La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 15 Octobre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/x05x63c90z/
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Tht NewipapT for Belglan» LA MÉTROPOLE ONE PENNY ■ortlCT • DIX CENTIMES EANDE: VU F CENT &1NSKT: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Ckancery Lue, W.C.2 — Telepkoae : Holkon 212. (3 moto 9 ihi 6 moia 17 th. 1 an )i th| 25" AJNJNiliJîi MARDI 15 OCTOBRE 1918 IcfiftorMl mt th* G. F. O. m* m Nrmtfmptr. No. 288 LA GRANDE GUERRE Les Britanniques devant Douai .. LES FRANÇAIS A LAON Le centre allemand est enfoncé Lundi midi. de Dudzeelé d'où de nombreux gothas par- . . tent habituellement, travaille encore. Les événements se sont preoip , Le correspondant ajoute que de violents Meuse façon, surtout au cen re allemand aériens ont lieu journellement, com- jees deux derniersjours. u encor a P jjats dans lesquels les Alliés ont toujours une toute dernière minute au danger pressant supériorité Jrquée. qu'il courait en se main enan -. ' , Cinq lourds canons de marine sont arrivés à lant aussi fortement menace■sur s ' Bruges, ainsi qu'un certain nombre d'autres il a commencé 1 évacuation e 1 " ' . canons lourds, venant probablement de Knoc- che que dessine son front en re ., ke et d'autres points de la côté où, dit-on, les Serre. Il en resuite des gains de toute premiè- A]lemands n'ont laissé que des canons de père importance pour les Allies. _ _ tit calibre. Dimanche à midi les 1 tançais reoccupaien Qn appren(j aUssi que les bureaux de la Laon sur les talons de 1 ennemi 1"' P Kommandantur à Ostende ont été évacués et [vaitsa retraite sur un front e 150 nUe les femmes allemandes qui y remplaçaient [entre l'Oise, à 1 est de St-Quen in, e l'ancien personnel mâle ont été dirigées sur Le. Il avait abandonne a îe, au re Gand Un message de la frontière dit que les de communications de t°uj- premier or ; Allemands ont enlevé les canons lourds de Sel- puissant massif de st-(jrobain ou , zaete et „ue jes trains de blessés allemands l'énorme forteresse du c emin es >1 . s^ maintenant dirigés sur Emmerich et toute la ligne de la Suippe. Les Français ont tQus ]eg h6pita jx plus rapprochés du 11 avancé de 25 à 30 kilométrés en Champagne ^ ^ absolument re^plis_ ont atteint la rive sud de ; sur Le's Serbes ont capturé le 12 octobre au ma- ongueur et sont devant e e . orrir.0 tin la ville de Nish, la plus grande ville de la Depuis le début de offensive e p Serbie après Belgrade, et ont donc coupé le gne, l'armée Gouraud à e e seu e a 1 p s chemin de fer Berlin-Bagdad. Ils se sont aqs- je 21.000 prisonniers et six cents cano • sj emparés des hauteurs au nord de la cité et Parallèlement, les Britanniques se ro gont avanc(ss'vers p;rot. En Haute Ser- I devant les faubourgs ouest e ouai, jgs Français ont occupé Prizrend et Mi- Il'occupation est imminente, 1 s on cej ctp trivotza. Les Autrichiens continuent leur éva- Ituré les maisons qui s élèvent sur a rive oues êuâtion de l'Albanie. Ils reconnaissent que Iducanal de la Sensée. Au nor -oues e a dans la région d'Ipek, " de fortes bandes d'ir- ; le, jusqu à Vendin-le-\ îeil îs s approc e" réguliers" font sentir leur .action. Les Grecs tanal de la Haute Deule qui, se on a coi p- ont OCCUp£ Drama [e g octobre. Depuis le 30 non allemande, devait arreter^ eurs Pr"S'" septembre, les armées alliées de l'Est ont cap- sud de la ville, 1 ennemi s es re ugi e tur^ g0 000 prisonniers, dont 1.600 officiers, rière le canal et dernere a .^ensee, au c avec cinq généraux, plus de 2.000 canons de desquels les Anglais ont e ec ue c es incur- cambre, avec un matériel immense. sions, ramenant 200 prisonniers sur un poin . gouvernement britannique a notifié le Dans le secteur de Le Ca eau, a ig; e - gouvernement allemand que si le traitement ; glaise a ete étendue sur la e e jusqu < . - (jg ges pr;SOnniers ne s'était pas amélioré se- pres. Des têtes de pon on e e e a les si r <les conditions prévues endéans les quatre la rivière dans le voisinage e . o esmes, or- semain€s ;| procéderait à des représailles ri- tement menacé. Au sud de Le Cateau, les «oureuses Français ont franchi l'Oise à Origny et à Ri- * L j ^ gnole est résolue par ,e dé. bemont, mais il v a peu e c angemen sur ^ Alba. Le cabinet a décidé d'appli- cette partie du front. er ga décision au sujet de la saisie de na- Sur la Meuse, les Américains ont été forte- ^ allemnnds ment engages, mais ont repousse toutes les L>Autriche s'effondre d'après des nouvelles tentatives effectuées par 1 ennemi pour les dé- de source itaHe ,tout est êt à p e ;loger des positions conquises. Depuis le 26 pour ,a prodamation de i>indépendanoe d° la sepembre, ils ont fai 17. 