La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 04 Fevrier. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/8p5v69961n/
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"LA METROPOLE," the influential Belgka newspaper now cnjoying the hospitality of Stiîllteît?, was rcmoved to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices. Through its appearance in conjonction with this paper thous2nds ef refugees from Antwerp and other parts of Belgium are Me to obtain the latest Belgtan news in their own lanSuaée. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 33MB ANNÉE VENDREDI 4 FEVRIER 1910. N°- 35. LA GRANDE GUERRE. RffS BOMBARDEMENTS EN FRANCE.— j UN PROCHAIN "COUP" CONTRE I PARIS OU CALAIS?—DE MYSTERE I DE L'"APPAM." — L'OPINION HOLLANDAISE EMUE. — L'AFFAIRE DU I h msiTANIA " TERMINEE ? — LA CAMPAGNE DU CAUCASE.—SUCCES ■ RUSSE EN PERSE. — ITALIE ET i ALBANIE.— LA CONSCRIPTION EN I GRANDE-BRETAGNE. — LES ZEP-I FELINS. ■ j v a psu de nouvelles. de la guerre. Le HummMHJiit; français ne signale qu'un vif Boœ£>3"<iemeat et uïie tentative d'attaque alle-Kmde contre les positions du Bois des But-■e- au nord de l'Aisne—-Ville -au Bois. Un ■ià-ja de feu et une fusillade nourrie empê-■hèrcut l'ennemi de déboijcher. Le commu-|]j:qué de Berlin signale une vigoureuse canon- pde, l'oec'jrpation par les Allemands de deux jâttres dfî mines anglaises au nord-ouest d' [|u luch, des combats de grenades à main en irconne, et la descente de deux aéroplanes de nurse. • Des dépêchés de IIoLLmde signalent de nouba d'importants mouvements de troupes en ilgique, l'envoi de six mille (?) canons sur d front français, et en infèrent que la récente lensive allemande n'est qu'un essai destine & tât-er le terrain et à préparer un " grand Mup ' contre Paris et Caliais. Une telle ten-ative répondrait à la situation stratégique, Mi6 les dépêches hollandaises ont si souvent Bé des conclusions importantes de faibles symptômes que i'on hésite à leur accorder joelqu'importahce. I Le communiqué russe signale une plus "■aide activité sur le front oriental, notam-ngnt une violente canonnade dans le district l'Ixirall, des tentatives d'attaque eous Dvinsk, pêuréuses reconnaissances au sud du Pripet. |Lc mystère de 1' " Appam " n'est pas en-iore éclairei. On dit maintenant, qu'outre des batteries de canons, le " Môwe," déguisé en !arç:, disposait de tubes lahce-torpilîo et torpilla le " Clan Mactavish," et peut être un lutro navire, le " Ponga." Certains membres He l'équipage allemand portaient des casquet-pavec le -mot " ïaula." iL'opinion hollandaise est très émue par le jorpilla-ge, à huit milles du bateau-phare du Soordhindpr, du nouveau li&vire à réservoir 'Artemls " <ie 3800 tonnes, battant le pavil-® des Pays-Bas, par un sous-marin alle-Jand. L' " Artemis " est arrivé à iioek van j.land, faisant eau. Il aurait été torpillé, {étendent les Allemands, parce qu'il aurait foobei "' à l'ordre lui enjoignant de se ren- fTp i Zecbrugge. ■ Diprès une dépêche de Washington, le pie Bernstorff aurait admis officiellement felité du torpillage du " Lusitania," et pt:s de payer une indemnité. Si cette in-Im-itioii se vérifie, l'Allemagne aurait Paiement mis les pouces, et les Etats-Unis se Ifc.areraient satisfaits. I ',ans k Caucase, tes tro-up.es russes "pour-Ip's' : les Turcs danê la .région de Tortu.m VWiceot vers la rivière Chorolch et dams la jillée"de la haute Past-im, où ils repoussèrent «nnemi et lui firent des prisonniers. Sur la pe méridionale du lac Van ils capturèrent le de Xorkefï. Des dépêches de soauree JUerriande reçues via Amsterdam annoncent !'v 'Cj ^urc? env°yèreret des renforts de Tre-peade à 15 kilomètres au sud d'Erzeroum. cela ils n'eurent pas l'avantage et lorcéà de se retiref. Cinq mille Turcs p:»3 sont arrivés à Trebizondr.. -> ^uccès, ajoutés au manque de vivres, l"ent certainement exciter du mécontente-•'"a Constentinople et renforcer la position I- Aussi est-ii infiniment v,,'JrT'^de prince héritier de 'Turquie, L;J: j^'in, qui était un des meilleurs le' m la France et dé la Grande-Bretagne, Ci- f ^fs su^c'<lé, comme'on le raconte offi- PiaiV». maîs a «té assassiné pa.r les émis-d ^ver Pacha. _ ■L®*1- C',ains 'a rt^-on d-e Kermanshah les RecfiAn1-8^ OB* l'ennemi dans la K? thownd- Boni"m;!ieux politiques et militaires de KivûV-11 ,.lm®. de grande importance les !eTS et spéciaux donnés au Bett» m . ^rees italiennes en Albanie, infepren^ Tn.nifi.e quo ^Italie compte ■fie no'-ir ! 