La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 08 Decembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 23 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/8w3804zh62/
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LA MÈTROPOLE ONE PENNY I «ouïr : cinq cektimi I gOLLABDE: VIJF CEKT I 80KTIIIE1IT: DIX cehtjmi PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holbor» 212. ABONNEMENTS 1 mois 3 sh. ; 3 mois» 8 sh. 24mb ANNEE SAMEDI 8 DECEMBRE 1917 1. 9 U XUUUIt O 3U, No. 342 LA GRANDE GUERRE Captures allemandes sur le front italien Le front rectifie a Cambrai La Roumanie et le danger Maximaliste Les attaques ennemies au plateau d'A-siago ont été renouvelées hier avec une grande violence; profitant de ses succès entre Tonderecar et Badenecche, l'ennemi a repris' l'assaut dans le but de prendre par l'arrière le formidable bastion du mont Castelgomberto-Malette di Gallio. L'intention de l'ennemi est de gagner la plaine et de là Bassano, une ville qui se trouve à l'embouchure de la gorge de la Brenta, vers laquelle convergent toutes les routes des montagnes. Le lit de la rivière elle-même est couvert par la barrière de San Mari-no, qui est particulièrement forte, puisqu'elle est appuyée par les positions dominantes de nos alliés sur les hauteurs qui descendent jusqu'à la rivière- Dans cette vallée de la Brenta convergent également deux gorges tributaires : le val F renzela et le val Ga-dena. Ces trois gorges forment les moyens d'accès à la plaine- A l'est de la Brenta, comme nous avons dit il y a quelques jours, le but des Austro-Allemands est de contourner le mont Grappa, o'ar l'obstacle est trop formidable pour le prendre d'assaut par une attaque directe. Le premier effort que fit l'ennemi dans ce but fut la tentative de capturer les positions italiennes en face du mont Grappa, sur le mont Pertica et le col de la Berretta. La barrière montagneuse longue de 21 kilomètres entre la Piâve et la Brenta contient une position forte, celle du mont Grappa, dont nous venons de parler, haut de 1.500 nôtres. Son sommet est couvert de neige, entrecoupé d'effleurements de roche noire, qui, du sud, avec les montagnes voisines plus basses, fait l'effet d'une muraille qui encercle la plaine. A l'est et à une altitude beaucoup plus basse,se trouve le mont Tomba, tandis qu'à l'ouest, le mont Grappa descend, par une série de hauteurs moindres, jusqu'à la gorge obscure de la Brenta. Au delà de la rivière se trouve de .nouveau une chaîne de montagnes et de dépressions appelée le plateau d'Asiago. Sous le poids de la pression formidable ennemie, nos alliés, malgré une vigoureuse résistance, durent se rejeter en arrière, où ils occupèrent une ligne préparée d'avance, en abandonnant le massif de la Melette. A la suite des derniers avantages remportés sur le front britannique par la contre-offensive allemande qui permirent à l'ennemi d'exercer une pression simultanée au nord et à l'est et d'exposer nos alliés à un feu croisé, les troupes britanniques ont évacué le saillant formé par les positions avancées au sud-ouest de Cambrai entre Marcoing et Mœuvres et se sont retirées sur leur ligne principale dont le communiqué britannique ne donne pas le contour exact. Sur le front français, l'activité s'est limitée à des incursions dans les lignes ennemies.Sur le théâtre oriental de la guerre, les Allemands annoncent qu'un accord a été obtenu entre les plénipotentiaires russes et les puissances centrales en vue de suspendre 'es hostilités du 7 au 17 décembre, depuis le front de la mer Baltique jusqu'à celui de la mer Noire, ainsi Que sur le front turpo-russe. Malgré la confiance qu'on avait exprimé dans la résistance des troupes russes sur le front roumain à la propagande maximaliste, on apprend que le poison fait son chemin avec la même virulence lue sur les autres points du front russe. Le Temps écrit que "d'après certaines ^formations, les troupes désertent lèurs généraux et fraternisent avec l'ennemi et ÎUe le moment approche où le gouvernement roumain et les autorités militaires, Par suite de