59 prisonniers. Bohême. L'assemblée nationale jougo-slave Les événements quasi-prodigieux que nous ge réunira à A ^ 7agehlatt de Graz venons de resumer sont si considérables qu lis ^ . „ Nqus s%mm^ à mi.chemin d'une ré- «sarment presque la critique. La position de volution " Uon, point de croisement de six lignes de Les cosa de gemenoff ont effectué leur chemn de fer et d'innombrables routes, puis- jonction ^ }eg .g & Ruch]evo «e forteresse flanquée en avancée sur sa ■ M.agyars ont été faits prisonniers. gauche par le formidable massif de bt-Lro- kain, sur sa droite par la crête abrupte du che- ♦ min de Dames,constituait véritablement la clef I , J__ de coûte de toute la ligne allemande en Fran- Lt rapatriement des Belges te. Cette clef a été arrachée de haute lutte à l'ennemi par le génie de Foch, par la valeur Faux bruits !<te troupes alliées et par l'effort mécanique ; Certains organes de la presse anglaise ont [Prodigieux des populations civiles de l'Enten. annoncé récemment que l'es Belges établis en jte ■ Angleterre venaient de recevoir, de la part Dès lors, toute la défense allemande des autorités belges, des avis les priant de se 'écroule et on en trouve tout de suite la preu- 1 préparer à quitter la Grande-Bretagne pour l edans la rapidité de la retraite de l'ennemi, retourner en Belgique. IRessaie de mettre le plus de terrain passible Nous sommes en mesure d'affirmer que ce I '"tre ses arrière-gardes et, ses adversaires bruit ne repose sur aucun fondement. Ce n'est I pour conserver au moins un vestige de liberté d'ailleurs que lorsque la Belgique aura été Id'action. évacuée en tout ou en partie, que la question_ Mais cette liberté ne lui sera pas laissée. du départ des Belges se posera. f°ch tient Hindenburg à la gorge et, ainsi Le problème du rapatriement de nos compa-<M nous l'a promis, il ne le lâchera pas. Sur ; triotes est fort complexe et il a fixé depuis riace ouest du saillant allemand en voie de longtemps l'attention des autorités belges 'disparition les Anglais tiennent déjà entre compétentes. "Mai et Le Cateau une position extrême- Le gouvernement a pour devoir d'organiser "Wit menaçante pour Ludendorf, et celui-ci le retour avec ordre et méthode tout en y ap-jnp s'accroche si désespérément à Douai que portant toute la promptitude désirable. Il ne i fur compléter l'évacuation de Lille, point ex- pourrait pas, par exemple, permettre une ren. 'reme de sa ligne défen'sive, dont la chute est trée en masse, car moment 's'opérerait le i présent assurée. Tourcoing, Tournai, transport de ces millions d'exilés, se pressant anciennes, Maubeuge sont en mauvaise aux gares de départ, encombrés de colis, défère. Enfin 'avance américaine vers Dun barquant dans un pays presque dépourvu de 'r,'c un autre embarras à la stratégie alleman- vivres où les modes de transport ne pourront e: être rétablis qu'au bout d'un certain laps de " paraît certain que l'ennemi prépare sa temps. Il ne s'agit d'ailleurs pas seulement retfaite sur la ligne qu'il a préparée, comme des 160.000 Belges réfugiés en Angleterre; il |'avons dit, devant la frontière belge et faut aussi songer aux 350.000 compatriotes "Ul sappuie sur Maubeuge, Hirion, Méziè- qui ont cherché asile en Hollande ou en J' Sedan, Montmédy, Longwy. Cette ligne France. Pendant n'est en rien comparable à la forte- Nous ne doutons pas que les Belges qui pen- I Hindenburg et ne saurait offrir un abri dant l'exil ont donné tant de preuves de cou- j.'eux à une armée battue et plus ou moins rage et d'abnégation voudront bien, quand le .woralisée. Les semaines qui vont suivre premier signal du retour dans la chère patrie L1IK offrent donc les possibilités les plus bril- aura été donné, s'armer d'un peu de