La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1914, 31 Octobre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/f18sb3xv4h/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 21ME ANNÉE. SAMEDI 31 OCTOBRE 1914. N°- 304. COMMUNIQUES OFFICIEL FRANÇAIS. LES ALLEMANDS DERRIER L'YSER. L'EFFET DES INONDATIONS. PARIS, 29 octobre.—Communiqué officiel < 23 heures:— D'après les dernières informations, il n'y aucune nouvelle de quelqu' importance signaler. CONTRE ATTAQUES SANS EFFET. PARIS, 30 octobre.—Communiqué officiel < 15 heures :— Sur l'extrême gauche, les inondatioi tendues par l'armée belge dans la basse valL de l'Yser ont forcé les forces de l'ennemi q avaient traversé le fleuve, de se retirer. Elles ont été soumises,.pendant leur mouv ment de retraite, à une violente canonnade pi les artilleries belge et française. Hier les Allemands ont tenté de violent contre-attaques sur les corps d'armée frança et anglais, qui s'avançaient au nord-est et l'est d'Ypres. A la fin de la journée, nos troupes avaie; néanmoins continué leur mouvement en ava; dans la direction qui leur avait été assigné et elles prirent différents points d'appui. Les troupes anglaises, attaquées sur plusieu: points au nord de La Bassée, par des fora supérieures, ont énergique ment repris lei offensive, et ont reconquis pour une gran< part le terrain abandonné à l'ennemi. Sur différents autres : points aussi de loi ligne de combat, ils ont repoussé les attaqu allemandes, infligeant des pertes important à l'ennemi. Sur le reste du fronf, il n'y a pas eu d'actic générale, mais des mouvements offensifs ,pa tiels de notre part comme de la part c l'ennemi. Nous avons fait des progrès presque pa fout, et spécialement devant des villages ent Arras et Albert, sur les hauts de la rive droi de l'Aisne au dessous de Soissons, et ça 1 de la Meuse au nord de Verdun. LA RETRAITE SERAIT PROCHI LES BLESSES ALLEMANDS A BRUXELLES. SAS DE GAND, 29 octobre (de nôtre corre pondant particulier, par courrier).—De non breux symptômes font croire que la retrar des Allemands est prochaine; la nervosité pa mi les soldats ne fait que croître. A Gand i ont miné plusieurs ponts; leur état-major s'e déplacé de Gand à Lokeren et de là à Te monde. D'autre part tous les blessés de ! bataille de l'Yser sont transportés à Bruxelle tandis que tous les blessés qui se trouvaient Gand ont également été évacues sur Bruxelle Les Allemands tombés en grand nombre ai tour de Gand ces jours-ci sont tous enterrés Quatrecht et à Melle. L'ENNEMI EST EPUISE. PARIS, 30 octobre.—Le " Journal " di L'ennemi semble épuisé par l'opiniâtreté c notre îésistance, constamment renouvelée < toujours sur le qui-vive. Surprises et attaque en masse—aucune tactique n'a réussi a bris< nos lignes. Le "Petit Journal" dit: Lo général Ber haut, commentant les déclarations du génér. baron von Ardenne dans la " Saxen Gazette, au sujet d'un débarquement possible des Ail mands en Angleterre, dit que tout cela ne pas de nature à influencer beaucoup la Grand Bretagne, même en admettant l'occupation t la côte française par les Allemands.—Reute EN FUITE. MILLIERS DE BLESSES. AMSTERDAM, 29 octobre.—Le correspoj dant du " Tyd " annonce d'Ostende que d< milliers de blessés, dont certains très grièv-ment, fuient les champs de bataille 01 entassés dans toutes sortes de véhicules, £ dirigent en une douloureuse procession vers ' nord. Des milliers de cadavres couvrent le théâti des récents combats, et on ne saurait se faii une idée adéquate du nombre de victimes qi cette terrible lutte provoque. Entre Leke et Midqlelkerke les canons ail mands ne tirent plus, car leurs obus tueraiei autant d'Allemands que d'ennemis. Il n'y plus que des combats corps à corps.