La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 21 Septembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/bc3st7fs9f/
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Tht Newipaptr for Beiglaw LA MÉTROPOLE I oNEi PENNY PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Ckaacer* Laae, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. (3 moU 9 «kl é moi* 17 «b, ijan ja «h, IgS»!» ANNEE SAMEDI 21 SEPTEMBRE 1918 K rnZ . "■ No. 264 1 " H111"^^ LA GRANDE GUERRE F Violente réaction allemande Les allies sur la cerna [ Les Tchèques en danger Vendredi midi. U prix que Ludendorf attache à la ligne indenburg et la gravité de la menace créée i( l'avance victorieuse des Britanniques L la matinée de mercredi sont vivement [rqués par la violence et la rapidité de la action allemande. Celle-ci s'est déclenchée dès mercredi après-Mi, non dans le secteur d'attaque au nord St-Quentin, mais dans la zone Mœuvres-jouzeaucourt où l'armée Byng menace le L directement Cambrai. Il est difficile de Le à l'heure actuelle si cette réaction alle-fande constitua réellement une contre-atta-be, si l'avance des Illme et IVme armées toniques n'ont pas devancé une opération tarée depuis quelque temps ou encore si Liée Byng ne préparaît pas un coup, que [Allemands ont voulu prévenir? [Quoiqu'il en soit, la contre-offensive enne-lië fut d'une violence extrême. Un bombar-tment intense effectué par un grand nom-[e de canons coupa rapidement toutes les iimmunications téléphoniques avec les déviions en ligne et à cinq heures de relevée l'in-Interie allemande attaqua en force sur un irge front entre Trescault et la route Arras-àmbrai-Cambrai.Les Anglais cependant paraissent avoir at-mdu cette attaque et les troupes de la gar-t, 3mc et 37me divisions, reçurent le choc tec un calme parfait. Pour employer les rmes du communiqué " sur tous les points" ennemi " fut complètement repoussé avec igrosses pertes ". La 6me division du Bran-ibourg fut très mal arrangée, des prison-ers furent capturés et un grand nombre de idavres ennemis jonchent le sol devant les isitions britanniques sur tout le front d'at-que.Une autre forte réaction fut déclenchée peu irès au nord de Mœuvres et fut également poussée avec fortes pertes pour l'ennemi, ans certaines localités des détachements al-mands réussirent à atteindre les tranchées itanniques et à y pénétrer, mais ils y furent téralement submergés par des contre-atta-les immédiates — indiquant l'existence de rtes réserves — et sur tous ces points la li-ie fut complètement rétablie et est intacte. Au sud du front de réaction, les opérations s Illme et IVme armées britanniques se nt poursuivies avec succès mercredi soir et ns la nuit de mercredi à jeudi. Des trou-s anglaises progressèrent au nord de Pontet, atteignant les avant-postes de la ligne indenburg dans ce secteur. Sur leur gauche 4me division australienne atteignit égalent cette ligne d'avant-postes sur tout son >nt, après des combats violents au cours des-«ls elle captura des prisonniers et des mielleuses.Plus au nord encore le village de Lampire a : occupé. Dans le secteur de Villers-Guis-n la lyme division reprit le bois Gauche le les Allemands avaient recapturé à la suite Jne contre-attaque et repoussa plusieurs itre-attaques. La journée de jeudi fut plus calme et mar-ee seulement par des engagements locaux, s Anglais progressèrent encore un peu au rd du bois.Gauché et paraissent avoir recu-un peu à l'est d'Epehy, mais dans l'ensem-; ils maintinrent toutes leurs positions qu'ils iccupent de consolider. Le succès de mercredi est encore plus grand °n ne le croyait tout d'abord. Le nombre s prisonniers capturés" excède maintenant 000 et celui des canons soixante. Dans le ''*■ Gauche les Anglais reprirent quatre nl« que l'ennemi avait rapidement trans-nils en nids à mitrailleuses. D'après une pèche du général Monash. commandant le rps australien, à M. Hughes, les pertes des ^ ussies " ne dépassent pas le chiffre de ;°° et représentent à peine le tiers des seuls 's°nniers capturés. Britanniques ont aussi amélioré leurs s'tions localement au sud et à l'est de pjsteert et à l'ouest de Wytschaete. 