patience. I® > ! Ils comprendront que si l'on est obligé de pro. testS ,nouv€"es de Belgique confirment du suivant certains principes nettement établis, 3r0e. tou,:es parts que l'occupation de nos suivant certains principes netement établis, ^lnt*s Pa'i" l'odieux envahisseur devient de c'est dans leur propre intérêt et en vue de leur I L'f'1i.')'US Pr^ca're- éviter, à 'la rentrée dans le pays natal, des pri. ISon 1 ^elSe affirme que les camps d'avia- vations et des mécomptes. C'est également ; Itnt, dépôts de Varsenaere, Scheepdaele afin d'empêcher que 1® situation alimentaire "lanH ?nt été fermés par les Aile- dans laquelle se trouvent les populations res- ^ tar>dis que le matériel d'aviation de tées en pays occupé ne 6oit rendue plus diffi- T . C00'l<erke et Nieuw-Munster «st cile par cet afflux soudain de nouvelles bou- etre enlevé immédiatement. Le camp ches à nourrir. Le chantage allemand pour forcer l'armistice Destructions, vols, déportations en m&sse Nous avons été si souvent trompés par les mensonges allemands qu'il convient de n'accepter que sous réserves les nouvelles qui nous parviennent de Belgique. Ces nouvelles peuvent n'être lancées dans la circulation par les Huns que pour nous terroriser et nous amener à acceper leurs propositions, mais vraies ou fausses elles n'en constituent pas moins un chantage insupportable de la part Je l'Allemagne. Solliciter et menacer, telle est son attitude. Nos confrères de Hollande se trouvent placés, au sujet de ces nouvelles dans une situation fort difficile. Doivent-ils faire le jeu des Allemands en publiant le's nouvelles ou se rai-re? Nous sommes certains qu'ils usent de toute la circonspection nécessaire, mais d'autres journaux publient au sujet des méfaits allemands en Belgique des nouvelles inquiétantes. C'est ainsi que le Weekly Dispatch a appris samedi soir d'une source autorisée que les Allemands opèrent en ce moment le transport systématique de tous les objets mobiliers de la population belge. Des trains passant le long de la frontière hollandaise sont remplis d'objets pillés, en route vers l'Allemagne. Les maisons sont mises à sac et toute espèce de meubles, d'ustensiles, d'objets de ménage sont enlevés, prouvant à l'évidence que les Allemands entendent ne rien laisser qui puisse rendre la vie possible pour les Belges. Un télégramme reçu à Amsterdam de la frontière hollandaise, dit Reuter, établit qu'en Belgique toutes les lignes de chemin de fer sont encombrées par des trains allant dans la direction de l'Est et que les Allemands continuent de déménager tout oe qu'ils peuvent en Belgique. ♦ L'exode de nos populations Le martvre de la Belgique recommence-t-il?Le correspondant du Daily Chronicle à Amsterdam dit que " les routes autour de Bruxelles, de Gand et d'Anvers sont des routes de misère et de tragédie Ainsi parlent, dit-il, un nombre de voyageurs qui ont justement franchi la frontière. Des Flandres et du district de Lille un grand flot de réfugiés s'avancent vers l'est et la perspective est que la Hollande va, dans quelques jours, être le théâtre des mêmes scènes que celles qui marquèrent le début de la guerre.A Anvers les rues aussi bien que les routes qui y conduisent sont remplies de réfugiés. Les hôtels, les cafés et les restaurants sont remplis jusqu'aux combles. Les gens y dorment sur le plancher et des milliers doivent passer la nuit dans la rue. A Gand, les conditions sont identiques et Bruxelles se remplit rapidement aussi. De grandes caravanes de réfugiés mêlées aux troupes et à leur matériel sont poussées en avant sans pitié par les Allemands. Les soldats sont abattus et silencieux, tandis que les réfugiés tout en revivant de sombres jours voient poindre un rayon d'espoir. * * * La Hollande a pris des dispositions le long de la frontière pour recueillir 200.000 personnes.