—Centr; News. NOMBREUX DESERTEURS ALLEMAND! AMSTERDAM, 30 octobre.—Un correspoj dant de Gand, qui vient d'arriver à Sas c Gand, rapporte que des centaines de solda allemands jettent leurs uniformes, et passeï en territoire hollandais.—Central News. LES ALLEMANDS A TURNHOUT. AMSTERDAM. 29 octobre.—Sept cent ci] quante soldats allemands ont occupé Turnhoi hier.—Central News. — Les prévisions du Bureau météorologiqi anglais pour le " week-end " indiquent un tem] variable, le- plus souvent nuageux ou couvei avec quelque pluie, des intervalles fav râbles et une température peu froide. La pério< actuelle est, normalement, la plus pluvieuse < l'année- S LA TURQUIE ENTRE EN SCENE. i *— El ELLE DECLARE LA GUERRE A LA RUSSIE. BOMBARDEMENT DE THE0D0SIA. le CONSTANTIXOPLE, 29 octobre (par voie a détournée).—La situation entre la Grande-à Bretagne^t la Turquie devient plus tendue de | jour en jour, et paraît attendre le point ! critique. Le parti de la guerre du comité d'Union et Progrès paraît maintenir son as-le ! cendant. D'après des indications son atten-i tion paraît tournée vers l'Egypte, mais rien ne ; paraît pouvoir être entrepris avant la fête du is | Kurban Beeram qui commence le 30 octobre i et finit le 2 novembre. u I Dans l'éventualité d'une invasion possible ; du territoire égyptien, Sir Louis Mallet, e- agissant sur des instructions de son gou-ir versement, a informé nettement le grand vizir que si les Turcs passent la frontière, la :s guerre avec les puissances de la Triple-is Entente est inévitable. à On se rend compte que la situation de ces puissances en Turquie est devenue presqu' it intolérable, et qu'à moins que les Turcs ne it modifient vivement leur attitude actuelle, il e, faut craindre les pires éventualités. Les Ambassades de ces puissances ont déjà "s pris toutes les dispositions nécessaires en vue 38 d'une ïupture possible des relations diplo->r matiques.—Reuter. LA DECLARATION DE GUERRE. it TOKIO, 30 octobre.—l'ambassade de Russie annonce que la Turquie a commencé la îs guerre contre la Russie.—Reuter. Note.—La Turquie est la onzième nation en n guerre, les dix autres étant l'Allemagne, r- l'Autriche, la Russie, la Serbie, la Belgique, le la France, la Grande-Bretagne, le Japon, le Monténégro, le Portugal. r- re UN RAID DU "GOEBEN." PETROGRADE, 29 octobre.—Un télégramme de Kertcli annonce que le steamer russe " Yalta." venant du Caucase, a heurté pTès du phare de Yalta une mine posée par le croiseur i " Goeben " et a coulé. L'équipage et les pas-<• sagers ont été. sauvés. Le steamer " Kazbek," envoyé au secours du " Yalta," toucha deux mines et coula également. Il y eut plusieurs victimes. Aussitôt qu'on sut ici que la Turquie avait commencé les hostilités contre la Russie, des démonstrations eurent lieu devant les ambas-sades anglaise et française et devant les léga-" «tions des Alliés; des représentants des di-_ verses puissances alliées parurent au balcon F" et haranguèrent la foule. f Un télégramme de Théodosia (Crimée) an-nonce qu'un croiseur turc à trois cheminées a " bombardé hier matin, de 9 heures et demie à 10 heures et demie, la station de chemin de fer et la ville ouverte de Théodosia. a La cathédrale, l'église grecque, les hangars du port et le pier furent endommagés. Un sol-r dat a été blessé. La succursale de la banque russe du commerce étranger a pris feu. Le croiseur disparut à 10 heures et demie dans la direction du sud-ouest. Le croiseur turc " Hamidié " fit son apparition à NovoTrossisk hier, et demanda que la ville et les propriétés de la ville lui fussent rendues, menaçant, en cas de refus, de bom-e barder la ville. . Les employés du consulat turc t furent embarqués, et le croiseur disparut.