'es français ont remporté de nouveaux cces dans la région de St-Quentin. Malgré e très force résistance de l'ennemi, ils ont (eve Contescourt, avancé au delà de ce vil-A capturé Castres et poussé leurs lignes ?u aux confins de Benay. Ils attaquent ain. ans la direction du nord^est le saillant que ™e maintenant le front allié autour de p-Uentin et dont la pointe est à Savy. u*n re ''Oise et l'Aisne, l'ennemi attaqua à J'eurs reprises sur les plateaux à l'ouest de ie's' français brisèrent ces contre-atta-• capturèrent une centaine de prisonniers pj ',< nt_uèrent leur avance qui se poursuit 1 pied sur ce terrain fort difficile. Une ^e allemande contre la ferme de Moisy lr|t pas plus de succès. Une tentative au nord-est de Courlandon (Vesle) fut brisée sous le feu français avant d'avoir pu atteindre les lignes de nos alliés. Les opérations de Macédoine dirigées par le général Franchet d'Esperey se poursuivent très activement et les Franco-Serbes exploitent à fond leur victoire du Sokol-Dobropol-je-Vetrenik. Malgré les énormes difficultés du terrain, les troupes alliées ont déjà avancé de 15 kilomètres au nord et au nord-est de 'eurs positions de départ et ont atteint la Cerna entre Selo-Monastir, à 30 kilomètres au nord-est de Monastir, et Ubroepk, c'est-à-dire sur un front d'environ douze kilomètres, libérant de nombreux villages de la Serbie, Plus à l'est elles ont traversé la Bekisitza et plus loin encore elles ont progressé au nord de Zborsk. Dans tout ce massif, l'ennemi est incapable pour le moment de tenter des contre-attaques efficaces et la situation peut donc conduire à des développements du plus vif intérêt. De nouveaux régiments bulgares amenés comme renforts des secteurs voisins ont été battus à plate couture et forcés à la retraite, détruisant leurs dépôts et incendiant les villages. Le nombre de prisonniers et le matériel capturé doivent être importants, mais n'ont pas encore pu faire l'objet d'une estimation, à cause de la rapidité de la poursuite. D'après des avis officieux de source anglaise, la cavalerie serbe opérant près de Poloch-ko, directement à l'est de Biler Prilep et ces détachements auraient déjà atteint cette dernière ville, mais ces nouvelles sont peut-être prématurées, car elles signifieraient que le formidable massif de la Sclechka aurait été complètement tourné, ce qui est possible, mais assez peu probable. Si cette hypothèse se vérifie les Serbes pourraient descendre de l'ouest dans la vallée du Vardar et couper le chemin de fer Salonique-Uskub, qui ravitaille les Bulgares sur le front britannique. Celui-ci pourrait entrer en action avec les régiments stationnés entre le Vardar et la Strouma et toute la ligne de 200 kilomètres de Monastir à Sérès pourrait entrer en action. C'est là cependant une opération d'une telle envergure qu'on hésite à en examiner les possibilités. N'allons pas trop vite et ne devançons pas trop loin les réalités... 1 Les petits détachements britanniques envoyés à Bakou par la mer Capienne à la demande du gouvernement russo-arménien local et commandés par le général Dunsterville, ont été retirés. Il avait pour but de renforcer les Arméniens dans leur défense de la ville assiégé par les Turcs, mais lorsque des combats se développèrent les Arméniens refusèrent de se battre et parlèrent de rendre la ville, au point de forcer les Russes loyaux, maîtres de la flotte, de diriger leurs canons sur l'état-major. On peut donc s'attendre à la reddition de Bakou. Les Turcs continuent d'avancer en Perse et sont arrivés à plus de 150 kilomères au sud de Tabriz; le détachement anglais qui les surveillait s'est également retiré. Les nouvelles des Tchèques en Russie orientale sont moins bonnes. Faute de munitions, ils ont dû abandonner Kazan, Volsk et Simbirsk. Les Bolchevistes, assistés par les Allemands, concentrent de gros effectifs vers le Sud, sans doute pour empêcher les troupes du général Alexeieff dans la vallée du Don d'opérer sa jonction avec les Tchèques. Le discours de M. Balfour critiquant l'offre de paix autrichienne est accueilli avec des grincements de dents par la presse allemande, qui y voit non sans raison l'échec de la manœuvre.