La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 02 Novembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/jd4pk08129/
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" LA METROPOLE,7 the inSuential Belgian news-paper now enjoying the hospitality of Of îëtttîi&arJ» was removed to this country after the destruction by the Gex*mans of its Antvverp offices. Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antvverp and other parts of Belgium are able to obtain the Iatest Belgian news in their ovvn language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22ME ANNEE. MARDI 2 NOVEMBRE 1915. N°- 806. LA GRANDE GUERRE. LA BATAILLE DE STRUMNITZA—LES BULGARES AVANCENT VERS NISH. —L'ARMEE SERBE EN RETRAITE-LA PRISE DE KRAGUJEVATZ.— L'ESCADRE ET LES TRANSPORTS RUSSES DEVANT VARNA.—L'ATTITUDE DE LA ROUMANIE—LES ALLEMANDS MANQUENT DE MUNITIONS DEVANT RIGA—AUTOUR DE TAHURE. La poursuite des Bulgares par les Français au-delà de Strumnitza, dont nous parlions dans notre numéro d'hier se termine en cc moment par une grande bataille dans la région de Strumnitza et de Krivolak. Les Français n'ont pas encore, paraît-il, franchi la frontière bulgare, mais ils en approchent à travers la région de Rabrovo-Gradetz. Avant-hier, avant-postes français couvrant Krivolak furent attaqués par l'infanterie bulgare appuyée de deux batteries, sur la rive gauche du Vardar, mais ils furent obligés de battre en retraite après avoir laissé de nombreux morts sur le champ de bataille. Ajoutons que dans cette région les Bulgares ne se sentent guère à l'aise, car des révoltes ont éclaté à Stara Zagora quand la population apprit que les Bulgares allaient être renforcés par des Turcs; d'autres troubles se sont produits à Yamboli, à Dju-mava et à. Bielogradjik. De Nisb. il n'y a pas de nouvelles; suivant des dépêches officieuses do Salonique les Serbes ont attaqué les positions bulgares dans le district de Kuprulu. mais sans résultat devant le nombre supérieur des ennemis. Une grande partie de l'armée serbe a exécuté une retraite en bon ordre et s'est fortifiée dans le défilé do Bamboune devant Perlepe, d'où elle prendra l'offensive si les Bulgares marchent sur Monastir. Suivant des bulletins do Sofia les troupes bulgares continuent leur poursuite sur tout le iront; elles ont atteint les environs de Timok et de Morava, à l'ouest de Kniashevatz; au i-ud-ouèst de cette dernière ville elles ont capturé une crête qui domine les routes vers Nish et l'alanka; dans la vallée bulgare do la Morava elles se sont rendu maîtresses de la jonction des routes de Vrania à Laskovar: Kra-jmjevatz serait tombé. Au sujet d'Uskub, dont la reprise n'est guère confirmée, les Bulgares prétendent y avoir capturé 19.000 fusils, 9.39 caisses de poudre, 15,000 caisses de cartouches, et de grandes quantités de matériel de guerre. lu sujet de la prise de Pirot on annonce que les Serbes ont cédé devant la supériorité du nombre ; les Bulgares y ont subi des pertes énormes, et des régiments entiers ont été anéantis.De source roumaine on annonce que l'escadre tusse sorait arrivée, avec des transports de troupes, au large de Varna, qui a de nouveau i v bombardée. " On attend beaucoup d'effet de l'arrivée des troupes russes sur la population bulgare. En Roumanie, suivant des révélations de M. Filipescu, il y a un revirement complet dans l'opinion des milieux officiels, le Roi serait très disposé en faveur des Alliés; les deux tiers des généraux présents à un ré-wnfcuCQneeil de guerre se sont prononcés en javeur de la participation, à la guerre, et l'autre tiers s'en est tenu à la neutralité. Pu nord il n'y a plus de nouvelles; mais on peut ici citer l'opinion du correspondant de cuerre du " Lokal Anzeiger" sur le front serbe :— , H ne faut pas se lasser de répéter, dit-il, que résistance de l'ennemi est vraiment considérable êt qu'elle met des obstacles sérieux sur notre chemin, de sorte que notre avance se fait ■'ntement, pas à pas. Cependant, même d'aptes le cours que les événements ont pris jusqu'à. présent, il est visible que les troupes en-'• «mies ne sont pas en mesure de supporter •«terribles effets de notre artillerie, et qu'elles Résout pas en état de