— is Reuter T MANIFESTATIONS ANTI-ANGLAISES A DAMAS. , ATHENES, 20 octobre.—Il y a eu de grandes manifestations à Damas en faveur de la guerre - contre les chrétiens, et spécialement contre les t, Anglais. On rapporte d'Alexandrie que des, troupes e turques se dirigent vers la frontière égyptienne. —Exchange, r. ILS ONT PEUR. TRANSPORT DE CANONS SUR LA COTE. I- , is AMSTERDAM, 30 octobre.—On dit que les î- Allemands ont transféré les canons des forts i, d'Anvers sur la côte belge, dans le but de e défendre leurs positions contre les navires de e guerre anglais, car ils craignent un débarquement de soldats et de marins anglais. ' ■e On rapporte de Maastricht que trente gros ■e canons allemands ont quitté Liège hier pour e Nieuport par rail, et que plusieurs trains de marchandises, chargés d'objets qu'on dit être > des pièces de sous-marins, ont passé par Liège Lt en route pour la côte.—Central News, a LES JOURNAUX DE GAND LA FORTERESSE POELAERT. g AMSTERDAM, 30 octobre—Gand reste s calme, mais on y manque de pain et de char-^ bon. Les stocks en ont été complètement épuisés. Tous les journaux de Gand, à l'exception de la " Flandre libérale," reparaissent maintenant, mais sous la censure allemande. On rapporte de Bruxelles que les Allemands i- y ont 'transformé le palais de justice en une it véritable forteresse ; un grand nombre de gros et de petits canons y ont été montés à l'abri de sacs de sable.—Central News. ie ~ î8 — Le Roi et la Reine ont quitté la gare de St. w Paneras hier après-midi à l heure 45 pour gandin ririgham, où ils passeront le week-end. Leurs 0 Majestés étaient accompagnées de la princesse le Mary et du prince Albert. Le orince de Galles les a rejoints dans la soirée. LE DEVOIR ! DES AGENTS DE L'ETAT BELGE. Un télégramme du Gouvernement. La Légation du Roi à Londres nous com-! mimique l'important télégramme suivant:— LE HAVRE, 28 octobre.—Ministre Belgique, Londres :— Instructions quant à la reprise par les agents belges de leurs fonctions dans la Belgique envahie : — Les agents relevant du ministère des Finances sont autorisés à reprendre leurs fonctions aux conditions stipulées dans la circulaire du 17 septembre. — Les agents relevant du ministère de l'Intérieur sont autorisés à reprendre leurs fonctions dans les conditions précisées par la circulaire du ministère de l'Intérieur aux administrations provinciales et communales du 4 août. — Les professeurs et les instituteurs doivent se tenir à la disposition des autorités locales dont ils relèvent. — Les agents relevant de la Justice sont tenus à reprendre leurs fonctions sauf en cas ! d'impossibilté morale ou matérielle. — L'autorisation de se mettre au service des Allemands est refusée aux agents des Chemins de fer, Postes, Télégraphes et Téléphones ainsi qu'aux agents relevant du ministère des Travaux Publics. En ce qui concerne les agents de l'Etat de toute catégorie de la position fortifiée d'Anvers, nous estimons, sauf pour les magistrats, les ministres des Cultes et les Instituteurs qu'il n'est ni digne, ni sûr de rejoindre la ville jusqu'à nouvel ordre. (s.) Miitistiie Affadies Etrangères. LA RECONSTRUCTION DES IMMEUBLES DETRUITS A ANVERS. ROOSENDAEL, 27 octobre (de notre correspondant particulier, par courrier).