♦ Le Saint-Siège et la guerre Les Acta apostolicœ sedis publient un décret qui dispense les évêques d'Amérique de la visite ad limina en 1920, si la guerre dure encore cette année-là. Il semble qu'on ne se fasse pas de grandes illusions au Vatican sur les chances que peuvent avoir d'être entendues les exhortations que le Souverain Pontife a si souvent adressées aux puissances belligérantes pour la conclusion rapide de la paix. ♦ IHBBMIlliBIie La Métropole, au Front, ne doit être rendue qu'il 5 centimes Nos amis du front nous obligeraient en nous signalant toute infraction à cette règle, ainsi que tout refus de vendre qui leur serait fait par les vendeurs officiels. HRHHaMMSIBiSHr L'offre de paix à la Belgique Une déclaration officielle L'Agence Reuter a, enfin, reçu communication, jeudi soir, du télégramme officiel suivant du ministre des Affaires étrangères de Belgique : Le gouvernement belge a reçu, par une voie indirecte, des communications qui onit jeté la lumière sur les intentions de l'Allemagne vis-à-vis de la Belgique. Ces communications furent transmises de Berne au ministre des Affaires étrangères de: Belgique, qui les porta immédiatement à la connaissance des gouvernements alliés. Le gouvernement belge n'a reçu aucune proposition formelle émanant directement du gouvernement impérial. Suivant les communications reçues, l'intention de l'Allemagne serait d'exiger de la Belgique qu'elle s'engagerait à résoudre la question des langues en conformité avec la politique impériale allemande, demandant donc à la Belgique l'abdication de son droit inhérent de souveraineté pour résoudre un des problèmes de son organisation politique inté-; rieure, selon la volonté librement exprimée et les intérêts du peuple belge. L'Allemagne demanderait aussi une pleine amnistie pour les citoyens belges qui se sont rendus coupables d'aider les plans de l'ennemi et imposerait, de ce chef, au gouvernement belge, un acte de soumission. L'Allemagne insisterait sur le maintien, après la guerre, des traités commerciaux primitivement en vigueur et, ceci, après la destruction de l'industrie belge par l'envahisseur, assurerait l'emprise économique de l'Allemagne sur le pays. De plus, la théorie du gage n'est pas abandonnée. L'Allemagne insisterait pour lier le sort de la Belgique à la solution de la question coloniale. Finalement, il n'est pas même fait allusion à l'obligation incombant à l'Allemagne de réparer complètement les dommages injustement infligés à sa victime. L'Allemagne voudrait donc s'enrichir par le pillage de la Belgique, dont la ruine serait complétée. Il faut noter que les déclarations publiées dans la presse sont inexactes sur les deux points suivants. Contrairement à ce qui a été dit, les communications reçues par le gouvernement belge ne faisaient mention ni d'une suspension éventuelle des hostilités entre la Belgique et de l'Allemagne, ni de l'évacuation du territoire belge. Les conditions établies ci-dessus an-nullent et rendent stériles toutes les déclarations qui paraissent reconnaître l'indépendance de la Belgique. Elles ne peuvent être prises comme base d'aucune discussion, sérieuse. Le gouvernement belge a formulé son programme dans sa note au Pape du 24 décembre 1917, publiée au mois de janvier dernier et, comme tous les gouvernements alliés le savent, il est fermement résolu à les maintenir sans diminution. ♦ Comment les Allemands ont quitté Saint-Mihiel Un commerçant de Saint-Mihiel a donné au correspondant du Temps ces détails sur l'évacuation de la ville par les troupes allemandes : Depuis quelques jours, les soldats m'avaient annoncé qu'ils allaient vider les lieux. Mercredi, nous reçûmes l'ordre de nous enfermer chez nous et de n'en pas sortir sous peine de mort, avant le lendemain à midi. Je pensai que le moment du départ était venu, car la veille, à la corvée de bois, je m'étais aperçu qu'ils avaient déménagé leurs canons. Dans la nuit, ils ont détruit les passerelles sur la rivière ; puis ils sont partis sans bruit. Le matin, m'étant risqué hors de mon domicile, j'ai vu arriver un lieutenant français du génie accompagné de cinq sapeurs. Je les .ai hélés. Ils ont d'abord capturé un cantinier boche qui était couché dans la rue, ivre comme une grive, auprès de trois tonneaux de bière. Ces trois tonneaux, ce sont les nôtres qui les ont bus en entrant peu après dans la ville. Et c'est justice. En tout, nos compatriotes ont ramassé dans Saint-Mihiel