre 1914, pièce 7. (12) Séance du 27 août 1914, 7e témoin. (13) Séance du 12 octobre 1914, 4e témoin. (14) Séance du 8 septembre 1914. (15) Séance du 9 septembre 1914. (16) Séance du 12 Septembre 1914. * Voir la Métropole du 22 décembre. — Une dépêche de Berne annonce que un nouveau Zeppelin a commencé ses essais à Fried-richshafen.— Le bateau-marchand norwégien " Boston " a heurté une mine dans la mer du Nord, au large de Scarborou^h. Neuf hommes de l'équipage ont été débarques à Scarborough et huit autres à Filey. — Le "Telegraaf" apprend d'Aix-la-Cbàpelle oue d'après certaines lettres, le steamer Aachen," du Norddeutscher Lloyd, a été con- 1 verti en croiseur auxiliaire et est actuellement engagé dans une mission périlleuse. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. un dementi. LE NOUVEAU PLAN DE CAMPAGNE. RETROGRADE. 21 décembre.—L'état-major général rus|c publie le communiqué suivant:— En présence des informations tendancieuses au sujet de la situation de nos armées et de leur position stratégique, répandues largement au cours de ces derniers jours en Allemagne et en Autriche, l'état-major russe croit de son devoir d'informer le peupie russe de l'action qu'il a prise et de l'inexactitude des informations au sujet de nos forces qu'ont été répandues par la presse hos-tiie.L'adoption par nous d'un front plus limite résulte d'une décision des autorités militaires. Cette modification toute naturelle du pian de campagne a été occasionnée par la concentration devant nous de forces considérables allemandes. Cette décision a, en outre, d'autres avantages qu'il est malheureusement impossible d'expliquer en ce moment au public pour des raisons militaires.EN ATTENDANT L'OCCUPATION RUSSE. la hongrie prend des mesures. VL'INISE, 21 décembre.—La "Gazette Officielle"' de Hongrie publie un décret prescrivant l'attitude à prendre par les autorités locales au cas d'une occupation russe du territoire hongrois. La police doit rester à son poste jusqu'à ce que l'ennemi arrive dans le voisinage immédiat, tandis que les maires, juges et notaires doivent rester pendant toute la période de l'occupation en vue des négociations éventuelles avec l'ennemi. La fixation d'un prix maximum pour les grains n'a été d'aucun secours et n'a produit qu'une stagnation du commerce. Ni froment, ni seigle ne "se vendent aux marchés, et les meuniers doivent fermer leurs( moulins. La -farine se fpit rare, tandis que la démande augmente.—Reuter's Spécial. LA DEBACLE AUTRICHIENNE. l'allemagne - retire ses officiers de l'armee alliee. PARIS, 22 décembre.—Les journaux publient aujourd'hui des télégrammes de Rome décrivant l'impression d'un correspondant italien qui vient de rentrer du théâtre oriental de la guerre. Le journaliste en question donne des détails circonstanciés au sujet de la défaite des Autrichiens et déclare que leur débâcle est sans précédent dans l'histoire. Les débris de leur armée, dit-il, sont rentrés en Autriche sans artillerie ni fusils et manquant de tout. Le journaliste en question ajoute qu'à la suite de ce désastre l'Allemagne, alliée de l'Autriche, a l'intention de retirer de l'armée autrichienne tous ses généraux et ses officiers pour leur épargner la honte de nouvelles défaites.—Reuter. AU PARLEMENT FRANÇAIS. ouverture de la session PARIS, 22 décembre.