—Il y a quelques jours une réunion a été tenue à l'hôtel de ville d'Anvers entre le gouverneur civil allemand, le collège des bourgmestre et échevins et la commission inter-communale. Le gouverneur allemand déclara qu'en sa qualité de sénateur à Plambourg il connaissait parfaitement les besoins d'une grande ville commerciale et qu'il essayerait de se rendre utile, Dans l'après-midi MM. Crauwels et Gauwenbergh, directeurs de la banque populaire, se rencontrèrent avec les membres du collège et de la commission intercommunale ; comme suite aux délibérations une société anonyme fut fondée dans le but de fournir aux propriétaires dont les immeubles ont été détruits par le bombardement, les avances de fonds nécessaires pour reconstruire les maisons et pour les meubler. TOUJOURS L' " EMDEN." CROISEUR RUSSE ET CONTRE-TORPILLEUR FRANÇAIS COULES. TOKIO, 30 octobre.—Le croiseur russe " Jemchug," mouillé en rade de Penang,et un contre-torpilleur français ont été coulés par des torpilles tirées par le croiseur allemand " Emden." Celui-ci put s'approcher très près des deux navires de guerre grâce à un déguisement qui le rendait méconnaissable. Il avait placé une quatrième cheminée, et avait comi>lètement transformé son aspect. D'après un rapport de l'ambassade britannique, 1' " Emden " portait le pavillon japonais.—Reuter. PETROGRADE, 30 octobre.—L'Amirauté russe a reçu les détails suivants au sujet du croiseur " «Temchug," coulé à Penang:— L' "Emden" s'approcha des navires en patrouille le 28 octobre à 5 heures du matin, portant une fausse quatrième cheminée. Les navires en patrouille le prirent pour un bateau appartenant à la flotte alliée. L' "Emden" s'approcha alors à pleine vitesse du "Jemchug." et ouvrit le feu avec une torpille, qui explosa près du bord âge du navire russe. Celui-ci tira à son tour, mais 1' " Emden " lança une seconde torpille, qui coula le croiseur. Quatre vingt cinq hommes d'équipage ont péri. Des deux cent cinquante hommes sauvés, cent et douze sont blessés.—Reuter. ■Njote.—Penang, sur l'île du Prince de Galles, est situé au large de la côte occidentale de la péninsule malaise. L' " Emden " a pris à ce jour dix-neuf navires anglais, la plupart appartenant à la flotte commerciale, et bombardé Madras. LE DANGER DES MINES. GRIMSBY, 30 octobre.—Le chalutier à vapeur "Rosella," de Grimsby, a touché une mine hier et a sombré avec le capitaine et son second. Huit survivants, sauvés par un chalutier de North Shields. ont été débarqués dans la Tyne. Le Board of Trade à Grimsby annonce que le chalutier "Nelson" a été coulé par une mine !e 9 septembre dans la mer du Nord. On croit que son équipage de neuf hommes a péri. SOUTHÀMPTON. 30 octobre.—Un grand nombre de passagers demeure toujours à bord du transatlantique " Olympic," qui fit relâche à Lough Swilly hier à la suite de l'avertissement de l'Amirauté au sujet des mines sur la côte Nord-Est d'Irlande. — Au cours d'un meeting récent de la " United Irish League," présidé par M. T. P. O'Connor, ce dernier prononça un vibrant discours, dans lequel, les mains levées, il jura de ne jamais remettre l'épée au fourreau avant que la Belgique n'eût regagné ses libertés et qu'un traité ne fût signé, équivalent d'une forteresse cuirassée, garantie par les millions d'hommes de la raoe britannique. — Le général belge de Ryckel est arrivé à Pétrograde le 8 octobre dernier, accompagné du capitaine .Temet, son aide-de-camp, chargé par le Roi Albert d'apporter au Tsar les remerciments royaux pour la haute distinction qu'il vient de recevoir et en même temps pour représenter l'état major belge auprès des armées russes pour la durée de la guerre. LA DEMISSION. DU PRINCE LOUIS DE BATTENBERG. PREMIER LORD DE L'AMIRAUTE La circulaire de la Cour de jeudi soir contenait l'annonce omeielie suivante:— L'amiral prince Louis de Battenberg a eu l'honneur d'être reçu par sa Majesté après avoir renoncé à ses fonctions de Lord commissaire de l'Amirauté. Le secrétaire de l'Amirauté a publié hier matin la communication suivante:— S.A.R. l'amiral prince