La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1188 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1916, 02 Septembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/db7vm43t1v/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

LA MÉTROPOLE ONE PENNY FRONT : CINQ CENTIME» HOLLANDE: V1JF CENT CONTINENT: DIX CENTIME* PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh Buvez le THÉ LIPTON Si vous désirez le meilleur thé adressez-vous à la firme gui le plante. LIPTON LTD Agences et filiales dans tout le Royaume-Uni. 23** ANNEE SAMEDI 2 SEPTEMBRE 1916 No. 245 LA GRANDE GUERRE I NOUVEAUX SUCCES ROUMAINS |E PROBLEME BULGARE I LES DEUX MOIS DE LA SOMME ; L'avance roumaine, pour autant qu'on suisse en juger par les communiqués de tienne, le communiqué roumain n'arrivant à Londres qu'avec un retard consi-iérable, se fait avec une grande rapidité. Les Roumains après avoir pris position de toutes les passes envahissent 'apidement la Hongrie par la passe de [yimes. Cette première ligne d'attaque l'conduit les Roumains le long de la oute de Gyimes a Csek-Szereda, à plus Je 32 kilomètres à l'intérieur de la Hon-irie, obligeant les Autrichiens — qui »mme l'affirme le communiqué avaient irévu cette retraite depuis bien avant la léclaration de" guerre — à se replier sur ;sik-Szereda, à quarante kilomètres de a frontière roumaine. Par suite de l'ab-ience d'un bulletin officiel roumain, les jétails au sujet de cette avance font dé-kit.La seconde ligne d'attaque se trouve Dus à l'ouest, dans le coin où se fon-ènt les frontières roumaine, hongroise :t bulgare. Une bataille doit avoir eu ieu aux environs de Herkulesbad (bains d'Hercule) — une célèbre" ville d'eaux hongroise — qui se trouve à une vingtaine de kilomètres au nord du Danube, [ans la vallée de la Cerna. Ici, dit le ioramuniqué de Vienne, les Roumains ni été repoussés. L'avance rapide des Roumains en longrie résulte, paraît-il, de l'excellence t du grand nombre des pilotes aériens 11e l'armée roumaine a à sa disposition ; ennemi, par contre, qui ne fait en cela 11e compter sur les aviateurs allemands, edispose que d'un service de reconnais-ance aérienne de troisième plan, comme 'ailleurs les Bulgares et les Turcs. Sur le Danube la maîtrise de nos noueux alliés est complète : dès le première vance en Bulgarie, les villes de Vidin, loutschouk, ainsi que quantité d'autres illes bulgares, s'exposent à la des-ruction. Dans la Dobruja, au sud du )anube, les Russes ont franchi la fron-ière roumaine et descendent en flots con-inus vers le sud, dans la direction de la rontière bulgare. En même temps on innonce que des navires de guerre rus-p sont arrivés à Constanza, sans doute ®core en compagnie de transports. Il st probable que dès que les Russes se-ont sur le point d'envahir la Bulgarie, a Roumanie déclarera la guerre à cette iernière, et que les troupes du Tsar parcheront directement sur Varna, pour «emparer de la voie ferrée qui va de ^arna à Sofia. On s'étonne de la lenteur que met la Bulgarie, alliée de l'Allemagne et de [Autriche, à déclarer la guerre à son '°isin. Suivant la Gazette de Francfort peut être attendue d'un jour à l'au-^ Dans un conseil de cabinet tenu à Kl mardi soir, la situation nouvelle fut hiement discutée, et M. Radoslavoff, panier ministre de Bulgarie, rentra Wi temps de la visite qu'il venait de rendre au roi Ferdinand (le Courageux) N'assister à la séance- D'après la Ga-,lttede la Croix la Bulgarie ne s'est pas !nc°re prononcée probablement parce fc ses troupes se trouvent encore trop |u sud et qu'elle doit encore tirer ses inclusions militaires de la nouvelle si-"a|ion. On croit en général que la Bul->ane attend de la Turquie que celle-ci |"ctte à sa disposition suffisamment de °Upes pour envisager la résistance lss°-roumaine avec quelques chances de ccès. Cela fera sans doute sous iJi car von Mackensen, qui vient d'être jTné généralissime de toutes les ar-es des Balkans, n'est pas de ceux qui l-^nt ^ Perdre du temps dans les pala- ie "r .'e. 