La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 13 Fevrier. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/696zw19j26/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES 22ME ANNEE. SAMEDI 18 FEVRIER LU15. N°- 44. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. bombardement de tracy-le-mont.LES OPERATIONS NAVALES. PARTS 12 février.—Communiqué officiel de lô heures:— Do la met- à la Somme, il y a eu des engagements d'artillerie. . _ . , lu sud de La Boisselle, l'ennemi a tait sauter une mine à l'extrémité d'une de nos tranchées, dans laquelle, cependant, nous nous, sommes maintenus. ... De la Somme a l'Argonne, il n'y a rien a signaler excepté le bombardement de Tracy-le-Mont par l'ennemi et l'activité de not:e artillerie dans les'secteurs de Reims et ce Soissjns. 'Dans .a Woevre, il y a eu une canonnade assez vigoureuse du côté allemand en face de ïh.aucourt et d'Arnaville. , I.e communiqué naval suivant a ete pubae aujju:d'hui :— . . Au cours des attaques signa.ees o o fevrier par l'armée turque contre .e canal de Suez, deux navres français ont contribué avec succès à la dél'e .se du canal. Le garde-côtes "Requin" réduisit au si ence les canons lourds turcs, et le croiseur " Entrecas-teau : " dispersa un groupe important de l'ennemi'.Les deux navires n'ont subi aucune perte. LA DISETTE EN ALLEMAGNE. le regime du pain a berlin. AMSTERDAM, 12 février.—La distribution du pain dans les grandes villes allemandes est dèi à présent réglementée. A Berlin, huit millions de bons de pain seront distribués le 22 février, chaque bon étant*va.ab e pou: une semaine seulement et pour la déli-vraison de deux kilogrammes.—Central News. COPENHAGUE, 11 février.—Un télégramme privé de Berlin dit que la capitale est divisée en 170 districts pour la distribution du pain. Chaque district est présidé par une commission spéciale chargée de la distribution. Les bons sont sévèrement contrôlés par les boulangers et les débitants, qui sont sévèrement pun s s'i'.s délivrent du pain ou de la farine sans recevoir de bons en échange. Dans les hôtels et les restaurants on ne donne de pain que contre présentation d'un bon. Aux dîners et fêtes chaque convive doit apporter son propre pain, l'hôte ne pouvant en obtenir que pour lui-même et les membres de sa famille. LES NOTES AMERICAINES. grave avertissement a lallemagne. WASHINGTON, 12 février.—On vient de publier le texte des notes ces Etats-Unis à i'Aile-niag.ie et à xa Grande-Bretagne. La note à l'Allemagne, " avec un respect sincère et les sentiments .es plus amicaux " rappel.e au gouvernement impénal que le seul droit des be.-igérants est limité h ia visite et à la recherche, à moins qu'un b.ocus soit effectivement maintenu, "qui, écrit le gouvernement, n'e^t pas en vue dans le présent cas." La note continue :— " Déclarer ou exercer le droit d'attaquer ou de détruire tout navire pénétrant dans îa zone prescrite en haute mer sans déterminer d'abord avec certitude sa nationalité be.digérante et le caractère de contrebande de sa ca.gaison, est un acte tellement sans précéuent dans »es méthodes de guerre nava.es, que ce gouvernement (américain) se refuse à croire que .e gouvernement impérial a.ieinand le considéré possible dans le cas actuel." La note rappe.le au gouvernement impérial que les Etats-Unis sont maintenant exposés à la critique d'actes non-neutres .et dit que "si les commandants de navires de guerre allemands agissent dans la présomption que le pavillon des Eta.s-L'nis n'est pas employé de bonne foi et devaient détruire en haute mer un navire américain et attenter à la • vie de citoyens américains, il serait difficile au gouvernement des Etats-Unis de considérer un tel acte sous aucun autre aspect que celui d'une violation indéfendable de droits neutres, qui serait vraiment difficile à accorder avec lés relations amicales existant heureusement aujourd'hui entre les deux gouvernements. " Le gouvernement des Etats-Unis serait forcé do demander strictement compte au gouvernement. impérial de tels actes, et do prendre toutes mesures qui seraient nécessaires pour sauvegarder les vies et les propriétés américaines." En conclusion, la note mentionne le fait que des représentations ont été faites à Ma Grande-Bretagne au sujet de 1' "emploi non autorisé du par; Ion américain pour la protection de navires britanniques." La note à la Grande-Bretagne dit que le département des affaires;étrangères a été averti de 'a déclaration par l'amirauté m Fernande que le 31 janvier le gouvernement britarriique a explicitement autorisé l'emploi de pavi'lons neutres. 1'- 'e mentionne également l'incident du " Lusi-titn-a." et les rapoçfts de presse de la déclaration ra- I© Fcreign Office ang'ais défendant i us 'ce de pavi'lons neut-es ci déclare que le gouye -nement américain *' considé-era avec une sooitu<"'e anxieuse tout emploi général du pa-' 111 des Etats-Unis par des navires britanniques trayeTsa.nt ces eaux " (c'est à dire, la zone de guerre imposée par l'Allemagne).