♦ Nouveaux exploits de nos aviateurs Le Havre, 12 octobre. — Communiqué hebdomadaire belge : Le semaine écoulée a été marquée par une grande activité d'artillerie sur tout notre front; dans plusieurs bombardements l'ennemi a fait usage d'obus toxiques. Plusieurs attaques ont été lancées contre nos lignes avancées notamment à Saint-Georges, Amersvelde, Moorslede et devant Rou-lers. Toutes ces attaques ont été repoussées et même l'ennemi a laissé des prisonniers entre nos mains indépendamment des lourdes pertes qu'il a subies. Ensuite d'une action de détail menée le 5 octobre par des troupes belges et françaises nous avons avancé notre ligne en direction de Roulers et Hooglede. Notre aviation, en collaboration avec les escadrilles britanniques et françaises, a poursuivi malgré le temps souvent très défavorable les missions qu'elle avait entreprises au début de notre offensive. Nos appareils de combat harcelèrent continuellement l'ennemi, le bombardant et le mitraillant. Nos équipes photographiques ont profité des moindres éclaircies pour prendre leur vol. Le lieutenant Coppens remporta le 5 ses trente-quatrième et trente-cinquième victoires, le sous-lieutenant aviateur Demeulemees-ter sa onzième en abattant en flammes trois captifs allemands. 4. — Un nouveau mal épidémique, qui n est pas l'influenza, vient de se déclarer .1 Bombay, causant des ravages énormes. LA REPONSE ALLEMANDE AU PRESIDENT WILSON ET LA BELGIQUE ? La réponse allemande au président Wilson a été envoyée samedi à midi. La voici : Le gouvernement allemand a accepté les termes exposés par Le président Wilson dans son adresse (au Congrès) du 8 janvier et ses adresses subséquentes sur le fondement d'une paix permanence, sur la justice. Conséquemment, son objet en entrant en discussions est uniquement de rechercher les détails pratiques de l'application de ces termes. Le g-ouvernement allemand croit que les gouvernements des puissances associées avec le gouvernement des Etats-Unis adoptent aussi la position prise par le président Wilson dans son adresse (du 8 janvier, c'est-à-dire les quatorze points). Le gouvernement allemiand, d'accord avec le gouvernement austroi-hongrois, dan® le but d'arriver à un armistice, se déclare prêt à se conformer aux propositions du président au regard de l'évacuation.Le gouvernement allemand suggère que le président puisse occasionner (provoquer) lia réunion d'une commission mixte pour prendre les arrangements nécessaires concernant l'évacuation. Le présent gouvernement allemand, qui a entrepris la responsabilité de cette démarche vers la paix, a été formé par des conférences et en agrément avec la grande majorité du Reichstag. Le chancelier, appuyé dans tous ses actes par la volonté de cette majorité, parle au nom du gouvernement allemand et du peuple allemand. Berlin, 12 octobre 1918. (Signé) SOLF, secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères. Première constatation, ce n'est pas le chancelier, trop parfaite incarnation du Kaiser et représentant des junkers, qui répond, niais le Dr. Soif, ancien ministre des Colonies, auquel on prête, à tort du reste, des vues plus démocratiques. On pourrait, en effet, sortir à l'actif du Dr. Soif des déclarations pangermanis-tes comme à tout Allemand qui, se respecte.Mais, le plus important, et cela apparaît aujourd'hui très nettement, c'est que l'Allemagne, pour des raisons militaines ou politiques, ou toutes les deux à la fois, veut un armistice sur des termes assez imprécis pour lui permettre d'échapper au châtiment- En effet, si, les quatorze termes du président Wilson sont des conditions d'une paiix durable, ils ne sont pas les seuls. Il en est parmi eux qui n'ont aucunement le caractère d'une punition pour l'Allemagne plutôt que pour un autre pays, par exemple l'abolition de la diplomatie secrète, l'établissement de la liberté des mers (qui frapperait surtout un peuple insulaire comme le peuple anglais et qui tire l,e plus clair de sa défense dans sa flotte), l'égalité des tarifs de commerce entre mations pacifiques (qui doterait le commerçant allemand, appuyé par son gouvernement, d'avantages énormes), réduction (générale) des armements, le réajustement des possessions coloniales (qui ferait rentrer l'Allemagne en possession de ses colonies, si pas au-delà). Les autres points ne sont que d'élémentaire justice et l'Allemagne, en fait, sortirait vainqueur de cette guerre à part la restitution de l'Alsace-Lorraine et peut-être d'une partie de la Pologne. Appliqués à la lettre, ils laisseraient l'Allemagne aussi forte à peu près qu'avant la guerre, avec l'avantage moral et matériel