La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1914, 27 Novembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/bv79s1mh7v/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 21ME ANNÉE. VENDREDI 27 NOVEMBRE 1914. N°- 331. COMMUNIQUES OFFICIEL FRANÇAIS. AUCUNE ACTION IMPORTANTE DMINUTION D'ACTIVITE. PARIS. 26 novembre.—Communiqué offic: de 15 heures:— Le 25 novembre n'a été marqué par aucu action importante. Dans le nord,'la canonnade a diminué d'inte sité. Aucune attaque d'infanterie n'a été dirig sur nos lignes, qui ont légèrement progressé ■ .•ertains points. Dana la région d'Arias, la ville 'et s fjubour,r\: ont continué à être bombardés.. Sur l'Aisne, l'ennerui a tenté une attaque s it; village de Missy. Elle a complètement échoi avec des pertes sérieuses pour les Allemands. Nous avons fait quelque progrès dans la régii ù l'ouest de Souain. Dans l'Argonne, dans la Wœvre, en Lorrai et (îcne les Vosges, le calme presque comp] :sni tout le front. La. neige est tombée en abondance, spécia' les régions élevées des Vosges. LE BOMBARDEMENT DE ZEEBRUGGE. IL CONTINUE ENCORE. AMSTERDAM, 26 novembre.—On man d'Ûostburg au *' Mieuwe Rotterdanische Couran que le bombardement de Zeebrugge par la flol anglaise a exercé une influence déprimante sur population, dont la plus grande partie a fui da la direction de Knocke, tandis que le reste réfugia dans des caves. Un des premiers obus éclata parmi des soldz occupés au montage de sous-marins. Dix-se d'entr'eux furent tués et un grand nomb blessés. Le nouveau Palace Hôtel, le bâtiment du pi tape et une fabrique furent complètement c tiuits. Dix-sept maisons, deux hôtels et u église furent fortement endommagés.—Reutei AMSTERDAM, 26 novembre.-—Le correspo dant du "Maasbode" à Aardenburg man <:u'une violente et incessante canonnade se poi suit depuis mardi midi. Dans le voisinage de Zeebrugge, la flotte b tannique bombarde tourjours les positions al mandes.—Reuter. LE CHOLERA A ANVERS? CAS SUSPECTS. AMSTERDAM, 26 novembre.—Outre ui lourde contribution de guerre de 50 millions < francs, la municipalité anversoise doit aus; d'après le " Nieuwe Rotterdamschc Courant fournir du nécessaire la garnison allemande < 57,000 hommes. En outre, la ville doit fourn chaque jour 2000 bouteilles de vin et 100,OC cigarés. . L^s relations entre les soldats allemands les liabitants sont maintenant un peu meilleur que lors des premier jours de l'occupation ail mande. Les pauvres sont fournis de vivres. Quelques cas qu'on croit être du choiera o: été signalés aux autorités sanitaires, qui font to ce qui est en leur pouvoir pour prévenir ui extension de l'épidémie.—Reuter. LA CONFIANCE FRANÇAISE. "L'AVENIR EST A NOUS. PARIS, 26 novembre.—M. Pichon, s'occupai dans le " Petit Journal " de la bataille d< Flandres, écrit:— Nous savons que les troupes anglo-belgo-fra çaises entreprennent une bataille digne des pli belles pages de l'histoire militaire, qu'elles oi fortifiée par la fraternité des armes, les liei sacrés qui les unissent, et qu'elles ont infli{ de terribles pertes à l'ennemi. Avec Joffre à la tête de notre état-major GaLIiénd à la tèio du gouvernement militaire c Paris, avec les généraux que nous connaissons la tète de nos armées, avec les officiers et L hommes que nous possédons, avec l'héroïque c opération des armées belge et anglaise, noi pouvons attendre avec confiance les nouvelle attaques furieuses que préparent les AJleman< avec tous leurs ducs et leurs princes sous le con mandant de leur empereur. Quels que soient leurs projets, l'avenir est nous et nous vaincrons.—Reuter. VON DER GOLTZ BLESSE. LE PACHA A CONFIANCE. AMSTERDAM, 26 novembre.—Un correspoi dant des " Hamburger Nachrichten," qui rend visite à Bruxelles au maréchal von der Goltz, r marqua qu'il était blessé à la figure. Il expliqua au correspondant que, tandis qu' traversait un champ découvert après avoir il specté les troupes dans les tranchées, une bal le frappa à la faoe. Au sujet de la situation, le maréchal von d< Goltz déclara:— " Nos- progrès sur l'Yser sont bons, quoiqv lents. Nos ennemis se battant avec le couraj du désespoir, car ils savent ce qui. dépend ci notre arrivéé à la côte; mais nous arriverons nos fins." En ce que conoerne les Turcs, le maréchj von der Goltz exprima l'opinion que, cette foi ils étaient magnifiquement préparés.