'ront occidental, une plus gran- lend',lV'^ Se man'feste et on Peut s'at-|(..re sans doute à des événements in-de ^ants ^e ce côté dès que le soleil tren|'5em'5re aura raffermi le terrain dé-jerr)P 'es pluies torrentielles de ces l'ennlerS. i°urs- Au nord de la Somme, etI" dessina jeudi une tentative d'at taque plutôt molle dans le voisinage du bois des Foureaux, mais il fut arrêté ( auusitôt par un feu nourri de mitrailleuses, et les Allemands n'insistèrent pas. Pour le reste, le communiqué britanni- i que ne signale qu'une décharge de gaz sur un large front près d'Arras, et aussi près d'Armentières, avec bons résultats, un bombardement de Béthune, des opérations de sape près de Neuville et dans le saillant de Loos, et des duels d'artillerie assez vifs de divers côtés. Il est intéressant de noter qu'au cours de l'opération menée par les Anglais mercredi au 1 sud de Martinpuich, 132 Bavarois, dont huit officiers, se rendirent spontanément. 1 Ce fait confirme le sentiment, courant .1 parmi les troupes de l'Allemagne du Sud, qu'elles sont sacrifiées par le haut commandement allemand au profit des < Prussiens. < Sur le front français de la Somme, < l'artillerie fut très active. Au nord de la ; rivière, une attaque allemande à la gre- '■ nade contre le bois de Maurepas fut re- ' poussée sans difficulté. Au sud de la rivière, les troupes du général Foch progressèrent au sud d'Estrées et au sud- ' oùest de Soyecourt, où elles firent des prisonniers. 1 Il y a eu hier deux mois que commen- ! ça la grande offensive de Picardie, et ' un grand nombre de journaux en profitent pour faire l'historique de ces neuf semaines de lutte ardente, dont les résultats ont été déjà considérables et qui : promettent de devenir plus importants encore. Il est évident que les progrès effectués pendant le mois d'août ne sont pas comparables à ceux obtenus pendant la semaine d'attaque, où les Allemands furent pris par surprise, mais il n'en est pas moins certain que même pendant la période plus difficile qui se poursuit encore, il ne s'est pas passé de jour sans que des progrès aient été réalisés, et que l'effet de ces progrès est cumulatif. Rien ne nous autorise non plus en ce moment à faire aucune supposition plausible quant au but réel de l'offensive de la Somme. Ce but est peut-être tout différent de ceux qui ont la faveur du grand public. Sur le front russe, Brusiloff ne bouge toujours pas. L'ennemi a renouvelé ses violentes attaques sur le front de la Stok-hod, à environ 55 kilomètres au nord-est de Kovel, mais sans aucun succès. En Caucasie, l'avance russe dans la direction de Diarbekr continue. Les Allemands d'outre-Océan La Réforme économique publie, d'après les journaux allemands,- une note, que l'on fera sagement de méditer, sur l'activité actuelle du commerce allemand de l'autre côté de l'Océan : Encore que l'état de guerre constitue pour eux une grande gêne, les Allemands établis à l'étranger, et notamment ceux qui résident dans l'Amérique, font preuve d'une activité remarquable. Si l'on s'en rapporte aux affirmations du journal DiePost, la plupart de ceux qui sont retenus dans les régions transocéaniques s'établissent dans les ports de la Chine, des Etats-Unis et de l'Amérique du Sud. Us ont réussi à s'adapter à des conditions nouvelles. Dans l'Amérique du Sud notamment, lorsque les produits de leur pays ont cessé d'arriver, les industriels allemands se sont mis à travailler pour le compte des maisons neutres et ont eu raison des efforts faits par les Anglais pour combattre leurs progrès. Die Post en conclut que l'organisation du commerce transocéanique allemand est, de ce côté, aussi solide qu'elle l'a jamais ' été et que la situation après la guerre doit être envisagée avec confiance. Il faut que les industriels alliés se mettent bien cette idée dans la tête, que la lutte sera longue et rude pour la victoire économique et que cette lutte il est de leur devoir absolu de la livrer ; mais, pour cela il sera essentiel de renoncer à tous les anciens errements, qui ont si bien aidé les 1 Allemands à imposer leur camelote. 