lui opposer une artillerie *®t soit peu équivalente. Nous devons, pour 1 plus grande partie, les succès que nous ï'otjis ; reportés jusqu'ici à notre magnique Réparation d'artillerie, et c'est pourquoi nos j Mes; quoique l'adversaire ait combattu avec ■«lacité et adresse, sont relativement faibles. I tu Russie, la situation se présente de la la(on la plus favorable. L'activité des Alle-|%ij sur le front de la Dvina a diminué de et ce ralentissement s'expliquerait ! M mârtque de munitions qui les empêchent S ® continuer les bombardements nourris, le ™Bcipal atout dans leur succès. Ce manque '' projectiles s'explique par le blocus sous-,nann de la mer Baltique, et par le fait que ^ Mutes de Russie sont à peine réparées et 'permettent pas un trafic considérable. Les • " «rands construisent des chemins de fer en j /''^nde en vue d'une nouvelle offensive et I j fissent une formidable ligne de défense sur I ail meu' ce qul fait supposer que l'état-major 'mand s'attend à un échec de cette offen-I ,j " De même à Brest-Litovsk ils organisent I att fnsfi sur une Srande échelle et avec une I Btié f fiévreuse' ce °-lli Pr°uve qu'ils crai-I L un retolir impétueux du "rouleau iseur" russe. [ l'ai'," 10l'anee- lutte autour de la butte de continue, mais la situation ne s'est pas |i:iJ ; le Sain allemand de samedi est mal-I vanMSement assez important, la butt'e se trou-Ir'Ur sec°nde ligne ennemie. Quatre IW . successives de l'ennemi restèrent I r résultat. B^i* Tfeite du général Joffre à Londres sera ndc jjo' ann°nce-t-on, de résultats tangibles, et Ita "veaiix renforts importants seront expé-™us peu vers les fronts de Serbie. ! ~ ■■ r lrr%a J'ral'cc> l'esprit ne perd jamais-ses |pi) Vr.. 6 " revendeurs " s'étaient livrés à i*^:!a,)le a!'îotage sur le camembert qu'ils l|tioliiai"Uer't *ajre Payer un prix t'ou par les I ^ k u ce^e amusante boutade:— lJn va réparer le dommage, l " ies Halles s'en tireront .•n obtiinant, pour le fromage. d'aller tout seul au front. LES ALLEMANDS CATHOLIQUES. FRANÇOIS-JOSEPH BOMBARDE LES EGLISES. MAZZim LES RESPECTAIT. Dans la " Tribuna," le journaliste italien qui signe " Rastignae." après avoir flétri le bombardement de l'église des Scalzi à Venise par un aéroplane autrichien, raconte ce trait de Mazzini, le célébré propagandiste du " Risorgimento " :— En attendant les crimes que se prépare encore à accomplir l'Empereur sacré des Autrichiens, je rappelle aux chrétiens d'Italie et aux chrétiens du monde entier l'exemple de Giuseppe Mazzini pendant le siège do Rome. Les révolutionnaires (assiégés dans Rome par les troupes du prince-president, en 1849) avaient formé le projet d'incendier le Vatican. Au Capitole arrive un messager pour annoncer qu'on aurait commencé le bombardement de Saini-Pierre. Giuseppe Mazzini eut un geste. Et le messager fit demi-tour, humilié.Le grand éducateur de la jeune Italie donna l'ordre suivant: "Que l'on respecte le temple de Dieu qui est en même temps le temple de l'art italien." Et il proclama : " Celui-là commettrait un sacrilège politique qui commettrait un semblable attentat à Rome." Mais Giuseppe Mazzini n'était pas un Allemand ni un Autrichien. A quand, Franz-Joseph, la bombe sur Saint-Marc?* * * 11 n'est pas mauvais, alors qu'on semble oublier les Autrichiens dans l'énumeration des crimes commis contre les églises et les prêtres, de relever des articles comme celui-ci-dessus. Les Allemands d'Autriche sont des Allemands comme les autres.- ■ Notre haine ne doit pas faire de distinction. Nous avons à nous souvenir qu'ils ont attaqué nos forts de Namur avant de nous déclarer la guerre et qu'en perfidie et en cruauté ils ne le cèdent en rien aux Allemands dominés par les Hohenzollern. LA TERREURJEN BELGIQUE. NOUVELLES EXECUTIONS. De Berlin un télégramme officiel annonce que durant ces quelques derniers jours deux cas importants "d'espionnage" ont été découverts en Belgique et dans le nord de la France. En Belgiques 21 personnes ont été arrêtées. On affirme qu'après avoir borné leurs efforts pendant quelques mois à obtenir des nouvelles par l'espionnage et les avoir envoyé en France par la Hollande, elles se mirent, en septembre a préparer des complots à la