l'état d'anarchie qui prive leur brave armée de tout appui adéquat, >eront forcés d'examiner la situation Jans toute sa gravité et de prendre les décisions qu'elle dicte. La Roumanie a supporté ses épreuves imméritées et a ob-«nu le succès avec lequel son armée restituée a défendu le sol de la Molda vie. Ce passé glorieux donne à la nation roumaine le droit de réaliser ses aspirations nationales partout où la situation présente le permet". Entre temps, M. Braunstein (alias "Trotzky") a télégraphié au nom du gouvernement de Lénine, à tous les représentants russes à l'étranger, leur donnant l'ordre de l'informer s'ils sont disposés ou non à suivre la politique pacifiste des Bolsheviks. Ceux qui refusent doivent démissionner immédiatement- Une réponse catégorique est demandée. A l'ambassade russe de Londres, on estime que la ligne de conduite suivie jusqu'ici est suffisamment catégorique pour Trotsky- Le télégramme est considéré comme non avenu et aucune réponse ne sera donnée. Les diplomates russes estiment que le fait que le gouvernement allemand feint des négociations de paix avec des agents à sa solde est une tentative désespérée de l'Allemagne d'attirer les autres puissances de l'Entente dans le filet dans lequel elfe a déjà attrapé la Russie. o—o L'Allemagne voudrait garder les prisonniers russes Un télégramme reçu de Stockholm laisse prévoir quels seront les termes de la paix séparée que l'Allemagne espère conclure avec le gouvernement maximaliste.Le gouvernement allemand ne semble pas disposé à rendre les deux millions de prisonniers russes qui travaillent en Allemagne, prétextant que leur remplacement ne peut être entièrement assuré par les prisonniers allemands qui sont en Sibérie et dont le chiffre ne s'élève qu'à 1.750.000. L'Allemagne, cependant, consentirait à échanger les officiers prisonniers, ceux-ci_n'étant astreints à aucun travail. o—o Tout prêt à ia paix généiale On mande de Vienne : Au début de la séance de la Chambre des députés, M. de Seidler, président du Conseil, a fait la déclaration suivante : Comme la Chambre le sait, le gouvernement de la Monarchie a déjà accepté l'invitation du gouvernement russe d'entrer en pourparlers immédiats en vue d'un armistice et de la paix générale (Applaudissements prolongés.)Le gouvernement est décidé, fidèle au point de vue qu'il a fait connaître à diverses reprises, de conduire les pourparlers dans un esprit de conciliation, parce que son intention est d'obtenir au plus tôt une paix qui rendra possible, à l'avenir, la collaboration confiante des peuples (Vifs applaudissements.) Ainsi qu'il ressort de la réponse de M. le ministre des affaires étrangères, au gouvernement russe, le gouvernement de la Monarchie s'est déclaré prêt à entrer en pourparlers sur la paix générale -(Applaudissements.1 Au cours de ces négociations, le gouvernement aspirera à conclure avec tous les Etats qui s'y déclareront prêts, sur la base de l'invitation lancée par la Russie, une paix qui sera également honorable pour les deux groupes de belligérants et qui sera basée sur le principe de ne faire violence à aucun peuple, ni ter-ritorialement, ni économiquement (Approbation.)o—o Les troubles de Zurich Le Berliner Tageblatt du 27 novembre proteste vivement contre l'idée que les troubles de Zurich aient pu être fomentés ou encouragés par l'Allemagne. " Il faudrait être fou, dit-il, pour croire que des troubles pareils pourraient décider la Suisse à se ranger aux côtés des puissances centrales, ou à prendre des mesures plus sévères à l'égard de l'Entente. L'Allemagne n'a absolument rien à gagner dans ces émeutes." " Si l'Allemagne, dit encore le Berliner Tageblatt, favorisait en quoi que ce soit les troubles de Zurich, ce serait l'attentat le plus stu-pide, le plus inutile et le plus criminel contre la neutralité et contre la solidarité internationale. Mais c'est aussi la plus stupide des accusations de prétendre que l'Allemagne v est pour quelque chose." / Une manifestation franco-belge Le roi et la reine des Belges assistent à une revue de troupes françaises Le Havre, 3 décembre.