1 L'appel des Belges La Légation du Roi nous apprend que le délai d'inscription des Belges soumis à l'arrêté loi du 21 juillet 1916 qui, en ce qui concerne le Royaume-Uni avait été fixé au ïer septembre, vient d'être prolongé de dix jours par décision de M. le Ministre de l'Intérieur.Il en résulte que les miliciens de 18 à 40 ans devront se présenter avant le 10 septembre 1916 au bureau de police le plus voisin de leur résidence et y remplir un bulle-lin d'inscription. Les appelés pourront également deman-ler des bulletins d'inscription au Service Central de Recrutement, 35, Grosvenor Place, Londres, S.W. et les lui renvoyer lûment remplis avant la date du 10 septembre.A propos de la Roumanie La Belgique du Sud-Ouest Maximilien Harden a rappelé dans la Zukunft ces paroles que prononça Bismarck ;n 1868 : La Roumanie doit devenir la Belgique lu sud-est de l'Europe ; elle doit entretenir les relations aussi bonnes que possible avec :ous ses voisins et attendre avec patience jue les fruits mûrs de l'arbre européen tom-Dent d'eux-mêmes dans son tablier. Il lui ;st interdit de cueillir elle-même ces fruits, surtout s'ils ne sont pas mûrs. Elle doit ;tre en aussi bons rapports avec une puissance qu'avec l'autre, et, à la dernière heure, si tout s'écroule, elle devra s'associer à celle les puissances dont la victoire paraîtra cer-:aine.Après avoir rappelé cette opinion du Chancelier de fer, Harden ajoutait : Ces paroles sont le dernier mot de l'énigme politique roumaine. Avec qui la Roumanie ra-t-elle ? Réponse : Avec le vainqueur, ;ar lui seul a raison ! Et nous pourrions ajouter, non sans mélancolie, que la Roumanie gagnera quelque chose à l'aventure à laquelle elle ;e mêle délibérément, tout comme la Serbie, qui possède déjà son embryon de marine de guerre. Les conditions de paix Restitution de l'outillage économique A l'assemblée semestrielle de la Chambre 3e commerce de Manchester, M. R. B. Stoker s'est exprimé en ces termes au sujet ie la restitution en nature à réclamer de l'Allemagne : Nous avons été épargnés de la destruction totale de nos manufactures et de nos instructions publiques ou privées, du vol de nos machines et de nos mobiliers, œuvres d'art, etc., par lesquels la Belgique et le nord de la France ont tant souffert, et, par conséquent nous reprendrons notre activité avec moins de frais que nos Alliés, et je crois que tous nous nous joindrons cordialement dans cet espoir que dans les conditions de paix nous trouverons inscrit le principe de la restitution aussi bien en nature qu'en argent. Cette question de la restitution en nature s'adresse peut-être plus spécialement aux propriétaires anglais de navires. Ici encore les méthodes allemandes ont été des plus systématiques dans la destruction du tonnage britannique par des pirates, ies sous-marins, etc. Les travailleurs belges et la Conférence de Birmingham Les travailleurs belges se sont réunis à ta Maison des Syndicats, â Paris, rue Grange-a.ux-Belles, et ont entendu un rapport sur la Conférence de Leeds, à laquelle participèrent les délégués du Syndicat des travailleurs belges. Us ont pris connaissance de l'invitation jue venait d'adresser l'organisation anglaise ' Trade Unions Congress " à M. Mahlman, membre du comité exécutif de la C. G. T. belge de Bruxelles, d'assister à la conférence du 4 septembre à Birmingham. Une protestation a été formulée pour répondre à la critique des organisations ouvrières hollandaises qui prétendent que la Conférence de Leeds tendrait à la création i'une internationale en Suisse. Connaissance a été donnée aux travailleurs belges de l'entente de leur syndicat ivec les organisations françaises du bâtiment et des résolutions qui ont été prises ivec les cheminots français. Enfin, protestation a été élevée contre les entrepreneurs français, " qui, disent-ils, proposent aux travailleurs belges une di-tninution de salaires lorsqu'ils ont besoin l'un certificat pour, obtenir un sursis l'appel Le saillant dangereux Ce sont encore les Anglais qui tiennent la tête, et de beaucoup, dans les opérations du jour, dit le général Berthaut. De l'énergie que mettent les Allemands à défendre le saillant si aigu de leurs lignes à Thiepval-Authuile, on pourrait conclure qu'ils ne sont pas logiques, en se rapportant à leurs propres déclarations. Car il n'y a pas si longtemps qu'ils se félicitaient, et peut-être non sans raison, d'avoir raccourci leur front et de lui avoir donné une meilleure forme, en perdant un petit saillant vers Guillemont. Le saillant de Thiepval est bien autrement prononcé et battu de tous côtés et son abandon raccourcirait