dynamite contre les voies ferrées et d'autres constructions, assistant en outre des hommes d'âge militaire à s'échapper de Belgique en France. Parmi les personnes arrêtées se trouvent quatre femmes, accusés , principalement de " crimes " ayant compromis la sécurité de l'armée allemande. Le système d'espionnage qui aurait été découvert dans le nord de la France, aurait été agencé par la femme d'un officier français. Il paraît qu'elle aurait reçu des instructions directement des autorités militaires françaises. Parmi les complices se trouvent encore deux femmes. La culpabilité des prévenus, accusés d'avoir à diverses reprises communiqué des informations de nature militaire à la France, paraît avoir été établie. Dans un cas d'espionnage examiné le 26 octobre, la sentence de mort a été prononcée contre neuf personnes. Elles furent exécutées le 29. Parmi dix autres personnes condamnées aux travaux forcés se trouvent encore trois femmes. . * * * Des femmes belges de la province de Liège qui avaient refusé de travailler dans une usine de munitions ont été arrêtées et envoyées en Allemagne. Un grand nombre de trains remplis de Belges d'âge militaire ont quitté la Belgique à destination de l'Allemagne. La " Handelsblad " d'Amsterdam apprend de Bruxelles à la date du 29 octobre qu'un conseil de guerre a condamné à mort deux Belges, Pierre Poels et Jean-Joseph Van der Camrnen, accusés "de trahison de guerre et d'espionnage en temps de guerre." Les deux hommes ont été exécutés. * * # Selon le correspondant de Maestricht du " Maasbode," quatre personnes ont été exécutées hier à Liège sous l'accusation d'espionnage.L'une d'elles se nommait M. Léon François, inspecteur des chemins de fer, qui laisse six orphelins. * * * Indépendamment de la condamnation à mort du comte Jean de Hemptinne à Gand, il y eut celle d'un officier de gendarmerie et d'un négociant gantois. Tous trois étaient accusés d'espionnage. Douze autres personnes furent condamnées aux travaux forcés pour des termes variant de trois à quinze ans. » * * La commune de Meire, près de Gand, a été condamnée au paiement de 5000 frs. " parce que les fils téléphoniques ont été coupés." ETUDIONS L'ANGLAIS. A la suite de notre article: "Etudions l'anglais " un de nos abonnés veut bien nous apprenf;;0 qu'il" cour;, très corupl -c de ce genre existe au " Highbury Commercial Insti-tute," Station-road, Highbury, N. Ce cours, donné gratuitement pour les réfugiés, se divise eu trois: élémentaire, intermédiaire, et avancé. Il se donne trois fois par semaine : les lundi, mardi et jeudi soir de 7£h. à lOh. Les diplômes N.U.T. (National Union of Teachers' Examinations) approuvés et enregistrés par le " London County Council," sont très appréciés. Les personnes des deux sexes désireuses de suivre ce cours peuvent s'y rendre $ux jours indiqués ci-haut et =e faire inscrire par le professeur M. Edgar C. Marshall, qui éprouve pour nos compatriotes une sympathie sans bornes. • LE SORT DU " L. I. 2." UN SPECTACLE A EVERE. La fatalité s'ac-harne contre les grosses unités aériennes de l'empire, écrit le " XXe Siècle." Après la mésaventure du " L. Z. 38," incendié dans son hangar d'Evere dans des circonstances qui sont encore présentes à toutes les mémoires, voici que le " L. Z. 2" vient d'être aux trois quarts détruit par la maladresse de ceux qui avaient mission de le conduire. Ce dirigeable n'avait pas moins de 150 mètres de long, et tous ceux qui ont eu l'occasion de l'approcher à la suite de sa désastreuse équipée nous ont dit avoir été surpris de l'importance de son ossature, de la puissance de son armement et de l'élégance de sa construction. Le nouveau navire aérien était tombé du ciel mardi matin, à cinq heures. On l'avait vu évoluer pendant la matinée du même jour au-dessus de la ville et, le soir, le fracas de son moteur avait averti les habitants que l'aérostat était parti pour une de ces expéditions nocturnes qui se terminent généralement par le massacre de quelques enfants, de quelques femmes et de quelques vieillards sans défense. Mercredi matin, à 7 h. 45, après une nuit au cours de laquelle les feux convergents des phares n avaient cessé de sonder les profondeurs de