—La déclaration officielle de M. Viviani, chef de cabinet à la Chambre des députés a*été lue au Sénat par M. Briand; et à la Chambre par M. Viviani lui-même. La déclaration ne fait mention que d'une seule politique: lutter jusqu'au bout, jusqu'à la libération définitive de l'Europe par une paix victorieuse.Ce cri fut répété par tous les Français, qui oublièrent leurs désaccords, parfois si amers que l'ennemi a cru que les dissensions étaient irréparables, et ce même cri s'élève de toutes les tranchées glorieuses dans lesquelles la France a jeté toute sa jeunesse et tout son âge mûr. L'Allemagne a essayé de se réhabiliter devant l'opinion publique en jetant sur les Alliés le responsabilité de la guerre, mais les documents sont là pour prouver la préméditation. >1. Viviani rappelle la conférence du 31 juillet 1914, brusquement interrompue par la déclaration de guerre de l'Allemagne à la Russie, et la détermination deé Alliés de combattre jusqu'à la lin. Cette guerre, ajoute-t-il, constitue pour la France le triomphe de la démocratie; gloire aux héros qui sont déjà tombés; gloire à ceux qui seront victorieux demain. M. Viviani déclare ensuite que le gouvernement propose de voter un crédit de 200 milLions de francs pour restaurer les ruines occasionnées; en terminant, il rend hommage aux divers pavs alliés qu'il espère voir victorieux demain. A TRAVERS LES LIGNES ENNEMIES. PARIS, 21 décembre.—MM. Durre et Melin, députés de Valenciennes, occupée par les Allemands, sont arrivés à Paris pour l'ouverture de la session parlementaire. Ils ont déclaré qu'ils traversèrent les lignes aile- ' mands sans passeports, au prix de grandes difficultés et de réels dangers. La situation de Valenciennes est critique et la population manque de vivres. Les autorités s'efforcent, de réapprovisionner la ville par la Suisse.—Central News. LE DEPUTE DE METZ. AMSTERDAM, 22 décembre.—D'après un télégramme do Berlin au "Telegraaf," le docteur Weill, membre du Reichstag pour Metz, qui se trouvait avec M. Jaurès, le leader socialiste français, au moment où ce dernier fut assassiné, et qu'on croyait avoir disparu, s'est engagé comme volontaire dans l'armée française, le 5 août. Le " Vorwàrts " condamne vivement l'attitude du docteur Weill.—Reuter. D'après les journaux de Berlin, le docteur Weill a déclaré à ses amis qu'il est sûr de cette [açon d'accomplir son devoir de député socialiste pour l'Alsace-Lorraine.—Central News. — D'après l'Almanach de Gotha de 1915, le roi des Belges a renoncé à ses titres de colonel des dragons de Hanovre et du 27me régiment d'infanterie autrichienne. ^-Une délégation comprenant les présidents du i-onseil municipal de Paris et du conseil de la Seinev a quitté Paris pour présenter aux enfants du Roi et de la reine des Belges, des médailles frappées en leur honneur par la municipalité parisienne, ainsi que des cadeaux de Noël. LA CONFERENCE DES ROIS SCANDINAVES. neutralite absolue. PETROGRADE, 21 décembre.—Le ministre du Danemark a déclaré aujourd'hui que la conférence des trois rois scandinaves à Malmo n'était pas due à une pression quelconque dos puissances, et que tous avis disant le contraire étaient incorrects.Une complète neutralité a été observée par les trois royaumes. Le Danemark a perdu cinq ou six vapeurs par suite d'explosion de mines, mais le pays a accepté cela comme un risque du commerce en temps de guerre. Il n'y a aucune difficulté à maintenir le commerce entre le Danemark et l'Angleterre, et aucun sentiment de malaise, parce que le Danemark se rend compte de ce que la Grande-Bretagne faisait. Le ministre de Suède, qui fit également, une déclaration, dit: La Suède et les autres pays scandinaves se réservent une complète liberté d'action et garderont la plus absolue neutralité. Les bruits au sujet d'une pression sur la Suède par une puissance étrangère .sont faux. Les mines trouvées dans la Baltique après la destruction de vapeurs ont été examinées, mais aucun rapport n'a été fait. La Suède a perdu trois vapeurs coulés par des mines dans la mer du Nord et la Manche, et trois dans la Baltique.— Central News. CRAINTES ALLEMANDES pour forcer l'escaut? AMSTERDAM, 22 décembre.