61 l1,e une action, de grand Eu; et», 18 SOÏ1,t nécessaires la rapi- Khcfs. Lp ulaIC>p5 ^'a. absolue des feré. emP'3 ^es hésitations n'a que trop P^anffiniri T19 les armée.s alliées dans les i^pe'dàn Tt?ar '"UGlir «'t'former un corps lin quWffpfr?ntS rnn°ipaux. Il est œr-1 Haln© en conservant une |vec le œ daejon marchei'a d'accord le poin' ;"de"lent italien et que Valona ses forcée11 16 i'où I'lt-a-li'e orSa" à Salonique Se3 eÔOTts " comme les !'wtalros*^«'v.- conscription aux r^se antrpra lanis " d'Angleterre et ,n ^ en vigueur le 2 mars pro- '• auioriS i<lu® a tr.ès intelligem- effets du r^lro'1;:catî'ori de détails au su-li de k suei-o^n laid de Zeppelins. Le m,;selaux aifan'!"36 ^ts aux civU's- aux * ':<1 "Ee jus ! Par les baby-killers » ËVi::s?r la 6t "e P<3Ut q"Q ■f l'îoaipte^ m ~~n dUandue de toutes parts mais n,écess^rffc"e3 TePràsaiIles- moyen I a raison; " Pour mettre les -barbares aÏAi'ïW Bêrr"e ^Vpi^nd qu'il se R,'1. s 18,000 iiali "n^e a autol'isé l'exporta-et à Bo-iln coton entrenosée-s au MT* destinée à la Suisse. 1:, On 6ST>èi-oCg!er 'a tîues:,:ion du trans-1>exPortation de ces de février Uïra commeilcer au début ^UTlcb a la " Stampa " ■ ^.invite „rUra!'e des entreprises de BV 3 joiRiauv a ®?m'bre® a réduire le for-^Hr.: 'S Matières n,C*u ,a difficulté de se procu-■P'01 à feate à la fafbricatron du -ne typographique. LA " KULTUR " AU TRAVAIL, PETROGRADE, 30 janvier (Officiel);-L'état-major général a reçu eu octobre les renseignements suivants :— Six d-e nos soldats échappés de captivité eu Autriche ont communiqué que leur équipe qui se composait de 500 hommes, avait refusé en dêpàt de toute une série de tortures, d« creuser des tranchées pour .'L'ennemi. En raison de ce refus les autrichiens ont îusillt dans le village de Gossensas. le 14 juin dernier, à mi-chemin entre Innsbruck et Brixen, quatre de nos soldats. Ceci fut fait par des cadets. Cinquante hommes en tout | furent condamnés à être fusillés. 11 résulte des informations parvenues à l'état-major que les autrichiens recourent généralement à la torture pour obliger, nos soldats à travailler aux retranchements, parfois même dans les lignes avancées et sous le feu. Les autrichiens ont fait dès tentatives aussi pour contraindre nos hommes à établir des tranchées en fsice de nos propres lignes, mais toutes ces tentatives ont échoué constamment grâce à la fermeté du soldat russe et à sa fidélité au serment. Il résulte d'une autre enquête faite auprès de soldats récemment échappés d'Autriche que, dans les circonstajioes précitées, les soldats russes suivants ont été fuisiJlés: lo. Ivan Nistzenko, de la province, de Cherson; 2o. Theodoor Lounin, do la province de Koursk; 3o. Ivan Karachef, de la province de Woro"-nedcli; Philippe Koulikof, de la province d'Orel. Suivant les déclarations d'un déserteur autrichien qui fut témoin de l'exécution de ces soldats, sa division avait été envoyée à Bren-nerbad afin d'y contraindre au travail les soldats russes x^risonniers, en raison de leur refus des mesures de rigueur furent appliquées. On lia notamment 20 hommes à des arbres de la manière la plus barbare. Un officier russe du génie fut littéralement crucifié. Ses bras furent noués au-dessus de sa tête, sa face et ses pieds étant tournés vers l'arbre. Il fut suspendu ainsi à 25 centimètres du sol. Après 20 minutes le sous-officier avait perdu connaissance. Tous les prisonniers qui furent soumis à ces tortures défaillirent de même. Quelques uns d'entre eux suppliaient qu'on les achevât pendant qu'on les martyrisait de la sorte. Ce travail tout entier était accompli par des cadets, futurs officiers de l'armée autrichienne. En raison cependant de ce que ces mesures de rigueur avaient peu d'influence sur les autres prisonniers, cinq furent condamnés à être fusillés. On demanda des volontaires pour servir de bourreau, et comme beaucoup se présentaient on en choisit tout d'abord quatre. L'exécution eut lieu-comme suit: 150 soldats russes furent rassemblés devant le bâtiment où ils se trouvaient logés et qui se trouve placé près d'un chemin que longe un ruisseau traversé par un pont volant. Les élèves de l'académie militaire se mirent en rang. On plaça les condamnes à mort de l'autre côté du ruisseau, puis les cadets