La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 30 Septembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/j96057dw33/
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LA MÉTROPOLE II oNEjiPENNY L ... CINQ CEÏIT1MK1 Rîfîinn • VUF CENT ter: Dlx CEMT1MEg PARAISSANT PROVISOIREMENT^ A ^LONDRES Bureaux; 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphone: Holfear® 2ÏS. y ABONRESEIOrE ,:j 1 moi* 'S ch. i S mois, fixait. [24«® ANNEE DIMANCHE 30 SEPTEMBRE ET LUNDI 1 OCTOBRE 1917 Nos. 278-274 LA GRANDE GUERRE Dans le saillant d'Ypres iL'offeiisiv6 aérienne allemande Action concertée des Sud-Américains ? L situation militaire générale n'a pas L de modifications importantes pen-ant la fin de la semaine. Les combats „r le front d'Ypres sont moins vigou-L car les Allemands paraissent avoir énoncé à leurs coûteuses et futiles con-■e-attaques en masse. Les admirables :oup€S du maréchal Haig complètent la jnsolidation de leur nouveau front. Elis ont encore "déblayé" quelques points 'appui ennemis au nord et au sud de la dite d'Ypres-Menin, faisant une centai-e de prisonniers et repoussé une con-"e-attaque locale sur Zonnebeke. Un >up de main allemand contre deux pets postes anglais sur la cote 70, au nord : Lens, échouèrent et des rencontres > patrouilles dans le voisinage de la rou-: Bapaume-Cambrai se terminèrent à avantage de nos amis. Il ne faudrait pas s'imaginer, cepen-ant, que les opérations entreprises pour ilarglr et approfondir, par deux bonds luccessifs, le saillant d'Ypres, ^ soient éfinitivement terminées. Tout indique M si le beau temps se maintient encore pendant quelque temps, les Anglais hercheront à couronner leurs récents ivantages par la prise de la crête Pass-îhendaele-Gheluvelt, qui constitue pro-lablement l'objectif stratégique princi-lal du maréchal Haig. La possession de cette crête enflanquerait à la fois Osten-te et Lille et serait un "tremplin" de va-eur inappréciable pour les opérations du irintemps prochain. L'activité d'artil-erie considérable qui continue à régner lans le secteur d'Ypres et les heureuses opérations des aviateurs britanniques, ant militaires que navals, derrière ce iront, montrent clairement que les Anglais n'ont pas dit leur dernier mot. Les Allemands, dans leur communiqué, prétendent avoir repoussé des attaques anglaises à Zonnebeke et refoulé es troupes britanniques de la ligne de :ratères sur la route Ypres-Passchen-daele. Ils disent aussi avoir ramené des prisonniers après une rencontre avec les Belges. Cet incident se rapporte vraisemblablement à l'attaque allemande sur une tête de sape belge à la borne 16, mentionnée dans le communiqué belge. Les Allemands, cependant, oublient d'ajouter qu'ils furent expulsés de cette sape plus rapidement même qu'ils n'y étaient entrés. Sur le front français, les troupes du [Kronprinz ont renouvelé leurs attaques en de nombreux points des secteurs de FrAisne et de l'Argonne, notamment aux environs de Saint-Quentin, mais ces attaques ne prirent nulle part les proportions d'une offensive combinée et elles . furent partout repoussées avec succès. L'artillerie reste fort active sur la rive droite de la Meuse.. I La guerre aérienne se poursuit avec activité et constituera sans aucun doute fiin fait de plus en plus marquant dans les opérations de l'hiver prochain. Les Al-jlemands ont transformé toutes leurs usi-|nes à zeppelins, où ils disposent d'un nombreux personnel technique bien exercé, en fabriques d'aéroplanes, principa-jlement des types les plus puissants et ils [essaient de profiter de «l'avantage tem-j poraire que leur donne cette avance et de la proximité de leurs aérodromes établis en Flandre pour exercer sur l'Angleterre et principalement sur Londres" une cam-|Pagne de terrorisme aérien sans précé-loent.I C'est, en effet, une chose remarquable qu'au cours de la semaine dernière, nen moins que cinq raids allemands ont eu Londres pour objectif. Le caractère j spécial de cette campagne est nettement I 'ndiqué par la tactique nouyelle des Go-| qui ne s'aventurent plus au-dessus l'Angleterre en plein jour et en for-I dations compactes, mais la nuit et par I Petits groupes isolés. D'une façon générale, on peut dire j jjue les résultats obtenus par cette tac-j [lue ont été hors de proportion avec effort