—Un correspondant du "Telegraaf" annonce do la frontière belge que des •préparatifs étant faits à Selzaete et sur la frontière hohando-belge, et de conversations d'officiers à ces endroits, il paraîtrait que les Allemands craignent que les Alliés forcent l'Escaut et le canal de Tcrneuzen, qui relie cette ville hollandaise à Gand. Des tranchées se trouvant derrière l'asile d'aliénés de'Selzaete, après avoir été comblées, ont à nouveau été creusées. La nuit dernière ùne batterie. lourde a été placée derrière l'asile. Les canons sont tournés du côté de Terneuzen. De grands dragueurs et des caissons de sable ont été réquisitionnés pour bloquer la navigation sur le canal. On constate une dépression morale parmi les troupes allemandes.. Toutefois depuis que les Allemands ont annoncé des succès en Pologne cet état s'est amélioré. Us ont affirmé que les Russeâ avaient perdu un million et 'demi de prisonniers et que toute l'armée russe est détruite. A Sas-de-Gand, les Allemands ont réquisitionné les mulets et les ânes. Cela occasionne une grande perte pour le petit commerce, qui est très atteint par cette mesure.—Central News. Une tentative éventuelle, faite pour forcer l'Escaut dé la façon indiquée dans la dépêche ci-dessus, serait un cas flagrant de violation de la neutralité hollandaise. Il est fort possible que les Allemands tentent d'accréditer cette supposition en prenant des soi-disant précautions fie défense contre une invasion anglaise. Ils chercheraient par le fait à exciter l'opinion hollandaise contre l'Angleterre. UNE ATTAQUE NOCTURNE. AMSTERDAM, 22 décembre.—Le "Telegraaf" apprend de l'Ecluse que pendant toute la nuit du 20 les canons tonnèrent de nouveau en Flandre. Dimanche après-midi, trois aéroplanes survolèrent la région côtière. La bataille de l'Yser fait toujours rage. .11 est inexact, dit, le journal, que les Alliés s'avancent vers Middelkerque, mais ils continuent à attaquer, et ont lentement gagné du terrain près de Lombaertzyde. On annonce que le6 Allemands ont demandé de pouvoir employer, l'église Saint-Sauveur à Bruges pour y célébrer Ja Noël.—Reuter. ZEEBRUGGE BOMBARDE. AMSTERDAM, 21 décembre.—Le correspondant du "Telegraaf " à l'Ecluse mande qu'hier matin peu avant trois heures un violent Iwm- , bardement sur la côte maritime fut perceptible. Zeebrugge et Heyst furent probablement attaqués à nouveau par la flotte britannique. lies canons allemands ne répondirent pas. Les éclats des projecteurs anglais pouvaient être aperçus à l'Ecluse. Une escadre britannique, hors de l'atteinte des canons allemands passa hier midi devant Zeebrugge.—Reuter.LILLE EN RUINES. AMSTERDAM, 21 décembre.—Le correspondant de la "Morgenpost" de Berlin, qui a visité Lille, déclare que des quartiers entiers de la vieille ville et des faubourgs sont entièrement détruits. V Des centaines de belles maisons à quatre étages près de la Grand' Place sont en ruines, et seules les églises et le théâtre sont intacts. Lille fait une impression des plus tristes.— Central News. UNE BOMBE- A ETTERBEEK. AMSTERDAM, 21 décembre.—Un télégramme de Bruxelles via Berlin annonce qu'un aéroplane hostile survola hier le faubourg d'Etterbeek et tenta de jeter des bombes, mais qu'ils fut repoussé par le feu des soldats allemands,—Reuter. les belges en angleterre Ix>rd Gladstone nous prie de faire savoir aux réfugiés belges, ayant quelques ressources, et qui désirent recevoir l'hospitalité du Comité des réfugiés d'Aldwych, de bien, vouloir écrire avant de se présenter, de façon à eviter le débordement pour les membres du comité et à être satisfaits le mieux possible. Le prince d'Orléans, neveu du roi Albert de Belgique, .a, assisté lundi à la distribution des prix à l'école " The Study " à Winiblcdon Coin-mon, et y reçut, au nom îles enfants belges réfugiés résidant dans la localité, l'argent gagné par les étudiants dans divers concours ouverts à l'école, au lieu des prix habituels. Mlle Hou-dret, qui accompagnait le prince, expliqua que ce dernier agissait au nom de ses sœurs, les princesses Marie-Louise et Génevièvc, dont la première est à Paris, soignant les blessés au côtés de sa mère. » * » Tous les industriels belges de l'automobile, du pneumatique, de la motocyclette et du cycle, ainsi que les représentants belges des grandes firmes étrangères qui désirent se rencontrer et discuter des questions qui les intéressent, sont priés d'assister à la réunion, qui aura lieu à leur intention cet après-midi à trois heures dans les locaux de la S.M.M.T. (Society of Motors, Manufacturera and Traders), 83, Pall-mall, Londres. LES MILITAIRES BELGES INTERNES EN HOLLANDE. Le Comité belge à Middelbourg vient de terminer le classement alphabétiaue des noms de tous les militaires belges internés en Hollande. 