Louis de Battenberg a été reçu par sa Majesté après avoir renoncé à ses fonctions de premier Sea Lord. Sa Majesté a nommé le prince Louis membre du Conseil privé de la Couronne. La correspondance suivante a été échangée entre S.A.R. l'amiral prince Louis de Battenberg et le premier Lord de l'Amirauté:— 28 octobre, 1914. Cher Monsieur Churchill,—J'ai été amené récemment à le pénible conclusion que dans les circonstances actuelles ma naissance et ma parenté diminuent dans une certaine mesure mon utilité au Conseil de l'Amirauté. Dans ces circonstances, j'estime qu'il est de mon devoir, en loyal sujet de Sa Majesté, de renoncer aux fonctions de premier Sea Lord, espérant ainsi faciliter la tâche de l'administration de ce grand service auquel j'ai consacré ma vie, et d'alléger le fardeau qui pèse sur les ministres de Sa Majesté.—Je suis, votre très dévoué, Louis Battenberg, amiral. M. Churchill a répondu:— 29 octobre, 1914. Mon cher prince Louis,—Le guerre actuelle n'est pas une guerre ordinaire, mais une lutte entre nations à la vie ou à la mort. Elle excite les passions entre les races de la façon | la plus terrible. Elle efface les anciennes limites et les frontières de notre civilisation. Je lie puis m'opposer plus longtemps au vœu que vous m'avez exprimé pendant ces dernières semaines, d'être déchargée du fardeau de responsabilités que vous avez porté jusqu'ici avec tant d'honneur et de succès. Les préoccupations et les ennuis qui pèsent sur l'administration navale de notre pays sont suffisantes en elles-mêmes pour mettre à l'épreuve l'energie d'un homme; et quand il s'y ajoute les indéracinables difficultés dont vous parlez; je ne pourrais en toute franchise dans les conjonctures actuelles, vous demander de les supporter. La Marine d'aujourd'hui, et plus encore la Marine de demain, portent l'empreinte de votre travail. L'augmentation attendue du nombre de navires de premier ordre, une flotte de croiseurs de 30 nœuds, les contre-torpilleurs, et les sous-marins inégalés dans la construction moderne qui vont maintenant être disponibles, sont les résultats d'un labeur commun dans lequel le conseil de l'Amirauté doit beaucoup à votre aide. Le premier ordre qui assura la concentration opportune de la Flotte fut donné par vous. Je dois exprimer publiquement ma profonde reconnaissance à voire égard, et la douleur que j'éprouve en voyant se terminer notre collaboration officielle de trois années. De toute façon, votre décision est juste. L'esprit dans lequel vous avez agi est le même que celui dans lequel le prince Maurice de Battenberg a donné sa vie pour notre cause, et sans lequel votre brave fils sert aujourd'hui dans la Flotte. Je vous prie d'accepter l'assurance de mon profond respect et celle de nos collègues du Conseil. Je reste, Votre très dévoué. Winston S. Churchill. A S.A.R. le prince Louis de Battenberg, etc., etc. LES FONCTIONS DU PRINCE LOUIS. l^es fonctions auxquelles les lettres qu'on vient de lire, font vaguement allusion, écrit le Standard, sont celles de Premier Sea Lord, qui comprennent le commandement stratégique de la marine en temps de guerre. Dans la dernière liste mensuelle de la marine, mise à jour au 18 août, les personnalités suivantes sont désignées comme " commissaires pour assumer les fonctions de Lord High Amiral du Royaume-Uni de .Grande Bretagne et d'Irlande :— M. Churchill (Premier Lord). Prince Louis de Battenberg (Premier Sea Lord). Vice-amira.1 Sir F. T. Hamilton. Rear-amiral F. C. T. Tudor. Capitaine Cecil F. Lambert. Très Honorable George Lambert, député. Très Plonorable Sir F. J. S. Iiopwood. L'amiral Sir John Jellicoe, qui commande actuellement la grande flotte, était un des commissaires avant la guerre, mais, en vertu des précédents, il abandonna ses fonctions en prenant la mer. A cause de sa parenté et de ses relations allemandes, et malgré sa naturalisation d'ancienne date, son dévoûment aux intérêts anglais et le fait que ses deux fils ont également embrassé la carrière maritime, un certain nombre de critiques avaient été exprimées dernièrement au sujet de la situation du prince à la tête de l'amirauté—sous les ordres de M. Churchill, naturellement.