—Reuter. — La reine Elisabeth est arrivée hier à Londr< pour y voir ses enfants. Sa Majesté, dont 1 santé paraissait excellente, s'est rendue notan ment au palais de Buckingham, où elle a rend visite au roi.George et à la reine Mary. — Dans un exposé que Lord Kitchener présenté hier à la Chambre des Lords, leministi de la guerre a dépeint la situation comme sati faisante. Il a montré l'inutilité des efforts ail-mands sur toute la ligne, l'échec de l'avanta^ gagné par la chute d'Anvers; il a rendu u vibrant hommage à l'armée belge et à son che le roi Albert, que n'a pas quitté le territoire c la Belgique et n'a pas l'intention de le fair-I/ord Kitchener a confirmé les réçents succi russes (applaudissements), l'échec des Turcs dar le golfe Persique. Des opérations actives sor an cours eu Afrique orientale et australe, ma conformément au désir du général Joffre, i gouvernement ne désire pas publier détails ce sujet, en ce moment. S TERRIBLE CATASTROPHE LE CUIRASSE " BULWARK ' FAIT EXPLOSION A SHEERNESS. 700 VICTIMES. cl M. Churchill, ministre de la marine, a fait hit après-midi, à la Chambre des Communes, la d< claration suivante:— M Je regrette d'avoir à annoncer une mauvais nouvelle à la Chambre. n- Le cuirassé " Bulwark," qui était mouillé dar £e le port de Sheerness, a fait explosion ce mati à 7 heures 35. în Les vice-amiraux présents rapportent leur coi viction que ce fut une explosion interne dans 1« es soutes qui provoqua la catastrophe. Il n'y ei apparemment pas de déplacement d'eau, ur Le navire avait entièrement disparu quand 1 é, fumée se dissipa. Une enquête aura lieu demain, qui jettera sac m doute plus de lumière sur ce fait. La perte du navire n'affecte pas sensiblemer ie la position militaire, mais je regrette de devo et dire que la perte en vies humaines est tri sérieuse. e- "Douze hommes seulement furent sauvés, et 1 restant du corps d'officiers et de l'équipage, qi oscille, je suppose, entre 700 et 800 personne: ont péri. Je peaise.que la Chambre souhaite que j'exprim en son nom la profonde sympathie et la doulev avec laquelle ses membres ont appris cette noi velles, et la sympathie qu'elle ressent pour c-eu qui ont perdu leurs parents et leurs amis. (Ai plaudissements étouffes.). „ A SHEERNESS. la FORMIDABLE EXPLOSION. yg Le correspondant à Sheerness de 1' " Evenin Standard" télégraphie que la ville est terrifié) tg L'explosion du " Bulwark " ébranla les maison jusque dans leurs fondations. |.e Des voiliers ancrés dans la Meclway virent de gerbes de flammes sortir du cuirassé. Puis d 0_ denses colonnes de fumée l'enveloppèrent. Trois minutes plus tard, il n'y avait plus d je traces du grand navire de guerre. U y avait trois Ou quatre autres ua vises prè du "Bulwark" à ce moment. JJn peu avar n- que l'explosion eut lieu, les équipages de ce ie navires entendirent jouer la mu'sique du bord. r~ L'enorme perte de vies humaines peut êtr expliquée par la violence de l'explosion. U des douze rescapés fut retiré de l'eau horribh e" ment mutilé. Le choc fut ressenti à Chatham, à Rocheste: et même, " à travers l'eau, à Southend. UN VIEUX BATEAU. Le " Bulwark " était un cuirassé de 15,000 tonne du type " Londou," qui avait trois représentant ("Vénérable"). U était d'un type comparativf ment ancien, ayant été lancc à Devonport ei [e mars 1S99, et achevé en 1902. U portait ui . équipage de 750 officiers et marins, 'î; L'armement principal du navire se composai de quatre canons de 30.5 centimètres et douz Ie canons de 15, outre de l'artillerie légère e quatre tubes lance-torpilles de 46 centimètres. ,u Au cours de son dernier essai, le "Bulwark' développa une vitesse de dix-huit noeuds et dem: st II avait coûté un peu plus de vingt-cinq mil 3S lions de francs. e' U était commandé parole capitaine Guy I . Slater. it - 'l TRAHISON ? L'annonoe de l'accident survenu au " Bul wark " a fait au Parlement une impr'essioi d'autant plus pénible que l'on suppose que l'ex plosion est due à une trahison. 11 n'y eut, ci effet, qu'une seule explosion intérieure, et l'oi craint qu'un Allemand, ou un marin soudoy n par les Allemands, n'ait introduit subrepticemen un explosif violent. i- 'hypothèse d'une explosion due à un sous >s marin allemand n'est pas admise. ,s LES VUES ALLEMANDES SUF t LA BELGIQUE. PROJETS. te jj AMSTERDAM. 26 novembre.