tirèrent dessus en tenant leur fusil à 10 centimètres à peine du corps des condamnés et en leur envoyant deux coups dans la tête et deux dans la poitrine. A cause du grand nombre de cadets qui désiraient participer à ces massacres, le travail fut exécuté par quatre peletons de quatre hommes chacun. Un sous-officier instructeur insista pour être admis lui aussi à participer à ces assassinats et l'on fit droit à sa requête. Tous ceux qui ont assassiné les prisonniers étaient de nationalité allemande ou originaires du TiTol. L'état-major général a pris des mesures pour déterminer les régiments auxquels les soldats ainsi massacrés appartenaient, afin que les noms de ces héros et martyrs soient retenus par l'Histoire. LA PROPAGANDE ALLEMAiSTDE AUX PAYS-BAS. La revue germanophile " De Toeliomst," de La Haye, annonçait la semaine dernière, que ! certains documents, de nature confidentielle, avaient disparu de ses bureaux; elle disait aussi que l'on avait usé de ces pièces o;u de copies de ces pièces, pour faire du chantage. Après les avoir offertes à la revue en question contre une certaine somme d'argent, on avait passé aux menaces et déclaré que ces documents seraient publiés à moins que l'on ne cessât la publication de la " Toekomst." " Le dossier contenant les documents volés, concluait la revue, se trouve actuellement aux mains d'un hoirnêto journaliste et nous sommes curieux de savoir ce que ce dernier compte en faire." Lo professeur J. A. van Hamel déclare à présent dans la revue " De Amsteadammer " que c'est lui qui possède -actuellement les documents dont il s'agit et il ajout que," l'authenticité de ces pièces est indiscutable." " Elles prouvent indubitablement que grâce aux directeurs de la 'Toiekoms-t' une action politique allemande occulte est menée en Hollande. Le dossier conforme l'exactitude des reproches que 1' 'Amsterdammer ' a déjà adressés aux fondateurs de la revue et prouvent que les démentis donnés par ses directeurs étaient absolument faux. En outre,'ces documents nous ont révélé que les directeurs de la 'Toekomst' ne se sont pas bornés uniquement à la publication d'une revue soi-disant néerlandaise, mais que la direction de la ' Toekomst ' était en Hollande le foyer de la propagande allemande aux Pays-Bas et en Belgique et qu'à ces lins des rapports très nets étaient entretenus avec les organes du gouvernement allemand." Le professeur van Hamel conclut en déclarant qu'il fera des documents dont il est devenu accidentellement le possesseur, l'usage que lui dicteront les intérêts néerlandais. Bravo ! — Selon la "Deutsche Tagesz-eitung " de Berlin,' les banquiers exclus du monopole du change par la récente ordonnance relative à la vente des effets de commerce étrangers manifestent une vive irritation. Le journal déclare qu il serait préférable de confier à la Reichsbank un monopole exclusif. SIGNES DES TEMPS. ♦ Les signes révélateurs qui.montrent .combien l'Allemagne—qui se dit victorieuse et prétend le f'ahe croire au monde'—aspire à la paix, a besoin de la paix, ne peut plus subsister sans la paix, est battue si la paix ne lui est i as accordée, se multiplient S'ikie façon réellement inquiétante. Citons-en quelques-uns, parmi les tout récents. Un observateur neutre assure, dans -le Times " que l'espoir d'obtenir une indemnité de guerre quelconque étant abar.d:nnée par l'opinion allemande éclairée, celle-ci envisage la banqueroute nationale inévitable. En conséquence, la haute finance s'emploie à sonder la haute fmahûc des Alliés en vue de propositions de paix, toute continuation de la guerre devant aggraver la situation financière de l'Empire. Cette même constatation se dégage des récentes déclarations de M. Sazonoff. L'Allemagne est acculée à ]«, faillite, elle mange ses derniers milliards, et si e'1-îo veut éviter un désastre qui la ruinera pour longtemps, elie doit obtenir la paix. Le diplomate autrichien— qu'on croit être le baron Burian—qui puiblia déjà au mois d'août dernier dans un grand journal hollandais des propositions de paix, renouvelle sa tentative, avec plus d'insistance encore qu'il y a cinq mois, dans lo même organe neutre. Il reconnaît que les empires centraux eut ado;pté une politique purement déîensiive, qu'ils n.e peuvent imposer leur volonté à leurs adversaires, que la maîtrise de la mer appartient sans conteste à ceux-ci, et que le