qu'elle a exigé, avec les risques qu'ont couru les raiders et avec les pertes qu'ils ont éprouvées. Les défenses anti-aériennes de l'Angleterre sont maintenant fort perfectionnées, le nombre, le calibre et la rapidité de feu des canons anti-aériens, l'organisation du service de surveillance et d'avertissement et la tactique du barrage aérien paraissent s'être considérablement améliorés et semblent donner énormément de fil à retordre aux Gothas, dont les mouvements sont souvent très incertains et qui, dans plusieurs cas, n'ont pas même pu décharger tous les projectiles dont ils étaient porteurs- Ces résultats sont forts encourageants et doivent contribuer à maintenir le moral des civils, en attendant que l'intervention aérienne des Etats-Unis nous permette d'attaquer les centres allemands au delà du Rhin et de donner à notre tour à la population allemande une idée des souffrances que les procédés de guerre de leurs aviateurs imposent aux non-combattants.La Conférence démocratique de Pé-trograde a commencé ses opérations, mais, jusqu'à présent, les dépêches donnent des détails plus sensationnels que complets de ses débuts. M. Kerensky y a été froidement reçu et le discours passionné dans lequel il a dénoncé la révolte de la garnison d'Helsingfors, refusant d'obéir aux ordres du gouvernement provisoire et de s'opposer par la force à la réunion de la Diète finlandaise ne paraît guère avoir ému ses auditeurs. La Conférence s'est prononcée pour la constitution d'un cabinet de coalition, dont, cependant, les Cadets seraient exclus.Le président de la République Argentine essaie de préparer en ce moment un congrès des nations neutres de l'Amérique latine, qui prendraient position en bloc sur la question internationale. Le Conseil national du P.O.B. Certains journaux hollandais germanophiles ont mis en doute le fait que le Conseil national du Parti ouvrier belge, comprenant plus de cinq cents représentants des organisations socialistes des neuf provinces de la Belgique, aient pu se réunir à Bruxelles,ainsi que MM. Vandervelde et de Brouckère l'ont annoncé à Londres. La confirmation indéniable de ce fait nous est fournie aujourd'hui. Le Nieuwe Tijd, organe des socialistes minoritaires activistes, publié à Anvers par l'anarchiste Edouard Joris sous la censure allemande, publie dans son numéro du samedi 25 août : " Au moment de mettre sous presse, nous apprenons le résultat de la réunion du Conseil national de mercredi dernier. " Il s'en tient à son point de vue précédent : pas à Stockholm. Dons, continuer la lutte jusqu'au bout suivant la formule gouvernementale anglaise." La réunion du Conseil national du P.O.B. a donc bien, eu lieu en Belgique occupée, le 22 août. C'est au cours de cette réunion qu'il a approuvé le manifeste que nous avons publié dans nos numéros des 16, 17 et 18 septembre. Et tout le P.O.B. désavoue les efforts de M. Camille Huysmans. Le correspondant germanophile du Vader-land (La Haye) en Belgique confirme de son côté (27 août) la réunion du Conseil national, ajoutant qu'elle a eu lieu à la Maison du Peuple de Bruxelles, et que les prétendus " minoritaires " anversois, conduits par Joris n'y furent pas admis. Us durent se contenter de distribuer à la porte un pamphlet payé par les Boches et intitulé : "La Route vers la Paix ". Ce même correspondant hollandais dit que la Jeune Garde socialiste de Gand ayant voté en janvier dernier un ordre du jour en faveur de la paix (allemande) la direction du Parti lui interdit l'usage du local "Ons Huis". Le Vooruit combattit énergiquement ce mouvement faisant ressortir qu'il ne comprend qu'une poignée de mécontents sans influence et sans responsabilité. Ces informations démentent absolument, on le voit, le bruit perfidement répandu par M. Camille Huysmans" et d'après lequel M. Eluard Anseele et son Vooruit auraient été partisans de la paix blanche que la Conférence de Stockholm devait préparer. Les buts de guerre de l'Allemagne j Silence du colonel Michaelis Comme nous l'avons annoncé, le chancelier impérial a fait sa déclaration attendue, vendredi, au Comité central du Reichstag. Le Dr. Michaelis a parlé de l'état £ "satisfaisant" (sic) des relations de l'Ai- f lemagne avec les neutres, des "difficultés économiques et financières" de la 1 France et de