—Herr Erzber >s ger, membre influent du centre allemand ai Reichstag, vient de publier dans la " Aachene IS Rundschau " d'Aix-la-Chapelle, un article re iS marqué sur l'avenir réservé à la Belgique. [s " L'Allemagne, écrit-il, ne saurait souffrir plu j. longtemps à sa frontière orientale un état neutr-indépendant, et il est essentiel pour elle qu'ell-à trouve et s'assure Un libre débouché sur b Manche anglaise. " L'armée allemande n'a pas fait pour rier des sacrifices aussi considérables, et une Belgique indépendante, même si l'Allemagne retenait b droit de l'occuper ou de passer par son terri fcoire, ne répondrait pas à nos vues. " L'avenir de la Belgique doit être tel qu< ce pays ne puisse plus être employé comme l'in strument passif de l'Angleterre sur le continent. " La Belgique doit être employée par l'Aile j. magne comme une arme à la fois de hast et d-it heurt contre les Anglais."—Central News, î- AMSTERDAM, 26 novembre.—Dans " Da; Freie Wort " le comte Paul von Hoensbroch fai il les propositions suivantes, qui devront être ap i- pliquées quand la Belgique aura été formelle e ment annexée à l'Empire:— 1. Toutes les forteresses belges seront rasée r jusqu'au sol. 2. Anvers toutefois continuera a être une plao e forte, avec une grande garnison allemande. Cel; e est nécessaire à cause de l'Angleterre. e 3. La Famille Royale de Belgique " doit dis à paraître." Le pays sera gouverné par plusieur. régents, contrôlés par l'Allemagne, et ce gou il vernement devra consulter l'Allemagne sur tou s, les sujets importants. 4. On permettra aux Belges d'avoir une re présentation populaire, mais ces députés m devront s'occuper que de questions d'économb s intérieure. a- 5. Outre une forte indemnité de guerre pay i- able immédiatement, la Belgique aura à acquitte u annuellement un tribut d'un certain nombre du millions, dont le montant sera fixé par de: a financiers compétents. e 6. Il n'y aura plus d'armée belge, mais seule 5. ment un grand corps de police, sous le contrôh allemand. c 7. I^e Congo belge deviendra une colonie aile n mande. f, 8. La Belgique n'aura plus de représentatior c diplomatique ou consulaire à l'étranger. Le: ». ambassadeurs et consuls allemands scron :s chargés des intérêts belges, s 9. La Belgique aura un agent à Berlin qu it servira d'intermédiaire pour arranger les affaire: s belges. c lie comte Paul von Hoensbroch, tout bouffi d< à " Kultur." a-t-il jamais en-tendu parler d'un< petite fable où il est question d'une peau d'ours^ LES ATROCITES ALLEMANDES. RAPPORT D'UN MEMBRE DE LA COMMISSION OFFICIELLE D'ENQUETE. r SAC ET MASSACRE D'ANDENNE. e II.' Nous continuons la publication d'un document relatif aux atrocités allemandes officiellement constatées en Belgique qui constitue, non le cinquième rapport de la Commission officielle " belge d'enquête sur la violation des règles du t droit des gens, des lois et des coutumes de la guerre, comme nous l'avons dit par erreur, mais est l'œuvre " d'un membre " de cette commission. Comme les rapports, ce document est basé sur des témoignages nombreux, sérieux, et concordants s de témoins oculaires. j Voici la fin de la narration relatant le sac et r le massacre d'Andenne : s Vers 10 heures du matin, les^ officiers renvoyèrent les femmes, leur donnant l'ordre de relever e les morts et de faire disparaître les flaques de ii sang qui rougissaient les rues et les habitations, i, Vers midi, les hommes, au nombre de 800 environ, furent enfermés comme otages dans trois e petites maisons situées près du pont. r II ne leur fut permis d'en sortir sous aucun i- prétexte. Ils y étaient serrés les uns sur les x autres au point de ne pouvoir s'asseoir. Bientôt, ces prisôns furent transformées eu infects taudis. Les femmes furent plus, tard invitées à apporter de la nourriture à leurs proches. Beaucoup d'entr'elles, craignant d'être violées, avaient pris la fuite. Les otages ne furent définitivement relâchés que le mardi suivant. I>e bilan du sac d'Andenne s'établit comme suit: trois cents habitants ont été massacrés à Andenne et à Seilles; trois cents maisons environ ont été brûlées dans les deux localités. Un g grand nombre d'habitants ont disparu. Presque -• toutes les maisons ont été saccagées et pillées, s Le pillage dura plus de huit jours. D'autres localités ont plus souffert qu'Andenne, mais nulle s autre ville belge ne fut le théâtre d'autant de e- scènes de férocité, de cruauté, de rage. Les habitants nombreux qui ont été interrogés e sont unanimes à affirmer qu'aucun coup de feu n'a été tiré sur les troupes. Ils font remarquei s qu'aucun soldat allemand n'a été tué à Andenne t ni dans les environs. Incapables de comprendre s la raison de la catastrophe qui a ensanglanté leur ville, ils font pour l'expliquer des hyporhèses e multiples. i Beaucoup sont convaincus qu'Andenne a été i- sacrifié pour établir le règne de la terreur. Us invoquent les paroles échappées à des officiers •, qui tendent