— Une cérémonie splendide et émouvante vient de se dérouler en terre française. Le roi Albert et la reine Elisabeth ont assisté dans une ville voisine de la frontière belge à une grandiose manifestation militaire. Les troupes qui y ont pris part ont été présentée^ à Leurs Majestés par le général Anthoine. Le roi les a passées en revue et il a exprimé sa grande admiration pour ces vaillants soldats de. la France héroïque qui ont libéré récemment une large bande du territoire belge. Les troupes ont défilé ensuite devant les souverains. Les drapeaux lacérés par les balles et les éclats de shrapnells étaient réunis en un glorieux peloton et ce fut un spectacle merveilleux d'héroïsme.Au moment où ces drapeaux magnifiques se sont inclinés d'un seul mouvement devant le roi et la reine, aux côtés de qui se tenait le général Anthoine, une émotion indicible a étreint tous les cœurs ; cette cérémonie restera inoubliable pour tous ceux qui y ont assisté.— Petit Journal. ——o—o Pas de réponse au Pape En réponse à une question de M. King, Lord Robert Cecil a déclaré le 6 décembre à la Chambre des Communes : "Les gouvernements britanniques, français et italien ont considéré qu'aucune réponse à la note papale n'était nécessaire en dehors de celle envoyée par le président Wilson." o—o Le moral au fr >nt belge Vaines tentatives allemandes de fratercisation Une lettre d'un jeune soldat belge, au front, contient le passage suivant : Les patrouilles deviennent amusantes. J'ai trouvé, dernièrement, un paquet de journaux La Gazette des Ardennes (journal publié par les Allemands. N de la R.) et une petite lettre que les Allemands avaient accrochée à un piquet : Camarades, Nous espérons que vous fîtes la paix encore cette année. Nous en réjouirons beaucoup. Ne tirez pas, camarades, nous ne tirerons pas non plus. Avec les mieux salus de vos camarades allemands. C'est savoureux, mais je ne leur conseille pas de me tomber dans les mains, ils s'apercevraient que je suis bien décidé à tirer encore plus qu'avant. Cette trouvaille m'a fait plaisir car si nous souhaitons la paix, jamais un seul soldat de chez nous ne commettra une lâcheté de ce genre. Il faut que le moral soit bien bas. o—o Les conservateurs allemands boudent Hertling Le Berliner Tageblatt écrit que dans les couloirs du Reichstag on constate que le chancelier a obtenu, au moins sur un seul point, l'adhésion unanime de l'assemblée, c'est quand il a annoncé que l'Allemagne acceptait les offres russes concernant l'armistice. Sur les autres questions, le comte Hertling a eu pour lui tout le bloc de la majorité qui a subi, dit le journal, l'épreuve du feu. Quant aux conservateurs, ils reprochent surtout au chancelier de ne pas les avoir consultés pour former son gouvernement et de ne pas respecter leurs prérogatives traditionnelles; leur attitude ressemble à une bouderie plutôt qu'à une véritable opposition.O-rO Les pourparlers américano-japonaisOn annonce officiellement que le Japon a été obligé de suspendre les négociations se poursuivant, à Washington, pour la suppression de l'embargo sur les exportations d'acier, par suite de l'impossibilité de donner satisfaction aux contre-demandes des Etats-Unis. Les Etats-Unis consentaient à fournir 175.000 tonnes d'acier pour 250.000 tonnes de bâtiments du Japon ; mais les Etats-Unis fixaient la limite d'âge des bâtiments de sept à dix ans ainsi que le prix de 175 dollars par tonne pour les bâtiments construits et 200 dollars pour ceux en construction. Le ravitaillement de la Belgique et les Allemands Le torpillage des navires du Relief Loridres, 6 décembre.