La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 27 Fevrier. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ks6j09x48z/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 23ME ANNEE. DIMANCHE 27 ET LUNDI 28 FEVRIER 1916. NOS. 5» _ LA GRANDE GUERRE. lu BATAILLE DE VERDUN FAIT RAGE. : W _LES FRANÇAIS PERDENT UN FORT I ET LE REPRENNENT.—CE QUE I SIGNIFIE LA BATAILLE POUR LES ALLEMANDS.-IL LEUR FAUT UN SUCCES DEFINITIF—L'OPTIMISME i » PARIS. — L'ENNEMI REPOUSSE I SUR LE RESTE DU FRONT-GROS I SUCCES RUSSE EN PERSE. — EN I ROUTE POUR BAGDAD.—DURAZZO I CTACUEE PAR LES ITALIENS. LA I POLITIQUE D'ASSASSINAT MARITIME REMISE A DATE ULTERIEURE-I LE "MALOJA" COULE. —LA MA-I JÛRITE DES PASSAGERS EST SAUVEE. I Les craintes sérieuses qu'on avait pu nour-■bt un moment—rien qu'un moment—au sujet I du sort de Verdun après la prise par les Allc-Rnands du fort de Douaumont se sont heu-■eusement dissipées par la nouvelle que les ont recapturé le fort. ■ La lutte dé&epérée qui s'était engagee autour ■de Douaumont s'est terminée à l'avantage des ■français; la portion capturée par l'ennemi ■dans l'élément avancé de l'ancienne orgamsa-Bton définitive de la citadelle, après plusieurs ■varns assauts et des pertes énormes a été at-Hcinte et dépassée de nouveau et tous les efforts ■k l'ennemi pour déloger les Français de leurs Kositions furent vaines. _ ■ On se figure sans peine l'avantage moral ■qu'aurait exercé en Allemagne et sur les neu-■tres un coup décisif qui aurait eu pour résultat ■la chute de Verdun; mais les journaux fran-■ais ne voient dans cette .situation critique ■qu'une nouvelle Taison d'optimisme. I "Après une nuit relativement calme, écrit le ■critique militaire du ' Temps ' les attaques ■ allemandes contre les lignes françaises an nord ■de Verdun ont repris avec une violence sans ■pareille. Nous avons évacué sur notre aile ■gauche une hauteur s'étendant du sud de ■Champneuville à Beaumont, sur laquelle il ■eut été dangereux de rester plus longtemps, ■la Meuse aurait empêché nos soldats de se ^feplier, et ils auraient été mal à l'aise de sa-■voir le fleuve à peu de distance derrière eux. ■Toute notre première ligne s'est retirée sur les ■hauteurs entre la pente de Poivre et le bois de ■Vauche, et les Allemands se jettent mainte-Biaut à l'assaut de cette nouvelle position. ■ "La bataille continue. Il faut se rappeler ■que ce n'est pas un siège que font les Alle-■mands, mais une bataille contre une des ar-Bnées françaises. La garnison de Verdun et forts ne figurent dans ces combats que ■nurne un élément de résistance. Les canons Hk?is de l'ennemi pourraient démolir le fort ■ïoœumont sans détruire autre chose qu'un ■te inerte de béton armé. I "Les attaques n'ont pas été entravées par la ■te parce qu'elles ne pouvaient s'arrêter. ■Des opérations d'une pareille envergure doi-■wntêtre poussées jusqu'au bout. Les troupes ■qui y sont engagées ne pourront rester in-■actives longtemps sur le terrain qu'elles ont ■>ris en attendant que le temps s'améliore. Le ■®»e! rendrait leu situation plus critique et ■sue doit être déjà assez mauvaise. I "On a dit que Verdun est pratiquement le ■eul point que l'ennemi put choisir pour sa ■dernière attaque, parce qu'en cas d'échec il ■ aurait la ligne Metz-Thionville sur laquelle il ■pouvait se rejeter, aloTs que partout ailleurs ■ n aurait trouvé aucun point d'appui. Pour ■lue cette hypothèse soit saine il faudrait que ■fc chefs de la droite allemande commencent à ■roter l3; force de leurs armes. ■ La violence qu'ils exigent de leurs soldats ■montrent qu'ils n'y songent pas. C'est une ■ ^■'loiro qu'ils veulent et ils n'ont certes ■JMiais compté sur une défaite. Mais ce suo ■Çfe local, même si les Alleiharwls ■ Pour eux sans effet. • Gardions-eh <on-■fiuence w espoir inébranlable dans l'issue ■«taie." ■ Suivant certaines opinions les pertes que les ■rie®^nds subissent devant Verdun doivent ■ re fabuleuses, tandis que le pourcentage des ■j*1 ,f'l ^ranÇMses est relativement peu élévé. apprend que les Allemands sont I Vf r] 3 saor^er 200,000 hommes pwur prendre ■rivi Un-' nomkre blessés qui sont ar- ■ «i/8 m ^lx;'a"Chapelle est tellement oon- ■ érable qu'on les couche dans la rue en ■ "cndaut que les ambulances puissent les ■ansporter à l'hôpital. B' Ç,er^s considérables .sont admises par la ■d/n ° C'e Fïanctont," qui prévient le public ■con rfas nmirr'r d'espoirs extravagants. Cela lii V 1 °n n?