ciel, le Zeppelin a refait son apparition au-dessus de Berchem. Le$ paysans, occupés à la récolte des pommes de terre, l'ont vu descendre lentement, effectuer un virage très large pour se rapprocher du sol, puis s'élever à nouveau pour redescendre après un deuxième vol circulaire. Il revenait cette fois en droite ligne vers le hangar, évoluant à quelques mètres de hauteur à peine, lorsqu'une panne de moteur, nous a-t-on expliqué, immobilisa une de ses hélices. Le dirigeable, désemparé, poursuivit sa marche. Une maison de maraîcher se" dressait là en pleine campagne parmi leschamps de betteraves. Le Zeppelin fonça sur l'obstacle. Avertis trop tard par le mugissement de la sirène, les mécaniciens ne réussirent pas à le faire dévier de sa ligne. L'arrière de la nef ayant rencontré la toiture, s'y accrocha brutalement. Arrêté dans sa marche, le dirigeable se cabra, piqua du nez et, se couchant ensuite sur la crête du pignon, s'empala littéralement. De toutes parts, dans leschamps, les paysans se précipitèrent en curieux, précédant de peu les soldats qui. de la plaine d'aviation où ils se tenaient, prêts à intervenir, avaient assisté aux péripéties de cet atterrissage mouvementé. Delà nacelle d'avant, une dizaine d'officiers et de soldats descendirent dès qu'on eût déployé les échelles mobiles de sauvetage. La carcasse éventrée enveloppait à ce moment la maison tout entière intercalée entre les deux cabines centrales et la nacelle d'arrière. Fort heureusement, la femme du maraîcher, qui se trouvait seule au logis, s'était enfuie au moment de l'accrochage. Elle se tenait à quelques mètres de là, très inquiète sur le sort de sa vache emprisonnée, avec sa maison, dans la carcasse en aluminium. Il fallut travailler longtemps pour délivrer ce géant des airs de sa situation plus que critique. Les hélices durent être démontées, les nacelles descendues. Ainsi délesté, l'avant du dirigeable se souleva, grâce à la force ascensionnelle du gaz, et la maisonnette reparut aux regards, débarrassée enfin de son enveloppe. Il y eut à ce moment un craquement et l'on vit le Zeppelin, comme coupé en deux, s'affaisser complètement à l'arrière. Il ne fallut pas moins de trois cents soldats pour convoyer jusqu'au hangar le monstre aérien frappé à mort et définitivement hors de service. On raconte qu'il y a eu plusieurs victimes. Mais les chiffres que l'on donne sont contradictoires, et nous n'avons pas cru devoir interviewer à cet égard M. von Bissing. Il devait d'ailleurs être, à cc moment, d'une humeur détestable... Estdl besoin de dire que la nouvelle de cette " katastrophe " a réjoui toute la population et que les curieux se sont rendus en foule sur les lieux de l'accident pour contempler de près la maison providentielle à laquelle était réservée l'heureuse fortune de pourfendre un Zeppelin? CHACUN SON TOUR. De M. Louis Marsolleau, dans le "Figaro '•*; FABLE OU VERITE. Zeppelin, ayant tenté, Tout l'été, Avec Tirpitz, sa commère, L'exécution sommaire Des bateaux et des maisons Sans armes ni garnisons, Eut une déconvenue Quand la brise fut venue. Sous-marin, aérien. Tout leur bruit, pfft ! bruit pour rien ! Notre transit maritime N'en pâtit point d'un centime; Tout logis se reconstruit; Et le pire est que ce bruit Attira des représailles Pénibles à maint égard Sur C'arlsruhe, sur Stuttgard Et autres petits Versailles! Lors, Tirpitz et Zeppelin Vinrent, d'un ton patelin, A la France, à l'Angleterre Chuchoter que " le devoir Du guerrier est de n'avoir Qu'un objectif militaire." Et qu'il faut, conséquemment Cesser tout bombardement Du bon civil allemand ! Pitou, les mains dans ses poches, Leur rétorqua, clair et haut: — "Que faisiez-vous, au temps chaud, Vous, et d'ailleurs, tous vos Boches?" "Nuit et jour, à tout venant. Nous brûlions, ne vous déplaise, Reims, Arras, la côte anglaise..." "Vous brûliez? J'en suis fort aise! Et bien! saiitez, maintenait! " — Le ministre de la guerre en France a décidé d'afficher dans les voitures de trains, de irams et d'omnibus, des avis portant les mots: ?Ce parlez pas ; soyez prudent. Des oreilles .lies vods écoutent. NOUVELLES DU PAYS, Le " Telegraaf " apprend de Neerpelt que des nouvelles de