une cinquantaine de retardataires, qui paraissaient enchantés d'en avoir fini avec la guerre. Car je dois noter ceci : autant les Allemands étaient arrogants en avril et mai, autant ils se mon-1 traient conciliants et mélancoliques en août ! et septembre. Le roi Albert et M. Clemenceau sous les obus Un journal de Calais publie ces détails ■sur la visite de M. Clemenceau au roi Albert : La scène a pour décor les ruines d'une lo-, calité du front journellement saccagée par les obus, les bombes, les torpilles, mais inviolée, grâce aux puissants éperons de tranchées qu'elle oppose à l'ennemi. Dans la rue parallèle à l'église, s'avance un petit groupe ; une fine silhouette khaki semble piloter un civil, quelques officiers français. C'est un général belge, de haute stature, qui entraîne son interlocuteur, un vieillard, s'ar-rêtant et s'avançant au gré des explications qu'il paraît lui détailler. Les officiers français consultent leurs cartes. Uniforme khaki, aussi bien que tenues " bleu-horizon ", se détachent gracieusement sur l'étamine argentée dont la rosée a paré nos prairies en ce clair matin du 7 septembre. De notre abri, en jas-ses curieux, nous suivons le " jeu ", intrigués par la présence insolite de ce " pékin " aux tranchées. Soudain, un sifflement, une explosion, des vrombissements, une berge de fumée, à trente mètres des visiteurs... Du petit groupe, personne n'a bronché... Heureusement, un bovau longe la route, du côté droit... Ils vont s'y mettre à l'abri, certainement, sinon... Eh bien ! non ! un second " quinze " vient blesser la terre non loin de là encore... Le général belge, le civil et leur suite n'ont pas courbé la tête, ils poursuivent leur tournée, du même pas d'archéologues... Nous blâmons vertement leur témérité, en haussant les épaules. A présent, l'ennemi allonge le tir, nos mitrailleuses, nos canons ouvrent le feu contre un avion allemand — ce doit être le " facteur ", cet audacieux chasseur qui passe régulièrement les lignes trois fois par jour, en quête de points à repérer — cependant que nos étranges visiteurs s'approchent de notre abri. Nous nous levons pour prendre la position, pour saluer ces épatants soldats... Ils sont à douze pas... les voici... Nous nous raidissons, émus par la leçon de bravoure qu'ils viennent de donner, et talons joints, en plantant notre regard dans "ses" yeux, nous saluons... Le général belge, c'est le roi Albert et le civil " intrus " c'est M. Clemenceau... Ils passent-Rêveurs, nous suivons du regard ces deux chefs qui s'éloignent. Clemenceau le "Tigre"!... L'Energie personnifiée, l'hom. me de la situation en France ; Albert premier, que nous avions trop connu jusqu'aujourd'hui | comme le Chevalier de l'Honneur; son impassibilité, tantôt nous a rappelé le courage calme du Lion, dont l'image constelle l'uniforme de ses soldats. A l'heure où j'écris ces lignes, l'épisode de cette matinée a fait le tour de toute la garnison des tranchées... ▲ ▼ Frappons l'Allemagne en Allemagne Vingt-et-une villes allemandes bombardées en août Vingt-et-une villes importantes allemandes ont été bombardées en août par les forces aéronautiques britanniques. La liste s'établit ainsi : 1 rois fois : les usines et les chemins de fer de Francfort, les industries chimiques de Mannheim, les chemins de fer de Metz-Sa-blons, les chemins de fer et les fabriques de Sarrebourg, Thionville, Trêves. Une fois, les villes suivantes : Bettem-bourg, Burbach, Coblence, Cologne, Darm-stadt, Dillingen, Duren, Ehrang, Carlsruhe, Luxembourg, Offenburg, Remilly, Rombach, Saaralbe, Volklingen. Plus de cent tonnes de projectiles ont été lancées. Dans le trimestre passé, 249 raids ont été exécutés en Allemagne, 247 tonnes de projectiles ont été jetées en territoire allemand, y compris la zone de guerre représentée par une bande de la vallée du Rhin d'une longueur approximative de 250 milles. + Le camouflage de la vérité en Allemagne Un correspondant bien connu de journaux suédois, M. Gustave Sioesteen, qui vécut quinze ans en Allemagne, écrit dans le Handelssoch Sjoefartstidnung : Tout ce qui a été imprimé en Allemagne, depuis que la guerre a éclaté, a été soumis à la censure. Tout journal ayant inséré des nouvelles n'ayant pas reçu l'approbation des autorités, a