®ule temps l'aveu que l'attaque ■dpfinvt " ®^Te teite ®n vue d'un succès ■ 1 ".n'y a du reste qu'à réfléchir: l'ar-■niouvIOUma'"e es' sm* de guerre, et le ■ft,n /^nt interventionniste fait des progrès ■ on fn. lS; rev'rement d'opinion en Grèce Br:"ni<reUr ^es Alliés, les inquiète, et le quait-■pncijnrCIn-PI?n'' en Allemagne a besoin d'être ■leuïf -a?e'm0 maj'i continue sa chute vertigi-■ïufesa'r, ■ urf^'ie attend une preuve de la ■ Parï ta'^f lnepu'sée de l'Allemagne, et d'autre ■ ïout ,orce des Alliés ne fait que croître. ■ttant rC &i Ci'?e. ,une diversion considérable ■ver les n- n'aient eu le temps d'ache- I Les n ^e1jr prochaine offensive. Bn'°nt snh- 3 ^ranÇaises à l'est de la Meuse B^iertnnii 1 ,aucune attaque, mais un assaut B^omoiif6: vS réSi°n de la ferme d'Hau- ■ Poussé Dav.eS''- ^e.^a c°te de Poivre, fut re-BContrc-a'tf arWerie, les mitrailleuses et des B'^ion (i,,a(i.Ues; une autre attaque dans la B^eenm;,, s d'IIardaumont, et une tenta-■k Plame SSC C011^rft Celles, dans la vallée de ■^'eurent ,LSUr, Un front de trois kilomètres, En ch?ZplU8de succès.' B^°ussé ^1, ne ^ enneini fut complètement m . ^Sair.f^J8 d'une attaque contre le sail-Bv1'5 Whsr. ,rïe a Py ; une escadrille fran- ■ J^'edps 1 a station de Metz-Sablon, à Ur le fj!gnes a^eniandes. ■ 4 Pas dp t, mBS? du nord et du Caucase, il B. 4e-sCaPturé<= ?rV nombre do prison- ■ SS °®«iers ■ ^ rz®routn s'élève à 12,988, dont ■ d» Pteiâi^ 323 canons, un ■ vg®itiit10tls e[cC ' ^es dépôts d'armes ïll6hal], à ôjn ?-fsse? on^ Pris d'assaut Ker-" s"omètres de Bagdad, et l'on LA CRISE FINANCIERE ET ECONOMIQUE EN ALLEMAGNE. Le chroniqueur financier de la " Gazette de Lausanne," qui signe V. S. R., donne des renseignements particulièrement intéressants sur les difficultés financières et industrielles dans l'empire allemand, d'après des documents probants de source allemande. Il s'exprime ainsi :— " La lecture des bilans d'un certain nombre de sociétés industrielles de l'empire pour l'exercice prenant fin les 30 septembre et 31 octobre 1915 ne donne pas une impression favorable. Des entreprises foncières et immobilières, des exploitations chimiques et métallurgiques annoncent des pertes sérieuses se chiffrant, dans chaque cas, par des centaines de milliers de marks, voire des millions. Une forte proportion de ces sociétés ont été dans l'obligation de demander la liquidation judiciaire, conformément à l'article 264 du code des sociétés anonymes, qui prévoit cette mesure lorsque la moitié du capital est perdue. " La répercussion de ces difficultés s'est fait sentir dans la situation de certaines banques. Deux établissements, au capital de 23 millions et 30 millions respectivement, out dû entrer en liquidation; les réserves statutaires de banques ayant un capital de 50, de 9'5 et 100 millions de marks sont absorbées, par suite des pertes subies... " A la commission économique du Reich-stag, le député Lippmann a fait" un rapport sur la situation actuelle du commerce et la circulation de l'argent. Il y dit, entre autres choses, que la situation a causé au commerce les plus graves blessures et qu'il faut penser sérieusement à guérir ces plaies dès à présent. Une des grandes causes de cette situation a été l'établissement, par .suite des nécessités de la guerre, des grandes sociétés à monopoles, qui ont suspendu, dans une large mesure, dans tout le pays, l'activité du commerce particulier. Les circonstances ont surtout empiré pour les importations, car les marchandises importées sont réquisitionnées aussi par les monopoles. En ce qui concerne la situation actuelle de la Banque d'empire, il faut reconnaître, dit le rapporteur, que, malgré le zèle remarquable qu'elle met à récolter l'or dans toutes les classes du peuple, la couverture d'or n'est pas suffisante. Cependant le député Lippmann n'en affirme pas moins avec sérénité que la situation de la Keischbank est aussi bonne que celle de la Banque d'Angleterre et beaucoup meilleure que celle des Banques de France et de Russie. Il faut bien prendre garde, xecommande-t-il néanmoins, que la couverture d'or ne diminue pas et prendre pour cela deux mesures : lo restreindre au minimum les importations et interdire les importations