Hasselt confirment que les désertions dans l'année allemande augmentent considérablement. Dans la province do Lim-bourg la liste des déserteurs contient 43 noms. La disposition à la désertion sévit particulièrement parmi les jeunes soldats. Le même journal apprend que <V la cavalerie allemande est cantonnée à Grammont et dans les environs,* * iï Samedi matin six aéroplanes alliés ont survolé Liège. Us ont échappé au tir des Allemands et sont partis, dans la direction de Bruxelles. # * * Ce n'est pas le doyen de M on s, prince de Croy qui a été nonrmé évêquede Tournai, mais l'abbé Croy, de Bruxelles qui a été nommé évêque de Tournai. Le candidat du gouvernement était Mgr. Douterluingne, prêtre très estimé et honoré. Mais les Tournaisiens avec M. Woeste à leur tête on fait de l'opposition à la candidature gouvernementale et M. Croy a été nommé. Ce n'est pas la première fois que nous trouvons M. Woeste agissant contre notre gouvernement en ces temps troublés. C'est aussi déplorable que le refus de signer la protestation des avocats d'appel contre l'arrestation de M. Theodor. M. Woeste est en passe de s'assurer une singulière célébrité et de fournir pour la rentrée l'objet de nombreuses polémiques. Seulement, nous croyons qu'il s'illusionne beaucoup sur sa puissance. # # On aurait encore retrouvé de nouveaux cadavres de civils à Berneau. Ce seraient les corps des Bernautois qui, jusque maintenant, n'avaient pas encore été retrouvés. En l'absence de renseignements précis à ce sujet, il faut toutefois n'accueillir cette nouvelle que sous réserves. £ * * Calme pendant la, nuit du 29 au 30 octobre. L'artillerie ennemie a déployé dimanche une assez grande activité. Bombardement de nos postes avancés de Ramscappelle, de la région de Pervyse, Roodc-Poort, Oudeoappelle, Reninghe et Noordschoote. * * * On mande de Marche à " La Belgique " que la semaine dernière un avion allié a survolé la ville, laissant tomber plusieurs bombes dont l'une atteignit une compagnie de soldats allemands sur la route. Vingt et un soldats allemands ont été atteints plus ou moins grièvement. Treize sont morts. On télégraphie d'Anvers que le long de la ligne du chemin de fer Anvers-Bruxelles toutes les maisons ont été évacuées jusqu'à quinze mètres de distance des voies. A Hémixem, les avions ont atteint d'une obus l'un des nouveaux ponts de bateaux sur l'Es-caut. Les Allemands ont construit et construisent encore sept ponts sur l'Escaut, entre Gand et Anvers. Ces ponts sont- achevés pour la plupart. Et ceci confirme dans l'hypothèse que s'ils sont obligés de lâcher le littoral, leur retraite s'effectuera en partie par la tête de Flandre vers Anvers. Lors du raid aérien qui eut lieu le 20 octobre, on signale que les aviateurs ont lancé des bombes en différents points de leur course et particulièrement à Lokeren, Termonde, Bruxelles et Etterbeek. * # * " La Belgique " reçoit de son correspondant particulier à Anvers de nouveaux détails sur l'attentat qui fut dirigé contre les officiers allemands qui se trouvaient logés chez Huversthul, à la Pépinière, à Anvers. Le " Freiherr " von Bodenhausen se trouvait parmi les convives au moment où la bombe éclata. Les convives étaient nombreux. Quatre officiers ont été tués sur le coup et cinq autres ont été blessés. Depuis ce jour, " Freiherr " Bodenhausen se cache, et un vieux général qui se promenait tous les jours au parc avec deux sentinelles et deux chiens a disparu de la circulation. On estime qu'il a été démoli par le "méchant" obus. Les Allemands racontent partout que l'accident est dû à une explosion de gaz. * # * Nous reproduisons, à titre de curiosité, un petit poème découpé dans un journal paraissant à Wellington (Nouvelle-Zélande). Le coq du clocher. Un de nos bons amis d'Anvers, Par un matin de cet hiver. Regardait onduler la flamme Allemande sur Notre-Dame; Quand un Boche vint à passer Et, croyant au mieux s'adresser, Lui dit, avec la suffisance De son imbécile inconscience: — "Cela, Monsieur, c'est mon drapeau Und uber ailes le plus beau!" — C'a, dit l'autre, c'est bien possible Et je ne suis pas insensible De voir ainsi par dessus tout Cet emblème de votre goût. Mais veuillez aussi