—Reuter. UN STEAMER AMERICAIN COULE DANS LA MER NOI^E. NEW YORK, 12 févr'er.—M. Morgan Thau, ■v^bassadeur des Etats-Unis à Constantinople, a «•ab é au ministère des affaires étrangères que if flotte russe a coulé le steamer américain 'shington" au cours du bombardement de Atebizonde. ' es officiels font ressortir que l'incident n'a aucun caractè-e international, la propriété privée, (1 apiès les règles d'un bombardement, devant • Prendre la responsabilité de tout dommage encouru dans ces circonstances.—Exchange. plne dépêche Reuter de Paris dit que Laon ? -f, Peu souffert de l'occupation allemande, '«a ville n'est pas fortifiée. Les vivres sont assez abondants et la faible garnison se contente d'em-pecher les habitants de sortir de la cité. . Un grand nombre de blessés sont arrivés .jeudi u Bruges, venant du front de Middelkerque. "es aviateurs étrangers effectuent fréquemment \ ■< 1f1coni?aissances sur Zeebrugge, en dépit du ^ouillard. Il y a de grands mouvements de '' upes dans les villages au nord de Bruges. | >• " Des informations de source hollandaise o!?V*ue Ies forts de Maubeuge ont été réparés , « sont prêts à la défense. ATTAQUE AERIENNE CONTRE LE LITTORAL BELGE. trente-quatre appareils contre les bases de sous-marins. GRANDS DEGATS. la gare d'ostende (kales) incendiee. LONDRES, 12 février.—Le Secrétaire de l'Ami rauté publie le communiqué suivant:— Pendant ces dernières vingt-quatre heures de: opérations combinées d'aéropianes et d'hydro planes ont été effectuées par l'aile navale dans ies clistr.cts de Bruges, Zeeb.ugge, Blanke'nberghe e Ostende, dans le but d'empêcher .e développe ment de bases et étab.issements de -soiïs-marins. Trente-quatre aéroplanes et hydrop;anes naval: y ont p;is part. On rapporte que de grands dégâts ont été faits à la station de chemin de fer d'Osi.ence qui d'après les informations actuelles a probablement été incendiée jusqu'au sol. La station de chemin de fer de Blankenberghe a été endommagée et des lignes de chemin d< fer détruites en de nombreux endroits. Des bombes ont été lancées sur des emplace ments de canons à Middelkerque, ainsi que sui l-i station de puissance motrice et des navires servant à la recherche des mines à Zeebrugge. mais l'étendue des dégâts est inconnue. Pendant l'attaque es machines rencontrèrent d'épaisses couches de neige. Aucun sous-marin ne fut aperçu. Le commandant d'escadrille Graliame-White tomba en mer au large de Nieuport, mais fut sauvé par un navire français. Quoiqu'ils aient été exposés à un violent feu de fusi's, canons anti-aéroplanes,- mitrailleuses, etc., tous les pilotes sont revenus sains et saufs. Deux machines ont été endommagées. Les liydrop'anes et aéroplanes se trouvaient sous le commandement du commandant d'aile Sampson, assisté par le commandant d'aile Longmore, les commandants d'escadrilles Porte, Courtney et Rathborne. Note.—On croit que cette opération aérienne est-la plus considérable qui ait jama;s été effectuée, au moins quant au nombre d'engins mis en ligne. LES SOUS-MARINS. le capitaine d'un navire ' marchand les defie. YMUIDEN, 11 février.—Le steamer anglais "Laertes," arrivé ici, rapporte qu'il fut attaqué hier après-midi au large du bateau-phare de Maas, par un sous-marin allemand. Le sous-marin lança une torpille, qui, cependant, manqua le steamer, et les dégâts subis par le "Laertes" sont .imités à un certain nombre de petites perforations dans sa cheminée provoquées par les bal.es d'une mitrailleuse actionnée sur le sous-marin. Interviewé plus tard, le capitaine du " Laertes " déclara qu'hier après-miai à quatre heures, à 40 milles au sud-sud-ouest du bateau-pliare de Maas, un sous-marin allemand lui ordonna de s'arrêter. Il refusa toutefois'd'obéir à cet ordre et donna des instructions pour que le pavillon hollandais fût hissé. A son avis, il était justifié d'en agir ainsi par la présence à son bord d'un certain nombre d'étrangers, comprenant de nombreux-Chinois.Le " Laertes " fila ensuite à pleine vitesse, après ciuoi que'ques coups furent tirés par une mitrailleuse installée sur le sous-marin; les balles frappèrent la cheminée et un ventilateur. Le navire dépassa toutefois rapidement le sous-marin, qui, après lui avoir donné la chasse pendant environ troiâ-quarts d'heure, lui lança une torpille, heureusement sans aucun succès. Le " Lae-tes " arriva sain et s»uf à Amsterdam cet après-midi. Une ennuête officielle est effectuée par le gouvernement hollandais.—Central News. AMSTERDAM, 12 février.—Le sous-marin qui attaaua le "Laertes" était le "U2." Le capitaine du bateau marchand, du nom de Propert, sauva son navire par sa vitesse (1(5 nœuds) et par ses habiles manœuvres. La torpille lancée par le sous-marin passa 'e lonc du cargo. Le "Laertes"' allait de.Java à Amsterdam. Note.—T1 s'agit probablement du steamer "Laertes" de la Ho't Line. Son port d'attache est Liverpool, et sa jauge de 4541 tonnes. VERSION ALLEMANDE. BERLIN, 12 février.—Le capitaine du steamer angla:s " Laertes," venant de Java, rapporte qu'il a été bombardé par un sous-marin allemand le vendredi (1). 10 février, entre le bateau-phare de Maas et le Schouwerbauk. Les projectiles pénétrèrent à travers la cheminée, la- boussole, les canots et dans le navire. Le sous-marin essaya de torpiller le steamer, mais le "Laertes" Lui échappa par de rapides manœuvres et par le développement de sa plus grande- vitesse Avant de commencer l'attaque ]e sous-marin avait s:gnalé au "Laertes" de s'arrêter, signal que le " Laertes " ne suivit pas.— Wireless Press. LE CAS DU "WILHELMINA". la cargaison est saisie. FALMOUTH, 11 février.—La cargaison du " Wilhemina" a été saisie et placée en cour des prises par la douane. Un conservateur a été mis à bord du navire.— " Evening Standard." FALMOUTH, 12 février.—Le capitaine Brewer, commandant le " Wilhelmina," a annoncé qu'il avait été prié par la douane de mener son navire dans un port du canal de Bristol. Le navire ne peut quitter Falmouth avant d'avoir subi des réparations.—" Evening Standard."LE POTNT DE VUE AMERICAIN. WASHINGTON, 12 février.—Le départment des affaires étrangères a décidé que le cas du " Wilhelmina" doit pouvoir aller en cours des prises à cause de l'affirmation que le décret allemand s'appropriant tous les stocks de grain justifie la saisie. Les propriétaires de la cargaison, et peut-être les armateurs du "Wilhelmina" également seront représentés par avocats. L'ambassadeur américain recevra des instructions d'avoir à suivre les débats.—-Reuter. TOUJOURS LES HUNS! dixieme rapport de la commission officielle belge d'enquete. DES FAITS. II.* Suite du dixième rapport de la Commission (officielle belge) d'enquête sur la violation du droit des gens, des lois et des coutumes de la guerre :— A 10 heures du soir, le témoin aperçut un nouveau groupe de civils, dans lequel il y avait, cette fois, des femmes et des enfants. Une partie de ce groupe, comprenant quelques hommes, plusieurs femmes et des enfants, dut passer la nuit sur le. pont de la Sambre, afin d'éviter qu'il fût bombardé par les Français. Les autres furent ; poussés au feu de ceux-ci. Il y avait parmi eux le Frère directeur des écoles libres, âgé de fil ans, et trois religieux plus jeunes. Le lende-1 main matin, le témoin, qui avait été arrêté lui-- même et qu'on amenait avec un nouveau groupe ■ d'otages, rencontra huit religieuses qu'on avait placées sur le pont pour le garantir contre toute i tentative de destruction. A Tamines, un témoin, qui assistait d'une i fenêtre au combat ivré entre 'es troupes allemandes et françaises sur la Sambre, vit des civils , poussés par des Ai.emands sur le pont. Comme les malheureux essayaient de se réfugier dans "es premières maisons de la rive, au-delà du pont, les A..emands rivèrent sur eux et p.usieurs vinrent tomber mourants dans la maison où se trouvait le témoin. A Tournai, nous affirme un autre témoin, les troupes allemandes pénétrèrent le 24 août, toujours en se protégeant par plusieurs rangs de civils. Devant Malines, des témoins, préalab e-ment emprisonnés, emmenés en Allemagne et ramenés aux environs de Bruxel'es, ont été conduits vers le canal, derrière lequel se trouvaient les troupes belges, dans l'espoir que celles-ci les laisseraient avancer et qu'à leur suite les Allemands pourraient passer impunément. Le procédé employé par les troupes régulières en ordre de marche fut aussi employé par des patrouilles. Un témoin, cherchant, après e deuxième bombardement de Malines. à regagner son village, rencontra six soldats allemands qui amenaient prisonnières cinq jeunes filles. Le témoin fut appréhendé à son tour. En passant à proximité d'une route, où se trouvait une compagnie de soldats belges, les Allemands p'acèrent les jeunes filles autour d'eux pour empêcher les soldats belges de tirer sur eux. Un autre témoin, revenant à bicyclette, tout au début de la guerre, à son domicile, dans un vi'lage de La Hesbaye, fut arrêté par huit hussards et un officier, qui l'obligèrent à marcher à côté d eux, en le menaçant de mort si une troupe belge tirait sur eux. 2.—Par les témoignages distincts, nous àvoni ete a meme d'apprendre que le nombre de prisonniers civils, nommes, femmes et enfants, internés en Allemagne, était .considérable. De nombreux réfugiés nous ont exposé dans quel'es circonstances ils avaient été séparés des membres de leur iamille: plusieurs, arrêtés sans motif, emmenés pendant plusieurs jours dans d'atroces conditions de bruta.ité et ae cruauté, ont pu s évader. D'autres, après avoir été emmenés en Ai.emagne et avoir été exposés aux injures et aux mauvais traitements, ont fini par ât-re ramenés et laissés au hasard dans la campagne. 1 artout cela a été un système da faire prisonniers, sans un prétexte ou sans raison, un grand nombre d -.individus, des fami les entières ef, meme toute la population de hameaux ou de villages. Dans beaucoup d'endroits, ces prisonniers, décores du nom d'otages ou rassemblés simplement a .a maniéré d'un troupeau, ont été divisés en SnfgrOUp^fn Presque toujours les hommes etaaent aussitôt séparés des femmes et presque raitout une partie était destinée à être fuselée Aous examinerons plus loin cet ordre particulier de \îo ation des lois de la guerre. L'emprisonnement de populations désarmées et inoffenrives nous parait constituer un grief distinct Cet emprisonnement ne peut s'expliquer par aucun nmtii avouable. La Commission est suffi-samrnent edifiee sur le procédé, tel qu'il a été '2 a Aerschiot ot à L°uvain. De nombreux témoins nous ont onfirmé les précédentes constatations. IL nous paraît superflu de revenir sur ces points. Un témoin arrêté isolément et bien 'après la période des hostilités, nous a fait un récit détail c de son emprisonnement. Appréhendé aux environs de Bruxelles, il fut joint à une vingtaine d autres civils et tous furent emmenés par train «n Allemagne, sous-la garde de quatre soldats. Aux stations allemandes, la population, qui semblait attendre le passage des trains, lançait des injures aux prisonniers civils, que les gardiens désignaient à la foule comme des franc-«reura. Le iueme témoin affirme que dans d autres wagons du train il y avait d'autres pri-i J'?1™™"' un vieillard avec deux fillettes de 13 et de 13 ans et un petit garçon de 10 ans. Le reste du train contenait des militaires prisonniers, Belges. Français et Anglais, que la fou e se gardait d'insulter, qui étaient, convenablement nourris, tandis que les Civils ne recevaient que dû pain et de l'eau. Après p usieurs jours d'un voyage atroce, les prisonniers civils furent internés à X où le témoin rapporte qu'ils trouvèrent plusieurs centaines d'autres civils be'ges. Us furent ainsi plus de 050, enfermés dans un grenier el couchés sur de la paille. Six prêtres étàient parmi eux. Le témoin raconte a quel traitement inhumain étaient soumis ces ma.heureux. Ilévei'lés à coups de bâton, accompagnés d'injures, ils sont conduit dans la cour de la caserne On leur met une inscription sur le dos, les marquant de leur qualité de prisonniers de guerre, ave.- le nom de la ville où. i.s sont détenus. A midi, on-leur ilonne un bol de soupe. Les punitions sont le cachot et l'exposition pendant plusieurs heures au pilori, sans compter les injures et lès coups de bâton et de crosse. Le logement est insalubre et le w.c. est public, rudimentairement composé d'un sapin cloué, sur piloti, au-dessus d'une fosse d'une longueur de 10 mètres. Dans cette localité se trouvaient détenus notamment 300 habitants d'un village flamand, avec le curé, le vicaire, un séminariste, l'instHuteur et le secrétaire communal, un curé du diocèse de Namur, un séminariste d'Hoogstraeten, un professeur, prêtre du collège Saint-Pierre- de Bruxelles. *Voir la Métropole du 12 février. ©■ — Nous avons annoncé que M. Charles Men-diaux, beau-fils de feu M. Coorèmans, s'était suicidé, ayant été condamné à. dix ans de forteresse et 10,000 frs. d'amende. Cela est inexact! M. Mendiaux a en effet été assassiné par les brutes allemandes ! Condamné à un an de prison, ét détenu à Ileyst, à la suite d'une discussion avec un officier prussien, il avait commis l'imprudence de cacher sur lui ses bijoux et des valeurs. Des amis obtinrent sa mise en liberté contre une somme de 1000 frs., mais lorsqu'on pénétra dans sa prison, on trouva son cadavre, la tête trouée d'une balle, e* complètement dépouillé de tout ce qu'il possédait*« COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. retraite strategique en prusse orientale. 22 ATTAQUES REPOUSSEES. PETROGRADE, 11 février.—La déclaration officielle suivante vient d'être publiée:— 11 a été constaté récemment d'une façon définie que quatre nouveaux corps d'armée ont fait leur apparition en Prusse orientale, formés en partie de troupes Prussiens du front occidental, en partie de recrues nouvelles et en partie de troupes de réserve. Cela change radicalement la situation et nécessite la retraite de nos troupes, en vue d'assurer la possibilité de les redisposer et d'effectuer une concentration plus serrée. Un tel but peut être atteint le mieux sur notre propre territoire, à l'abri de nos forteresses. Il faut présumer que nous sommes à la veille d'une grande et longue opération, qui doit décider définitivement ne la lutte en Prusse orientale. Cette circonstance rendra nécessaire une certaine brièveté dans les communiqués des futurs combats, tenant compte de la stricte nécessité de tenir secrètes les opérations de guerre. Après vingt-deux tentatives infructueuses, les Allemands ont réussi à occuper aves de grandes forces, et au prix d'une attaque sang.ante, les hauteurs de Koziomoka, mais iis en furent délogés ■jîar un violent combat à la bayonette et laissèrent 400 morts sur le terrain. La garnison de Przemysl s'épuise en de vaines sortées et maintient un feu irrégulier sur nos troupes d'investissement. Dansç la mer Noire, les Pusses ont coulé un transport turc chargé de 50,000 pouds (environ 900 tonnes) de vivres.—Reuter. PETROGRADE, 11 février.—'Une dépêche précédente de l'état-major du grand quartier-général- du .généralissime disait:— En Prusse orientale, la concentration de trè?» grandes forces allemandes a été définitivement établie. Ces forces, prenant l'offensive, développent celle-ci, surtout dans la direction de Lvck. La présence de nouvelles formations arrivées au front du centre de l'Allemagne a été révélée. No's troupes se retirent de la ligne des lacs de Masurie vers notre frontière en retenant l'en-nemi.-r—Reuter.VERS L'EST. AMSTFJRDAM, 12 février.—On rapporte de I.ouvain un mouvement considérables de troupes des Flandres vers l'est, entre le 1er et le S février. Le trafic par chemin de fer vers le sud, interrompu pendant trois jours, a été rétabli, mais seulement pour les besoins militaires. ,Les Allemands prétendirent que ces troupes é'aient transférées vers le nord dé la France, mais elles étaient' en fait conduites en Allemagne, via Huv. Les forces , retirées du front occidental sont considérables. Trois trains arrivèrent à Louvain mercredi soir, renfermant 4000 soldats, munis de provisions de bouche.—Central News. LA RECOMPENSE DE LA BELGIQUE. on lui donnerait constantinople. PARIS, 10 février.—-M. Jean Finot publie dans " La Revue" l'intéressant article suivant:— Sans parler des autres dédommagements que l'Allemagne devra à l'héroïque Belgique, il lui faudra céder une grande province située au-delà de Liège, wallone d'origine et qui n'a cessé de l'être ma.gré sa germanisation à outrance. Depuis 1815, la Prusse s'est appropriée toute une partie de la province de Liège et du Luxembourg belge où l'on parlait français. Les noms mêmes de ses principaux bourgs en témoignent : Montjoie. Malinédy, Saint-Vith, etc. Persécutés pàr lu Prusse, les Wallons de ces régions ont gardé intact leur amour pour le génie, belge et français et il serait juste de les affranchir d'un jôug qui ne les a point transformés. Des amis mal avisés rêvent pour la Belgique d'autres conquêtes en Allemagne. Cadeau' funeste! Derrière les'annexés, des millions de Germains afflueraient en Belgique qui se trouverait de la sorte débordée par les non-désirables. Les Alsaciens fidèles à la mère patrie sauront épargner à la France le même danger. Et pourtant. le retour de l'Alsace-Lorraine présentera quelques difficultés pénibles à résoudre. Mais une trouée allemande faite dans un tout petit pays pourrait provoquer des maux irréparables. Le peuple belge, conscient de son avenir national, sera sans doute le premier à décliner l'honneur d'absorber une trop grande dose d'Allemands...D'autres récompenses attendent ce peuple héroïque. Et, en tout premier lieu, la ville neutralisée de Constantinople. On confiera ainsi à la Belgique une mission qui, outre sa grandeur et sa beauté, lui apportera des avantages considérables. Cette idée, émise par nous il y a deux mois, a rencontré', dans certains milieux diplomatiques, un accueil chaleureux. La loyauté et l'esprit de sacrifice avec lesquels les Belges ont su défendre leur neutralité, seront les meilleurs garants de leur vaillance future. Or, la ville de Constantinople, comme le disait avec raison Napoléon 1er, est la clef du inonde. lin témoignant cette confiance sublime au roi i Albert et à son peuple, les Alliés et les neutres rendront immortelles leurs vertus héroïques. Comme ils viennent de sauver l'humanité, il sera juste de leur confier la tâche de libérer le bonheur du monde pour la deuxième fois, car les convoitises, rivales et séculaires qui guettent Constantinople ne pourront être résolues pacifiquement que sous une forme qui. en apaisant toutes les susceptibilités, ralliera tous les suffrages...— D'après le Wolff Bureau, les trois rois de Scandinavie tiendront une nouvelle conférence à Malmô pour examiner la question de l'emploi du pavillon nèutre par les navires belligérants, et celle des mines. — L'amirauté allemande a notifié aux gouvernements seandinaves que la pèche et la navigation à la voile neutres étaient défendues jusqu'à nouvel ordre au large de la côte du Schleswig-Holstein.— Après avoir fait une promenade au jardin zoologique de Berlin (pour y voir les tigres), le Kaiser est parti pour le front oriental. — On dément officiellement qu'aucun cas' de choléra ait été constaté à Berlin. — A partir de ce jour, les cartes postales et lettres ouvertes écrites en français ou en allemand peuvent et.re envoyées de Hollande, via Aix-la-Chapelle, à Bruxelles, Verviers, Liège, Anvers et environs. .—Le steamer germano-américain '"Dacia," a auitté le nort de Norfolk (Va), jeudi. LA TAXE SUR LES ABSENTS. la protestation de gouvernement. LE HAVRE,. 9 février.—Le gouvernement j belge a, comme nous l'avons annoncé, lancé une protestation solennelle contre la taxe sur les absents perpétrée par le général von Bissing. En voici le texte:— En entrant en Belgique, les troupes allemandes n'ont reculé devant aucune violence pour terroriser la population, e.les ont détruit des villes, incendié des fermes, ravagé les campagnes, massacré les citoyens inoffensifs. La fuite a été pour beaucoup le seul moyen de sauver leur vie et de garder leur honneur. La terreur a gagné le pays tout entier et, par une ironie raffinée, le gouvernement allemand veut maintenant punir les absents, c'est-à-dire ceux qui, effrayés par la barbarie de ses procédés se sont résignés à abandonner leur "patrie et leurs maisons, parfois en ruines ou incendiées, pour vivre péniblement à l'étranger. Par un arrêté du 16 janvier 1915 le gouverneur général vient de décider que les Be'ges ayant quitté volontairement leur domicile depuis le début de la guerre et non rentrés en Belgique avant le premier mars 1915, seront frappés d'un impôt additionnel et extraordinaire fixé au décuple du montant de la contribution personnelle à laquelle ils étaient soumis pour l'année 1914. Par le fait qu'elle est en opposition avec les principes de l'équité et du système fiscal en vigueur en Be'çioue cette imposition est contraire aux articles 43, 4G, 48 et 49 de la quatrième convention de La Haye. C'est par une subtilité qu'elle revêt l'apparence d'une contribution personne'le analogue à la contribution personnelle établie par les lois existantes, alors qu'elle en est essentiellement différente. Au lieu de respecter la Constitution et les lois du peuple belge, elle les méconnaît au double point de vue de l'égalité et de la liberté. Elle distingue entre les contribuables, elle ne vise qu'une catégorie, les absents et même qu'une catégorie d'absents. Elle dénie aux citoyens le droit de juger des raisons qui peuvent commander leur éloignement du pays, raisons de santé, d'affaires, de famille, ruine de leur habitation, de leur usine, crainte des périls de guerre. Elle les frappe dans l'exercicc de leur liberté individuelle et elle les frappe sans aucun égard. Au lieu de reposer sur une légitime présomption de revenu, déduite de signes apparents, constatés dans un délai rapproché (maison occupée, domesticité, etc.), elle repose sur un rôle arrêté le 1er mars 191.4, d'après des bases qui, pour la plupart, ont été complètement bouleversées par la suite des opérations militaires. Elle méconnaît de la sorte toute l'économie du système fiscal belge. Au lieu de laisser au pouvoir iudicaire, conformément à la loi du pays, la vérification des conditions de l'assiette de l'impôt, et notamment du caractère de l'absence, elle s'en remet exclusivement à la décision du pouvoir exécutif de fait, c'est-à-dire au lise allemand, intéressé directement aux rentrées les plus considérables et qui appréciera sommairement sans débats publics et contradictoires. Au lieu d'avoir un faux modéré,"elle s'élève à la hauteur d'une spoliation. El'e vient s'additionner à toutes les autres contributions; elle se trouve fixée au décuple de la contribution personnelle qui apparaissait comme normale avant la guerre; sous peine de contrainte elle doit être exécutée à un moment où il n'y a ni revenu, ni disponibilités, où un moratorium légal et des embarras de fait arrêtent tous les paiements. Elle est, en réalité, une confiscation déguisée. Cette charge nouvelle est d'autant plus odieuse que le pays a été ruiné par la guerre, par les réquisitions et les amendes collectives, par les nombreuses saisies et les transports en Allemagne du bétail, des denrées alimentaires et des matières premières nécessaires à l'industrie. Tout en ordonnant le recouvrement des impôts établis par les lois existantes, le gouvernement allemand a encore, tout dernièrement, réclamé une énorme contribution de guerre, équivalente à vingt fois le montant des> taxes " et contributions perçues annuellement par les neuf provinces. 11 n'a obtenu le vote des consei's provinciaux, pour cette contribution mensuelle de 40 miPions, qu'apyès avoir fait, le 14 décembre 1914, la déclaration formelle, due ; "d'autres impositions ne seraient plus imposées au pays." C'est au lendemain de cette déclaration et de ce vote ou'est prise l'inique disposition concernant 7es absents. Parei^e imposition n'est pas seulement une méconnaissance de la Convention de La Haye, elle est encore un manouè flagrant à une promesse récente et solennelle. les belges en angleterre Le 1er mars prochain, au grand concert organisé au Qùeen's Hall, seront exécutées, notamment, " les Béatitudes," de César Franck. M. Antony Dubois, 2V Wellington Mansions, Queen's Club Gardens, W., fait appel au concours de ses compatriotes: dames et messieurs qui désireraient chanter les chœurs de cet ouvrage. Les membres