désir de paix est considérable (en Autriche?). Le " Deutsches Journal " de New-York reproduit un " exposé de la situation générale " fait récemment par le chancelier de l'Empire aux leaders des partis politiques du Reichs-taig. Cet exposé renferme les symptomatiques affirmations suivantes :— Mon impression (sic) est que pour le moment il n'y aura pas de grandes opérations militaires. Même si nous occupions encore plus de territoire ennemi cela ne modifierait pas ia situation pour ce qui concerne l'Angleterre. Nous pourrions étendre nos lignes et améliorer notre situation dans l'ouesit, mais d'une façon générale de grandes batailles rangées ne sont plus probables ... à moins que nous no nous engageons dans une campagne qui sorte un coup vital à l'Angleterre.Ces déclarations sont l'aveu de la défaite. Toute extension du front allemand diminue l'épaisseur et la résistance des lignes et affaiblît la situation des Centraux. Sous ce rapport, la récente campagne des Balkans, qui n'a abouti à aucun résultat, est donc une faute. Et plus lia guerre se prolonge, plus la situation militaire à l'extérieur, plus la situation économique et financière à l'intérieur deviennent difficile. L'Allemagne ne pouvait vaincre que par la réussite rapide de son attaque brusquée. L'héroïsme d-es Belges, en préparant la victoire de ta Marne, a fait échcucr ce plan. Inévitablement, mathématiquement, l'Allemagne est battue. I/e chancelier a déclaré que c'était uniquement l'opposition de l'Angleterre qui mettait obstacle à la paix. Le Eo.re.ign Office a immédiatement rétorqué cette assertion, et il a bien fait. Mais ce démenti était superflu. Les neutres, qui ne sont vraiment pas aussi naïfs que les Allemands se l'imaginent, doivent bien se dire en effet que si les Alliés ont attendu dix-huit mois pour voir se dessiner à l'horizon l'aube de la victoire qui doit récompenser adéquatement leur long effort de confiance eit de ferme patience, ce n'est vraiment pas le moment pour eux de faire prouve de moins d'unanimité au moment où le succès va leur sourire. Ils n'ont aucun besoin pour comxjreudre cela, de la férule anglaise, et Berlin, en s-oniine, n'a jamais été moins bien inspiré qu'en essayant de faire partager aux neutres cette thèse absurde. Que ceux-ci ee mettent-simplement à notre place ! Ils sont témoins, comme nous, des incroyables efforts déployés par les Centraux, de tous les côtés, pour échapper à la débâcle. Nos ennemis n'ont qu'une seule issue, la p®ix. et cette paix, nous irions l'accepter, après dix-huit mois de lutte acharnée, à un moment où nous sommes ««fins prêts pour la victoire? Nous aurions besoin, pour résister aux offres de l'Allemagne, d'un garde-chic urine? En vérité, M. dé Bethmann se moque du monde ! La vérité, e'e.st que n.ous .ne voulons pas de la paix parce que c'esft notre intérêt, comme l'intérêt de l'Allemagne serait que nous acceptions ses offres. Céla est clair comme le jour. Tant que cette situation n'aura pas changé, et elle ne peut le faire que par le succès prochain de nos -armes, les propositions allemandes ne pourront que susciter des sourires. "Vous êtes orfèvre, M. Josse-Bethmann ! " UNE CONVENTION FRANCO-BELGE. Le gouvernement de la République Française et le gouvernement de Sa Majesté le Toi des Belges, dit le " Moniteur Belge," sont d' accord pour reconnaître, pendant la présente guerre, la juridiction exclusive des tribunaux de leurs armées d'opérations respectives à l'égard des personnes appartenant à ces -aimées, quels que soient le territoire où elles se trouvent et la nationalité des inculpés. Dans le cas d'infractions commises çon-jointement ou de complicité en territoire belge par des individus faisant partie de ces deux armées, les auteurs et complices français sont déférés à la juridiction militaire française et les auteurs et complices belges sont déférés à La juridiction militaire belge. Dans le cas d'infractions commises conjointement ou de complicité en territoire français par des individus faisant partie de ces deux armées, les auteurs et complices sont déférés à la juridiction militaire française, à 1' exception des Belges qui ont été arrêtes par l'autorité -belge. Les deux gouvernements sont aussi d'accord pour reconnaître, pondant la présente guerre, la juridiction exclusive en territoire français des tribunaux français à l'égard des personnes