d'objets de luxe; 2o exporter le plus possible chez les neutres, pour augmenter, par ce moyen, le cours des valeurs allemandes à l'étranger." UN SAVANT ALLEMAND PRETEND REVOLUTIONNER LA PHYSIQUE. La Société allemande de physique a entendu le 28 janvier une longue communication du professeur Nernst, bien connu pour ses travaux sur les radiations. Les idées qu'il a exposées ne sont encore connues que par une analyse de la "Gazette de Voss"; mais, autant qu'on en peut juger, elles méritent d'être discutées, car elles touchent aux bases mêmes de la physique. Le professeur Nernst s'est proposé de compléter la théorie de Planck, qui a conduit déjà à contester certains principes de la mécanique classique, notamment le principe de l'égale distribution de l'énergie, un des fondements de la théorie de la chaleur. Il admet donc, que " l'éther," dont les vibrations constituent la Uimièrc, possède en lui-même, à ld| tenipéra» Sure du.zéro absolu, une quantité parfaitement limitée " d"energie de rayonnement," capable d'agir sur les atomes matériels et de revêtir alors toutes les formes d'énergie connues, comme la chaleur, le mouvement, l'électricité. La " Gazette de Voss " ne reproduit malheureusement pas les équations différentielles par lesquelles le professeur Nernst a développé sa théorie, mais elle indique deux des applications auxquelles on se trouve conduit. Ainsi un corps pesant qui tombe ne prendrait pas, à mesure que sa chute se prolonge, une vitesse indéfiniment croissante; son accélération, s'arrêterait à une certaine limite, précisément égale à la vitesse de la lumière. D'autre part, tout fragment de matière qui se trouve baigné dans " l'éther " lumineux devrait, sous l'action de cet éther, se mettre à tourner sur lui-même au bout d'un temps suffisamment long. La théorie de Nernst, en somme, fait apparaître sous un jour tout spécial 1© principe qui est la pierre angulaire de la physique et de la chimie, le principe de la conservation de l'énergie. I" reste à savoir ce qu'en penseront les sa v ants. — Lo bruit circule dans les milieux Tomains que M. Sonnino fera, à la prochaine rentrée de la Chambre italienne, des communications importantes. L'on parle même d'une " surprise " qui serait de la même nature que celle de l'adhésion de l'Italie au pacte "de Londres, annoncé, on s'en souvient, à l'ouverture de la dernière session parlementaire. s'attend à peu de temps d'ici à une jonction des troupes russes avec l'expédition britannique du général Townshend. La retraite des forces serbes, monténégrines et albanaises d'Albanie vient d'être achevée; l'expédition italienne a Durazzo s'est également réembarquéo. Aux Etats-Unis, la querelle allemande tourne en défaveur des pirates ,qui ont reculé la date de la mise en vigueur de la nouvelle politique d'assassinat sur mer, fixée d'abord au 1er mars; la date a été reculée en attendant que l'on soit fixé sur ce que c'est qu'un armement déîensif. Lo vapeur " Maloja," de la P. and O. Line, vient de couler au large de Douvres après avoir heurté une mine; le " Maloja," qui jaugeait 12,431 tonnes, était un des plus grands vapeurs de la compagnie ; on croit que la majorité des passagers a été sauvée. , LA BELGIQUE ET LA ROUMANIE. A PROPOS DES DECLARATIONS DU HAVRE. " Nous ne serions pas surpris non plus, écrit le ' Journal de Genève," que les déclarations échangées au Havre aient un rapport lointain avec la campagne diplomatique serrée qui se joue en ce moment à Bucarest. " Tous les journaux roumains ont reproduit les paroles qu'au banquet de Nish, Guillaume II aurait adressées à son féal Ferdinand de Cobourg et à M. Radoslavof : ' Si la Roumanie ne voit pas ce qu'a s»uffert la Belgique^ paTce qu'elle est trop loin d'elle, je crois qu'elle a vu ce qu'a souffert la Serbie, qui est à ses frontières. Si cette leçon n'est pas suffisante, nous avons, nous les Bulgares et les Turcs, une armée assez forte pour franchir le Danube. J'ai entendu dire qu'il n'y a que soixante kilomètres du Danube à Bucarest.' " Ces paroles menaçantes étaient sûrement confiées au tsar des Bulgares et à son ministre pour qu'ils les fassent entendre aux Roumains. Il s'agissait de les glacer de terreur par l'évocation de ce qu'ont accompli les armées impériales en Belgique et en Serbie. Le ' Journal des Balkans ' réplique