à prouver que'le sac de la ville était prémédité. Us pensent que la destruction du pont, l'obstruction d'un tunnel voisin, la résistance des troupes belges furent des causes du massacre. Tous protestent que rien ne peut jus- • s tifier ou excuser la conduite des troupes, s DANS LA PROVINCE DU LUXEMBOURG. ^ U résulte de témoignages nombreux, précis et ^ concordants, que le passage des troupes allemandes dans la province de Luxembourg a été , marquée par les pires excès. PRISES D'OTAGES. Dans tous les villages occupés, les Allemands ont systématiqbernent pris des otages. Le traitement de ceux-ci a beaucoup varié. Dans certaines localités, ils n'ont pas été sérieusement maltraités; dans d'autres, ils ont subi des traitements indignes. C'est ainsi qu'à Marche les trois principaux fonctionnaires de la localité ont à - tour de rôle, et pendant des semaines, été retenus i prisonniers dan.s une cellule de la prison, où - sont enfermés les criminels de droit commun, i Ailleurs les otages pris dans un village ont été i transportés dans d'autres localités de la province, î et y ont été emprisonnés pendant des semaines, b Enfin certains otages ont été emmenés en Allemagne, et y sont encore détenus à l'heure actuelle. - En général, depuis leur détention en Allemagne, ils n'ont pas été maltraités, mais quelques-uns d'entr'eux ont. pendant la durée du voyage, été soumis à de mauvais traitements. Us ont été L privés de nourriture, de repos, et ont été l'objet de sévices de la part des soldats et de la population.PILLAGE. Dans presque toutes les localités le pillage a été systématique et, complet. Les soldats ne se sont point contentés de s'emparer, sans bou de . réquisition, des vivres, du bétail, des chevaux, , dont ils avaient besoin. Us ont enlevé de force r des habitations, tout ce qui pouvait leur con-. venir. Le nombre des bouteilles de vin volées dépasse tout calcul. Le premier soin de ces } soldats, en arrivant dans une localité, était d*ob-j tenir du vin et de l'alcool. Bientôt ils étaient j i^res et les scènes de cruauté, d'incendie et de L fusillades se. produisaient immédiatement. Les soldats ivres ont son vent cassé à coups de crosse t les bouteilles de vin qu'ils ne pouvaient boire > ou emporter: j Dans les fermes, les soldats tuaient à coups de ' sabre et de fusil les oiseaux de basse-cour et les porcs. Ils tiraient au hasard et ont ainsi tué j ou blessé sans intention un certain nombre d habitants. A Libin, un soldat tirant sur une poule, perça d'une balle les deux cuisses d'un _ enfant de quelques mois; A Arlon, le pillage j de certaines maisons a été exécuté par ordre des autorités militaires. Le onzième jour ^e l'occupation, un fil téléphonique ayant été brisé les 5 autorités militaires donnèrent à la ville quatre t- heures pour payer une contribution de guerre - de 100,000 francs en or, ajoutant qu'à défaut - de ce paiement, cent maisons seraiçnt pillées. I^e paiement put finalement être effectue, mais ; 47 maisons avaient déjà été mises à sac par ordre des officiers. * * Voir la Métropole du 25 novembre. UNE PROTESTATION CONTRE LE BOMBARDEMENT D'YPRES. LE HAVRE. 25 novembre.—Le ministre belge - des affaires étrangères vient de protester offi-' ciellement contre le bombardement d'Ypres et i l'intention manifeste des Allemands d'incendier les Halles et la Cathédrale. Les salles des Halles ■ sont, complètement brûlées, et une tour de la ■ Cathédrale s'est écroulée. ! . — Le roi Albert a câblé au Commonwealtl) d'Australie l'expression de sa gratitude pour lé > don de 2 millions 500,000 francs, qu'il a voté pour les Belges nécessiteux. Le gouvernement du Queensland a remis 250,000 francs à son agent-général à Londres, , pour être porté au fonds de secours belge. ; — Les destroyers allemands qui ont assisté le ; torpilleur " S124 " qui avait été endommagé par une collision avec le steamer danois, "Anglo-Dane," ont, paraît-il, réussi à sauver le navire. ; Un des destroyers le prit à la remorque dans la direction du sud. i —On apprend de Mitylène qu'un bateau turc poseur de mines a touché une mine dans le Bosphore et a coulé* COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. LA DEROUTE ALLEMANDE SE DESSINE. CONSIDERABLES CAPTURES RUSSES. PETROGRADE, 25 novembre.