étrangères à l'armée belge qui commettraient des actes préjudiciables à cette armée, et la juridiction exclusive en territoire belge des tribunaux belges à l'égard des personnes étrangères à l'armée française qui commettraient des actes. préjudiciables à la dite j armée. Le Havre, le 29 janvier 1916. LES 480 MILLIONS. Voici quelques renseignements complémentaires et inédits sur la façon dont les Ajl-e-mands ont imposé la nouvelle contribution die guerre de 480 millions à la Belgique. La contribution fut imposée le 10 novembre 1915, par arrêté du procureur général. Les neuf provinces lurent rendues solidairement responsables du paiement de cette contribution, et les conseils provinciaux furent forcés de voter, dans leurs séances du 30 novembre et du 4 décembre les résolut-ions nécessaires à cet effet. Us furent forcés ensuite de demander aux banques de prêter leur concours. Celles-ci, d'accord avec la Banque nationale, refusèrent, mais le commissaire général impérial près des banques leur signifia que leur refus aurait pour conséquence immédiate la saisie de l'avoir disponible de toutes les banques. Il fixa en même temps pour chacune des banques la proportion dans laquel.e elle aurait à intervenir. Dans; ces conditions, toute opposition était devenue impossible, et, le 10 décembre 1915 un accord intervint_entre les provinces et les banques. En vertu de cet accord., les provinces ont émis des bons de caisse à deux an d'échéance, au taux ce 5 pour cent l'an. Ces bons de caisse sont pris ferme, au pair, par les banques. La Société générale de Belgique a été obligée d'intervenir pour 55 millions; la Banque de Bruxelles pour 35 millions; la Caisse générale de reports et de dépôts pour 30 mirions; la Banque'd'Outremer pour 25 millions; le Crédit anversois pour 15 millions; la Banque d'Anvers pour 22 millions: la Banque liégeoise pour 10 millions; le Crédit Lyonnais à Bruxelles pour 10 millions; la Banque de Paris et des Pays-Bas à Bruxelles pour 8 millions et demi; le Comptoir National d'Es-oompte de Paris à Bruxelles pour 5 millions et demi; la Caisse générale d'Epargne et de Retraite pour 20 millions. Parmi les petites banques de province, la Banque do Gourtrai a été imposée pour 4 mi'-iions;la Banque centrale de lia Lys pour 1 million et demi ;la Banque centra lede la Dvle pour 1 million; ]a Banque centrale de Namur pour I million et demi ; la Banque de Roulers-Thielt pour 1 million et demi; la Banque De-lacre à Roulers pour 1 million et demi ; le Crédit commercial de Mons pour un demi-mil-lion, etc., etc. Cet emprunt est représenté par 9600 bons de 50,000 francs chacun. Toutefois, si les banques le demandent, il pourra être créé des coupures de 10,000 francs, à concurrence de 25 pour ceot du montant total des bans. LES DEBUTS DE HARDEN. Un marchand de Berlin, un juif nommé Witkowsky, voyait vers 1860 péricliter ses affaires. Le 20 octobre 1861. raconte M. Paul-Louis Hervier dans la " Nouvelle Revue," il eut un fils auquel il donna les noms de Maxi-milisn-Félix-Ernest, et sur lequel il fonda vite de grandes espérances. Il lui fit faire ses études a-u gymnase français, où touis les cours étaient faits en français, mais, épuisé par les tracas, les soucis et les chagrins., le marchand mourut. A sa mort, la famille changea de religion et de nom. Elle prit le nom de Har-.d-en. que Maxitmilien devait illustrer. Maximilien, cependant, avaiit un caractère qui s'accommodait mal avec les idées de. sa famille et, incapable de réfréner ses goAts et de se plier aux exigences de la vie qu'on voulait lui faire mener, il se sauva de la maison familiale, à peine âgé de quatorze ans, et se fit engager par une troupe d'acteurs ambulants pour jouer les rôles principaux des classiques allemands. Doué d'une mémoire excellente, mais surtout d'urne intelligence très vive, qui le mettait bien au-dessus de se,s compagnons, il eut dans tout, les rôles qu'il tint des succès qui le firent l'étoile de la troupe. Succès qui ne devaient pas-s'accompagner de beaucoup de confort, l'existence des acteurs ambulants étant précaire. Ha.rden voyagea dans toute l'Allemagne en roulotte, se plaisant à la vie nom.ade et pittoresque des voyages lents et parfois pénibles. Il demeura un an avec la troupe, qui l'adorait; un jour, la police, qui le recherchait, le découvrit et le rendit à sa familie. Les beaux jours étaient