de Bucarest : ' S'il est vrai que le Kaiser a fait cette belle découverte de géographie, il semble avoir oublié que, sur ces soixante petits kilomètres, il pourrait bien rencontrer six cent mille bayonnettes et quelques canons.' Il est vrai que ce fier langage est celui d'un journal. Rien ne garantit que le cabinet Bratiano se tienne aussi droit. " Dans ces circonstances, il pouvait être utile de faire entendre des Roumains en parlant aux Belges. La Quadruple Entente, prise à l'improviste par l'attaque subite d'un territoire neutre, n'a pu défendre à temps la Belgique. Les Bulgares ont pu l'égarer par leurs... finesses jusqu'à lui cacher leur projet de fondre sur les Serbes, que le roi des Hellènes s'apprêtait à lâcher malgré les assurances positives contraires de son ministre responsable. Mais du moins les puissances alliées sont-elles fermement résolues à ne pas abandonner les petits peuples dans l'avenir et à leur procurer une réparation éclatante. " Le rôle de la Roumanie pTend chaque jour une importance plus grande. " Quand les Russes occupaient les Car-pathes, elle a perdu une occasion unique de réaliser son programme national en émancipant ses congénères sujets de la Hongrie et de s'assurer, en Europe, une importance hors de toute proportion avec son passé en décidant de la victoire. Et si les Roumains étaient intervenus avant Pâques 1915, la paix serait probablement rétablie en Europe. "Aujourd'hui, une heure critique pour la Roumanie se marque une fois de plus au cadran du cataclysme. Afin de continuer leur œuvre de conquête, les Allemands doivent être fixés sur les intentions du silencieux M. Bratiano. Des journaux italiens ont dit que M. von dem Bussche-Haddenhausen, ministre de Guillaume II, rentré subitement à son poste, avait déjà remis un ultimatum au gouvernement royal. On le dément. Il ne s'agit peut-être que d'un avertissement comminatoire. Faut-il voir une conséquence de cette démarche dans le désaveu opposé de source officielle à l'annonce que la Roumanie avait contracté un emprunt de neuf millions de livres sterling en Angleterre? Il est douteux que cette première concession désarme l'Allemagne, qui demandera plus et mieux. " Et la logique implacable des événements semble devoir imposer à la Roumanie, avant que le printemps sourie, la décision que son ministre dirigeant s'applique à esquiver." * # 9 Ces lignes sont à rapprocher de l'ordre de mobilisation qui vient d'être lancé appelant tous les Roumains sous les armes jusqu'à 46 ans, qu'ils aient servi ou non dans l'armée. LIGUE DES PATRIOTES DE BELGIQUE. Le 8 avril 1916 sera célébré très brillamment., dans une des plus grandes salles de Londres, probablement " The Opéra House,'; la fête patronale -de notre glorieux Roi. Dès oe jour, le comité spécial do la Ligue élabore pour ceitte cérémonie un programme qui laissera loin derrière elle les fêtes pxécé. dentes, organisées j -r la Ligue à l'occasion d< nos anniversaires nationaux. Des orateurs éminents porteront oe jour leur parole patriotique aux Belges assemblés poui fêter leur Roi. La manifestation artistique qu suivra comptera dans les fastes de la musique Belge à Londres. Armand Variez, dont le merveilleux poème. "La Bataille de l'Yser" a fait sensation, la dira pour la seconde fois à Londres, de façon à permettre à tous nos compatriotes d'enitendTc ces vers admirables. On parle également d'une cantate et de tableaux vivants dont le projet est à l'étude chez nos maîtres les plus ce renom. Les membres de la Ligue y seront seuls admis gratuitement, la fête étant donnée au bénéfice du fonds des Orphelins de la guerrc; œuvre charitable sous le patronage d'honneuj du consul général Pollet, qui s'est prodigut avec l'abnégation que l'on sait dans toutes les manifestations pro-Belges-en Angleterre, et le Congé du soldat belge, dont on ne peut assez faire ressortir la réconfortante nécessité. SOCIETE BELGE DE MEDECINE EN ANGLETERRE. La réunion de la Société belge do médecine en Angleterre, qui devait se tenir le jeudi £ mars, est remise au mardi, 8 mars, à 5 heures, 1, Wimpole-street, palais médical. Ordre du jour: Vote sur la proposition du président—Vœu à émettre sur l'exclusion des Austro-Germains des futurs congrès, associa, tions e* expositions internationales. P.S.—Les votes, motivés par écrit, des membres absents à la séance sont pris en considération.■ —Le général Kouropatkine, révoqué après l'échec russe devant Moukden, est nommé par ukase impérial aide de camp général auprès du Tsar et généralissime des armées russes du nord. UN APPEL A LA JEUNESSE D'ALLEMAGNE. Un journal régional allemand publie une série de conseils dont la lecture n'est guère indigeste ! En voici la reproduction :— Notre patrie est au combat. Les ennemis ne peuvent pas nous vaincre par les armes. C'est pour ce motif qu'ils veulent nous affamer. Ce plan doit être et sera déjoué. Il est du devoir de chacun d'y coopérer pour .sa part, afin que nous conservions la nouriture nécessaire. Vous pouvez tous y contribuer en suivant les ordonnances de guerre : 1. Chacun doit épargner, car les provisions de l'Allemagne ne suffiront que si tous épargnent. Cela veut dire: Mangez un peu moins que vous ne l'avez fait jusqu'à présent, mangez précisément ce dont il y a abondance, même si vous ne le mangiez pas volontiers en temps de paix. 2. Ne gaspillez pas de vivres, pas même la moindre chose. Cela veut dire : Ayez soin que pas même la moindre parcelle des vivres soit jetée, qu'assiettes et plats soient complètement vidés. On gaspille beaucoup de cette manière si on considère qu'à Berlin seul on jette par l'eau de vaisselle journellement 20 grammes de graisse par tête sans tenir compte des autres aliments. Si on épargne ces 20 gTammes par tête on réalise une économie, de 1.3 million de kilos de graisse en Allemagne. 3. Donnez-vous le temps de manger et mâchez très bien la nourriture. Cela veut dire: la nourriture ne doit pas être avalée, mais doit être hachée à fond et souvent. C'est alors seulement qu'elle sera complètement absorbée par la digestion. Il faut donc moins de nourriture lorsqu'on mange à son aise que lorsqu'on mange rapidement. Si chaque personne économise journellement de cette façon 30 grammes, on obtient pour l'Allemagne une économie journalière de 2 millions de kilos. 4. Evitez tout repas intermédiaire après le dîner. Cela signifie: Mangez à satiété à midi mais donnez alors le temps au corps d'utiliser complètement la nourriture prise 5. Soyez économes dans l'emploi du pain. 6. Soyez économes dans l'emploi du beurre, mais mangez du fromage, des légumes, de la marmelade. Nous avons moins de lait dans le pays qu'en temps de paix. Dans la fabrication du beurre on perd beaucoup de lait, dont on ne peut se passer pour les petits enfants cependant, d'où il découle qu'il faut se suffire de petit lait dans le ménage. 7. Mangez beaucoup de légumes frais afin d'épargner la viande, la graisse et le pain. Au printemps beaucoup de plantes croissent dans les prairies dont les feuilles se prêtent à être servies comme légumes. 8. Suppliez à la maison pour avoir des pommés de terre avec pelures. De cette façon nous économisons presque 15 sur 100 livres. Vous devez cependant être prudents lorsque vous épluchez les pommes de terre, de façon que rien ne soit perdu. Donc donnez vous le temps. 9. Achetez du chocolat, du cacao et envoyez-les aux soldats qui se trouvent en campagne. Nous pouvons bien nous' en passer. 10. Pensez que par tout acte vous pouvez aider humblement à créer la nouvelle patrie que nous souhaitons. Donnez-vous comme combattants de l'armée de la patrie. Faites des sacrifices et travaillez. a UNE BELLE RECEPTION. Nous avons dit jadis, écrit 1' " Echo Belge," qu'il s'était trouvé au barreau bruxellois, qui compte près de 1000 membres, trois avocats assez oublieux de leur dignité et de leur serment de fidélité au Roi pour s'être faits les valets de von Bissing; et encore, parmi ces trois, il y a un Hollandais et un boche. Or, il nous revient qu'il est arrivé dernièrement au Belge de la bande une petite aventure dont jl n'ira pas se vanter à Bruxelles. C'est le nommé B.... puisqu'il faut l'appeler par son nom. Il s'était rendu en Hollande—qui donc prétendait que les Allemands ne donnent plus de passeports .'—et c'est ainsi qu'un avocat de province, avec qui il était allé conférer au sujet d'une affaire, le recommanda à l'un de ses confrères du barreau d'Amsterdam. Celui-ei, chaud partisan de notre causé, le reçut à bras ouverts par déférence pour son correspondant d'abord, mais surtout par sympathie i>our la Belgique. Et, tout de suite, après l'avoir invité à diner pour le soir même, il exprima toute l'admiration qu'il avait pour le barreau de Bruxelles et son héroïque bâtonnier, Me Théodor, prisonnier en Allemagne, ' exprimant vertement son opinion sur les procédés des bourreaux do notre malheureux 1 pays. Mais son interlocuteur, et pour cause, ne parut pas partager ces sentiments. 11 parut gêné et finit par dire qu'il aimait pas parler politique (?) en territoire neutre. — Vous n'êtes pas ici en territoire neutre, lui dit .son hôte. Vous êtes chez moi, dans ma maison, où je suis le maître, et je vous prie de 1 croire que je no suis pas neutre. L'autre était en proie à un visible malaise. C'est alors que Me X.... se souvint avoir lu dans notre journal l'histoire des trois traîtres. — Mais vous êtes Me B..., dit-il, celui qui n'a pas craint de prostituer sa robe au service des boches. L'autre rougit et répondit paf un geste de vague dénégation. — Ah! par exemple, continua Me X... Si javais su. Inutile de vous dire que je ne suis pas du tout flatté d'avoir fait votre connaissance et que je retire mon invitation à diner. Maintenant, si vous y tenez, parlons affaires. Le B... encaissa l'affront et, froidement, connue si rien ne s'était passé, discuta pendant plus d'une lieure avec l'avocat d'Amsterdam qui, lui, ne pouvait caelier son impatience ni son dégoût. Quand l'entretien fut fini, B... remercia et tendit la main. — Ah! non, par exemple. Je ne sers pas la main à des gens de votre espèce, dit Me X... Et croyez bien que si vous ne m'aviez pas été recommandé par mon confrère de... et si j'avais su qui vous étiez, vous n'auriez jamais passé le seuil de ma maison. — Le consul de Bulgarie à Salonique, qui avait été arrêté par les Anglo-Français puis relâclié, est rentré à Sofia avec son personnel. LA SUISSE ET NOUS. MLLE BEULEMANS A BERNE. Le "Journal de Genève" parlant de la création probable d'une légation suisse à Con-stantinople a réclamé dans son numéro du 19 février une légation auprès du gouvernement belge. Notre grand confrère qui a donné tant de témoignages de sympathie à notre pays justifie sa proposition dans les termes suivants :— " Il y a, dit-il, un autre pays qui nous tient de plus près et auprès duquel la Suisse ne possède aucun représentant diplomatique: c'est la Belgique. La Belgique est représentée à Berne par une légation avec un ministre plénipotentiaire depuis de nombreuses années. La Suisse n'est représentée à Bruxelles que par un consul général. Après la guerre, il est à prévoir, que les relations commerciales entre ces deux nations prendront un nouvel et important essoT. Ce motif serait à lui seul suffisant. Mais des raisons encore plus impérieuses nous commandent d'envoyer un ministre de la Conlédération auprès du gouvernement belge. D'autres pays neutres sont représentés au Havre où il Téside. La Suisse ne peut pas être absente de ce concert. " Ces questions de notre représentation à l'étranger, laissent notre peuple assez indifférent: la diplomatie ne fut jamais très populaire chez nous. Mais la création d'une légation suisse auprès du gouvernement belge lui ferait plaisir: ce serait un. acte utile et une bonne action." * • • La " Gazette de Lausane " publie dans son numéro du 20 février cette intéressante correspondance de Berne, à laquelle elle donne le titre énergique: "Veulerie." " Il y avait grande affluence jeudi soir au théâtre de Berne, où une troupe belge jouait ' Le mariage de Mademoiselle Beulemans.' "Un des auteurs de cette pièce, M. Fonson, devait ouvrir le spectacle par une conférence sur Bruxelles au temps de Philippe II et du duc d'Albe, au cours de laquelle il se proposait de citer, comme en d'autres villes suisses, quelques passages de Schiller et de Goethe décrivant l'état des Flandres sous la domination espagnole. Il est probable qu'à ce récit plus d'un spectateur aurait pu répétér avec Schiller : ' L'histoire du monde est semblable à elle-même: comme les lois de la nature, les mêmes causes produisent les mêmes effets.' " Mais c'eût été pécher gravement contre la neutralité, qui nous interdit de semblables rapprochements. Tel fut du moins l'avis du 1 Berner Tagblatt,' qui veillait. Ce gardien jaloux de nos pensées et de nos consciences estima qu'il était contraire au salut de nos âmes de neutres de songer