l'Italie, et de 1' "effet ine- s xorablement certain" des sous-marins sur « l'Angleterre. "Nous attendons avec cal- ^ me et confiance, les efforts militaires s annoncés des Etats-Unis", a-t-il ajou- 1 té. _ • Pour ce qui concerne les buts de j guerre de l'Allemagne et spécialement , l'attitude du gouvernement au regard du 1 problème belge, le chancelier a refusé ; une fois de plus de s'expliquer. Il est difficile de comprendre, a-t-il déclaré ] textuellement, comment toute personne au j courant de la situation et des usages interna- j tionaux pourrait jamais croire que nous puis- , sions nous placer dans une position telle, par une déclaration unilatérale, sur des questions ] importantes — qui sont indissolublement liées < à tout le bloc des questions à discuter lors des , négociations de paix — que nous soyons liés j à une solution à notre propre préjudice. , Toute déclaration publique de ce genre en ce , moment ne pourrait que créer de la confusion et faire tort aux intérêts allemands. Nous ne , nous serions pas rapprochés d'un pas de la paix, mais nous aurions certainement contri- s bué à prolonger la guerre. Je dois décliner en ce moment de spécifier nos buts de guerre et de lier les mains de nos négociateurs. La déclaration du chancelier, malgré l'intervention des Etats-Unis et l'envoi de la note papale, nous replace exactement au même point qu'au lendemain de l'offre de "paix" des Centraux de décembre 1916- L'Allemagne, croyant sa situation militaire renforcée par ses faciles victoires russes et par le succès provisoirement relatif de sa défensive sur les autres fronts, s'affirme toujours victorieuse. Elle ne renonce ni à une annexion éventuelle de la Belgique, ni à l'Alsace-Lorraine, ni au Trentin. Elle est prête à traiter, mais sur le pied de sa "suprématie" militaire. Il ne peut y avoir qu'une réponse à cette attitude : la guerre à outrance. o—o Nouvelle conférence des Alliés Paris, 28 septembre. — Le Temps annonce la réunion prochaine d'une conférence interalliée. — Reuter. a—s L'affaire Aughuet-De Dryver Les avoués de De Dryver rendent publique une lettre qu'ils ont adressée aux autorités militaires belges pour "protester" contre 1' "emprisonnement" de leur client au King Albert's Hospital de Go-wer Street, sous l'inculpation de désertion.o—o La note "secrète" au Pape Un démenti Amsterdam, 28 septembre.— Un télégramme officieux de Berlin dément la nouvelle qu'un Conseil de la Couronne ait été réuni et qu'une note secrète a été envoyée au Pape.— Reuter. NOTE.— Cette dépêche répond apparemment au bruit qui a couru que le gouvernement allemand aurait, après un conseil de la Couronne, envoyé au Pape une note secrète contenant en détail les conditions de paix allemande et servant de complément à la note officielle expédiée récemment. 0—o L'état de siège en Italie Rome, 28 septembre.— La Gazette officielle publie un décret déclarant Messine et Reggia di Calabria en état de siège.— Exchqnge Telegraph. o—o L'Allemagne et l'après-guerre Suivant le bureau russo-britannique d'informations,l'Allemagne élabore de grands projets pour la reprise de son commerce en Russie après la guerre. Des classes spéciales ont été instituées pour enseigner la langue, l'histoire et les méthodes commerciales de la Russie aux soldats réformés. 40.000 femmes apprennent également le russe et la correspondance commerciale. Les "offres" allemandes à la Belgique VOIX DE PRESSE Du Matin : C'est la première fois que l'Allemagne fait onnaître sur une question spéciale ses condi-ions de paix. Il faut avouer que ce début est nalheureux. L'" indépendance " que le Kaiser offre à a Belgique est étrange. Par la séparation, ab-olument contraire au sentiment belge, qu'elle xige entre la Flandre et la Wallonie, elle dé-roile son intention de maintenir en Belgique à on profit un foyer d'intrigues permanent. A iart quelques renégats, mis au ban de la po->ulation, les Flamands sont aussi fidèles su-ets du roi Albert que les Wallons. Les uns et es autres se battent fraternellement avec le nême courage, dans les armées du noble sou-'erain. Vouloir les dresser les uns contre les lutres est aussi puéril que hideux. Le paragraphe 5 mérite également l'atten-ion.C'est dans toute la Belgique que l'Alle-nagne revendique le droit à une sorte de