finis. Momentanément, on voulut lui donner une situation plus stable que celle d'acteur de théâtre forain, on le mit dans les affaires. Il y demeura peu. Son esprit indomptable de sa première jeunesse n'avait pas abandonné son indépendance et sa ténacité alors qu'il vieillissait. Bien au contraire. II aimait trop le théâtre pour le théâtre lui-même et non pas pour les applaudissements et les succès faciles, il ne pouvait y renoncer sur commande. Il redevint acteur et, pendant sept ans. il joua un peu partout, beaucoup de choses, intrépide, consciencieux, montrant un don merveilleux de critique, de metteur en scène. Soudain, il se. mit à écrire. En 1887, s-ous le .pseudonyme "A-postata," il écrivit des essais dans différents journaux et revues. Ses articles ne passèrent pas inaperçus, on y découvrit déjà toutes les qualités et tous les défauts qu'il devait mettre en lumière plus tard: une combativité perpétuelle, un besoin de logique, un esprit, critique et souvent paradoxal, une impartialité qui ne lui laissait respecter personne, une entêtement très erâné, très -audacieux, lui faisant braver les plus terribles colères et les ressentiments les plus puissants. Cinq ans après avoir disséminé ses efforts littéraires dans différents organes, il fonda, en 1892, la " Zukunit " ("L'Avenir"). On connaît le rôle de celle-ci. On sait aussi comment il s'est terminé par la suppression brutale de ce périodique, qui gênait depuis quelque temps déjà la camarilla militariste allemande. — Des pièces de trois et de cinq marks, frappés à l'effigie des Hottienzo-llern, viennent d'être mises en circulation en commémoration de l'avènement au trône du Brunswick (1er novembre 1913) du d.ue Ernest-Auguste et de la princess Victoria-Louise, fille de l'Empereur.— Le gouvernement turc vient de déposer un projet de loi l'autorisant à appeler sous les drapeaux les jeunes gens de l'S ans. NOUVELLES DU PAYS. L'administration centrale des contributions à Bruxelles vient de publier la circulaire suivante :— Les contribuables qui. par suite de circonstances indépendantes do leur volonté, n'auront pas remis en temps utile leurs déclarations à la contribution personnelle, seront cotisés d'office. Quant aux contribuables négligents ou récalcitrants, leur cotisation d'office .=era établie de la manière prévue aux art. G3 et suivants de la loi du 28 juin 1822. Les contribuables imposés en 1915, pour des maisons meublées restées inoc-énoées pendant toute l'année, ont droit à l'exemption de la contribution personnelle en 191G, pour autant que l'impôt de 1915 ait été. payé avant la formation du premier rôle supplétif de 1916 (art. 5 de la "loi du 28 juin 1822); dans le cas contraire, les intéresses seront soumis à la contribution de 1916. mais ils en obtiendront la décharge du moment 'qu'ils justifieront du pavement de l'impôt de 1915. D'autre part, les contribuables cotisés en 1915, pour des maisons meublées, occupées pendant toute l'année soit par des réfugiés, des expulsés ou des organismes philanthropiques, soit par des militaires ou civils allemands, peuvent être déchargés du dit impôt, s'ils n'ont pas eu en 1915 l'usage de leurs habitations, dans le sens de l'article 54 de la loi prérappelée de 1822. En cc qui concerne l'exercice 1916, les dits contribuables ne seront imposés que s'ils ont la disposition de leurs habitations avant le 1er avril (art. 54 idem). * * * Il y a des conférenciers qui ont l'esprit d'à propos singulièrement développé. A preuve, M. L. Rombaut, qui donna à l'El Bardo d'Anvers une conférence, avec projections, sur la crémation. Question... brûlante d'actualité au moment où tant d'hommes tombent sur les champs de bataille. ■X- * * A Anvers, on paie le beurre 6 francs 40 le kilo. Et les marchands de vous dire : " C'est à prendre ou à laisser!" Les accapareurs sont cause de cette hausse. Ils se moquent ouvertement de tous les arrêtés pris et ne pensent qu'à remplir leurs poches aux dépens de leurs compatriotes. Jolis cocos ! Sont-ils les maîtres du pays, qu'ils peuvent ainsi se moquer des administrations communales? Ou bien, ont-ils des accointances avec les maîtres... temporaires du pays? * * * Jeudi dernier a lieu à Gand une grande fête en l'honneur du Kaiser! Sur la place St. Pierre, de grandes estrades ont été dressées pour la réception des personnages officiels. Les soldats ont service du dimanche dans toute la Flandre à cette occasion. Sauf, bien entendu. sur le front... des Flandres où les canons alliés font-, à ce que disent les soldats boches eux-mêmes, des ravages terribles. Pour relever la fête, les Allemands auraient demandé de pouvoir garnir l'église St.