actuellement à Bruxelles, à Philippe II et au duc d'Albe et protesta contre ' cet emploi abusif de Schiller et de Goethe dans le but d'agiter les esprits.' Puis, cette causerie avait obtenu un vif succès à Lausanne, ce qui était une raison de plus pour l'interdire à Berne. " Puisque notre neutralité exige que nous retranchions les périodes de l'histoire où des petits pays ont été opprimés par un grand état, nous verrons sans doute bientôt la feuille bernoise demander la mise à l'interdit d'un autre chef d'oeuvre de Schiller, celui qui raconte l'histoire d'un arbalétrier suisse défiant un bailli autrichien, car notre neutralité ne saurait admettre une telle insolence. " Le pire de l'affaire est qu'il se trouvera sans doute quelques esprits m-alicietiy- pour se réjouir de voir le 'Berner Tagblatt\ reconnaître implicitement que la Belgiejue de Philippe II et du duc d'Albe puisse songer à celle de Guillaume II et de von Bissing: " Faut-il ajouter que le cri d'alarme de la feuille bernoise a eu un plein succès. La direction du théâtre municipal décida d'interdire la conférence subversive et comme les programmes avaient été imprimes d'avance, il fallut en supprimer la vente, car il était bien évident que le seul titre de la causerie était de nature à troubler les esprits. Et comme les tipectateuTs demandaient le pourquoi de cette absence de programme, les ouvreuses répondaient invariablement: 'C'est qu'il contient quelque chose contre la neutralité.' - A LA SOCIETE "BELGICA." Une conférence des plus intéressantes aura lieu mercredi prochain à trois heures, au local d'Hanover-square. sous les auspices de la société " Belgica." Mtro Ferdinand Van de Vorst, avocat à Anvers, parlera du " Problème moral allemand." Les membres de la "Belgica" ne manqueront pas d'assister à cette causerie d'une très grande actualité. POUR LES VICTIMES DU HAVRE. Un grand concert de bienfaisance organisé par le cercle du personnel employé des usines Pélabon au profit des familles des victimes du Havre a eu lieu hier, à 6 heures, au Castle Théâtre de Richmand, sous le haut patronage des autorités locales et des autorités militaires belges. Parmi les artistes qui prêtèrent leur concours à cette solennité artistique citons:— Mlle Bert, pianiste virtuose; Mme Boin-Kuf-ferath, violoncelliste virtuose; Mllo Alice Parys. du théâtre royal d'Anvers; M. Jacques Charlier, ténor de la Légia; M. Charles Gé-rardy, violoniste, premier prix du conservatoire de Liège; M. Pierre Iieyne, baryton du théâtre royal de Liège; M. Henri Radar, basse du théâtre royal de Liège; M. Alphonse Thomas, ténor solo des Disciples do Grétry, et les sections chorale et symphonique du cercle du personnel (employés) des usines Pélabon. — Après sa visite à la Douma—c'est la première fois qu'il paraissait au Parlement-— le Tsar a adressé aux députiés un télégramme par lequel il les Temercie de leurs félicitations à propos de la prise d'Erzeroum et se déclare heureux de les avoir vus travailler de toutes leurs forces au bien du pays. LE RAPPEL DES BEI* Il a été décidé, écrit-on du Havre® nos grands confrères anglais, à un coB ministres belge, d'appeler sous les <!■ les jeunes gens nés en 1897. En ce c]B cerne les hommes de 25 à 30 ans, étanl^B que de nombreux travaux en AngleterrB France requièrent les services de chimi^B périmentés, d'ingénieurs et d'autres, leB tre de l'intérieur a été prié de procédeM recensement des Belges employés dai^B manufactures de munitions et de prend^B dispositions spéciales en faveur de ceu^B désireraient se consacrer immédiatement travaux de cette nature. Grand concert belge a l'Hôtel Cecil. Le Belgian Artistes Committee offrirH mars prochain à 2 heures 30 de l'aprèB aux Belges de Londres, au profit de 1^| "Les vacances du soldat belge," dans la ■ salle de l'Hôtel Cecil, une séance art^B d'un vif intérêt. Tous nos compatrioteH giés dans la capitale britannique ne m:B ront à l'invitation qui leur est faite d'aB à un régal d'art aussi parfait. A la faveur d'une causerie sur " LeB ment patriotique en Belgique " par notB tingue confrère Charles Delchevalerie.H entendra une sélection de chants popula^B de fragments de musique vocale et instrB taie qui montreront comment l'âme oriB de chacune de nos deux races s'est manP^HIB dans cet art musical où les compositeurs elrv. ^ virtuoses de chez nous ont conquis une auss. belle place. Mme Rizzini, l'aimable cantatrice du Théâtre Royal de Liège, et M. Ad. Coryn, l'excellent baryton, directeur du Théâtre Royal d'Anvers, ont assumé Illustration vocale de la séance, dont la partie instrumentale sera rehaussée par la contribution da Mme Boin-Kufferath, de M. Jos. Camby, un de nos violonistes les plus réputés, et de M. Paul Kochs, chef d'orchestre. Au programme figureront également des interprétations mimiques et plastiques de Mlle Mary Rogie, bien connue de la haute société bruxelloise et que les hasaj-ds de la guerre nous permettent d'applaudir à Londres après sa détention en Allemagne, où elle se trouvait au ojbut des hostilités en route pour accomplir un brillant engagement à Moscou. Le programme comprend notamment des œuvres de César Franck, de Peter Benoit, de Grétry, de Servais, de Vieuxtemps, d'Ysaye, ainsi que la primeur d'une composition inédite pleine d'inspiration et de couleur de M. Paul Kochs : " Les Cloches de Flandres," dont les vers dus à M. Marcel Wyseur seront chantés par M. Coryn. Nous publierons bientôt le programme détaillé de cette belle fête artistique et patriotique. La Princesse Clémentine a Birmingham. A l'occasion de l'inauguration d'une exposition dart belge à la "Royal Society of ATtdsts," S. A. I. Mme la Princesse Napoléon (Princesse Clémentine de Belgique), visitera Birmingham le vendredi 10 mars. S. A. I. sera reçue officiellement par le Lord Mayor, the Hon. Neville Chamberlain. La Princesse a exprimé le désir que des dispositions fussent-prises afin de lui permettre de se trouver en contact avec les Belges séjournant à Birmingham, et avec les membres des oomités locaux qui se sont occupés avec tant de dévouement de nos compatriotes réfugiés dans la région. ! Pour nos prisonniers de guerre en Allemagne. Le " Committee for relief of Belgiân pri-soners in Germany," de London Wall-avenue, vient de publier un bilan dont il ressort que 5a .17 juin au 31 décembre 1915 il a été reçu en dons une somme de £3240 0s. 9d. ; les dépenses en vêtements, tabac, deps divers, expéditions et frais généraux se so^it élevés à £2541 9.--. lld., ce qui fait de £713 18s. 6d ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE / ROYAUME-UNL De3 ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges" (qui sont le» seules autorisées par le gouvernement britannique do présenter des ouvriers belges aux patrons anglais) ont un grand nombre d'emplois à conférér surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à lai Bourse du Travail la j.lus proche du domicile; pour l'adresse, se renseigner au bureau de3 postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles da réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ce3 asiles; d'autres Belges résidant à Londres, a la Bourse du Travail chez " The War Refifgees Committee," Geners.l BuildiDgs, Aldwyck, W.C. (au premier étage). ANNONCES. 9 pence U liffne.—Joindre lo montant mux ordres, «.T.©. Prière de b'adreœcr directement à nos burôaux, 1C4. Sho» Une, au premier. AD. CORYN, professeur de chant, français an Gniidha.ll School of ijvlusic. leçons particulières, répertoire.—S'adresser par corrcdpondanco au journal on au Guild-hall Music School, John Cajrpenter-street. ^ DEMOISELLE voûllrait s'occuper éducation et> instruction d'un calant.—Ecrire: M. S., bureau du J ournal I ËNTISTRY^-VlfTOR OOI1LH, d'Anvers (ru® Quellin).—Contfltations tous les jours de 2.30 j. 6 heures.—Oxiord-street, 3r51. TVléphone, 2782 May f air. I^ÎSMMË de ohamtpre bonne d'enfants de-F mander, tamise Boleé bonsjgages. Ecrire ou se présenter. 6, The Grange, Wimblodotn Copimon. < UhE&S TAVERNIÏÏfH, 1er rég. carabiniers, § div. armee belge enpagne, demande marraine. JEÛNE fille, ans, recevrait hospitalité dans famille anglaMe habitant Havward'a Ileath. en échange léger travail &' ménage et soins a donner aux eniants. Vie de famiD^jJ-Ecnio \V. L.. bureau du journal^ LES personnes m"nts au suje<i^^BMlle. Anna Maernoudt, do Gand, sont priees de 60 mettre rn communiration avea M P. Maernou ournal. Merci d'avance. M v r* jê^L Ra-rr" Bo l'éducation d'un enfant à j i -—.Y . \ s PLACE d ■ Japon. Perj 6ur l'enreloppé

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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