su->rématie économique. Mais à Anvers, il lui aut davantage : une situation privilégiée qui eprésente une véritable mainmise. Moyennant ces deux droits, celui de diviser e pays et celui d'en faire l'instrument pour ;on expansion commerciale, l'Allemagne con-;ent à rendre l'indépendance au malheureux jays. Mais elle lui impose encore une nouvelle :lause aussi redoutable dans sa réalisation que :ynique dans sa forme : c'est que la Belgique ' la garantira contre toute menace du genre le celle qui a assailli l'Allemagne en 1914 Ne nous attardons pas à dépeindre l'impres-ion d'écœurement que produira dans le monde întier une aussi odieuse prétention. Le bourreau exige que sa victime se reconnaisse des torts et s'humilie. Voyons plutôt que peut être dans la pratique la pensée machiavélique du gouvernement impérial. Elle signifie ni plus ni moins que la j Belgique n'aura le droit de s'appuyer sur aucune nation et qu'il lui faudra se livrer pieds et poings liés, par un traité d'esclavage, aux parjures qui ont, en août 1914, violé sa neutralité, au mépris des signatures solennellement données. Si quelque chose pouvait exciter davantage le peuple belge à la haine tenace et l'armée belge à une lutte opiniâtre, ce serait certainement les ignominieuses propositions que le Kaiser a osé transmettre au souverain pontife. Du Petit Parisien : Nous savons maintenant comment l'Allemagne règle le problème belge. Elle consent à rétablir l'indépendance du royaume et même à " contribuer " au paiement des dommages qui lui sont dus ; c'est-à-dire qu'elle entend mettre une partie de ces dommages à la charge de ses adversaires ; elle réclame de la Belgique des " garanties militaires ", car on ne peut interpréter autrement la phrase qui vise le retour d'une " menace comme celle qui a assailli l'Allemagne en 1914..." Michaelis y tient comme Bethmann-Hollweg et il y a là une insistance d'une sombre et honteuse dérision : c'est la Belgique qui a attaqué ou laissé attaquer l'Allemagne ! La note revendique encore des " garanties politiques " : la séparation des Wallons et des Flamands,et des "conditions économiques " — qu'elle précise mal, mais qu'elle a beau présenter comme respec-tueusès de la dignité belge — qui constitueraient une emprise redoutable sur les libertés de ce pays. On ne comprend point la demi-satisfaction de l'Osservatore romano. "L'indépendance de la Belgique, proclamée en principe, est par trois fois violée dans la réalité ", et nous ne pouvons même prévoir l'étendue de ces violations. C'est à dessein que Guillaume II laisse dans l'ombre son programme. L'Entente ne saurait marquer son contentement de cette démarche germanique. L'indépendance ne se limite pas, la souveraineté d'une peuple ne se rétrécit point dans des bornes arbitraires ; la séparation administrative que les Wallons répudient, que les Flamands rejettent (ils l'ont dit, et le prétendu Conseil des Flandres, créé par Bethmann-Hollweg, n'est qu'une parodie de représentation) se réclame vainement du principe des nationalités, parce qu'aucune nationalité flamande ne s'est révélée. Dans l'ensemble, la note complémentaire d'hier-s'enveloppe d'une lourde ironie. Et, pourtant, il est douteux qu'elle agrée aux pangermanistes car elle apparaît comme un premier abandon. De l'Echo de Paris (Pertinax) : " La Belgique devra conserver la séparation administrative entre les Flandres et la Wallonie, séparation qui correspond au désir de la majorité belge et à laquelle l'Allemagne est intéressée en raison de l'analogie ethnique entre les sentiments de la Belgique et ceux de l'Allemagne..." C'est peut-être l'hypothèse la plus grave. Depuis que von Bissing, le défunt gouverneur général, a commencé la politique de dissolution qui devait être marquée par la fondation de l'Université de Gand et par l'établissement du fameux Conseil des Flandres,il a apparu nettement que les meilleurs éléments flamingants, patriotes, avant tout, étaient opposés à l'intrusion allemande même lorsqu'elle prétendait s'exercer au bénéfice de leurs revendications propres. L'Allemagne a trouvé des serviteurs à gages. Le gros de la population a résisté. A Berlin on s'en est si bien rendu compte qu'on a assuré des pensions aux professeurs de l'Université nouvelle, pour le cas où ils seraient dépossédés