des grandes chorales de Belgique sont particulièrement solicités à prendre part à l'exécution des " Béatitudes." Rappelons qu'Eugène Ysaye se fera, entendre au concert du 1er mars. * * * Il n'y pas seulement que les agents qui sont de braves gens, il y a aussi les coiffeurs, car ils profitent de toutes les occasions pour se montrer charitables. Nous^ n'étonnerons donc personne en disant que le très beau concert organisé jeudi soir au "Monico" au profit de la Croix-Bouge de Belgique fut un- réel succès pour cette vieille société fondée h Londres en 1863: le "Progrès de la Coiffure." Il y eut une salle garnie, au point que l'on trouvait difficilement à se caser; il y eut des artistes instrumentalistes et chanteurs oui rivalisèrent d'art et d'entrain -->ur faire se dérouler à la satisfaction de tous un programme des mieux composés, mais il y eut surtout une recette des plus appréciab'es. ce oui est de la plus haute importance dans les fêt|s de ce genre ! Lundi dernier, tous les Belges de la ville de Northampton et des environs étaient convoqués à assister à l'inauguration d'une salle superbe et contortab'e à l'Hôtel de Vil'e, mise gracieusement à la dispos;tion de nos compatriotes. M. le notaire Van Caillie exprima éloquemment et en termes bien sentis, la profonde gratitude de tous les Be'ges présents à M. le maire, à Mrs Parker, à tous 'es membres des divers comités ainsi qu'à toute la population de la vil'e. M. le maire félicita vivement M. Van Caillie de son discours, et rendit hommage à la petite nation be'ge et à son vaillant Roi. Au cours de 'a soirée un brillant concert improvisé obtint un plein succès, grâce au concours ob'igeants de Ml'es G. Clément, M. Debin, J. Hoffmann, M. Roman, E. Van Doorselaer, E. et E. Vlaminx, et de MM. E. Brenn, G. Gibbins et de M. le docteur Pirmez. Le comité be'ge leur adresse ses vifs remerci-ments, et annonce qu'un concert sera organisé le jeudi de chaque semaine à S heures du soir à partir du 1S courant. — Des membres, optimistes du Lloyd.déclarent que la guerre finira à l'époque des régates de Henley, c'est-à-dire en juillet. D'autres parient à 3 contre 1 que la guerre sera finie en sep- temhre. NOTRE CIRPS DIPLOMATIQUE. importantes nominations Le gouvernement belge vient de prendre deux décisions qui l'honorent autant que ceux qui eu sont l'objet: il a nommé M. Jules Van den Heuvel, ministre d'Etat, ancien mingtre do la justice, ambassadeur auprès de SS. Pie N, ru remplacement du baron d'Erp, démissionnaire, et il a accrédité M. Paul Hymans, ministre d'Etat, auprès de la cour de Saint-James, pour succéder au comte de Lalaing. Ces deux nominations seront accueillies pat tous les Belges, et en les temps que nous vivons avec une satisfaction toute particulière. Le>: deux nouveaux représentants ae la Belgique sont l'un et l'autre des hommes éminents,. tous deux fils de leurs œuvres, devant au seul travail la haute situation à laquelle ils ont su atteindre. M. Van den Heuvel, ancien profeseur à l'université de Louvain, est un des maîtres belges du droit; son passage au ministère de la justice n'y laissé que de bons souvenirs; son esprit clair, lucide, méthodique, se reflète éloquemment dan; tous ses travaux frappés au coin de nos plus nob.es traditions et qui sont des modèles du genre. Son catholicisme éclairé fera de lui auprès du Vatican, le porte-pqrole autorisé des intérêts supérieurs de notre pays. Quant à M. Paul Hymans, la chaleur des plus virulentes campagnes politiques n'a jamais empêché la Métropole de reconnaître en lui un des hommes les plus éminents de notre pays, un représentant autorisé de ces traditions parlementaires qui ont précisément vu le jour dans le pays des Pitt'et des Gladstone, un orateur de grand talent, un écrivain délicat, un esprit clair, tolérant et lucide. Nous sommes certains qu'il saura représenter la Be gique avec un grand éclat auprès du gouvernement de Sa Majesté George V. Le gouvernement belge vient aussi de prendre d'autres décisions heureuses. Il a nommé gouverneur général du Congo M. Henry, vice-gouverneur, un de nos coloniaux les plus expérimentés, et il a désigné M. Goffart, directeur au ministre des colonies, au poste de consul de Belgique dans les Pays-Bas, avec résidence à Flessinguc. NOS CONGOLAIS. une adresse patriotique. A l'occasion du 1er janvier 1915, une délégation de la Chambre do Commerce de Borna, composée de MM. Emile Van den Dale, président, Delefortrie, vice-président, et M. Horta, seert taire, a remis au gouverneur-général de la colonie une adresse ainsi conçue;— Monsieur le gouverneur-général. La Chambre de commerce de Borna vous prie de bien vouloir être son interprète auprès de Sa Majesté le roi Albert, pour lui faire part de toute son admiration pour l'héroïque résistance opposée aux enhavisseurs par l'armée belge et soi valeureux Chef, et lui transmettre ies vœux les plus ardents qu'elle forme pour voir couronnei de succès les efforts des Alliés par une vietoirt finale qui glorifiera à la fois la Belgique et sur Roi. LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉ j. 9 pcnco a ligne.