reconnaître Que celui-ci n'a pu se mettre Qu'au-dessous de notre vieux coq, Solide au poste comme un roc. Jamais on ne le vit descendre Et c'est ennuyeux, à tout prendre, N'est-ce pas? N'ayant pas d'pot Il doit le faire sur vot'drapeau. * * * Le " Telegraaf " annonce que le Kaiser a visité la Belgique la semaine dernière, passant par Gand, Tlrielt, Bruges et Malines. Le 20 octobre le Kaiser passa une revue des troupes à Malines. Devons-nous rapprocher cette visite de l'annonce faite, il y a quelques jours, de l'intention du Kaiser de diriger lui-même les opérations avec l'armée du prince Rupprecht suivant un plan élaboré par lui-même? Cela nous promet du joli ! Quoi qu'il en soit, revue des troupes et cavalerie allemande à Grammont sont faits à retenir.— Actuellement, la plupart des usines portugaises travaillent à la fabrication des munitions pour l'Angleterre et la France. C'est surtout à Oporto et dans le nord du Portugal que la confection du matériel de guerre est le tjIus intense. 1 ——■ UNE LEGENDE DU PAYS SERBE M. Henri Lorin terminait, en novembr 1914, une conférence sur "L'Héroïque Serbie par cette magnifique péroraison qui n'a riei perdu de son actualité :— " Laissez-moi, pour finir, vous conter un légende du pays serbe; elle est populaire là 'bas. et celui qui l'a, le dernier chantée, n'es autre que le roi de Monténégro lui-même c'est la légende du lac do Scutari. A l'origine là où miroite au soleil la nappe du lac, oi ne voyait qu'un désert de pierres stériles seule une source jaillissait de ce triste chaos elle était admirablement pure, et une naïade elle aussi merveilleusement belle, coulait se jours à se contempler dans les eaux. Ui jour, un mauvais génie vint à passer; ne pou vant supporter le spectacle de ces eaux s limpides, de oette femme si belle, il s'élanç: sur la naïade et cruellement lui creva le yeux. Traversant longtemps après les lieu: de son crime, il s'étonna de les voir trans figurés : un lac s'éplov3it entre des rives vertes de grands arbres mêlaient leurs branches au dessus d'un tapis de fleurs: près de l'eau, uni femme était assise, qui pleurait. Le génii reconnut sa victime de jadis et, lui adressan la parole: 'Femme, dit-il. comment ce pays jadis si farouche, est-il devenu si riant, s splendide? ' Alors la femme, levant son re gard qui ne voyait pas. mais où brillait quant même une clarté céleste, répondit : " C'est ur miracle de mes larmes.' Je n'ai pas besoii d'insister sur les allusions contemporaines Le mauvais génie, c'est le germanisme agressif, père de la barbarie scientifique Puissent les larmes de sang qui coulent de; blessures ouvertes par son délire germer, elle; aussi, pour l'humanité de demain, en uni moisson réparatrice de paix et de liberté ! " POURQUOI LALLEMAGNE MANQUE DE VIVRES. Dans le " Berliner Tageblatt," M. Pau Harms montre que la crise des vivres qui sévit actuellement en Allemagne est due en grand* partie à la politique du gouvernment, habitai' à ménager les producteurs aux dépens des consommateurs : — Avant la guerre, les méthodes économiques de l'Empire avaient, ouvertement ou non, « principe pour base: assurer aux producteur; tous les avantages du libre jeu des forces économiques et obliger au contraire la masse des consommateurs à se plier aux besoins de ls production. Mais dans une situation critique comme en crée la guerre, on devrait avant tout faire une distinction radicale. Quand il s'agit de produits que nous n'obtenons chez nous qu'en quantité limitée et insuffisante, les consommateurs doivent évidemment se plier aux besoins de la production. Quand, au contraire, il s'agit de produits qu'on obtient ou qu'on peut obtenir en quantité suffisante, l'Etat, qui demande avec Taison aux citoyens de tenir, a k devoir de limiter le libre jeu des forces économiques, dans la mesure où c'est nécessaire pour que les consommateurs puissent se procurer les marchandises à des prix abordables. Afin d'en ariver là, l'Etat devrait, avant tout, mettre la main sur les produite qui ont été obtenus, ensuite surveiller leur répartition, et enfin fixer des prix qui ne doivent pas être dépassés. Sauf en ce qui concerne les céréales à pain, l'Etat a préféré, jusqu'à