le front de défense et le fortifierait d'une façon bien plus efficace. • Au point de vue strict de la défense, un saillant est toujours fâcheux, c'est entendu. Mais il n'en est pas absolument de même au point de vue de l'offensive, et cela dépend beaucoup des circonstances. Il est possible que l'ennemi considère sa position à Thiepval et au delà comme une amorce de menace vers Ovillers et La Boisselle, qui aurait pour effet de contourner les positions anglaises du front de Pozières à Longueval. Ce serait là une opération bien scabreuse, étant donné que les Anglais sont solidement installés, au revers même du terrain de cette opération, sur la rive droite de l'Ancre, et pourtant, on n'aperçoit guère d'autre explication logique. Si le saillant Thiepval-Authuile a la prétention de s'enfoncer victorieusement dans les lignes anglaises, il faut convenir que jusqu'ici rien ne donne à penser qu'il puisse y parvenir. L'ennemi vient d'y faire en pure perte un effort maximum tant comme accumulation d'artillerie que comme action d'infanterie. Il a encore fait donner la garde et elle n'a pas été plus heureuse que deux jours avant contre nos soldats, à Maurepas. Le combat a été rude sur tout le développement de la croupe à l'ouest d'Ovillers, jusqu'à la ferme du Mouquet. Le résultat est que les Anglais, au lieu de reculer sous l'avalanche des obus et de céder la place aux fantassins allemands, ont gagné du terrain en avant de cette ferme du Mouquet, jusqu'au chemin de terre qui suit le haut du pays et relie Thiepval à Courcelette. Ainsi, la largeur de la bande de terrain où les Allemands s'accrochent, autour de Thiepval, sur le versant gauche de la vallée de l'Ancre, diminue progressivement. Autant que nous pouvons le voir, le nord de Thiepval, dans la direction de Grandcourt, doit être maintenant battu à bonne portée de tous les côtés par les canons anglais. Il semble bien que le saillant Thiepval-Authuile soit destiné à tomber d'un seul morceau ; et si l'ennemi se félicite de sa chute comme d'une habile manœuvre, ce ne sera pas pour nous étonner. Les succès remportés par les troupes ^britanniques ne se limitent pas là. Leurs brillants faits d'armes dans la région de Thiepval avaient au même moment, pour pendant, un grave échec infligé à une attaque lancée vers la droite de la ligne, partant de Guillemont, dans la direction du bois des Trônes. Cette attaque n'a pas pu atteindre les tranchées anglaises ; il n'y a donc pas eu à la rejeter. Et pourtant, elle avait été préparée par un copieux arrosage de projectiles d'artillerie. Ainsi, chaque jour la supériorité s'affirme davantage en notre faveur ; nous pouvons le constater par les faits, par les résultats obtenus, sans aucun parti pris d'optimisme. Le drapeau roumain Depuis deux jours, un nouveau drapeau tricolore flotte au milieu des étendards des armées alliées. Les trois couleurs du drapeau roumain —- bleu, jaune et rouge — verticale-^rnent disposées, s'allient aux couleurs de ceux qui, représentant la civilisation, ont entrepris la lutte contre la barbarie. Le drapeau roumain, aux trois couleurs, date de 1856, époque où le prince Cuza, qui a été remplacé en 1866 sur le trône par le roi Carol, a fondé, avec le concours de la France et avec l'aide des intellectuels qui avaient fait leurs études à Paris, notamment du grand poète Bazile Alexandri, l'unité roumaine. Auparavant, la Roumanie était divisée en principautés dont chacune possédait son étendard propre...C'est ainsi que la Moldavie, par exemple, avait pour emblème une tête de bœuf sur fond blanc. A Chemnitz on envisage la révolution On mande de Berlin qu'à l'assemblée socialiste de Chemnitz, le député Neske a attaqué vivement le gouvernement allemand, qui, dit-il, veut garder la suprématie dans toutes les questions politiques. Pour lutter contre ces tendances, les ouvriers doivent maintenir fermement leurs organisations. " Les combats les plus durs se livreront après la guerre dans le pays si toutes les classes ne sont pas admises au vote. Le peuple allemand, qui a consenti d'aussi énormes sacrifices, saura s'emparer des droits qu'on lui refuserait." L'idéal américain et la cause de la Belgique Un Américain éminent, M. Charles W. Eliot, président émérite