et chassés de leurs pays. Le Vrij Belgie du 7 septembre, tout activiste qu'il est, c'est-à-dire germanophile, nous montre en plusieurs endroits — à Herent, près de Louvain, à Anvers — les partisans de l'alliance allemande-flamande obligés d'en .appeler aux soldats allemands pour pouvoir tenir leurs réunions. L'Allemagne aurait le droit de mater un aussi vif mouvement d'opinion dans la libre Belgique de demain? Elle y serait donc souveraine...L'Allemagne devra posséder le droit de développer librement ses entreprises économiques en Belgique et surtout à Anvers. Lisez que selon la théorie développée à satiété par toutes les revues économiques d'outre-Rhin, l'hinterland du grand port belge ne pouvant être qu'allemand, la Belgique entrerait en fait dans le Zollverein. Les compensations financières que l'Allemagne paierait à la Belgique lui seraient un autre moyen de la soumettre à son hégémonie économique. Voici le commentaire de l'Echo belge du 9-10 septembre : " Le voleur, chargé du butin arraché à sa victime, lui offre d'entrer en association avec lui : à gros intérêts, il lui rendra même partie de l'argent qu'il a pris." Au total, si de pareils textes étaient appliqués, la Belgique ferait partie de l'empire allemand plus encore que la Bavière ou la Saxe. L'Allemagne le reconnaît implicitement en disant, que, ses conditions acceptées, peu lui importe la dynastie qui occupera le trône. Elle ne pourrait être que serve. L'Allemagne et la Belgique De la Kœlnische Volkszeitung : Ou la Belgique sera allemande ou elle sera une Marche ennemie dès qu'éclatera à nouveau une guerre entre l'Angleterre et l'Allemagne ou un conflit entre l'Allemagne et la France. Ou nos ennemis ou nous serons en Belgique. Si 'depuis le début de la guerre, la presse et le gouvernement allemands avaient déclaré opiniâtrement que ce pays devait demeurer entre nos mains politiquement, économiquement et militairement, l'opinion publique chez nos ennemis considérerait ce fait comme inévitable. Si nous n'avons pas, à dire vrai, d'intérêts à la possession de la Belgique, il n'en est pas de même en ce qui concerne nos ennemis, étant donné la proximité des charbonnages allemands de la frontière belge. De la Kœlnische Zeitung (M. Georges Bern-hardt) : f La Belgique n'est qu'une partie du problème que la guerre nous oblige à résoudre. Il n'y a que deux possibilités qui puissent garantir le continent européen contre le péril anglais. Ou bien la Belgique doit être sous notre domination, ou bien nous devons nous réconcilier avec toute l'Europe. La domination sur la Belgique n'a de valeur pour l'Angleterre que si elle veut l'utiliser pour débarquer en Europe et jeter son épée dans la balance. L'Angleterre doit renoncer à la Belgique comme prix de sa politique continentale et elle sera bien forcée d'y renoncer si nous conservons nos nerfs et si nous n'abandonnons pas ce gage. Du reste, les Anglais ne feront la paix que s'ils y trouvent un avantage, autrement toutes les avances ne serviront à rien. L'Angleterre considérerait comme une preuve de faiblesse que nous renoncions à la Belgique et cela ne ferait que lui servir de prétexte pour exciter les Alliés. o—o Le communiqué des Etats-Unis Le premier bulletin de la grande alliée L'Amérique, qui est appelée à jouer dans le conflit actuel un rôle tout à fait prépondérant, vient de faire paraître son premier communiqué de guerre que nous publions ci-dessous : Washington, jeudi 27 septembre.— Il peut être établi, de la façon la plus affirmative, que sur le front occidental la supériorité appartient définitivement aux Alliés, quoique ceux-ci semblent se borner à une tactique d'épuisement de l'ennemi, ne lui accordant ni repos ni répit, jusqu'au jour où la force de notre armée entrera en campagne. La semaine qui vient de s'écouler fut d'une activité croissante et peut faire prévoir à l'ennemi ce qu'il peut attendre pour le printemps prochain. Reuter ajoute que le document déclare aussi qu'il paraît de plus en plus évident que l'ennemi ne se sent plus en état d'entreprendre l'action offensive tant de fois annoncée au cours de l'été dernier, en vue de terminer victorieusement la • guerre avant la Noël.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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