présent, toucher le moins possible à la répartition et à la production des marchandises qui existent chez nous en quantité largement suffisante. En revanche, il s'est appliqué à prescrire avant tout aux consommateurs ce qu'ils doivent faire pour accommoder leur consommation au libre jeu des forces économiques. Ce retour à des méthodes surannées, qui sont appropriée^ à tout ce qu'on voudra, mais pas au temps de guerre, a ménagé à l'Etat une cruelle déception. Et l'on parle de 1' " admirable " et " merveilleux " esprit d'organisation de l'Allemagne ! * * s Auguste Winnig, secrétaire-général du parti socialiste allemand, dans un article interdit en Allemagne, dit:—La situation de l'alimentation est si grave que c'est un devoir humain et national d'en parler quoi que puisse faire cette déclaration en pays ennemi. Si quelque chose n'est pas fait immédiatement, il sera impossible d'éviter une catastrophe. KONFEKTIONS ET KORZETS. On lit dans la "Gazette de Franc-fort" la dépêche suivante de Berlin:— " Berlin, 23 octobre.—La commission linguistique, pour combattre les mots étrangers, s'est réunie hier soir à la présidence de là police, sous la présidence du conseiller de gouvernement Lehman. "Cette première délibération était consacrée au mot ' Konfection.' "Les représentants de l'industrie textile ont été d'avis qu'une modification de ce mot causerait de grands dommages au commerce. Ils ont ajouté que le mot, venant du latin, n'était pas, en somme, un mot étranger. Mais! il a. été décidé que le. mot confection serait écrit avec un K partout et qu à l'avenir des enseignes portant le même mot avec un C ne seraient plus tolérées. Quant au mot " corset " il sera maintenu, à condition qu'il soit écrit également avec un K. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans la Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges " (qui sont les seules autorisées par la gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais), ont un grand nombre d'emplois à conférer, surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail, la plus pioche du domicile; pour l'adresse se renseigner au bureau de postes de la localité. Des Belges se trouvent dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser au\ Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles; j ECHOS. La messe pontificale de requiem. -, Rappelons que c'est demain, mercredi à 11 ' heures que Sa Grandeur Mgr De Wachter e'é-i lébrera dans la cathédrale de Saint-Georges, St. George's-road, Sôuthwark, S.E., la messe 3 pontificale de requiem à la mémoire des sol» - dats belges morts pour la patrie. 1 De nombreuse., autorités assisteront à cçtte '■ cérémonie religieuse et patriotique au cours ■ de laquelle seront honorés tous ceux qui 1 depuis un an ont payé de leur existence la '> défense héroïque du pays. Club Civil et Militaire Belge a Manchester. 3 Au 315 Oxford-road à Manchester (en face i de l'université) s'est ouvert le Club Civil 'et - Militaire Belge. L'établisr,ement ouvert au:c [ membres tous les jours de 9 heures à 2-t heurct-, i, comprend un café-restaurant, une salle de ré-3 union, une salle do billards et une salle de - fêtes. Tous'; les samedis et dimanches à 18 . heures il y est organisé un " smoking concert." auquel différents artistes anglais et belges . prêtent leur concours avec un admirable em-, pressement. Le club a inscrit son S5mc meni-, bre samedi dernier. t De nombreux soldats réformés se sont fait inscrire membres du club. j Voulant reconnaître les services rendus aux . Belges par M. Camille Verbeke, industriel de I Gand. les membres du club lui ont offert la ^ présidence. L Samedi 6 novembre prochain à 19,30 heures aura lieu un concert au profit, du " Belgian Soldiers' Fund " (ceuvre officielle des soldats belges au front), avec le concoure des nombreux artistes anïlais et belges (Français-Flamands). Nos amis anglais et belges désirant une carte d'invitation sont priés de s'adresser par écrit à M. le secrétaire du Ciub Civil'et Militaire Belge, 315 Oxford-roàd, Manchester. Les Belges, dames et messieurs, qui voudraient bien se mettre à la disposition du comité comme chanteur, acteur, musicien, etc., pour les fêtes et "smoking concerts" sont priés de se mettre en rapport avec le secrétariat.