de l'Université de Harvard, a publié à la fois dans le New-York Times et le Public Ledger de Philadelphie du 27 juillet 1916 une remarquable lettre sur l'idéal que doivent avoir d'après lui les Etats-Unis. Il y montre que dans la guerre actuelle, l'Angleterre, la France, la Belgique et leurs alliés combattent pour le triomphe des idées qui sont à la base des institutions américaines, et, avec la grande autorité qui s'attache à tout ce qu'il écrit, il pose aux Américains cette question : " N'est-il pas temps pour vous de vous décider à aider efficacement la France, la Belgique et l'Angleterre dans leur lutte pour la défense de la liberté, de la justice et du droit ?" Voici le passage principal de cette lettre qui a eu aux Etats-Unis un grand retentissement : Les libertés politiques de la Grande-Bretagne, de la France, de l'Italie et de la Belgique sont foncièrement les mêmes que celles de l'Amérique... Depuis vingt-trois mois, tout Américain attentif a pu observer les prodigieux efforts de l'Allemagne pour conquérir et garder la Belgique, le nord de la France et la Pologne ; ces efforts ont été accompagnés par des destructions sans exemple de vies et de richesses, et par des brutalités sans précédent envers ses propres sujets comme envers ses ennemis. Les deux partis sont maintenant aussi habiles l'un que l'autre dans l'emploi des nouveaux engins de mort et de destruction ; ils montrent le même courage et la même endurance chez les soldats que chez les officiers ; on ne constate aucune différence frappante dans les capacités des états-majors pour gagner des victoires décisives ; pour qu'on puisse arriver à la paix, il faudra donc qu'un parti Ou l'autre reconnaisse qu'il lui est impossible de faire prévaloir ses idéals et ses revendications. , Ce parti sera-t-il l'Allemagne et ses alliés, ou bien la France, , la Belgique, la Grande-Bretagne et leurs alliés ? En se rangeant du côté de la France, de la Belgique et de la Grande-Bretagne, dans la défense de leurs libertés, l'Amérique défendrait en même temps les siennes, et elle se protégerait contre toute attaque éventuelle de son territoire et de ses institutions. Dans cette lutte gigantesque, où l'avenir de la civilisation est en jeu, est-il digne que l'Amérique se contente de revendiquer d'une façon inefficace les droits des neutres sur mer et de contribuer modérément à des oeuvres de charité ? Dans cette grande guerre, la- France, la Belgique et la Grande-Bretagne conbattent pour la défense de la liberté, de la justice et des droits de l'humanité. Il est temps que les Américains se demandent comment ils peuvent les aider. Les prévisions du colonel Repington Le colonel Repington, qui a toujours été pessimiste relativement à la durée de la guerre et à la possibilité d'une paix entièrement favorable aux Alliés, a examiné dans le Times la situation militaire. Il estime que la coordination de tous les efforts est désormais assurée et tire de ce fait les prévisions les plus réconfortantes pour le printemps 1:917. " Les deux facteurs de la victoire, les canons et les hommes, seront, dit-il, en faveur des Alliés, tandis que l'Allemagne,pour maintenir le nombre actuel des divisions, est déjà obligée de réduire de douze à dix le nombre des bataillons de chaque division." Le colonel Repington rassure ensuite le public anglais sur la possibilité d'une paix prématurée, affirmant que l'esprit public dans les pays alliés est tellement exaspéré contre les Allemands que les gouvernements qui songeraient à la paix risqueraient de se faire pendre. Il ne faut donc pas faire attention aux bruits de paix que les Allemands répandent. Il est bien naturel que l'Autriche et l'Allemagne, voyant arriver la bourrasque, désirent en ce moment la paix, mais les Alliés ne la désirent ni ne la veulent. Leurs journaux doivent se taire Un télégramme de Vienne rapporte que le ministre de Roumanie a fait dimanche au Ballplatz sa dernière visite. Ses passeports lui furent remis. Il est parti par le train spécial pour Bucarest. Les journaux paraissent avec des colonnes entièrement supprimées par la censure. On remarque qu'aucun des articles qui ont été épargnés ne parle de la Roumanie.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes