La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 06 Juillet. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 16 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/mg7fq9r681/
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LA MÉTROPOLE tONE PENNY CIH8 CEÏIIHIS !T: „ yijF CEST riHEST : DIX CEHTIKÏS PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphone : Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, S «h. ; 3 mois, 9 sto. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 raok ïS sb ■23me ANNEE JEUDI 6 JUILLET 1916 t I No. 187 LA GRANDE GUERRE ■ SUCCES RUSSES CONTRE HINDENBURG | DIFFICULTES DE L'OFFENSIVE RFNPORTS ALLEMANDS ■ bataille de la Somme continue à ■ , ' à l'attente de tous ceux qui se Kt compte du caractère formidable Héfenses accumulées par l'ennemi, K (]eux ans, sur le front occidental. Ke développe lentement mais sûre-B et avec des promesses de succès K sud de la rivière, le général Foch Bursuivi pendant toute la journée de B son énergique attaque dans la di-B„ de Péronne, et cela malgré les K orageuses qui ont rendu le terrain Bdifficile. Ses troupes n'ont plus, il ^Krai, progressé au delà de 1" laucourt, ■est le point le plus oriental qu'elles ■mirent lundi; par contre, elles ont ■ Belloy-en-Santerre ainsi que des ■ situés entre Assevillers et Barleux I- complété la conquête d'Estrées, à Beption d'un noyau de maisons où Buiemands réussissent encore à se Btenir. Dans cette dernière région B ils ont fait cinq cents prisonniers, le résultat de ces progrès, c'est que Billant français au sud de la Somme, Bieu d'être limité par la ligne Flau-Bt-Estrées, l'est maintenant par la ■e Feuillères-Flaucourt-Belloy. Elle Bente ainsi un front continu et recti-B de plus de six kilomètres parallèle ^Kurs nord-sud de la Somme en amont Bj les Français peuvent saisir Villers-^ftnnnet et atteindre la Somme devant ils pourront pousser sans trop de ^Kutés leur front jusqu'à la ligne d'eau Bli rivière, qui forme sans doute la ^■ière position allemande dans ce sec-et la prise de Péronne leur ouvrirait Bt-être la porte sur un champ ^■érations démuni de fortifications ^■t-permanentes. Nous n'en sommes ^■encore là, naturellement, mais il faut ^voir de telles éventualités. ^■nord de la Somme, le front français, ^■tstetrès court, est calme. Par contre, Bàs grande activité continue à régner front britannique. Les Allemands ^■issent avoir envoyé la plus grande Bit de leurs renforts contre nos amis Biais qui ont fort à faire pour défendre B nouvelles positions contre ces as-Bts> mais qui ont réussi, non seule-Bit à maintenir solidement tout le ter-B conquis, mais encore à étendre ou Bolider leur mainmise sur plusieurs B>s importants. Benest ainsi à La Boisselle, dont les B^ais ont refoulé à coups de grenades B^miers occupants allemands et près Bricourt, où les restants de tout un B"Uon ennemi, complètement entourés, B»nt rendus. Au sud de Thiepval, les ^■nands attaquèrent vivement à coups Bombes, mais furent facilement re-Bss&. Le nombre total de prisonniers BWs par les Anglais dépasse main-B cinq mille. B® ^ reste du front britannique, une ^F!nc activité s'est constamment ma-ces deux derniers jours. L'artil-H|e a tonné avec vigueur autour de et d'Hohenzollern ; un raid alle-Bn a été repoussé au sud d'Armentiè-B avions anglais ont bombardé les B|es chemin de fer importants de ■"'"es, Combles et Saint-Quentin et B,txendu sept aéroplanes ennemis, ^■•'pres des nouvelles officieuses on B' les Allemands ont concentré Slx divisions (520.000 hommes) sur B°nt ^ attaque , sur les deux rives de Brme, dont trois ou quatre contre la B "ançaise de ce front; ils auraient 'ortes réserves de garnisons de et envoyé la garde prussienne BJ'b Anglais. B[ liL'kalanzeiger fait état d'autre part "j'-Pt lignes de défense successi-':rnandes sur le front occidental. B^ii t L C°'?ne' Repington, le feu d'ar-B j 'l ,innique contre les villages for-B^r c ^ ''^ne a^emande fut moins °,n ne. l'avait espéré et les mas-' es> inévitablement au courant de l'attaque attendue, furent mises assez tôt en mouvement pour rendre impossible un assaut par surprise et même pour répondre par des contre-attaques avant que la résistance des points fortifiés ennemis ait pu être surmontée. Tous ces faits indiquent que la tâche avec laquelle les Alliés sont confrontés dans l'ouest est formidable et que les premiers objectifs ne pourront être atteints qu'au prix d-'un effort prolongé et persévérant. On peut être sûr cependant, d'autre part, que le haut commandement allié a tenu compte de toutes ces circonstances et que l'attaque sera poursuivie avec une vigueur croissante jusqu'au résultat attendu. A Verdun, après un terrible bombardement et plusieurs attaques infructueuses, les Allemands ont réussi mardi après-midi à 2 heures à reprendre pour la quatrième fois l'ouvrage de Thiaumont. Les Français cependant se maintiennent en contact immédiat avec la redoute et continuent à barrer la route de Froi-deterre et de Souville. La batterie de Damloup a été canonnée avec vigueur mais l'ennemi n'a pu la recapturer. Les insuccès allemands sur la Somme rendent la tâche du Kronprinz plus dure encore et l'on peut être sûr que, sauf un miracle, le drapeau impérial ne flottera jamais sur l'héroïque citadelle qui depuis quatre mois èst plus que jamais le pivot de toute la situation stratégique dans l'ouest. Les Russes ont remporté un nouveau succès d'une grande importance. Poursuivant leur offensive contre le centre de la ligne d'Hindenburg près de Barano-vitchi, nœud de voies de chemin de fer important, les troupes du général Evert ont attaqué et conquis deux lignes de tranchées et capturé quatre mille prisonniers allemands. Une série d'attaques russes s'étendant sur un front de plus de 150 kilomètres ont été dirigées sur un certain nombre de points dans le nord, sans doute afin d'appuyer l'offensive contre le centre. Linsingen continue à s'épuiser contre le saillant de Lutsk, mais avec moins de succès que la semaine dernière, et la légère avance qu'il prétend avoir obtenue est amplement compensée par le nouveau triomphe du général Letchisky qui a poussé maintenant jusqu'à 25 kilomètres à l'ouest de Kolomea et s'est rapproché jusqu'à 10 kilomètres du chemin de fer transcarpathien qui relie le front autrichien avec la Hongrie et dont l'importance stratégique est considérable. Selon le communiqué de Berlin des troupes allemandes opéreraient maintenant dans le théâtre de la guerre et auraient réussi à refouler la droite du général Letchisky près de Tlumacz, à l'est de Sta-nislau sur une profondeur de 9 kilomètres. Il convient cependant d'attendre des nouvelles de Pétrograde pour apprécier à sa juste valeur l'importance de ce mouvement.Les progrès britanniques se poursuivent en Afriquè Orientale allemande. Le général Van de Venter a complètement brisé la résistance allemande à Koanga et poursuit l'ennemi vers le chemin de fer central. A l'ouest du lac Victoria, Bu-koba et le district de Karagwa ont été occupés par les troupes anglaises et tout le territoire compris entre les lacs Victoria et Tanganyka est maintenant entre les mains des Alliés. Le Portugal aux côtés des Alliés Le Seculo rapporte qu'au cours d'une manifestation patriotique à laquelle assistait le Président de la République, M. Antonio José de Almeida, président du ministère, a dit notamment : " Nous combattrons prochainement aux côtés des Alliés, puisque nous avons déjà combattu et que nous combattons l'ennemi commun en Afrique. Et, le jour prochain de la défaite teutonne, par-dessus nos maisons pavoisées, résonnera l'hymne victorieux, colossal, vibrant, disant : Gloire ! Gloire au Portugal ! " Un Conseil secret à Berlin Il y a quelques jours, s'est tenu, à Berlin, un singulier conseil secret. Le chancelier, M. de Bethmann-Holl-weg, avait convoqué les ministres et les chefs de partis du Reichstag, pour discuter en secret le problème de la guerre sous-marine. Deux députés qui ont pris part à cette conférence ont fait à son sujet les révélations suivantes, que nous reproduisons d'après un document confidentiel : Le chancelier aurait dit : Notre situation est très mauvaise ; si tout va bien, nous pouvons tenir encore quelques mois. Si le peuple accepte de se contenter de peu, nous pouvons aller jusqu'en mars 1917. Les conservateurs exigèrent la guerre sous-marine à outrance. L'amiral von Capelle aurait alors exposé la situation des sous-marins : Nous possédons vingt sous-marins de haute mer, répartis en quatre escadres de cinq ; une de ces escadres est toujours au repos et en réparation. Nos autres sous-marins ne peuvent servir qu'à la défense des côtes. Là-dessus, les conservateurs réclamèrent la construction immédiate de sous-marins supplémentaires. Von Capelle répondit qu'une année environ était nécessaire pour cela, quoiqu'il pût aller plus vite qu'avant la guerre, mais certaines matières premières importantes font défaut. M. de Bethmann-Hollweg. — Il ne se passe pas de jour sans que je reçoive la visite de députés austro-hongrois et turcs, qui menacent de conclure une paix séparée, si nous ne cessons pas la guerre sous-marine ; ils redoutent qu'après la guerre les Alliés et l'Amérique ne paralysent entièrement leur commerce maritime. M. Helfferich, ministre des finances.— Je suis sûr de tenir financièrement pendant la guerre. Après, c'est une autre question. Notre banqueroute est inévitable. Le change nous a déjà fait perdre un milliard. M. von Jagow, ministre des affaires é-trangères.— De toutes les grandes puissances, l'Amérique est la seule qui ne soit pas en guerre avec nous. L'Espagne nous est favorable. En Suède, le gouvernement seul et la grande industrie sont pour nous ; la Norvege nous est hostile ; en Danemark, le ministère actuel est pour nous, la nation est çontre nous ; la Hollande est franchement aux côtés des Alliés ; la Suisse ne marche pas précisément avec nos ennemis, mais elle est plutôt contre nous. M. de Bethmann-Hollweg, devant la résistance des conservateurs, aurait alors frappé du poing sur la table et se serait écrié ; Rendez-vous compte, messieurs, que nous n'avons plus qu'une chance de salut, c'est de détacher la France de ses alliés. Il faut que nous obtenions à tout prix une défaillance de l'opinion publique. Les conservateurs exigèrent que, dans cette intention, un grand coup fût porté à la France, quels que fussent les sacrifices. Le chancelier riposta que l'on avait fait à Verdun les plus grands sacrifices possibles sans vaincre la résistance des Français. Le leader socialiste Scheidemann aurait alors conclu en disant : J e constate que les conservateurs plongent plus vite que nos sous-marins. Hughes et Roosevelt sont d'accord La nouvelle que le colonel Roosevelt et M. Hughes sont en plein accord sur la politique intérieure et la politique étrangère a fait changer la cote des paris : on donne maintenant Hughes à 2 contre x. Les démocrates affectent de croire que la rupture existe tout de même entre républicains et progressistes. Mais les déclarations de nombreux chefs du parti de M. Roosevelt, et le choix habile de M. Willcox, un ami intime du colonel et du juge Hughes, comme président du comité national républicain, semblent faire présager que l'union des deux fractions républicaines sera efficace. L'importance des victoires sur le Dniester Les experts militaires russes font ressortir que le nouveau coup que les Russes ont porté sur le front ennemi, entre le Dniester et le Pruth, crée une double menace stratégique pour les Autrichiens, notamment sur les voies conduisant à Lemberg, du sud, et les voies conduisant en Hongrie, du nord. Jusqu'ici les Allemands espéraient rétablir la situation militaire compromise, en lançant l'armée de von Linsingen sur le flanc des troupes russes du côté de Kovel et forcer ainsi à un repliement les Russes opérant dans la région du front rompu de Lutsk ; cependant, ils n'ont réalisé ni l'un ni l'autre. Les autos-canons belges Sur le front russe Les autos-canons belges, écrit un correspondant du Russkoe Slovo, sous les ordres du major Semet, sont au front de Galicie depuis le mois de janvier. Us ont fait du bon travail pour préparer l'avance du général Brusiloff, mais ce n'est que maintenant que le censeur permet de mentionner leur présence. Les hommes sont tous des volontaires, dont beaucoup de gens riches et de bonne éducation. Pendant les quatre mois qui ont précédé les opérations actuelles, ils ont passé la plus grande