-Bavon. La chose leur fut refusée catégoriquement. Les Allemands ont encore changé d'avis en cc qui concerne la rentrée au pays des Belges qui travaillent en Hollande. Contrairement à l'autorisation qui leur avait- été donnée de rentrer tous les deux mois (la première fois le 1er mars), ils ne pourront plus rentrer en Belgique qu'après la guerre, après que les Boches auront été chassés du pays... Cette mesure a été prise alors que bon nombre d'hommes étaient passés, espérant rentrer le 1er mars. Afin de prendre des mesures en conséquence, qUelqUes-uns voulurent rentrer immédiatement en Belgique; cette autorisation leur fut refusée catégoriquement. * * * En ce qui concerne, la deuxième ligne de fils électriques, les Boches ont abandonné l'idée de supprimer ce qui se trouverait entre l'ancienne ligne et la nouvelle. Du moins, pour le moment ! Il se confirme (ce sont les Boches eux-mêmes qui le disent) que ce n'est pas tant la crainte des espions qui leur fait construire des " fermetures " pareilles, mais la désertion de leurs soldats si la retraite devait arriver tout à coup. « « -X Environ 10,000 hommes de troupes sont arrivés la semaine dermere. Ils sont partis pour le front. Dimanche, six trains complets ont passé par la station de Louvain. Us transportaient surtout des compagnies du génie et du matériel de guerre, toutes recrues qui n'ont jamais été au feu. <s # i Le député Lampens, échevin de la ville de Gand, a été mis on état d'arrestation par les Boches, qui l'ont remis en liberté après qu'il eût accompli une détention de plusieurs jours. Les Boches font raser les bois de M. de Vries, aux environs du fort de Stabroeck. Ils continuent à construire des tranchées, tournées vers la Hollande; ils ont fortifié la li?ne iStabroeck-Beirendrecht. Us ont employé de nombreux civils à créer ces travaux de défense. Cependant, aux tranchées proprement dites, ne sont utilisés que des Allemands. On annonce 1 achèvement du chemin de fer partant du Caucase et aboutissant en Perse a-u grand la-c d'Ounniah, à l'ouest de la mer Caspienne. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges " (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais) ont un grand nombre d'emplois à conférér surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse, se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail chez " The War Refugees Committee," General Buildings, Aldwych, W.C. (au premier étage). UN ZEPPELIN DETRUIT. COULE DANS LA MER DU NORD. LONDRES, 3 février (communiqué officiel du Press Bureau).—Le secrétaire de l'amirauté communique ce qui suit:— Un chalutier de pèche a rapporté aujourd'hui aux autorités navales qu'il avait vu, dans la iner du Nord, un Zeppelin (allemand) en train de couler. (Ce Zeppelin est, sans aucun doute, un des sept qui avaient exécuté le raid le plus -récent au-dessus des comtés de Derbvshire, Lin-colnshire, etc.; le communiqué do Berlin, avait dit que "tous" les Zeppelins étaient rentrés sains et saufs.—N.d.l.R.) ECHOS. Un coin artistique belge. En visitant la jolie exposition d'œuvres d* art organisée dans le coquet salon de Messr* Knoedler, 15, Old Bond-street. on se croirait dans quelque coin du pays belge. Les noms figurant à la cimaise sont tous de ceux que nous aimons à voir figurer dans nos catalogues et qui furent l'honneur de notre art national— André Clûysenàer, Alb. BaertRoen, Alice Rori-ner, Fernand Khnopff, Théo Van Rysselberghe et l'excellent sculpteur Victor Rousseau exposent quelques-unes de leurs oeuvres qui, depuis l'ouverture qui eut lieu lundi dernier, firent l'admiration des nombreux visiteurs tarit anglais que beiges. Nous conseillons à nos lecteurs une visite au salon d'Old Bond-street. A Letchworth. Dimanche 30 janvier, les Belges habitant Lëtchwortlï ont eu le plaisir d'aseister à une très intéressante conférence donnée aji profit du " Penny Belge " et des " Vacances du Soldat," par M. le notaire Ravelli, ancien conseiller provirucia;! de Namur. La grande salle du " Skittles Tu " était comble et jtendant près d'une heure l'orateur a tenu son auditoire sous le