—Communiqu< officiel de l'état-major du grand quartier:— La lutte continue dans les environs de Lodz Les masses d'Allemands qui le 20 novembri firent une incursion dans la région de Strykow Brzezin, Koluszki, Rzgow, et Tuszyn sont main tenant, sous la pression de nos troupes, en traii de faire de suprêmes efforts pour se frayer leui chemin vers le nord. Dans la région au sud de la station de Koluszk des unités isolées de l'ennemi battent le: chemins. Nous avons capturé des prisonniers de l'artillerie lourde et des canons de campagne Les opérations à Louwicz sont en notre faveur Dans les combats à Czenstochowa-'ct à Cra covie, nos troupes ont obtenu des avantages mani festes. Au delà des Carpathcs, nos troupes enve loppent des forces considérables d'Autrichien! dans les environs de la station de Mezoe Laborez Dans cette région nous capturâmes un généra et 40 officiers, de même que 3500 soldats, trob trains et des mitrailleuses. Près de l'embou chure des passes conduisant vers la plaine d< Hongrie, nous avons occupé la ville de Komonna LES PRISONNIERS DE GUERRE ALLEMANDS. 48 TRAINS BONDES. VARSOVIE, 26 novembre.—Des colonne: interminables de Teutons faits prisonniers ai oours de la récente victoire russe traversent let rues de la cité. Parmi les hommes capturés, s< trouvent de nombreux gardes prussiens, le corp: favori du Kaiser. Beaucoup de blessés aile mands ont les mains ou pieds gelés par 1( manque de vêtements chauds.—Reuter. PETROGRADE, 26 novembre.^—fies journau? du soir annoncent que 48 trains ont été envoyés à Lodz pour transporter dans l'intérieur de h Russie un grand nombre de prisonniers pris pa les Russes au cours de la déroute allemande entr< la Vistule et la Warta, qui est devenue à presen un fait accompli. Près de Lowicz, les Russes virent s'approchei un régiment portant la coiffure des Cosaquei mais armés du fusil allemand. Les Russet -anéantirent alors^ ces Allemands déguisés.— Reuter. LE KRONPRINZ EN DEROUTE. ROME, 25 novembre.—Des avis officiels russe: confirment la retraite en désordre de l'armée di Kronprinz. En divers endroits, cette retraite £ dégénéré en une fuite éperdue, avec abandor d'une quantité d'armes, de munitions et vivres Des chevaux furent capturés, portant des selle: marquées du monogramme impérial, indice eer tain de la fuite précipitée du Kronprinz lui même.—Reuter. LES REDOUTABLES RUSSES PETROGRADE. 26 novembre.—Un commu raqué semi-officiel dit:—Au cours de la guern actuelle plusieurs de nos régiments d'infanterie restèrent pendant plus de cinquante jours con sécutifs dans leurs positions dans la ligne de feu Ils prirent part, à la prise d'assaut de dix ouvrages défensifs solidement construits, et effectuèreni des marches de milliers de verstes sur des route: impraticables. Partout le soldat russe s'est montré capable do l'effort colossal requis par les conditiom modernes de la guerre, et maintenant nos régi ments, endurcis par la fatigue des combats con tinuels. constituent une force d'attaque plus re doutable qu'avant. Ainsi notre quatrième bri gade de fusiliers a fait plus de prisonniers autri chiens qu'ils ne comptaient d'hommes dansleuiï rangs avant la guerre. ,La même brigade a pris d'assaut réoemment une position fortifiée iinpor tante dans les Carpathes.—Reuter. ALLEMANDS ENTOURES ET COUPES. PETROGRADE, 26 novembre.—Des armée: allemandes s'avançant .vers Lod/. du nord et du sud furent entourées de tous les côtcs, saui à l'ouest. Elles semblent avoir compté sur une avancc simultanée austro-allemande sur la ligne Ozeus tochowa-Cracovie, laquelle, toutefois, échoua. Les Allemands qui occupaient Koluszka, à 3i kilomètres au sud-est de Lodz, ont été entourés. Au sud de ce point, un grand nombre d'en nemis sont coupés sans espoir d'être dégagés. LA DEROUTE TURQUE DANS LE CAUCASE. CADAVRES GELES SUR LES ROUTES. PETROGRADE, 25 novembre.—Communique officiel de l'état-major de l'armée du Caucase : Dans la .direction d'Erzéroum, nous avons con tinué la poursuite du corps principal des force: turques, capturant de nombreux prisonniers, de: wagons de munitions et d'équipements militaires Les routes que suivent les Turcs dans leur re traite précipitée sont jonchées de cadavres gelés Les prisonniers déolarent que le gros des forces turques se hâtent de chercher un refuge dans les forts d'Erzéroum et de Devaboinou. Aucun changement notable sur les autres points di: front. GRANDE BATAILLE IMMINENTE CONCENTRATION DE 300,000 TURCS. COPENHAGUE, 26 novembre.—Selon des télégrammes de Berlin, la Turquie concentre des forces considérables à -Trebizonde et à Erzéroum, et retire de nombreux unforts de Pa Mésopotamie. En tout il y a 300,000 Turcs venus de la frontière de Perse et qui se réunissent aux environs de Batoum, où une bataille décisive est attendue sous feu. Un télégramme privé de Berlin admet qu'en contradiction avec ries communiqués allemands antérieurs, les forces anglaises dans la région du canal de Suez sont considérables.