- Il faut noter toutefois qu'aucune de ces critiques ne manquait de reconnaître que le prince Louis est un officier très capable et un stratège et un spécialiste naval véritablement éminent. — Le© Chambres belges se réuniront an Havre le mardi 10 novembre. — Res journaux de Rome annoncent le débarquement de 1200 soldats d'artillerie et de cavalerie grecs à Valona. —-Le gouvernement américain a envoyé en hâte à Haiti le transport " Hancock." avec un régiment de marins, et le cuirassé " Kansas." COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. LA RETRAITE ALLEMANDE CONTINUE. IMPORTANTES CAPTURES. PETROGRAD, 29 octobre.—Communiqué d' l'état-major du quartier-général:— Les Russes ont brisé la résistance des forces restantes de l'ennemi qui s'étaient arrêtées ai nord de la rivière Pilitea. Les armées aile mandes et autrichiennes sur tout le front de h Vistule sont en retraite. Strykoff, Ezhoff, et Novomiasto sont occupés par les Russes, et la. cavalerie russe est entrée à Radom. Les Russes ont capturé plusieurs milliers d( prisonniers, des canons, et des douzaines d< mitrailleuses, des wagons de transport et des automobiles. Il n'y a pas de changement en Galicic Sur le front de la Prusse orientale, le premiei corps d'armée allemand, appuyé par d'autres troupes, a fait pendant quatre jours des at taques sans résultat dans la région de Baka larzhevo. Les pertes de l'ennemi sont très grandes.— Central News. PRZEMYSL EN RUINES. ROME, 29 octobre.—L'ambassade russe di que deux grandes batailles sont en cours sui l'extrême droite russe en Prusse orientale e sur l'extrême gauche près de Przemysl. Les Allemands et les Autrichiens font lem dernier effort, mais ils se heurtent partout î l'énorme supériorité des Russes. La Vistule a été traversée dimanche entr< Varsovie et Ivangorod par quatre armée-russes, fortes chacune de 250,000 hommes sans compter les armées du nord et du sud. Przemysl, qui est toujours bombardée, n'es: plus qu'un amas de ruines, et les Autrichiens se préparent à abandonner la ville pour évite] la prise de la garnison.—Central News. LE SUCCESSEUR DU PRINCE LOUIS. LORD FISHER. L'amirauté a publié hier après-midi le communiqué suivant:— Le roi a approuvé la nomination de l'amira de la flotte Lord Fisher de Kilverstone, G.C.B. O.M., G.C.V.O., LL.D., en qualité de premiei Sea Lord de l'Amirauté, en remplacement d< S.A.R. l'amiral prince Ixmis de Battenberg. Pendant la matinée lord Fisher et le princ< Louis ont été reçus par le roi au palais d< Buckingham. Lord Fisher a également rendi visite à M. Asquith à Downing-street, avant que ce dernier présida un conseil de cabinet. LA REVOLTE SUD-AFRICAINE, BEYERS ET CLAASSEN BATTUS. CAPETOWN, 29 octobre.—Le général Bothj annonce que le commando du général Beyen a été dispersé, et ne semble plus devoir se re constituer. Le général Beyers lui-même a fu dans une direction inconnue.—Reuter. CAPETOWN, 29 octobre.