—Joindre îo montant aux ordres, s.r.p. BRUXELLES, Courrier routiné. 12 voyages, Paiement à la réponse.—Ecrire Bainvc, poste rc£tant« iMevbury. LE seciétaire de la Société Royale d'Harmonie, d'Anrerî, est pué da laire conna.iu« son adresse, 6, Oderbarrow-road, Haie. Cheshirc. VTAN KEliKHOVE, ELISE, recherché par Léon, » Wilhelminastraat, 25, Flessingue. AUX SOLDATS BELGES! i.«5 6oiu«n,8 Doives dfej environs de Court-St.-Eticouo, • • - • .e, .icuoigutf, uem-yioux, Oienappw ci Nivelles goût piicsdq donner immeniatement de leurs nouvelles, pour leurs laraillca-à l'adresse suivante. Usines jionrioot. .SiiHoiK House, Laureuce Pountney llill. Cannon-strect, B.C., L-oodies. BARCELONA TRACTION. LIGI1T, AND POWER CO., Ltd. (Constituée sous le regime des lois canadiennes.) Aux Porteurs des OBLIGATIONS CINQ POUR CENT.. PREMIER® HYPOTHEQUE. KEA1B0UR3ABLES EN 50 ANS. Comme suite à i d.*iï puohe ie 50 no*tan^ie oeinu-r -union-<;ant que le coupon .^emoittiel du 1er ot<\mbi^ 19m n.» «irait pas payé à l'échéance et que le Conseil était en Iraia d'examiner un projet ayant pour but de fournir à la Coin* pagnio les ioni.n nece^saiies ia comuiaiion cl à i acueve-ment des travaux en cours ainsi qu'au règlement de.s in-térêts courants, nous, soussignés, à la demanne de plusieurs propriétaires de montants importante des susdites obligation* avons consenti fi constituer un comité (avec pouvoir de nom mer d'autres membres) devant, agir dans l'intérêt de tous la obligataires, examiner le projet financier envisasé, et cca voquer uuo réunion des obligataires, à laquelle le comiu espèro être en mesure de soumettre des propositions qu'S jugera pouvoir leur recommander. .Monsieur H. F. Pars hall, ancieu Président du Tenir» London Railway, a ncccPvé la Présidence du Comité; les pii> priétaires d'obligations désireux de recevoir des renseignement sont pries de s'adrosscr à lui à: Salisbury House, Londot Wall, London. E.C. II. F. PARSHALT.. ROBERT FLEMING. A. E. BAKER. GILBERT JOHNSTOXK. JAMES W. BOWHTLI.. CHARLES IJ. SELIGMA1J, E. R. PEACOCK. Londres. le 2 lévrier, 1915. OU TU RE.—Mm<r~SÛZANNE, 31, Baker-su y W., inlorme les dames belges et françaises qu'elle vio»4 d'engager dans ses salons MADAME IRMA, cx-vendeuso de la Maison Ilirsch et Cie., de Bruxelles, qui m tient à leur disposition tous l&s jours do 10 à 6 heures Prix très mcxl«.tcri. 'Phone, Mayiair i960. NOUS mettons vivement nos compatriotes en garde contre certaines agences de placement d'employés, qui no visont qu'à leur escroquer de l'argent. No verriez de cautionnement ou do garantie qu'avec les références le plu* SOCIÉTÉ de CRÉDIT FONCIER dèBÀN-TÀ® Société Anonyme—Capital 14.960,000 Francs. Messieurs les Actionnaire^ do la Société étant convoqués Assemblée Générale ordinaire, k Santa-Fé, avec l'ordre du jour suivant: lo. Approbation du Rapport, du Bilaii et des Comptes de l'Exercice 1911; 2o. Approbation de la répartition des bénéfices suivant les propositions du Conseil d'Administration; 3o. Election d'Administrateurs: 4o. Election d'un ou plusieurs censeurs ot fixation de leur rémunération. Messieurs les Actionnaires résidant en Europe sont invités à assiste i. ou ù se faire représenter à une réunion qui sera tenue, dan* la salle doe Assemblées de la BANQÛE I)R L'UNION PARISIENNE, 7. rue Chauchat. le Lundi 15 Mars 1915. à trois heures et demie, dans le but de traiter r^t, or^ro du jour et de nommer des Délégués chargé.; de îcs représenter à l'Assemb'ée Générale. L-s cartes d'a^mVion a cette réunion sont obtenues contre remise à la BANQUE de PARIS ot DES « \ ^S-BAS. à Pa is, des titre" d'actions ou de certificats de dépôts d'actions déiirrés par toute Panque ou tout Establishment de e-édii. '>'*ct,'ons ou He certificats de dépôt d'actions devront être déposés à la BANQUE «Je P^TS PAYS- BAS, cinq jours au moins avant celui de l'Assemblée. DE "ES ON nous prie d'annoncer la mort de M. Gustave Renty, décidé à Londres, Trafalgar-square, 1 (Char-nig Cross), lo 7 fétrier. 1915. LA METROPOLE parait chaque matin, sauf îo dimàncho, dans le " Standard," vendu chrz tous lei marchands de journaux au prix d'un penny. Nous consolions vivement à nos amis de ^'abonner au prix de 3sli. 3 par mois pour lo Royaume-Uni et 46h. 4 pour l'étranger, r\ nous adresser le prix de l'abonnement en un manda4 T.o tarif des annonces est de 9d. la liane pour le " T.ivn. d'adresses des exi'éa." payable d'avance, et'pour toute autrs publicité, le tarif du " Standard." Noue avons ouvert un bureau dans l'immouble du " Standard," Fleet-street. 132-C E.C.. ouvert do 2 à 6 heures. En cas de demando car tait, joindre deux tnnbrta d'un penny.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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