—Central News. LA SOLDE DES BLESSES BELGES. IMPORTANTE DECISION. LE HAVRE, 26 novembre.—M. de Broque-vilie, ministre de la Guerre, dit le " XXme Siècle/' vient de régler la question du paiement des .traitements de nos officiers blessés ou malades résidant ou soignés en Angleterre. Le capitaine quartier-maître Nichel, en qualité d'administrateur, partira demain pour Londres, où il sera chargé de régler la question du traitement des officiers et des veuves ! d'officieirs tués devant Feninemi. Pour les soldats, le directeur de l'établissement qui les hospitalise sera chargé de leur : payer leur solde, dont le gouvernement les > couvrira. BRUXELLES A LE SOURIRE. Ce serait une erreur de croire que les 1 Bruxellois respectent les innombrables ' affiches placardées par la " Kommandantùr." Ils ne se bornent pas à goguenarde r en les lisant; le plus souvent, les affiches sont " maculées et, au nom de Guillaume II, on y substitue ceux plus significatifs d' " Attila . II " ou de " Leugenoot." ; Lorsque, dans mie proclamation, Guillaume II parla de " son cœur qui saigne," oai ne ; s'abordait plus guère, à Bruxelles, qu'en [ disan t : , —Et la santé? — ôch ! Vous savez, ça ne va pas! -r ? ? ? — J'ai le cœur qui saigne! , Dans une autre proclamation, les soudards prussiens déclaraient fièrement que leur " pas d'airain," à lui seul, était redouté par leurs ennemis. — "Pas d'airain!" fît quelqu'un. C'est " bas <|es reins," qu'ils veulent dire. Ët on leur en donnera bientôt au bas des reins ! LES SYMPATHIES DANOISES. LE GOUVERNEMENT DANOIS CREE UN TIMBRE DE ; CHARITE POUR LA BELGIQUE. Les sympathies du Danemark pour notre pays ; viennent de s'attester de manière éclatante. Nous apprenons, en effet, que le gouvernement de ce pays vient de lancer un timbre de charité dont le 1 produit intégral de la vente sera attribué aux 1 victimes belges de la guerre. L'adfhinistration des postes danoises a pris comme dessin celui qui avait servi chez nous en 1910 pour le timbre de charité dont le gouvernement belge avait autorisé la création en faveur i de l'œuvre de la tuberculose que patronnait la reine Elisabeth. Et c'est le Saint-Martin de l'église de Saven-them qui est reproduit, très artistiquement, sur les timbres de 2, 5. et 10 centimes émis par la ; poste danoise. Ces timbres portent ces mots: " H.TAELP—BELGIERNE—1914." ce qui veut dire "'Aide à la Belgique—1914." LES BELGES EN ANGLETERRE LE "BELGIAN FLAG DAY." Ceux qui ont pris la belle initiative du " Belgian Flag Day " ont vu un succè^ superbo couronner une manifestation de charité qui donna hier à Londres une physionomie particulièrement curieuse. Dès les premières heures de la matinée, employés et promeneurs furent sollicités par des jeunes filles, arborant les couleurs belges, et offrant des petits drapelets tricolores qui eurent tôt fait d'orner toutes les boutonnières des messieurs tandis que les dames les portaient avec coquetterie. Le sourire engageant des vendeuses uni à la bonne volonté des acheteurs eurent pour résultat qu'au bout de quelques heures le stock ne devait pas être loin d'être épuisé, et que la recette doit avoir dépassé toutes les espérances. Comme nous l'avons déjà dit, les sommes reçues seront employées à venir en aide aux orphelins belges victimes de la guerre. La date du 26 novembre avait été choisie par les organisateurs de cette manifestation chari-' table, h la tête desquels il faut citer Mme E. Pollet, la distinguée femme du consul général de Belgique, par ce que c'est, le véritable jour de fête du roi Albert qui a été fixé au 11, à cause 1 de sa coïncidence avec l'anniversaire de sa mère bien-aimée. Meilleure œuvre de charité ne pouvait être entreprise pour commémorer ce double anniversaire qu'en organisant un fonds pour venir en aide aux orphelins. Les personnes qui désirent avoir des nouvelles de soldats belges blessés se trouvant dans les hôpitaux en Angleterre, son priées de s'adresser au " Wounded Allies' Relief Committee," au Grand Hôtel, Trafalgar-square, Londres, où tous les noms sont enregistrés. Ce comité recevra avec plaisir tout renseignement au sujet d'autres soldats belges blessés, ce qui permettra au bureau d'informations du Grand Hôtel, de donner des renseignements exacts. Le comité accepté également, pour la transmettre aux destinataires, la correspondance de et pour les soldats belges blessés. * • • La Chambre