11 est donc à même de fournir l'adresse de n'importe quel interné. Pour toute demande, s'adresser directement au Comité en.indiquant le régiment et joindre un timbre de cinq cents pour la réponse. MONITEUR BELGE des 17, 18 et 19 decembre. MINISTERE DES FINANCES. Création d'un Comité chargé tic faciliter au* Brises rendant e-mporairemcnt en Angleterre l'obtention, en certain*, cas. d'avances de louas cii ruo-do pourvoir à leur& bo^oiiie journaliers. ALBERT, Roi des Belge». A tous présente et à venir, Salut. \ oulant faciliter aux Belges, contrainte par la cuerre de se réfugier à l'étranger,, l'obtention d'atanc«6 do fonds en vue de pourvoir à leurs besoin*, journalière: Considérant qu'en particulier lee créanciers de l'Etat et des administrations publiques sont fréquemment dans 1 impossibilité de remplir les conditions et formalités nécessaires pour la liquidation et ie paiement de leurs créances; Sur la proposition de Notre Ministre dee Finances, Nous avons arrête et arrêtons: . Article 1er. Il est institué un Comité chargé d'exanjiner 1«« demandes d'avances de fonds toit sur fonds de l'Etat belge ou garantis par l'Etat belge, do sa colonie, des province!! on de communes belges. 6oit 6ur production de titres de créances à charge de l'Etat ou des administrations publiques belges. Art. 2. La quotité des avances, le taux do l'intérêt perçu et' autres modalités relatives aux opérations seront fixés par le Comité sous l'approbation de Notre Ministre des Finances. Art. 5. Le Comité jouira dans l'exercicc de ses fonctions do la personnification civile et du droit d'ester en justice. Art. 4. Lo Comité sera compose de' cinq à dix membre.'; dont les fonctions seront gratuites. Art. 5. Notre Ministre des Finances est autorisé à ouvrir au Comité les crédits nécessaires à ses opératiou?. A la (in de chaaiic mois il sera rendu compte à Noire Ministre des Finances de l'utilisation de ces crédite. Art., 6. Le Comité, pourra étendre ses opérations à de; prêts de toute nature au moyen de rcsioun-es que lui fourniraient des particuliers ou des établissements financiers. Notre Ministre des Finances est autorisé à intervenir, le cas échéant dans la formation du capital nécessaire à cet effet. Art. 7. Les membres du Comité seront nommés.par Notre Ministre den Fiuances. Notre Ministre des Finances est chargé do l'exécution du présent, arrêté. Donné en Notro quartier général, le 1er décembre 1914. ALBERT. Par le Roi : Le Ministre des Finances. A. VAN DE VYVERE. pour les petits pauvres d'anvers qui n'ont pas eu de st. nicolas. Report £61 1 U Avec nos souvenirs, Irène, Anny, Mit.. 3 n Nous autres 10 0 Kmilienne M., Mortsel 3 O ;r. r. s •-! o Petite marque d'amitié et de reconnaissance de la part des enfants de la "St. Bartliolomew's Sunday School, Southsea" T 0 H. D. V.. •"> <> P. Meeus 2 O o Een Vlaming 2 O Nog een Vlaming 1 <> Modeste obole de réfugiés •! Note.