| Le Club Civil et Militaire Belge s'occupe également de la recherche de travail pour les Belges, et déjà" 122 ouvriers ont été placés par M. Théophile Homans. le dévoué commissaire. et 48 autres ont obtenu du travail aux munitions, par l'entremise du président M. 1 Verbeke. " Noël " du Soldat Belge. Nous venons de recevoir, avec reconnaissance. de Lady Abinger la somme de £5. oue nous avons transmise à l'œuvre de la " Nocl du Soldat Belge." Aux Architectes Ingénieurs et Avocatc Belges. Le "Belgian Town Planning Committee " organise un nouveau cycle de conférences, qui se donneront dans les locaux de l'University College durant les mois de novembre et décembre. La séance d'ouverture aura lieu lo lundi 8 novembre à 5 heures 30de l'après-midi. L'objet de la discussion sera la nouvelle loi sur la "reconstruction des communes belges détruites." On se rappellera que dans son rapport au roi M. le ministre Helleputte rend hommage aux travaux du " Belgian Town Planning Committee." Des conférences seront données tous les jeudis des semaines suivantes. Elles seront autant que possible accompagnées de projections lumineuses, et 1© texte français des conférences sera, remis aux auditeurs. Les conférenciers étudieront la problème de la construction des villes principalement au point de vue des ingénieurs et des architectes. Tous les Belses sont invités à assister à ces réunions. Ils peuvent obtenir des cartes d'entrée gratuites en s'adressant à M. Ewart G. Culpin, 3 Gray's Inn- place, London, W.C. Le Bureau de correspondance belge. Le Bureau dé correspondance belge, Sar-dinia House, Kingsway. Londres, développant son service de transport gratuit de colis pos- -taux au front, s'est attaché à réduire au meilleur marché le prix des colis que les familles destinent aux militaires belges. Dans ce but il a créé un nouveau type de colis nommé colis " Dixmude,'* d'un poids de 2 kilos (poids maximum accepté par le service des postes belges), dont voici la composition; i livre de biscuits secs. î livre de chocolat. i livre de lait concentré Nestlé. $ livre de confiture Morton. 1 brique de savon. Ces produits proviennent des meilleurs maisons de fabrication d'Angleterre. Le prix de ce colis a été fixé à 2 shillings. Une prime de 100 cigarettes ou 200 grammes de tabac accompagnera chaque colis. Les personnes désirant charger le Bureau de l'envoi au front d'un colis-type doivent lui adresser en un " nostal order " la somme de 2 shillings, le colis sera envoyé gratuitement le jour de réception de la commande et parviendra au front après quelques jours. Ceux qui cherchent du travail. Nous attirons l'attention de nos lecteurs sur le. changement d'adresse de la Bourse du Travail de Londres, précédemment installéo au Skating Rink. L'adresse nouvelle est (i, Catherine-street, Strand. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.r.p. DEROUOK. JULES, 2o batterie à cheval A/185, armée belge, en cajnpagne, cherche pcrsonn€ po ir correspondre. DELLE belge, pari, français, fi ara, anglais, dem." place gouvernante ou demoiselle dp magasin ou fa,r« 1 couture.—Ecrire R. B„ bureau du journal. DELLE. benne famille. deiïÎL place comme gouvernante ou demoiselle de compagne dans "une fanait anglaise.—Ecrire F. J., bureau du journal. DEXTÎSTRY.—VICTOR COTILS, d'Anvers (riie Queliin). consultation-- tous les îours d* 2.30 à 5 heu res.—Qxlord-street, 351. Télé i>ho ne 278 2 May lai r. GARDE couches belge, diplômée, meilleures références, demande place; libre 15 novembre.—Ecrire: C. L., bureau du journal. TEAN MERCKX, A. 3 S, 2 escad. A.B. e"£ ■fJ campagne, cherche une marraine. O.N otfre l'hospitalité dans Londres et" dli travail r>ayé à une institn*rioe H© dentelle et de? d'-i* teliieres expérimentées sans famille.—Ecrire à la secrétaare, 47. Upper Brook-street, London, W. POUR ('AI SF. DE DEPART, petite industrie belge, tiès lucrative, à céder, cap.^"nécessaire £320 Ecrire. S. V. B. P. 1833, Standard Office. Fleet-st.. E.C. NOC8 mettons vivement nos compatriotes en

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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