été supprimé pour un certain nombre de jours. Tout le monde comprend maintenant qu'un mélange de vérité et de mensonges, dans une mesure convenable, a été offert au public. Le résultat est que personne ne croit plus rien et que la confiance générale est perdue. La Conférence socialiste interalliée Troisième journée La Conférence a discuté jeudi, sous la présidence de M. Cachin (France), la note autrichienne et les affaires russes. Sur la première elle a adopté à l'unanimité, mais sans vote, une longue résolution collective demandant aux gouvernements alliés de s'abstenir d'une politique négative, mais de rendre évidente l'identité de leurs vues par une collaboration diplomatique étroite et continue et par une nouvelle déolaraition publique de leurs buts de guerre approuvant les "quatorze points" du président Wilson. Le débat révéla un désir général vers l'unité de commandement diplomatique. Certains délégués critiquèrent la rapidité d'action du président Wilson. Evidemment, au point de vue allemand, il aurait été préférable de laisser s'éterniser Les choses... Un délégué italien regretta que la résolution ne dît rien des Tchèques et des Yougo-Slaves. Sur la question de l'intervention russe, aucune décision ne put être prise, les avis entre ses partisans et ses adversaires germanophiles étant trop partagés. M. Kerensky, dans un vigoureux discours, défendit la politique des Alliés, mais leur recommanda la prudence. D'après lui, la bourgeoisie russe esit germanophile, oe qui exclut tout danger que l'intervention puisse servir la réaction. Ce discours paraît avoir fait quelqu'effet et permet de croire que l'on finira par s'entendre sur une résolution qui, à la manière de l'autruche, ne se décide ni pour ni contre l'intervention, mais appelle seulemetn l'attention des travailleurs alliés sur ses dangers. Notons que M. Longuet, petit-fils de Karl Marx, .a dit sa satisfaction que la résolution présentée par M. Vandervelde ne condamnât pas les Bolchevistes. w I Les treize millions de recrues de l'oncle Sam C'est le 12 septembre que le nouveau bill de recrutement des Etats-Unis, signé le S par le président Wilson, a pris force de loi. Les opérations préliminaires du recensement général sont achevées et leur résultat dépasse les prévisions, qui ne portaient que sur le chiffre de 9.586.000 recrues. On a recensé, en effet, environ 12.785.000 Américains âgés de 18 à 45 ans, susceptibles par conséquent d'être enrôlés tôt ou tard et : qui, aux termes de la loi, devront se faire inscrire individuellement sur les registres officiels à la date du 12 courant. Ces 12.785.000 Américains se dénombrent Etats Hommes. New-York 1.345.000 Pensylvanie 1.087.000 Ohio 739.000 Texas 546.000 Illinois 859.000 Michigan 498.000 Massachusetts 483.000 New-Jersey 405.000 Californie 398.000 Missouri 396.000 Georgie 309.000 Indiana 340.000 Wisconsin 326.000 l. .'\1aoa111a, le ^onnecticut, 1 lowa, le ts.an-j sas, le Kentucky, la Louisiane, le Minnesota, la Caroline du Nord, l'Okiahoma, le Tennessee, la Virginie doivent fournir chacun plus de 200.000 hommes; l'Arkansas, le Colorado, la Floride, le Marvland, le Mississipi, le Montana, le Nébraska, la Caroline du Sud et l'Etat de Washington, chacun plus de 100.000 hommes. La clause qui enfermait ces millions d'hommes dans un dilemme quelque peu draconien : ou se battre, ou travailler, a été supprimée pour que certains employeurs ne puissent exercer de ce fait une vraie contrainte sur leurs ouvriers. Mais il est bien entendu que les hommes qui abandonneront volontairement tout emploi les exemptant du service militaire seront astreints, par voie d'appel, à rejoindre les camps d'entraînement. "♦ Le successeur de M, Hoover M. Poland, qui a succédé à M. Hoover à la tête du Comité du ravitaillement de la Belgique, est arrivé, le 15 sepembre, au siè-I ge du gouvernement belge, venant d'Angle-j terre. Il a été reçu par M. Cooreman qui ; l'a retenu à dîner avec M. Hvm.ans et Van de Vyvere. Des renseignements fournis, il résulte que si le ravitaillement est encore précaire en ce moment, .il est permis d'envisager une amélioration sérieuse dès le mois prochain.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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