—Kemp était ave< Beyers quand le commando de ce dernier fu mis en déroute. Il s'échappa avec une faibh • escorte dans la direction de Lichtenburg. Le colonel Alberts rappelle qu'il a march< contre les rebelles dirigés par le commandan Claassen dans le district de lichtenburg. Uiu de ses patrouilles s'avança trop loin, mais fu tirée d'affaire par le colonel Alberts, qui défi complètement Claassen, et mit son commande en fuite. Claassen lui-même fut grièvemen blessé et fait prisonnier. Les rebelles son très abattus, et attribuent leurs mésaventure! à l'avis du prophète Varensburg. Le colonel Van de Venter rapporte d< nouvelles captures de rebelles dans le distric de Calvinia. Il a pris jusqu'ici 340 chevaux et mules, 220 fusils, deux mitrailleuses, et un< grande quantité de munitions. Il n'a ren contré aucune opposition. Les rebelles son dispersés en petits groupes dans le Namaqua land, et il espère.les capturer bientôt. CAPETOWN, 29 octobre.—Le colonel Briti rapporte que l'invasion du Cap a été brisée Il a défait les forces combinées de rebelles e des Allemands à Scuit Drift, sur l'Orange. I retourne au Transvaal, et a remis temporaire ment son commandement au colonel Royston. UN SUCCES DANS LE CAMEROUN. BORDEAUX, 29 octobre. Le général Dobell commandant les forces alliées, opérant dans le; Camerouns, a communiqué ce qui suit ai gouverneur de l'Afrique occidentale française:— " Deux colonnes françaises et anglaises com posées de forces navales et militaires ont occup< le 26 octobre Elea, sur la rivière Sanaga, à en viron 90 kilomètres de la côte." Elea est une importante station sur le chemir de fer de Duala au sud-ouest des Camerouns. Le général Dobell ajoute que la bataille a ét< sérieuse, et que la conduite et le bravoure de troupes alliées furent excellentes.—Reuter. DANS L'ANGOLA. LOURENZO-MARQUES, 29 octobre.—De détails officiels sur l'incursion allemande dan. l'Angola montrent qu'un parti de cavalerie aile mande, composé de douze Européens et de ving indigènes, traversa la frontière méridionale e arriva dans le petit poste militaire de Naulila disant qu'ils désiraient avoir une entrevue ave le commandant. Peu après ils étaient sur le point de se retire sans fournir d'autres explications sur la raisoi de leur visite, quand l'officier portugais plaç; la main sur la bride de l'officier allemand. Le soldats allemands levèrent alors leurs armes, e les Portugais firent feu, tuant trois des Aile mands.—Reuter. UN NAVIRE HOPITAL FAIT NAUFRAGE. 100 VICTIMES ? WHITBY, 30 octobre.—Le navire hôpital anglais " Rohilla," se rendant de Glasgow à Dunkerque avec 200 personnes, comprenant l'équipage et de nombreux docteurs, ambulanciers et ambulancières, s'est jeté ce matin vers 4 heures, avant le jour, sur les rochers à un ! demi-mille au sud de Whitby, sur la côte du Yorkshire, et a fait naufrage. > Une violente bourrasque faisait rage, les vagues étaient hautes comme des montagnes, et la pluie tombait à torrents. Le navire tenait le cap avec difficulté. Tout à coup il ! toucha un récif et fut jeté à la côte, tandis que les lames déferlaient sur la coque avec une ' croissante fureur. L'équipage lança des fusées d'alarme, et les gardes-côtes essayèrent aussitôt d'établir une communication entre la terre et le navire. Les canots de sauvetage, sauf un, avaient été emportés, et cinq hommes de l'équipage parvinrent à atteindre la côte avec le dernier, vers , 8 heures. Le sort des passagers est terrible. A certain moment l'arrière du bateau céda, emportant onze personnes, qui se noyèrent. D'autres, aggrippés à l'épave, durent lâcher prise, épuisés, et furent enlevés par les vagues. Sept cadavres ont déjà été jetés à la côte. A la marée haute le navire est presque complètement submergé. Jusqu'ici soixante personnes ; seulement ont été sauvées. ' ; WHITBY, 30 octobre.