énorme d'avoir échappé à l'invasion, de pouvoir dire que, malgré que l'univers entier fût ligué contre elle, elle s'est vu accordé la paix par ses ennemis, trop heureux de lie lui accorder. Il est certain, d'autre part, qu'elle se livre à un véritable chantage en menaçant de destruction et de dépouillement total les pays qu'elle se voit forcée d'abandonner.Nous ,ne pouvons préjuger de ce que feront les Alliés, mais il semble évidenf qu'ils ne peuvent accepter de discuter sous cette menace. Pour nous, Belges, il est absolument désirable que nous soyons exactement fixés sur oe qu'on entend par pleine restauration de l'a Belgique. Nous avons, comme pays garanti par l'Allemagne, une créance privilégiée. Tout en étant certains que notre gouvernement ne perd pas de vue cette situation, nous serions heureux de voir nos alliés se prononcer sur oe point capital- La restauration signifie pour nous le rétablissement des Belges dans la situation dans laquelle ils se trouveraient si leur pays, comme ils étaient en droit d'y compter n'avait pas été envahi. Il y a d'autres points d'importance aussi grande, notamment el sort de nos prisonniers civils en Allemagne, à commencer par Max, Pirenne et Frédericq. On peut se demander aussi s'il serait convenable que les Belges continuent à errer à l'aventure ou bien: à oamper dan:, des barraques, parce que leurs maisons ont été détruites, alors que des immeubles confortables abriteraient les Allemands.* * * En France C'est Foeh qui doit répondre C'est Foch qui doit répondre La presse française, en général, n'est pas satisfaite de la réponse allemande. Elle demande des garanties sérieuses, telles que le contrôle d'Essen, la retraite des généraux allemands, l'occupation de l'Alsace-Lorraine, la reddition de l'artillerie. Bref, on- n'a aucune confiance dans l'Allemagne et on y exprime couramment le désir de voir confier à Foch le soin de déterminer Les conditions de l'armistice-* » » En Angleterre Le même sentiment semblé prévaloir en Angleterre, où un mouvement nouveau, assez marqué en faveur de mesures de précautions préalables, se dessine. Voici une note caractéristique du Daily Mail : "La procédure qui sera maintenant suivie est cefllie-ci : Wilson m'a pas été, jusqu'à présent, appelé en consultation avec les Alliés. Il a reçu, il y a huit jours, certaines demandes de la part de l'Allemagne. Il a répondu en demandant certaines informations. Ces informations lui ont éé fournies par l'Allemagne, à sa manière. "Maintenant, les déclarations faites par l'Allemagne vont être communiquées par le président Wilson aux gouvernements alliés et les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l'Italie se concerteront pour formuler une réponse adéquate. Celle-ci prendra la forme, dans le plus bref délai possible, de l'énoncia-tion des termes d'armistice. "Il est évident, vu la situation militaire favorable, que les termes d'armistice seront très rigoureux. Ils exigeront tout d'abord que l'ALlemagne soit mise dans l'impossibilité d'exploiter lia suspension des hostilités à son avantage militaire. Il1 ne faut pas, par exemple, que l'évacuation des territoires envahis l^ui permette de raccourcir son front de combat. "L'armistice devra fournir des garanties qui rendront l'Allemagne incapable de recommencer la guerre à l'exception de certains désavantages pour elle." ♦ Aux Chemins de fer belges Jusqu'ici, en vertu des règles, l'indemnité de séjour des ouvriers utilisés par l'administration des chemins de fer était réduite, en cas de maladie, dans les mêmes proportions que le salaire. Nous apprenons qu'en raison des difficultés toujours croissantes de l'existence, l'càdminis-tration vient de décider qu'à l'avenir cette indemnité ne sera plus sujette à réduction. L'ouvrier malade en conservera la jouissance pendant deux mois, période qui pourra cependant être dépassée dans des cas particulièrement intéressants. ♦ — Dès que Herr Scheidemann prit possession de son bureau au ministère de l'Intérieur, à Berlin, il en fit enlever le portrait du Kaiser. Herr Scheidemann n'aime pas à voir Guillaume II, même en peinture.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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