— Le Wolff Bureau a publié récemment un télégramme contenant des informations dites "de source digne de foi", dans lequel une tentative était faite pour justifier le torpillage de navires du Relief belge par des sous-marins allemands en déclarant que ces navires ne furent détruits que lorsqu'ils furent trouvés dans la zone dite "de danger" et "dangereuse". On déclarait en outre que les navires du Relief passaient de nouveau par la zone prohibée "probablement à l'instigation de l'Angleterre". Le Wolff Bureau arguait que s'il y avait un manque de vivres en Belgique, la faute en était en partie aux navires du Relief et e.n partie à l'Angleterre.L'Agence Reuter est informée de sour- . ce autorisée que les allégations allemandes sont dénuées de tout fondement. Les instructions de navigations remises par l'Amirauté ne possède aucune information que cela se serait passé. S'il en a été jamais ainsi, ce ne peut avoir été que dans des cas isolés, probablement à oau-se du mauvais temps et les circonstances ne peuvent fournir aucune justification pour les brutales attaques de sous-marins allemands contre des navires transportant des vivres pour le secours des habitants de la Belgique occupée, dont la situation présente est due uniquement à l'occupation allemande de leur pays. La suggession que les autorités britanniques auraient encouragé des navires du Relief à pénétrer dans la zone prohibée est trop absurde pour nécessiter une réfutation.—- Reuter La saisie du navire du Relief "Haelen" Londres, 6 décembre. — Le 3 novembre (1917) le steamer Haelen du Relief belge, allant de Montréal à Rotterdam avec une pleine cargaison de grain pour la population civile belge, et portant les marques reconnues de la Relief Commission, fut capturé par un sous-marin allemand et remorqué à Swinemunde. On laissa d'abord entendre à son capitaine que son navire serait relâché immédiatement, mais après un intervalle d'un mois il est toujours détenu, malgré les protestations répétées de la Commission du Relief, des ministres protecteurs et enfin du ministère hollandais des Affaires étrangères. D'après les dernières nouvelles, les autorités allemandes se proposent de placer le navire et sa cargaison en Cour des Prises. Les autorités allemandes n'ont jusqu'ici présenté aucune explication de leur action arbitraire à l'égard d'un navire auquel elles avaient elles-mêmes accordé un sauf-conduit. Le Haelen se trouvait en dehors de la zone prohibée allemande au moment où'il fut capturé, de sorte que le gouvernement allemand n'a pas même l'excuse de la violation technique de ses règlements pour appuyer son action.On déclare qu'une grande partie des membres de l'équipage du Haelen sont des Hollandais.II est intéressant de rappeler qu'en mars dernier, pendant qu'il effectuait un voyage précédent pour la Relief Commission, et qu'il se trouvait de même muni de soi-disant sauf-conduit allemand, le Haelen fut bombardé par un sous-marin allemand dans la mer du Nord, et que sept membres de son équipage furent tués. On permit cependant à la fin au navire de poursuivre son voyage. — Reuter. o—o Les origines du Boloisme Sous ce titre, M. Etienne Chichet publie dans l'Homme Libre d'intéressants renseignements sur les obstacles dressés par la Sûreté générale et la préfecture de police à l'œuvre de sécurité nationale accomplie par le 2e bureau du gouvernement militaire de Paris, dont Maurice Barrés a expliqué la suppression." Des allées et venues suspectes nombreuses entre Paris et la frontière suisse étaient quotidiennement signalées. D'informations diverses et concordantes résultait l'impression très nette que les financiers austro-allemands de Paris, alors réfugiés en Suisse, entretenaient par messagers des relations suivies avec la capitale. Mais, pour vérifier ces allégations, il fallait suivre le fil de bout en bout, faire prendre en filature les personnages suspects depuis leur point de départ jusqu'à leur point d'arrivée. " Dès que le 2e bureau voulut confier à des inspecteurs de la préfecture le soin d'accomplir cette importante opération, il se heurta au veto formel de M. Laurent, préfet de police."La Sûreté générale approuva l'attitude du préfet de police, et dès lors, ajoute notre confrère, " il était matériellement impossible au 2e bureau de l'état-major de l'armée de Paris de suivre de bout en bout une affaire d'espionnage ayant son centre à Paris et ses points d'aboutissement en Suisse ". Les Belges en Afrique allemande Un éloge anglais Dans un leader du Times (30 novembre