de Commerce, 24, St. Dunstan's-buildings, St. Dunstan's-hill, London, E.C., désire entrer en communication avec les représentants des firmes suivantes pour lesquelles elle s'occupe des marchandises saisies sur les navires ennemis: P. Verschoore & Co. de Courtrai; Van Leynseele frères de Courtrai: Van de Wouwer frères d'Anvers; Dr. Léon Bayer, 35, courte rue Neuve, Anvers ; et A. & F. De Gandt, Dottignies. M. Max, bourgmestre de Bruxelles, ' dont les vertus civiques font à juste titre l'admiration du inonde entier, vient d'être " statufié " par l'excellent sculpteur Jef Van Hamme. . La figure du grand bourgmestre belge est d'une saisissante ressemblance. L'œuvre nouvelle du statuaire bruxellois a environ cinquante centimètres de hauteur, y compris le socle sur lequel il a reproduit les nobles paroles de M. Ad. Max. prononcées le 19 août, alors qu'on annonçait l'imminente entrée des armées du Kaiser, dans la capitale belge : " Aussi longtemps que je serai en vie et en liberté, je protégerai de toutes mes forces, les droits et la dignité de mes concitoyens." La statuette est vendue à Bruxelles, vingt francs l'exemplaire, somme dont une partie est versée par l'artiste au fonds pour les victimes belges de la guerre. Î1 se propose d'envoyer prochainement un certain nombre d'exemplaires à Londres, où ils seront vendus à raison d'une livre chacun, dont deux shellings seront versés au " Belgian Refueees' Fund," et deux shellings à l'œuvre de la 41 Croix Rouge." CÊ A TRAVERS LE MONDE. — On confirme que les Allemands fortifient fiévreusement l'ancienne ligne de remparts construite par les Danois au nord du canal de Kiel. Leur intention semble viser une attaque éventuelle dirigée du nord, sur le canal. Les Allemands redouteraient un débarquement sur les côtes de Schleswig. Toutes les îles de la mer du Nord ont été solidement fortifiées. De nouvelles troupes sont arrivées dans le Schleswig-Holstein, et à l'ouest de l'Elbe, les Allemands procèdent à la construction de tranchées, pour prévenir une invasion de ce côté. — Le président du conseil des ministres de Hollande vient de décider de constituer un fonds avec les dons recueillis à l'étranger, en faveur des réfugiés belges. Ce fonds sera destiné à la reconstruction des maisons des Belges pauvres. Le gouvernement hollandais a décidé de supporter seul la tâche qui lui est imposée par les malheurs de la Belgique, et a même généreusement refusé l'offre faite par le gouvernement britannique, de contribuer aux frais d'entretien des nombreux réfugiés qui ont cherché asile en Hollande. — L'Allemagne a déclaré que le bois manufacturé devait être considéré comme contrebande de guerre. L'industrie suédoise étant gravement atteinte par cette décision, le gouvernement a pris des mesures immédiates pour faire rentrer dans les ports suédois tous les navires chargés de bois, se trouvant dans la Baltique. — En vue de maintenir une stricte neutralité le gouvernement chilien a envoyé trois contre-torpilleurs aux îles San Juan Fernandez, avec des ordres cachetés. — La principauté de Lichterstein, qui dépend politiquement et économiquement de l'Autriche, a déclaré sa neutralité. — Sous le titre "Tenez votre langue!" le " Vorvvaerts " rapporte que la* cour-martiale de Coblenz a condamné à trois mois de prison un commis-voyageur qui avait décrit la situation militaire des Allemands comme très piauvaise. _ — Un télégramme de Copenhague au Standard dit que la nervosité augmente sur la frontière germano-danoise. Un contrôle rigoureux est exercé par les Teutons, en vue, croit-on, de dis simuler leur préparatifs pour s'opposer à un débarquement ennemi sur la côte septentrionale du Schleswig. — Djemal Pacha, ministre de la marine, a été nommé généralissime des forces turques opérant contre l'Egypte. Des nouvelles d'Alexandrie disent que la population égyptienne est parfaitement calme et hostile aux Turcs, dont elle déteste la tyrannie. L'armée turque, en marche contre l'Egypte est composée de bandes indisciplinées et mal instruites. Les troupes anglaises et indiennes sont nombreuses. — Les journaux de Lisbonne font allusion à une autre invasion de l'Angola par un important détachement de cavalerie allemande. Us expriment l'espoir que cette nouvelle convaincra les partis qui se sont montrés jusqu'ici sceptiques quant aux nouvelles de la traîtreuse conduite de l'Allemagne relativement au Portugal. LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS. 9 pence la. ligne.—Joindre le montant aux ordre», «.T.p, Andre, jos., Boul. Anspach, Bruxelles (Minerra). 