partie de leur temps à étudier le terrain et à reconnaître la position autrichienne. Au cours de ces opérations, le capitaine Roze fut grièvement blessé et il ne fut délivré des mains de l'ennemi qu'après une bataille sérieuse entre soldats russes et autrichiens. Il avait été entendu que les autos-canons prendraient part aux premiers mouvements de l'armée du général Brusiloff, mais un orage malencontreux transforma les routes de Galicie en des fleuves de boue et rendit impossible toute avance des autos. Deux jours plus tard, cependant, ils reçurent l'ordre de se préparer à l'action. La sphère qui leur fut assignéé était la grand'route entre Tarnopol et Lemberg qui s'étend parallèlement à la voie ferrée et coupe les tranchées autrichiennes juste au sud de Zebroff, à environ douze kilomètres de Tarnopol. Ici l'ennemi occupait une crête de côtes peu élevées qu'il avait converties en des points des mieux fortifiés de sa ligne. Le plan d'attaque avait été élaboré d'avance dans tous ses détails et, ajoute le correspondant avec une certaine surprise, les officiers discutèrent avec les hommes toutes les dispositions à prendre. L'attaque avait été préparée par l'artillerie russe, qui avait " balayé " les barricades de fils barbelés et avait démoli en grande partie les tranchées. La tâche assignée aux autos-canons était de détruire les mitrailleuses qui étaient restées en position et de compléter la démoralisation de l'infanterie ennemie, qui s'était abritée pendant le bombardement, mais qui sortirait en grand nombre dès l'avance des Russes. Cinq autos furent chargés de cette mission. Trois d'entre eux étaient armés de canons légers et de Maxims, les deux autres n'avaient que des mitrailleuses ; à chacun d'eux on assigna une section déterminée de la position autrichienne sur laquelle leur feu devait être concentré. Il était quatre heures de l'après-midi quand les' autos partirent pour l'attaque, s'avançant à reculons comme de gigantesques crabes gris-verts. Cette méthode de locomotion a l'avantage de permettre à l'auto de rentrer dans ses lignes à grande vitesse dès qu'un danger imprévu conseille la retraite et de protéger le moteur du feu de l'ennemi. Les autos partirent à de courts intervalles et le " chef " se dirigea droit sur la première ligne des obstacles autrichiens, un dédale de troncs d'arbre avec lequel la grand'route était barricadée. La route elle-même avait été, pour une raison quelconque, entièrement épargnée, la surface en était intacte et les tranchées s'arrêtaient abruptement des deux côtés de ' la route. L'un après l'autre, les autos prirent position et ouvrirent le feu à bout portant. Les Autrichiens mirent leurs mitrailleuses en œuvre mais les balles s'écrasèrent contre le blindage ; malheureusement, et malgré la manœuvre continuelle, un obus éclata sous un auto et endommagea si fortement le moteur que tout mouvement fut impossible.Voyant cela, les Autrichiens concentrèrent leur feu sur l'auto endommagé dans l'espoir d'empêcher qu'on ne vienne le retirer. Mais un autre auto arriva et un brave soldat nommé de Becker Re-my sauta sur la route et accoupla les deux véhicules avec un câble d'acier. Hélas ! avant qu'il ne pût s'abriter de nouveau une balle le frappa en plein front et l'étendit raide mort sur la route. Son corps a été provisoirement inhumé à Tarnopol. Bien qu'une des voitures eût été mise hors d'action les autres continuèrent le combat, qui se livrait dans un espace assez limité de sept à neuf cents mètres entre les tranchées autrichiennes et russes. Entre temps, sous le couvert des autos, des tirail- Le supplice des prisonniers en Allemagne Les grands blessés et civils rapatriés d'Allemagne rapportent chaque jour, sous la foi du serment, des faits dont l'horreur dépasse toute expression. Il n'est pas de supplice qui ne soit inventé pour .les prisonniers. A Ohrdhuf, un rapatrié a vu des hommes liés au poteau pendant une durée de deux à cinq heures, la pointe des pieds seule touchant le sol, la tête renversée en arrière. A Merse-burg, pour refus de travail, un soldat du 139e régiment d'infanterie française est resté suspendu à une poutre par les poignets pendant une durée de deux heures. Pour contraindre les prisonniers à des travaux contre leur patrie, des traitements infâmes sont sytématiquement organisés par l'autorité allemande. Des prisonniers du camp de Friedrichsfeld ont été obligés de se tenir toute la nuit debout et immobiles, en chemise, les pieds nus sur des cailloux, au bord du Rhin. A Meschede, les prisonniers refusant le travail dans les usines à munitions sont privés de nourriture, déshabillés jusqu'à la ceinture et contraints, sous la menace du revolver, de se tenir debout et immobiles devant une bouche de four en pleine activité. Chaque jour des Russes sont conduits de force sur le front français et soumis à des traitements inqualifiables. A Heu-berg, 500 Russes désignés pour aller creuser des tranchées sur le front ont été, sur leur refus, répartis en cinq compagnies qui étaient frappées chaque jour à coups de bâton ! 20 d'entre eux ont succombé, d'autres en grand nombre sont tombés malades. A Meschede, il y a environ un mois, 700 Russes sont revenus du front français, où il travaillaient nuit et jour à faire des tranchées, conduits à coups de crosse et fusillés au moindre geste de refus. Partis au nombre de 1.800, il y a quatre mois, 700 seulement sont revenus, dans un état de misère physique inexprimable. A Altengrabow, le 13 mai 1916, une quarantaine de prisonniers russes, ayant refusé de signer un papier destiné à faire croire qu'ils allaient travailler volontairement, ont été privés de nourriture et enfermés dans une baraque, à l'intérieur de laquelle deux d'entre eux ont été tués, sans motifs, par une sentinelle. Dans certains camps, des massacres ont eu lieu. A Munster, un matin, au moment du départ pour le travail, une charge à la baïonnette a été exécutée contre les prisonniers. A Meschede, des prisonniers, les mains dans les poches, ont été également chargés à la baïonnette. A Heuberg, au commencement de mai 1916, à la suite d'un différend entre un adjudant français et un sous-officier allemand à propos du départ pour le travail, des mitrailleuses ont été amenées du camp d'instruction voisin et mises en action contre les prisonniers, dont 60 Français ont été tués ou blessés. De tels crimes officiellement établis ne peuvent que révolter les consciences des nations civilisées en plaçant l'Allemagne au ban de l'humanité. Mort de M. Onésime Reclus M. Onésime Reclus vient de s'éteindre à Paris, à l'âge de soixante-dix-neuf ans. L'éminent géographe naquit à Orthez (Basses-Pyrénées) en 1837. De très bonne heure, il visita l'Afrique et plusieurs Etats d'Europe. Il collabora au Tour du Monde et à la Grande Encyclopédie et publia, en dehors de ses articles, un grand nombre d'ouvrages de géographie. En 1889, il donna Le plus beau Royaume sons le ciel, magistrale description de la France, écrite dans une langue claire et poétique. Encore le "Tubantia" Le Telegraaf annonce que M. Nierstrasz, membre de la seconde Chambre hollandaise, a adressé au ministre des affaires étrangères une série de questions par lesquelles le gouvernement hollandais est mis en demeure d'agir, afin d'aboutir dans l'affaire du torpillage du Tubantia, contre l'Allemagne. M. Nierstrasz désirerait, au cas où l'affaire ne serait pas liquidée au cours des négociations qui seraient reprises en faveur de la Hollande, proposer au gouvernement allemand de nommer une commission internationale, choisie par les deux gouvernements, qui établirait la cause réelle de la perte du Tubantia, ainsi que la responsabilité de la catastrophe et ses conséquences. Au cas où une commission internationale ne pourrait être désignée, M. Nierstrasz propose de soumettre l'affaire à la Cour permanente d'arbitrage de La Haye. leurs russes avaient quitté leurs tranchées et s'avançaient vers les lignes ennemies. A sept heures du soir toutes les mitrailleuses autrichiennes, à l'exception d'une seule, avaient été réduites au silence par les autos blindés et les troupes russes d'assaut eurent peu de difficulté à vaincre J la résistance offerte à la charge.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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