ig1?) consacré à la campagne^ de l'Est-Africain allemand, on lit : On ne peut trop louer ce qu'ont accompli le général Northey et ses troupes. Ils ont marché des milliers de milles dans une contrée aussi difficile que n'importe laquelle du monde, ils n'ont pas donné de repos à l'ennemi ils lui ont livré bataille partout où ils l'ont trouvé et, finalement,' ont empêché la jonction des deux corps survivants juste au moment où ils allaient s'unir. Les Belges ont été aussi endurants et efficients. Beaucoup du réoent succès allié dans l'Est-Africain est dû à leurs efforts. o—o Le Noëi des petits pauvres d'Anvers Physiologiquement, nos enfants se meurent de faim. Dr. SCHUYTEN. Chef du Service pédologiqut de la ville d'Anvers. Les sommes recueillies seront réparties entre les enfants pauvres d'Anvers, sans aucune distinction de parti ou de religion. DIX-SEPTIEME LISTE Report £ *198 1 9 Fr. 210 David Petrie ... ... ... 400 Monique et ses frères ... 10 o La famille Ullens ... ... 5 o £ 202 16 9 * Fr. 210 o—o—— Krupp et la propagande allemande L'usine Krupp, dit le Journal de Genève (24 novembre), a lié partie avec les panger-manistes. Cela se conçoit aisément. Ce sont eux qui font marcher ses affaires. La plus grande partie des fonds que dépense sans compter le " parti de la patrie allemande " est fourni par Krupjp. Ils servent à alimenter en Allemagne une campagne belliqueuse et annexionniste. Pour façonner l'opinion, on a acheté ou tenté d'acheter les principaux journaux libéraux qui défendaient une politique relativement modérée. Mais Krupp s'occupe également de la propagande à l'étranger. Ses moyens le lui permettent. Une bonne partie des milliards des emprunts de guerre ne coule-t-elle pas dans ses caisses? Une vaste association a été créée, intitulée : Gesellschaft zur Fôrderung des Deutschtums im Austand. Elle a une ramification en Suisse, avec la raison sociale : Deutsche Propa-ganda in der Schweiz. Cette société a acquis plusieurs immeubles à Berne. Elle dispose d'importantes ressources et déploie une grande activité en sens divers. Récemment M. le Dr. A. Thorndike, secrétaire général de la direction de l'usine Krupp, est venu -en Suisse faire une tournée d'inspection. Il a rendu visite à diverses personnalités suisses en sollicitant leur appui. Il leur a avoué, comme une chose toute natu- * relie, que la propagande artistique allemande qui a pris les proportions que l'on sait est stipendiée par Krupp. Les premiers orchestres d'Allemagne viennent nous jouer les purs chefs-d'œuvre de Beethoven et les violons sont payés par une fabrique de canons ! On ne peut plus s'étonner de rien aujourd'hui. Mais cette " utilisation " de l'art n'est-elle pas particulièrement révoltante^ Mais M. le Dr. Thorndike a avoué que ces moyens ne suffisent pas. Et si, en un moment . pareil, il est venu en Suisse, c'est pour créer une " organisation " capable de façonner méthodiquement l'opinion publique. Une enquête doit être instituée sur l'attitude de tous les journaux de notre pays aya-nt quelque importance. Et l'on agira sur eux par le moyen de la publicité. Ceux qui ne seront pas jugés au titre seront privés des annonces de provenance allemande. Quant aux autres ils seront " encouragés " de la manière la plus efficace. Une institution créée ad hoc, l'Agence Ara (Aus-landanzeigegesellschaft) sera chargée de travailler notre presse en concluant des traités avantageux avec les "bons journaux". Les autorités fédérales ont été averties de ces tripotages de l'usine Krupp et de son représentant par une haute personnalité de la Suisse allemande dont l'autorité ne peut être mise en doute. Nous comptons bien qu'elles prendront les mesures nécessaires. Mais nous espérons aussi que maintenant que nos confrères sont renseignés sur le piègj qu'on leur tend, ils sauront s'en dégager. Le moment est venu de montrer qu'il y a des choses dans notre pays qui ne sont pas à vendre et que la vieille probité suisse n'est pas un vain mot.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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