10, Walton-creeçsnt. Oxford. DE MEYER ALOIS, Gendarmerie belge, est à Calais. 159. rue des Fontinettes. DRION PAUL, 5e rég. vol., 2e bat., 3e cie.. Torse régiment actif, prière à quiconque pourrait donner renseignements.—Ecrire Mme. Paul Drion, Brook Grcen. Ix>ndr«, W. BAERTSOEN, recherche ses Parents.— • _• Ecrire Eldersclians, Aardenburg, Hollande. /^JÉRHARD DUSPOEL cherche son pere et sa \ . mère.—Adresse Netherlands Con.su!, Liverpool. Les demoiselles arrissëe-lôû î s e Van llove Clémence sont priées de donner leur adresse à M. Fichiers Albert, 254, Monument^road, Edgbuston Bu mingbam. Les soldats. ~ LOUIS VERMEIRE Van Holet do Moll. LOUIS VALKEN'AUS de Wygmacl, ee trourent R«d Cro^s HospiU.1, Christcliuroh. liants. IOCJIS ROVINFOSSÈ et Constant Joseph Se J ligne 4a dir. demandent nouvelles parents.—Ecrire Journal. M ELLE. .7. V. H. DILBEEK demande adresse demoiselles Verheyden Dilbeek.—Réponse immédiate poste_r es tante, roikestone. MONSIEUR AÏph Maes, Chirurgien Dentiste, établi ii Malines (Belgique). Réfugié à Jx>ndres, est a consulter tous les jours de 9i à 6 heures, chez AI. Smedlcys (Ltd.), Euglish et American Dentistry. —39. Beauchami)-place, Brompton-road, Londres, near Harrods. MONSIEUR VERNANT, de Courtrai^ est prié de donner do ses nouvelles à l'abbé J. Vernant, 9, rue de la Chapelle, Ecluse, Hollande. RENE DE KERCHOVE recherche Albérii: de Forwanoir.—Ecrire Cadogan Hôtel, Sloanc-stroct, London ,_JVV. _ TARREAIj JACQUES prié donner adresse- Ram-pelborc Jean, également à Mostinck Eyo Hospital, Brightoii. Lettre attend. \7"an der steen, officier beJge, demande nouvelles de sa famille, réfugié# en Hollande.—Ecrire A. Verpieirsch, 9-10, King-street, Cheapside, E.C. i ux ingenieurs et commerçants 1\. BELGES.—Tous les Belges à présent en Angleterre qui désirent des bureaux pour reprendre Jours affaires et les maintenir, peuvent faire des arrangement* dan oc but av#r. un ingenienr bien connu de Westminster. Réiérenoee; satisfaisantes indispensables.—S'adresser par îcttpe à " Q. A.," c.o. fetreet and Cp.. 8. Scrlr-stre&t. I.incoln's-lnn, W'.C. BELGES ET FRANÇAIS»:—Courrier et Voyage paj personnalités connues se chargeant de missions do familles et d'affaires; départ tous les jours pour la Belgique et la France. Téléphone, Gerrard 4912. R. de Angelis, 53a, Shafteebury-avenue (entrance in' Wardour-street), W. /^riterïon (Gerr., 3844). sajsôn-BELGE?, \ y CE SOIR et DEMAIN, à 8h. 15. qe on jfyjonsieur l^oetebeek. M. LIBEAU et la troupe belge créatrice. PRTX SPECIALEMENT REDUITS. Parterre, ls. MATINEE DEMAIN, et tous les jous prochain, à 2h. 30. Kuala Lumpur, rubber.—cette société a tenu hier eon assemblée pénéralo annuelle. Nous en publirons demain le oompte-rondu détaillé. REFUGIES "DE TOUS PAYS. Liste paraîtra inoessament et 6ora vendue en Angleterre, France, Hollande. Pour y être inscrit envoyer, un mandat Ish (1.25t.) par nom et adresse; pour la recevoir franco 3 pcnce en plus.—R. R-, Colinettç-road, 13, Putney (Londres). rriHE national investmenj trusi *- CORPORATION OF ENGLAND. Ltd. Fondée en 1387. Capital £700,000 (Fre. 17,500,000). Achat et Vento de Titres—Prêta sur Valeurs françaises et belges Change de toutes monnaies étrangères A céder: Participations à des' syndicats industriel» avec cros bénéfices assurés. Pour le Conseil d'Administration: THOS. WOOD, secrétaire, 6, BROAD-STREET-PLACE, LONDRES, E.O. DECES. Madame frederic d'hyedt—van de Voorde. d'Ostende, et famille, ont la profonde douleur de taire part à leurs amis et oonuaissanoes de la perte cruelle et irréparable qu'elles viennent d'éprouver en la personne de FREDERIC D'HYEDT, enlevé k leur affection après une oourto et pénible maladie le 25 novembre, 1914.—" Swerford," Temple Ewcll, Nr. Dover. Angleterre. LA METROPOLE paraît chaque matin, sauf le dimanche, dans le " Standard." vendu chez tous les marchands do journaux au prix d'un penny Nous conseillons vivement à nos amis de s'abonner au prix de 3sh. 3 par mois pour le Royaume-Uni et 4sh 4 rour l'étranger, et de oou; adresser le prix de l'abonnement en un mandat Le tarit dw annonces e^r. de 9d. la ligne pour lo " Livre d'adirées dœ exilés," payable d'avance, et pour toute autre publicité, le tarif du " Standard." Nous avons ouvert un bureau dani l'immeuble du " standard," Fleet-strect. 132 4, E.C., ouvert de 2 à 6 heures. En cas de demande par écrit, joindi* cteu.-timbres d'un penny.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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