La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 02 Novembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/5717m04w3w/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY FRONT • CINQ CENTIMES HOLLANDE : VIJF CENT CONTINENT : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphone: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh.3 mois, 9 sh. Itranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh, Buvez le THÉ LIPTON Si vous désirez le meilleur thé adressez-vous & la firme qui le plante. LIPTON LTD- Agences et filiales dana tout le Royaume-Uni. 23me ANNEE JEUDI 2 NOVEMBRE 1916 No. 306 LA GRANDE GUERRE Légers succès roumains en Transylvanie I Silence autour de l'offensive en Dobrudja LE TORPILLAGE DU " MARINA " Sur les fronts de la Somme et de Verdun la situation reste inchangée, exception faite pour les combats d'artillerie, car la pluie qui a transformé les fronts en une immense mare empêche toute activité d'infanterie. Sur les fronts de Transylvanie et des < Carpathes l'armée roumaine continue à | remporter quelques succès locaux, tant [ à l'offensive qu'à la defensive. Le suc-f ces le plus intéressant c'est la capture par une attaque de surprise du mont Rosa, qui se trouve à mi-chemin entre le défilé de Predeal et de Busau, du côté transylvanien de la frontiere. L ennemi subit de fortes pertes au cours de cette action et nos alliés capturèrent quelques prisonniers et une légère quantité de butin. Nous avons annoncé hier, sur la foi d'un télégramme Reuter expedie d'Odessa, que les Russo-Serbo-Rou-mains ont pris l'offensive dans la Dobrudja. Jusqu'ici les bulletins officiels tant de Pétrograde que de Bucarest gardent le mystère autour de cette opération, si tant est qu'elle s'est produite, ; et se contentent d'annoncer que la situation est inchangée. D'après une revue générale de la situation en Roumanie, faite par le colo-■ nel russe Choumsky, qui connaît ce terrain d'une façon particulière, Hinden-burg a déclenché contre la Roumanie trois offensives à la fois : en Dobrudja, en Moldavie, en Valachie. Celle de la Dobrudja a pris une allure rapide e< triomphale. Elle est arrivée sur la ligne Hirsova, Cartal, Casapkieu. Il n'est pas impossible qu'elle réussisse à atteindre Matchni et Tultcha et à refouler nos alliés sur la rive gauche du Danube. On se souvient de la rapidité avec laquelle, le 19 septembre, la contre-offensive de l'armée russo-roumaine de Dobrudja avait refoulé Mackensen. Pour que la situation se soit modifiée si radicalement il faut non seulement que Mackensen ait accru la puissance matérielle de ses gros canons ; il faut encore que nos alliés se soient affaiblis devant lui. Ils ont dû prélever, là, les réserves russes qui ont couru au secours sur la frontière septentrionale. Ils ont parfaitement agi. Ils ont ainsi paré à l'essentiel et sauvé le principal en négligeant le secondaire. Le colonel Choumsky explique de la maniéré suivante la conduite des opérations de Mackensen en Dobrudja. route victoire locale a un effet moral, qui, dans les Balkans, compte doublf Cette victoire, le maréchal allemand la poussera jusqu'au Danube. L'objectif a son importance. Il ne suffisait pas, pour la sécurité de la Bulgarie, qu'un barrage se pût organiser dans l'étranglement de la Dobrudja. Au nord de ce barrage, une grosse concentration russe pouvait encore se préparer, qui, à la longue, aurait brisé la barriere et fait surgir une offensive ledoutable. Au contraire, si Mackensen pousse sa victoire jusqu'au bras inférieur du Danube, la tête de pont de la Dobrudja est absolument pe'dtie p< ur les Russes. Il devient possible à Mackensen de tenir les débouchés du fleuve sur la rive droite avec un minimum de forces, pour en appliquer le gros ailleurs. Cet ailleurs pourrait être un passage du Danube à Turtukai, pour ré-i pondre à l'offensive Falkenhayn par Brasso. Mais entre les deux il v a l'ar-j mée roumaine et il y aura bientôt sans I doute une armée russe. On voit ainsi que l'offensive Mackensen par la Dobrudja, parfaitement jus-| tinee, a une portée limitée de garde-nanc. Les deux offensives Falkenhayn I sont au contraire à objectif illimité et I visent l'écrasement des armées roumai-I nés. Par l'offensive en Moldavie, on 1[ veut couper les deux voies ferrées qui t communiquer Balhoust avec les profondeurs russes et isoler la Roumanie. Par la Valachie, on vise droit au cœur, a Bucarest, et au plus court. Ces deux offensives sont dangereuses; mais pour le bonheur des Alliés, elles ont le tort d'être deux. Il eût été pour l'Allemagne plus sage de n'en viser qu'une et d'y appliquer toutes ses forces. Elle aurait eu plus de chance de réussir. La seconde serait venue ensuite, plus sûrement aussi. Et entre ces deux attaques, celle par la Moldavie, qui pouvait isoler les armées roumaines et les priver des renforts russes, était la plus urgente à réaliser. Mais la considération allemande qui a présidé à cette stratégie c'est le rac-courcisement du front général, qui par l'entrée en guerre de la Roumanie s'est trouvé allongé de 1.100 kilomètres. En abattant la Roumanie l'arc des 1.100 kilomètres de frontière roumaine (600 contre l'Autriche et 500 contre la Bulgarie) peut se réduire à une corde de 400 kilomètres, de la Bukovine aux bouches du Danube. Seulement il n'est pas probable qu'avec l'intervention russe cette économie de front puisse être réalisée, car si d'une part nos alliés envoient des renforts considérables en Roumanie, nous voyons d'un autre côté qu'ils ne se contentent pas de les aider directement, mais que de façon indirecte ils font tous leurs efforts pour alléger la pression des légions allemandes. Car c'est à ce point de vue qu'il faut considérer la nouvelle activité' du général Kaledine en Volhynie, où, dans la direction de Lutsk, il a capturé une série de tranchées avancées et s'y établit solidement. Les Allemands se réclament de quelques succès devant le front du général Cherbatcheff sur la Najarowka, en Galicie, un peu au nord de Halicz, où ils auraient capturé toute la rive occidentale.Sur le front de Macédoine les combats continuent sur toute la ligne de Dobropole au lac Prespa, où les Serbes ont remporté encore quelques succès. Lors du torpillage sans avertissement du navire anglais Marina, six Américains ont perdu la vie; mais l'opinion publique, qui s'attache plus à la question du Lusitania, ne s'en émeut pas fortement et l'on croit que l'incident sera réglé de façon satisfaisante. L'évolution de la Suède A la conférence Scandinave qui s'est tenue à Christiania à la fin de septembre, les représentants suédois ont pris connaissance des accords commerciaux conclus avec les cabinets de l'Entente par la Norvège et le Danemark. Ces documents et les résultats favorables qui en sont sortis ont-ils convaincu les hommes d'Etat de Stockholm qu'à entrer à leur tour dans la voie ainsi ouverte ils ne compromettraient en rien leur dignité et leur neutralité ? Toujours est-il qu'un courant d'opinion s'est prononcé pour la reprise des pourparlers engagés au début de 1916 et que la malencontreuse loi d'avril sur le commerce de guerre avait interrompus. La semaine dernière, les journaux de Stockholm ont bien annoncé qu'à ce sujet le premier ministre, M. Hammerskjold, et le ministre des Affaires étrangères, M Wallenberg, n'étaient pas du même avis. