La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 21 Decembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0000000t7s/
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„ , A MÉTROPOLE," the influentïal Befgïan newspaper now enjoying the ftospiiality of )ë>t<ni&arï, was removed to this country after the destruction bjr tî, Germans of its Antwerp offices- Through its appearance in conjonction with this paper thousands of refugees from Antwerp and othcr parts of Bclgimn are able to obtain the latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNÉE MARDI 21 DECEMBRE 1915. N°- 355. LA GRANDE GUERRE iLA campagne de GALLIPOLI ABAN-donnee. — transfert des ' troupes vers un autre front. _ deux mots d'histoire. — l'heroïsme australien et neo-zelandais.—les pertes totales. 1 concentration allemande sur la frontiere grecque. —les elections en grece. — a la i ^cherche de la flotte i britannique. ■ Un« des nouvelles les plus sensationnelles Recette guerre nous arrive par le communiqué (officiel d'hier après-midi, publié par le War Cce,et qui dit: "Toutes les troupes de Suvla et Aniac, avec leurs canons et leurs provisions, ont été transférés, avec succès, à des foertes insignifiantes, vers une autre sphère (d'opérations." Ce communiqué, éloquent dans sa brièveté, signifie donc que la campagne lie Gallipoli, commencée sous d'heureux au-Eures, et qui, si elle avait été victorieuse, lurait depuis longtemps tourné le sort de la guerre à notre avantage, est abandonnée, quoique pas entièrement, probablement de façon Béfinitive. I La raison de cet abandon, que I on attendait bien un peu, doit se trouver dans la campagne de Serbie, dont la non réussite a profondément modifié la tactique des Alliés; par ailleurs, et sans vouloir chercher plus profondément à l'expliquer, l'abandon de Gallipoli, où les Alliés avaient trouvé une heureuse diversion pour alléger avec grand succès, la pression austro-allemande sur les lignes tusses, peut probablement se justifier par le fait qu'une pareille diversion est devenue entièrement inutile dans la situation actuelle. Au point de vue militaire les experts s'accordent à expliquer l'échec des Dardanelles par le manque de coordination entre les forces de mer et les forces de terre; après l'attaque des forts, opérée de façon inattendue par les Bottes alliées, un trop long laps de temps p'écoula avant que les troupes de débarquement fussent sur place pour achever et compléter l'œuvre des canons navals; quand elles y arrivèrent elles se trouvèrent devant une Défense formidablement organisée, rendue en-kore plus aisée par la nature sauvage et abrupte du terrain. L'histoire, glorieuse s'il en But, de cette campagne, n'est guère longue: l'attaque par mer commença le 25 février, et fclusieurs forts furent complètement détruits; lie 18 mars trois navires de guerre alliés furent Boules. Ce ne fut que le 23 avril que les fcoupes débarquèrent en Gallipoli, à quatre ■endroits différents, et dans les débuts le sort Jdes armes leur fut favorable. Un des événements principaux de la campagne fut le débarquement désastreux à Suvla Bay, où les fenzacs se couvrirent d'une gloire inaltérable ; [les Turcs étaient au courant, et avec des renforts considérables ils infligèrent aux troupes australiennes et néo-zélandaises un des plus pénibles échecs de cette guerre. Les troupes alliées parvinrent néanmoins à conquérir la hauteur de ^ari-bahr, mais l'attaque n'ayant pas été conduite avec l-'ampleur et la rapidité nécessaire, l'avance ne put servir à grand' pose. [Ce qui se passa depuis, nul ne le sait; et le jîetour de Sir Ian Hamilton et la nomination subséquente de Sir Charles Monro n'amenèrent guère plus de lumière sur la situation réelle. [Quelques troupes franco-anglaises restent stationnées à Sedd-el-Bahr, à la pointe extrême «e la péninsule, mais si urte attaque turque [Considérable se produit, cette position devra, il P"!'' 'e craindre,- être évacuée de force. I.™ Partes, suivant les chiffres donnés par Asquith dans la chambre des Communes, ii t i .n* iusqu'au 9 novembre à un chiffre f 15 al de 106.630 hommes. De ce t-o^al 70,148 f et 2860 officiers ont été blessés ; 21,551 f, J?®® et 1504 officiers tués; 10,211 hommes Ie1 «> officiers sont manquants. [• ^ troupes parties d'Anzac et de Suvla Bay L01'} Probablement rejoindre les forces alliées C, elles pourront se rendre plus |™ues Mais elles dégagent en même temps L e f'a™e considérable de troupe® turco-alle-ierb>e3 ren^orceront les rangs ennemis en Eun'3113 °'e ^éâtre de guerre les nouvelles i ,u,?eu,lmP<>rtantes; les pertes britanniques, Tennant à la chambre des Com-drWmi lle,r'aPrès-midi, s'élèvent jusqu'au 11 «n r«! a hommes et 32 officiers, dont fficier et'85 hommes tués. RrontrCOncen^a^on au«tro-allemande sur la ik'iiri;.ere conf,nue et s'achèvera probablement L„;.® Par.e de 120,000 hommes avec une I Les î 00.ns'dérable d'artillerie. fie rp5nH<i^02s -en ^r®oe sont terminées, mais dans i officiel n'en est pas encore connu; EotmJf ry,''.lel,x officieux on assufe que M. 'ass»™ ls cbtiendxait la majorité au Parlement feonkta 'e. triomphe des anti-inteTven- fDaTT^u S ; Venizélos et tous les membres du En fl S<>IH .00mP-ètement abstenus. fean? u y a eu des comhats de grenades SWi *en Hacbe: sur la rive n«rd ^ dontik •rançais ont évacué uu petit fort Be K S- etaient emparés par un coup de main R'oevr^ ' au sud-est de Vailly. En •rétro i aUv de Montmare et au bois le Bcs , 168 batteries françaises ont bombardé Dans u i de communication ennemies en Toi^!-Se0 -1urs de Nomény et de Bioncourt V en e" a exl des ®°hanges d'artillerie «scarlro "vTe un communiqué allemand uni foui1! • " *ema-nde a pour la seconde foi; et ipiûi; i- .mer du Nord et croisé, meTcred Surveillé iTnier's.dalîs Skagerrack, où elle £ Wre« at,+ •t-navi"a^'an- Cinquante-deux na tant r]n i examinés et l'un deux, transpor tout en tn3 C0PtTebande, fut saisi. Pendan itèrent invTsibllT f°rCeS navale,s anSlaises res jéten<iup1PrJa mer d" Nord est Telativemen baillant a ov1?n!:>Te dans quel recoin l'escadri [pour le r , ??'ce*®s''recherches." L'essentie Uauté alW. j all?niand et aussi pour l'ami ■ trouvé." tiDi • ° ^u? l'escadre n'ait rier lrans le oac „ i1 e-n aurait problablement cui ; Z cas contraire. LA CATASTROPHE DE GRAVILLE LA LISTE FUNEBRE. Nous empruntons au " XXe Siècle " l'état nominatif du personiiel de service aux Poudrea au moment de l'explosion, décédés, disparus, et blessés :— Les soldats: Adam Louis, Alpaert François, A'itzingesr Nicolas, Baguet Edouard, Balis Joseph,' Baudoux Hector, Baudour Victor, Bauduin Norbert, Bayard François, Bervoets Louis, Blœmen Henri, Bols, Henri, Brotcorn Armand, Caltens Arthur, Caudries Auguste, Chantnain François, Cœtzier Louis, Collet Jean, Crevets Hector, Daelman Alfred, De Groof Louis, De Houck Romain, Delanghe René, Delberghe Paul, Delieur Robert, De ScheppeTs Achille, Dealiomme Léon. Digneffe Pierre, d'Hondt Isidore, Dumortier Raymond, Dupont Georges; le brigadier Dessily Maurice; les soldats: Eveils Chartes, François Maurice, Finie Louis; le commis principal Gailly Ferdinand-Léopold ; les soldats Gignez César, Gilleyns Jean, Gomez Moïse, Guillin Henri, Gullick François, Geeraerfes Auguste, Hermans Lucien, Hollevoet Gustave; le sous-lieutenant de réserve Jacquemin Henri; tes soldats: Janssens Auguste, Lachambre Léon, Ladry Léon, Leblond Auguste, Lefebvre Ivon, Lepot Adrien; 1e maréchal des logis Logndan ou Lognan Nicolas; les soldats: Loraine Désiré, Lowet Victor, Labiau Louis; te surveillant Le-nard Florimont; tes soldats: Maertens Charles, Mahieu César, Martin Finrmin, Maucq Louis, Meulemans Joseph, Moors Joseph, Mullie Achille, Muyldermans Antoine, Neefs François, Onghena, Pauwels René, Peerarer Félix, Peret Jacques, Peret Adolphe, Pressens, Alphonse, Poeck Eugène; tes maréchals des logis: Putz Adolphe, Reynaerts Léon; les soldats: Romain Joseph, Rombaut Fernand, Rome-, denne Jules, Samyn Oscar, Saveyn Félix, Schaefer Hubert, Senden Joseph, Sorisoop Paul, Smœs Julien, Sosset Jean, Sohry Joseph, Staquet Edgard; l'ingénieur d'artillerie Stevenis" Joseph-Albert; les soldats: Steux Henri, Thomas Edgard; l'adjudant de matériel Van Alstein Joseph; 1e brigadier Van der Aa Constant; les soldats: Vandenbossche Auguste, Van Landerwyck Maurice, Van Meche-len Joseph, Van Nieuwenbargh Michel, Van Roelen Pierre, Vander Waeren Jean; te maréchal des logis. Verbeeren François ; les soldats : Verhaeghen Henri, Vercammen Théodore, Ver-marien Joseph, Vermunt Edgard, Viaene Auguste; 1e maréchal des logis' Weliens François; 1e soldat Wittocq Adolphe. Liste des militaires en traitement dans les hôpitaux, à la suite de l'explosion du 11 décembre 1915:— Hôpital no. 8, Tue Ancelot (Salle no. 6).— Les soldats: Janssens François, Becu Hector, Alberts Henri; 1e sergent HernaLst.en Georges; tes soldats: Clarembeau Cyrille, Hons François.Salle no. 13: les soldats: Luyck Edouard, Mans Joseph, Heyninck Alphonse, Denys François, Bisehop Georges, Van Enoo Arthur. Salle no. 28: tes soldats: Hellebaut Pierre, Rallier François, Cœt Alphonse, Leloup Alphonse, Van Zantvoort François; 1e caporal Mercier Henri. Salle no. 27 : les soldats : Thys Joseph, Le-fèvre Gustave, Poels Jean-Louis. Dortoir no. 4: 1e soldat Misson Dieudonné; le brigadier Laroche Antoine. Salle no. 19: tes soldats: Welghe Emile, Claessens Corneille, Vanden Bulck Alphonse, Baussaiter Emile, Plaete Vital. , Dortoir no. 3: tes soldats: Maes Théophile, Taverne Emile; 1e maréchal des logis Calle-waert Julien; tes soldats: Desmet Jean, Doyen Jutes, Desmecht Cyrille, Desaever Jean, Decroo Albert, Ingels Jean, Aerts Constant. Kennis Chartes, Meulebroeck François, Verbraecken Auguste, Vandepoéfe François, Van Istetrdaele Joseph ; 1e brigadier Laffut Zacharie ; 1e soldat Albert Nicolet. Hospice-Général —Salle Lecheyalier: 1e soldat Rose Oscar; 1e chauffeur Chinckus Gaston (blessé grièvement); tes soldats; Van Vyvere Edouard, Roosseels Edouard, Meulemans Michel, Hannicq, Oswald, Meulemans Joseph. Salle Lemercier: tes soldats: Desandere Hector, De Ruyveir Alphonse, Bastin Jules. Salle Colin: tes soldats: Van Rossem, No-yens Pierre; 1e caporal Beaufort Olivier. Salle Contard: tes soldats: Piret Félicien, Moens Pierre. Salle Brindeau: tes soldats: 'Deschamps François, Delpierre Raymond, Depagne An- LA FETE DU ROI A DEAL. On nous prie d'insérer la lettre suivante:— Monsieur 1e Directeur de la Métropole:— Dans le numéro de votre estimable journal du 27 novembre dernier, sous 1e titre " La fête : du Roi à Deal," je lis cette phrase, "Le curé i belge, pourtant, avait jugé inopportun de I chanter le ' Te Deum.'" En ma qualité de i secrétaire de la Société " Belgian Club," aujourd'hui dissoute, je tiens à déclarer que i s'il n'y a pas eu de *' Te Deum " à Deal le jour de la "fête du Roi des Belges, c'est que, par suite d'un regrettable malentendu, notre société n'en avait pas fait la demande au curé anglais de l'église catholique de Deal, Belge de naissance, qui a mis te plus grand em-I pressement à célébrer un " Te Deum " solen-i nel lors de nos fêtes patriotiques précédentes. Veuillez agréer, Monsieur 1e Directeur, avec mes remerciements pour ! insertion de cette lettre, l'expression de mes sentiments distingués. G. VANDER SCHUEREN. POUR LA NOËL DES PETITS PAUVRES D'ANVERS. Report (rectifié) £156 1 7 Frs.110 . M. Ide de Wilde 2 0 0 t M. Damen » 0 5 0 Nous avons aussi reçu de M. Macar, avec réconnaissance, 5 coupons Anvers 1887. ; —Le conseil municipal du Mans a décidé, à [ l'unanimité, de donner 1e nom de miss Edith . Cavell au Lycée de jeunes filles du Mans. Une l plaque de marbre, apposée à l'extérieur de ; l'édifice, rappellera l'assassinat par tes Allemande de l'héroïque nurse anglaise à Bruxelles. L'AVENIR DE LA BELGIQUE. METTONS LA MAÎN A LA PATE La Téunion plénière de la section industrielle de Congrès National Economique belge a tracé dans ses grandes lignes le programme qu'elle se propose d'aborder. Le problème est vaste et de tous ceux qui jusqu'ici ont retenu l'attention des membres du Congrès, il compte assurément parmi les plus importants. La Belgique est, avant tout, un pays industriel. Sa population de plus de huit millions d'habitants, confinée dans d'étroites frontières, ne peut y trouver tes ressources alimentaires adéquates à ses besoins. Elle est, sous ce rapport surtout, grandement tributaire de l'étranger, et c'est à son industrie qu'il incomba d'utiliser l'importante fraction de sa population qui ne peut être absorbée par tes travaux agricoles, et de trouver dans l'exportation de ses produits la contTe-partie commerciale des importations qui lui sont nécessaires. Aussi, pour l'importance de son trafic international, la Belgique se tTouvait-elle, avant la guerre, au premier rang des nations européennes. Quelle sera la situation après la guerre? Nos besoins en importations se trouveront tout d'abord singulièrement accrus, en raison de l'amoindrissement de notre propre production et du complet épuisement des stocks. Quel contrepoids d'exportations notre industrie si longtemps paralysée et systématiquement spoliée par tes réquisitions allemandes pourra-t-elle fournir pour éviter au pays, et par conséquent à elle-même, un désastre économique? Il faudra tout d'abord aviser à la Tapide reconstitution de notTe outillage réquisitionné ou détruit, et à cette question se lie intimement celle des crédits nécessaires à cette reconstruction.Les sections des indemnités, des créances et du change se sont déjà, chacune dans leur sphère d'action, préoccupées de rechercher les remèdes à préconiser: réquisitions—indemnités à imposer à l'Allemagne en machines, outils, et matières premières; recherches des modalités pouT l'apurement des créances; assainissement aussi rapide que possible de notre circulation monétaire, afin de ne pas grever nos achats à l'étranger des lourdes pertes de change que nous vaudrait une monnaie dépréciée, ce qui majorerait d'autant le prix de nos acquisitions en denTées, outils et matières premières et nous mettrait dans l'impossibilité de concurrencer à l'exportation tes produits manufacturés des autres pays. De son côté, la section maritime et fluviale s'est préoccupée du développement et de l'amélioration de notre réseau hydraulique. En cela, elle s'inspirait surtout des intérêts de nos régions industrielles appelées à en bénéficier. Le Congrès Permanent, pour aboutir à des conclusions pratiques, devait forcément répartir en des sections réunissant des compétences appropriées, l'étude des multiples problèmes se rattachant au relèvement de notre activité économique. Mais le facteur essentiel de cette activité réside dans notre industrie, et il en résulte tout naturellement que l'étude des problèmes divers qui constituent en quelque sorte la faisceau des moyens économiques comporte bien peu de questions qui soient indifférentes à cette fin essentielle qu'est la restauration la plus rapide de notre activité industrielle.Ces considérations avaient guidé 1e Comité du Congrès lor ^u'il suggéra à ses adhérents d'aborder tout d'abord l'examen des questions financières, la recherche de nouveaux débouchés, et la création ou l'amélioration des voies qui y conduisent. Aujourd'hui, c'est aux industriels eux-mêmes qu'il s'adTesse, et à qui il demande d'entamer l'examen des problèmes d'ordre technique, et de rechercher dans ce domaine les remèdes à apporter à une situation gravement compromise. Les questions de main d'oeuvre, d'outillage, de matières premières, d'organisation commerciale, d'hinterland industriel, le règlement des contrats dont la g-uerre a paralysé l'exécution, réclament dès à présent un examen approfondi.Pour discuter dans toute leur ampleur ces multiples et. importants problèmes, te C.N.E.B. est déjà assuré du concours éclairé des nombreuses et éminentes personnalités industrielles qu'il compte parmi ses membres. Mais dams une question aussi essentiellement vitale pour notre pays, il est du devoir et cle l'intérêt de tous de collaborer à la recherche des meilleures solutions. En assistant aux délibérations que 1e C.N.E.B. organise dans ce but, nos concitoyens feront oeuvre patriotique et concourront à la sauvegarde de leurs intérêts. A tous tes industriels belges actuellement dispersés en Angleterre, en France, en Hollande, •én Espagne, ou dans la partie encore libre de notre territoire, il appartient' de transmettre leurs études, rapports et vœux à la section industrielle du C.N.E.B. Ils apporteront ainsi une collaboration très appréciée à l'œuvre entreprise et lui assureront des résultats pratiques dont eux-mêmes recueilleront les meilleurs fruits. Tel est le programme élaboré au cours de la réunion préparatoire tenue jeudi dernier sous la présidence de M. Max Van Acker, filateur à Gand, que M. R. Billiard, ingénieur, assistait eiV qualité de secrétaire de la section. Nous rendrons compte ultérieurement d'un rapport qui y fut présenté par M. Ch. Fosse-lart, industriel, et envisageant différentes questions d'organisation industrielle. DIVISION FINANCIERE.—SECTION DES INDEMNITES. M. P. Duchaine, rapporteur général, a continué l'expose de la seconde partie de son rapport. Celle-ci envisage tes pertes matérielles résultant des hostilités dont notre pays a été 1e théâtre et de l'occupation qu'il subit. Le rapporteur a méthodiquement classé tes destructions d'immeubles; les pertes mobilières ;les destructions ou Vols de titres, valeurs, obligations et objets d'art; tes amendes; impôts de guerre et contributions spéciales; 1e travail forcé et les réquisitions. Tous dommages rentrant dans ces diverses LES FLAMANDS ET LA FRANCE. DECLARATIONS DE M. SEGERS M. Dumont-Wilden publie dans te " Matin " de Paris une interview qu'il a eue avec M. P. Segers, ministre des chemins de fer, postes, télégraphes et marine, au sujet de la question flamande. Comme il ressort des déclarations de M. Segers, la vraie question flamande, contrairement aux théories des énergumènes de Hollande et d'ailleurs., n'est guère dirigée contre la France, loin de là:— -—Rien de plus faux, dit M. SegeTS, que de répresenter te mouvement flamand comme nécessairement hostile à la France. En dehors de quelques rares égarés qui s'étaient laissé séduire par les théories du pangermanisme, tes Flamands se rendent parfaitement compte de l'importance et de la splendeur de la culture française; ils la connaissent et ils l'admirent sincèrement, mais ils réclament simplement 1e droit d'aimer passionément leur petite patrie. Le mouvement flamand a un caractère national; il a pour objet de permettre aux populations d'atteindre leur plein développement et leur pleine culture dans leur langue; mais on aurait tort de croire qu'il a pour but de rapprocher en rien les provinces flamandes de l'Allemagne. En fait, très peu de Flamands connaissent la langue' allemande. Le peuple l'ignore absolument. Si la langue flamande offre des ressemblances avec l'allemand, elle ressemble aussi singulièrement à l'anglais. Or, la langue ne créait guère plus de rapprochement entre tes Flamands et l'Allemagne qu'elle n'en créait entre la Grande-Bretagne et nos ennemis. Mais te mouvement flamand présente aussi en Belgique un aspect social. C'est ce côté social du problème qui m'a surtout amené à me ranger parmi tes défenseurs des revendications flamandes en Belgique, et la plupart de mes amis sont dans 1e même cas. " Ce que nous voulons obtenir, nous les Flamands raisonnables, c'est que l'élite flamande apprenne te flamand et qu'elle joue dans son pays 1e rôle directeur que joue l'élite en France, en Angleterre, dans tous tes pays civilisés. Mais cela ne veut pas dire que nous ayons dessein de proscrire la culture française." De toutes façons, la question linguistique est une question uniquement belge, qui, apTès la guerre, avec un peu de bonne volonté réciproque, se résoudra aisément en dehors de toute ingérence étrangère, quelle qu'elle soit. Elle n'a aucun rapport direct avec l'attitude internationale de la Belgique. Fidèles à nos engagements, nous avons été loyalement neutres, tant que cela nous a été possible. L'Allemagne elle-même nous a jetés parmi ses ennemis; elle nous a fait la guerre de telle façon qu'elle nous a rendus irréconciliables. Alliés loyaux de la France et de l'Angleterre, nous sommes aussi décidés que ces deux puissances à aller jusqu'au bout. C'est de la victoire, et de la victoire seulement, que nous attendons la restauration de nos droits; c'est de la victoire que les Flamands, aussi bien que tes Wallons, attendent la réalisation de leur idéal. Nous savons qu'en ce moment, en Belgique, l'autorité allemande tente de s'assurer tes sympathies des Flamands en leur offrant la réalisation de leurs désirs. C'est un traquenard. Les Flamands ont trop de bon sens pour ne pas 1e voir. Us ont, au surplus, trop de dignité pour solliciter aucun bienfait de la main de ceux qui ont fusillé, déporté, violenté leurs pères, leurs frères, et leurs enfants. Un Flamand qui accepterait le bienfait paT-dessus 1e fleuve de sang ou la barrière de cadavres qui nous séparent d'eux ne serait plus un Flamand. Car il n'aurait plus la dignité, la fierté farouche, la persévérance qui a toujours distingué sa race à travers l'histoire." on dèmande des ouvriers dans le royaume-uni. Des ouvriers belges désirant travailler dans 1e Royaume-Uni sont informés que tes " Board of Trade Labour Exchanges " (qui sont les seules autorisées par 1e gouvernement britannique d-: présenter des ouvriers belges aux patrons anglais) ont un grand nombre d'emplois à conférer surtout dans tes industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse, se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asilea de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles: d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail à 6, Catheriue-street, Strand. catégories assurent aux préjudiciés un droit incontestable à réparation complète de la part de l'Allemagne. Les questions des dommages indirects ©t du " lucrum cessans (manque à gagner) feront l'objet d'une étude spéciale que M. P. Duehaine présentera au cours d'une réunion ultérieure. La section sera alors appelée à se prononcer sur tes vœux formant la conclusion de ces rapports. M. I. De Fontaine s'est spécialement attaché à étudier tes questions de procédure en matière d'estimation des dommages et de répartition des indemnités accordées. Il a exposé la façon dont ces questions ont été résolues en France, après la guerre de 1870, et a préconisé l'application, pour 1e règlement des indemnités, de la procédure simple et rapide usitée en Françe en matière d'expropriations. Pour rappel: Jeudi 23 décembre, réunion plénière de la section financière; vendredi 24 décembre, Téunion plénière de la section industrielle, 28, Vktoria-street, à 14 heures 30. Les bureaux (Hôtel Cecil, Strand, Room 253, Londres. W.C.) sont ouverts tous tes jours pour consultation des rapports, demandes de renseignements et inscriptions des nouveaux membres. Prière d'adresser toute correspondance à la même adresse. Les réunions du congrès ont lieu les jeudi et vendredi de chaque semaine à 14 heures 30, au " The Iron and Steel Institute, 28, Victoria-street (1er étage), Westminster (Underground St. James's Parle)! LES COUPONS D'INTERETS DES LOTS DE VILLE BELGES FRAPPES D'INTERDIT PAR ... LA HOLLANDE. Un de nos lecteurs nous communique l'extraordinaire nouvelle que voici:— " Ayant demandé à un ami belge à Rotterdam de me négocier des coupons des emprunts Anvers, Bruxelles, et autres payables en Belgique, j'ai reçu pour réponse que cela est impossible, attendu qu'on doit ' prêter serment suivant la formule circulaire ci-incluse." Cette extraordinaire formule, la voici:— Je (nous) certifi... sons la foi du serment que les coupons suivants:— que je (nous) remet... à l'encaissement, ne sont :— lo. Ni la propriété de Français, Anglais, Russes, ou Finlandais. 2o. Ni présentés directement ou indirectement d'ordre ou pour compte de Français, Russes, Anglais, ou Finlandais. 3o. Ni acquis après 1e 20 août 1914, de détenteurs français, anglais, russes, ou finlandais.4o. Ni présentés directement ou indirectement d'ordre ou pour compte de Belges ne résidant pas actuellement d'une manière permanente dans la partie occupée du pays. le Qu'est-ce que cela veut dire? La Hollande accepte de négocier les coupons d'intérêts des lots de ville belges. Elle ne refuse d'effectuer cette opération que lorsque ces coupons appartiennent ou ont appartenu à des détenteurs français, russes, anglais, ou finlandais, ou bien à des Belges qui ont quitté la Belgique. Nous ne comprenons pas la raison de cette mesure, même si on nous disait que pareille Tègie est observé à l'égard des valeurs officielles allemandes, autrichiennes, turques, et bulgares. Nous la comprenons d'autant moins que la formule qui interdit à un Beige de négocier ses coupons en Hollande permet à un Allemand qui a volé des titres en Belgique et en France avant le 20 août 1914—et l'on sait si des milliers de titres ont disparu de la sorte —de tes négocier en Hollande. Les nationaux des puissances alliées sont, jusqu'à preuve du contraire, empêchés de trafiquer de certaines valeurs belges en Hollande, tandis que ces mêmes valeurs volées par tes Allemands peuvent y être vendues par les voleurs. Bizarre ! NOUVELLES DU PAYS. Le 8 décembre M. Léon Parrant a été condamné à mort par les Boches et fusillé. Voici l'avis de von Hûhne qui en fait part à la population :— Le Belge Léon Parrant a été condamné à mort par 1e tribunal militaire de la position d'Anvers pour haute trahison (sic !). Il a fourni sans discontinuer des soldats et des volontaires de guerre à l'armée ennemie. Il se trouvait en rapport également avec des espions français; iî leur a prêté assistance et a hébergé chez lui un de ces espions. Le jugement a été exécuté aujourd'hui par tes balles. Anvers, 8 décembre 1915. Le gouverneur von Huhne. * * ■* Le Huhne vient de faire afficher encore, en date du 10 décembre, une nouvelle prescription au sujet des vins et liqueurs. Nos lecteurs n'ont pâte oublié que par son ordre le relevé des vins se "trouvant dans tes caves anver-soises, a été fait il y a quelques mois. A ce moment, avec leur habituelle bonne foi, les Boches jurèrent leur vieux Dieu allemand qu'il r,e s'agissait que de se "rendre compte des disponibilités"... A présent le petit jeu se découvre et la-rafle s'opère. La réquisition des vins a commencé au détriment des " étrangers ennemis et des Belges qui ont fui " ; entendez au détriment de ceux qui ne veulent pas subir l'humiliation d'obéir, ne fût-ce que tacitement, aux êtres qui ont commis tout ce qui est dit aux ving^-deux premiers rapports de la Commission officielle d'enquête relative aux atrocités allemandes en Belgique, et dans les rapports français et anglais. Une commission allemande a été institutée à Anvers pour ce travail de rapine. Deux représentants de la ville y seront tolérés, à titre de témoins, dit l'ordonnance teutonne. Sur requête spéciale de ceux que l'on dépouillera, il leur sera laissé 10 pour cent de leur stock pour la consommation personnelle. Pour les vins volés ainsi, il .sera délivré un chiffon : de papier mentionnant la valeur du vin au moment de son acquisition ! Cinq mille marks d'amende à qui cherchera à soustraire tout ou partie des vins, Champagne et liqueurs sur lesquels MM. Boche» ont jeté leur dévolu. Tout cela est daté du 10 décembre 1915. Mais ils ne font pas de pillage... * * * On sdgnale aux " Nouvelles " qu'une nouvelle ligne de chemin de fer est en construction en Belgique. Les travaux s0.nt commencés depuis peu de temps. Cette ligne vient de Bur-tonville, passe par Vielsalm et va vers Neuville. On a installé à Neuville un camp de prisonniers russes destinés à effectuer tes travaux. Ils sont au travail depuis quelque temps déjà. Dès leur arrivée, des femmes de la région avaient voulu leur porter de quoi manger un peu, tant ils avaient l'air miséreux. Gela a valu à ces bonnes gens une amende de 20 marks par personne î On a commencé à Neuville à jeter tes fondations pour construire une immense gare. . Il paraît qu'il y a 40 ans environ, il avait été question de construire cette ligne. On avait même déjà, à ce moment, mesuré et planté tes premiers jalons, mais les travaux avaient dû être abandonnés, l'accord avec l'Etat belge ne s'étant pas conclu. Neuville et Burtonville sont deux petites communes belges situées à l'est de VieLsalm , veTs St-Vith (Allemagne). MONITEUR BELGE DES 11, 12, 13, 14, 15, 16 ET 17 DECEMBRE. ORDRES ROYAUX. Par arrêté royal du 1er déoembre l'adinca. suirant esfc ajouté à l'article 8 de la loi du 11 juillet 1832:—- " La déchéance pour cause d'indignité ne peut être prononcée que par un arrêté royal pris eur un ^rapport mottré et délibéré en oonaeil des Ministres." AFFAIRES PROVINCIALES ET COMMUNALES. Par ®rrê^ du 1er décembre, la loi du 4 août 1914, relative anx délégations1, en cas d'Invasion du territoire, est modifiée et complétée par l'adjonction d'un article 4bia ainsi conçu :— " Les délibérations de Conseils communaux, soumises par la loi à 1*approbation de la Députation permanente, lorsque les communications des communes avec le saèse de la Députation permanente eoat coupées sont pleinement valables sans cette approbation. " Dans ■ les soixante jours qui suivront le rétablissement des communicatiorv;, la Députation permanente pourra improuver les décisions prises paa: les Conseils communaux en vertu de la présente disposition, sans préjudice néanmoins d« l'exécution qm Leur auiait étc donnée." NOMINATIONS DANS LES ORDRES. .Le " Moniteur " publie uno liste étendue de nominations dans l'ordre de Léopold, et de décorations de la médaille militaire. NOMINATIONS DANS L'ARMEE. Par arrêté royal du 15 Novembre sont encore nommés:— Dans la gendarmerie: Capitaines commandants, les capitaines en second Coudant, G J. ; Maury, C. A. L. Capitaines en second, les lieutenants Vanherweghe, A. O.; Vigneron. G. P. A. Dans 1 intendance: Intendant de Ire classe, l'intendant d« 2e classe Rouserez, J. J. P. Sous-intendants dé 2e classe, les sous-intendante de 3e classe Dupont, E; Van Dooren, J. L.; Delerue, L. C. A.; Van Acker, L. A. J.; Depière, F. P. R. Dans l'ordonnancement : Major ordonnateur, le capitaine en premier quartier-maître Devissehere, G F. A. Dans les comptables des corps du troupes: Capitaines en premier quartier-maître, les capitaines en second payeurs Hulpiau, E. D.; Jenart, J. G. W. G. A.; Deridder, G. J. G. Capitaines en second payeurs, les lieutenants payeurs Labiau, T. G". H. F.;. Thory, H. M. J.; Roos, C. A.; De Ketelaere, A. P. M.; Souka, A. J. Dans les troupes d'administration,: Capitaine en second, 1« lieutenant Dejaer, H. F. G. Bans les comptables du matériel: Capitaine en premier, le capitaine en second Anthoon, P. J. Capitaine en second, le lieutenant Lombeau, ,T. V. J. Dans le service pharmaceutique: Pharmaciens de Ire clas3«, le6 pharmaciens de 2e classe Griliaert, A. M. A. E. ; François, F.; Jaumoulle, F. C. N. M. J.; Désiron, A. C.; Bour-deaux, R. E. J. M. J.; De Decker. F. A_ Pharmacien de 2e classe, le pharmacien de 3e classe Mathieu, G. F. E. NOMINATIONS (SERVICE DE LA COLONIE). Par arrêté royal du 15 novembre 1915, les nomination» ci-après ont lieu parmi les officiers détachés au service de la Colonie:— Dans l'infanterie: Capitaines commandants, les capitaines en second Muller, E. C. M. H. G.; Heenen, C. R. J.; Engels, A. L. R.; Lambotte, H. «T. F.; Ermens, P C.; Cornesse, J. P. P. F.; DeLattre, A. F. D. A.] Borgerhofî, R.; Glorie, E. C. P.; Cayen, A. L.- J.; Scharîf, J.; Stubbe, H. L. M. Capitaines on second, les lieutenants Labrique, N. J. J. M. L; Couturiaux, A. C. J. B A.; Bal, Hallez, C. K; De-îoin, L. J.; Liégois, L. N. .T.; de Norman, L. C. G. A. E. Dans la cavalerie: Capitaines commandants, les capitaine® en second Renard, L. J. P. M.; Van Meldert, A. J. T. Capitaines en second, les lieutenants de Meulenaer, C. E. E.: de Rove de Wichem, G. L. M. G. Dans l'artillerie: Major, le capitaine commandant Stingl-hamber, G. M. R J. E J. Capitaine commandant, le capitaine en second Moulaert, M. T. M. Dans lo génie: Capitaine commandant, le capitaine en second Lefebvre, J. L. Dans le corps des transporte : Capitaine commandant, le capitaine en second Hubert, E. J. O. Capitaines en secolîd, les lieutenant Durbecq, L. P. F. G. .^leux, C. A.; Olivet, V. L. A. Dans les services adminiscratiis : Capitaine en second payeur, le lieutenant payeur Cosmo. E. J. A. P. (A suivre.) ECHOS. A nos lecteur*. Ceux de nos lecteurs qui auraient en leur possession des photographies, non collées, de la Belgique d'avant la guerre, sont priés de bien vouloir les faire parvenir à M. Burrows, c.o. " The Standard," avant jeudi au plus tard. En cas d'acceptation ces gjiotos seront dûment payées. A la Société d'études belso-russes- La Société d'études belgo-russe, qui poursuit inlassablement depuis huit ans la .tâche de rendre plus étroites tes relations économiques entre la Russie et la Belgique, avait naturellement vu ses services désorganisés par la guerre. Depuis peu, grâce à de louables efforts, elle a pu reprendre une partie de ses travaux, et notamment de ses publications. Elle prie ses membres qui se seraient fixés en Angleterre, ainsi que nos compatriotes désireux de se renseigner sur la Russie, de se mettre en relations avec son bureau provisoire à Paris, 84 rue Lepic. Au Conseil national économique belge. Le local habituel des réunions du Congrès n'étant pas disponible' les 23 et 24 courant, les réunions annoncées pour ces dates sont postponées au mois de janvier prochain. La date en sera indiquée sur le tableau général des réunions de janvier, qui sera envoyé prochainement à tous tes membres. Nous attirons tout spécialement l'attention de nos concitoyens sur l'importance que présenteront les travaux de la Section industrielle. Il est du devoir et de l'intérêt de tous de s'y inscrire et d'y collaborer, soit en participant à ses réunions, soit en lui adressant leurs rapports et vœux. Le Comité fait un pressant appel à tous nos industriels et tes prie d'envoyer au plus tôt leur adhésion au siège du C.N.E.B.. Hôtel Cecil, Strand, Room 253, Londres, W.C. "VitteP - Giancte èoutee Jutl^nvûwiTie-'^/e leèri. ANNONCES. 9 pence la ligne —Joindre le montant aux ordres, e.v.p. Priere do s'adresser directement à nos bureaux. 104, frhoe* kine, au premier. DEMOISELLE française ou belge, _ chef de maison, est demandee pour la piovince; âge 25 à 30 ans; capable de parler très bien l'anglais; boDne musicienne; capable de recevoir visiteurs; confort moderne.—Offres par lettre en joignant photographie à 54, James-street, Oxford-etreet, London, W, DENTÏSTRY.—VICTOR COTILS, d'Anvers (ru* Queilin).—Consultations tous les jours de 2.30 k > heures.—Oxford-street 351. Téléphone, 2782 Mayfair. DLLE belge, bonne éducation, parlant bien français, connaissant couture, demande place dame cm compagnie.—S. V. S., Ospnnge Iiouse, Sherborne, Dorset. FIRME-importante du West-end denmnde immédiatement demoiselle de nationalité française ou belg*, 6ténodactylogTaphe experimentée étant capable d'écrire sur machine Underwood, connaissant la sténographie en anglais et sachant dactylographier en anglais.—Fane offres de service, ment.ionannant âge, détails complets du poste occupe antérieurement, ainsi que salaire désira à F. W. 3291, bton-dar<l_Office, Flect-st., E.C. Raeï.'eug., a. 1S, 2e esc., armé© belge en j campa.gne, demande marraine. , ■ ^ ASILE DES SOLDATS INVALIDES BELGES. SOLDAT reformé, lxm dactylographe est de- mandé.—S'adresser, avec références, au directeur: 18, Widmore-Toa*i, Bromley, Kent. . TAILLÉUSE belge demande ouvrage chez eil» ou à ia journée: M Blïtnckaert, Garrod Cottaco. 5, Green-tine, East Molcsey. Surraj.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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