—Un télégramme de Lloyd's annonce que le navire s'est brisé en deux. Un canot de sauvetage de la côte a . réussi à effectuer deux voyages et à sauver une, partie de l'équipage, avec le deuxième officieT. La marée a suspendu les opérations, qui sont > extrêmement difficiles. On a télégraphié à. d'autres stations côtières pour demander du secours. On estime que quatre-vingts personnes sont encore accrochées à l'épave. Deux passagers ont pu regagner la côte vi-[ vants. Ils sont soignés au Cottage Hospital. ! Une des ambulancières était une survivante du " Titanic." WHITBY, 30 octobre.—Un second télégramme de Lloyds, lancé à quatre heures de relevée, dit que seul le milieu du navire subsiste encore. On y voit de nombreux hommes de l'équipage. Des canots de sauvetage sont envoyés par route sur des tracteurs automobiles.Toutes les ambulancières ont été sauvées. BOURRASQUE EN YORKSHIRE. Une terrible tempête a fait rage ^pendant la nuit de jeudi et pendant les preinieres heures de la journée, d'hier, dans le Yorkshire. Un vent • impétueux était accompagné de violentes chutes de pluie. Des arbres et des poteaux télé-; graphiques ont été arrachés, provoquant des interruptions télégraphiques et téléphoniques. — Le moratorium belge expirant le 31 octobre, la Dresdner Bank a envisagé la possibilité de recouvrer les chèques et les traites dans la partie envahie de Belgique, et en particulier k Bruxelles. Plutôt pressés les Allemands ! I LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS. C^ORBIAUX, l'\, 4me Division de l'Armée / _ Ifcïlpc, Pontonniers. l'^ORBIAUX, Madame, c.o. Mts. Edmond Ceêde, ( V-' Chippcrfield, 98, iMolton Park, liighgate. COOLS, LEON, Àberdeen Park 22, Highbury, London. /^UVEELE, AUG., m. d. ï. chef cherche. i*a lemme Mëlanic Tinck. ^OQUELS, J., major, 5e de ligne, DEFRËSNÈ, sous-lieu tenant, 5e de ligne, sont à l'hôpital royal H&slar, î'ortsmont.h. OCTEUr" ChT CAMMAERTST d'Anvers,~82^ 1 xrxbam-gajdens. Kenàington. W. ; ^^YSEN, sous-lieutenant, Ge de ligne, MATHIEU, Katinckx, Rempart des Béguines, Anrers, sont ensemble, 30bis nie Faubourg de la Jterr<% ' Dieppe. P~ÂRMËNTIER, MmeTEDMOND, de Woluwe^ prévient famille Sacrez, Bulke et Gaillard, qu'elle quitter» Cioring Hôtel, Londres, samedi 24 pour liôtcl 1/Ouvols, ' place Louvois. Paris. ' J>RIST et famille, rue. Gérard, Anvers, Y AN HECKË, M. et Mme. L., d'Anvers; Gar- field Ho use, 281, Wigan-road, Bolton. TfUMILLE AHRENS d'Anvers (Monsieur *- Brnest Ahrens, Madame Sophio AhrvnsVerha™en, , jWadamo Veuve Ahrons-Dc Baerdemaeker) est priée de bien vouloir donner son adresse actuelle à Messrs. Wm. Brandt'.s Sons and Co., 4, Feneburch-avenue, Londres, K.C., qui ont - une_ communication à '.ui faire. JEAN FRÀNCQUI est prié donner son adresse actnelle à E. de Cartier, 4, West Halkin-street, lx>ndres. PERSONNES connaissant ALFRED COLLETTE soldat belge Dme. de ligne pont priées donner adrtsso ail Comité des réfugiés, Londres, Aldwych. 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Même dimanche. /~\N DEMANDÉ trois bonnes, françaises ou W belges, ayant bons certificats.—Château Blanc, Hayling. i recommande aux dames françaises et belges ^ ;la blanchisserie do premier ordre, The PALACE ; LAUîsDRi, l ulham, London. qui dispose d'une dame pou- - vant 6 entretenir et correspondre en français. ; ^ REDACTION DE LA METROPOLE. ^ Pour tous renseignements s'adresser l Fleet Street, 13*2-4, oà un bureau spécial t est ouvert jusqu'à 19 heures. ^ Comme nous avons été forcés de quitter notre patrie au même titre quo r tous les autres réfugiés, les personnes i qui nous demandent des renseignements [ par écrit seraient bien aimables de ^ joindre à leurs lettres deux timbres d'un penny. v J

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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