charme d'une pareille châtiée et en même temps émouvante. Développant d'une façon claire et simple •« but et les heureux résultats des oeuvres du " Penny" et des "Vacances du Soldat," M. Ravelli a exhorté son auditoire à contribuer plus, que jamais à leur expansion ci nécessaire. Passant ensuite en revue le événements de la guerre, et sondant l'avenir à la lumière du passé, même de ses fautes, il a su exalter te courage de sei3 compatriotes en leur montrant l'image de la victoire certaine, et leur fierté justifiée en leur parlant de la Patrie et de , sa grandeur. De nombreux &t chaleureux applaudissements ont souligné fréquemment cette belle conférence suivie d'une fructueuse collecte. En remerciant M. Ravelli, nous adressons également nos félicitations à M. Jos. Lam-botte, si dévoué au " Penny " et organisateur de la patriotique réunion de co jour. Dans la colonie belge de Manchester. La conférence du professeur Dejaee a obtenu un grand succès à l'Université de Manchester, et a eu lieu devant un auditoire nombreux .composé, pour la plus grande part, des membres du Cercle des Beflges et de 'leuirs amis anglais. Par une délimite attention le vice-e.hancal-ier avait prié le consul, M. L. A. Gailé, de prendre la présidence, et celui-ci a présenté le professeur Deja-ee à l'auditoire. M. Dejace remercia bien sincèrement le consul de ses paroles aimables, et dit tout le plaisir qu'il avait à le rencontrer, d'autant plus qu'en maintes circonstances il avait enitendu prononcer son nom avec tant d'éloges-et de louanges pour son obligeance à l'égard de la colonie beige. ' M. Dejace fit ensuite sa conférence très intéressante et dont tous les Belges garderont lia excellent souvenir. M. Everaerts prie les membres du Cercle des Belges, ainsi que lies Belges résidant à Manchester, d'inviter tous leurs amis anglais à la réunion du cercle, qui aura lieu samedi prochain o février à 3 heures précises dans son local habituel, " University Union," Oxford-road, entrée par Lime-grove. Cette réunion sera consaûwe à une vent» aux enchères d'objets donnes i cette occasion et dont le profit sera versé au carci» militaire et civil que vient de fonder notre excellent consul M. Galié. M. Everaerts fait un appel pressant pour recevoir les objets destinés à cette vente, et qui seront reçus, avec reconnaissance, au consulat, 63, Brown-street, Manchester.Il a demandé à tous les Belges de faiire de la propagande auprès de leurs amis anglais afin qu'iis assistent à cette intéressante réunion.On nous prie de faire savoir également que les dames du Cercle des Belges, qui ont fait d'as collectes à la Noël pour le " Beigian Relief Fund in Belgium," ont récolté au-dela de £100. Ceci est une page de plus à inscrare à l'histoire déjà brillante du Cercle des Belges à Manchester. ANNONCES. 9 penc© l& ligne.—Joindre le montant eux ordre», s t p. Prière de s'adresser directement a nos ïïure»ux 104. lane, au premier. \ D. CORYN, professeur de chant français au ■«-"V Guildb&il Sehool of Music, leçons particulières, répertoire.—S'adresser par correspondance au journal ou su Guild-kall Music Scîiool, Joha Carpentet-strcet AUG. DEKENS. A. 185, 2e batterie à cheval, armée belge en campagne, serait heureux de trouver marraine. DEMOISELLE, de bonne famille beige, désir» s'occuper d'un on deux enfants l'apzèc-midi. ou autr* occupation; parlant français, flamand, et. ayant de bonne» notions d'anclais.—Ecrire J V.. bureau du pourrai DENTISTRY.—VICTOR COTILS; d'Anvers (rue Quellin).—Consultations_ tous les jours de 2.30 i 6 heures.—Oxford atreet 351 Téléphone, 2782 Mavfair. F^MILLE-~frelge' demande bonne cuisinière belgo; gages 50 eh. par mois: inutile s'adresser sana bon certificat, "références.—S'adresser, 60. Harky House. Marylebone-road. JEUNE fille. 1(3-13 ans, recevrait hospitalité tfans famille anglaise tabiUnt Jlavward's Iïeatli, en échange léger travail de ménage et soins à donner aux enfants. Vie de famille.—Ecrire W L.. bureau du journal MENAGE belge cherche place domestique .'S femme de chambre ayant notions cuisine; bonnes référenças.—3.^Çollege-ioad, Eastbourne, J. S. PEdS'PEE FRANÇOIS, de Lemberge-lez-Gand! era.it lieVreu"; • Ceôxle\T0'r des ^rreKpondMces de s* îa-mille et de ' \<iue. 23, av. cimp d'Hardeiwsk,

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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