—Les petits enfants de la " St. Bartholo-mew's Sunday School" de Southsea ont eu l'amabilité touchante de joindre à leur envoi de petites cartes de "Christmas" qu'ils ont dessinées eux mêmes. REGRETS. A Bruxelles, sur la plate-forme d'un tram, complet. • Un monsieur chic fume un havane. En laee de lui, un offieier allemand. Silence banal. Puis, l'Allemand tire de sa poche un cigare, salue le monsieur et, baragouinant quelque chose de teuton, lui demande du feu. Le monsieur achève voluptuetisement la bouffée qu'il aspirait, jette son cigare sur le pavé et ait à l'Allemand avec une courtoisie exquise : — Je regrette beaucoup, monsieur. J© n'en ai plus. Le monsieur ayant omis de prévenir le publie, celui-ci ne peut réprimer un vaste sourife. Colère concentrée de l'Allemand. — Le leader sud-africain Van Schalkwyk avec vingt-deux rebelles a été capturé à "Spitskop, le commandant Darel Alberts et le veldCornet Louw Erasmus ont été pris à Kruegersdorp. M. Brand Wessels, membre pour Bethlehem du parlement de l'Union sud-africaine, a été arrêté. Il y,a en ce moment quatre mille rebelles dans les prisons de l'état. Le parlement sera convoqué en février pour la création d'un tribunal spéeial affecté au jugement de tous les mutins, qui décidera d,u genre de châtiment qu'il y aurait lieu de leur infliger. — Le nouveau sultan d'Egypte Hussein Kemal a fait son entrée solennelle au palais Abdine. Il a? traversé la ville aux acclamations d'une foule immense. Le sultan a pris possession en grande pompe du palais. Il y a donné une grande réception, où sont accourus des diverses provinces les notables indigènes et européens. On signale dans toute l'Egypte le calme le plus eomplet., . Hussein pacha a chargé Kuchdy pacha de former un nouveau ministère dont il prendra la présidence. Un nouveau ministère de la guerre est créé et va recevoir toxite l'extension voulue. 1-e titulaire en sera le ferik Ibrahim Fethi pacha, actuellement mudir du département de Gharbieli. I LE LIVRE DU JOUR. La Cam a*ne de 1914 en Belgique. Par M. Albert de Gobart. LA MÉTROPOLE accepte les souscriptions pour cetouvraRe. Prièr^de joindre le montant aux ordre?, soit 2 fmnes par volume. . 7 LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS. 0 pence la ligne.—Joindre lo montant aux ordree, s.T.p A IME. ROSIER de Fxasnes-lez;-Buissenal, est ^"V prié d'envoyer son adresse. 4,_Mitre-stroet, Aldçalc, E.(\ CALLËNS-DECQ, LEON, de Tournai, cherche adresso AJexi6 Petiau.—'Ecrire ruo Pont Jlamel, 50. Le Portel-lez-BouIogne. Î^AEGHSEL, JEANNE, recherche son mari, 1er chasseurs à pied forteresse.—Congrégation Hall, Refugee Home, Lindeu-grove, l'eckham Ryc, S.E. JOSEPH DESMET, DE BRUGES, est prié de communiquer arec Charles Elleboudt, St. Antonius' Conyent, .Shcrborne, Dorset. RAEMAEKER^, EMILE, et. Blomme. Aimé, motocyclistes E. M. à Wissant (Gd. C.), France. Nord, demandent des nouvelles de leurs épouses Decadt I^conic, do Lissc'weghe, et Gheysens, Rachcl, do Waereghem. VINCENT DE BRUYN et enfants, d'Anvers, Rhymon Lodge, Park-road, Wallington (Surrer). CRITERION (Gerr. GS44). tous les soirs à 8h. 30. M. LIBEAU et Mlle DIEUDONNE dans LE MARIAGE DE MLLE BEULEMAN8. MATINEES MERCREDI et SANlEl»! à 2h.30. Prii spécialement réduite. Parterre lg. ÎECONS D AUTOMOBILISME en FRANÇAIS -i et FLAMAND à la British School of Motorinc, Ltd.'-S'adresser à 5, Coventry-stroet, Piccadilly-circns, I/ondon, W. NAISSANCES. LE lieutenant d'artillerie et Madame Jean Cogels annoncent l'heureuse naissance d'un fils qui i reçu au baptême lo nom de Thierry; 32, Wat/hen-ro.ul, Dorking. LA METROPOLE parait chaque matin, sauf le dimanche, dans le " Standard," Tendu chez tous I' . marchands de journaux au prix d'un penny. Nous conseillons Tivement à nos amis de :.'abonner au prix de 3fih. S i>ar mois pour le Royaume-Uni et 4sh 4 pou;- l'étranger, et nous'adresîer le prix de l'abonnement en un mandat. 1 t tarif des :;unonceà est de 9d. la ligne pour le ■ Livra d'adre^c^ des exilés," payable d'aTance. tt pour tout', nutri publicité, le tarif du •'Standard." Nous arous ouvert, un bureau dans l'immeuble du "Standard," Fleet-fetreîa. 132 <». E.C., ouvert de 2 à 6 heures. Eu cas de demande par écrit, joindre deux timbres d'un penny.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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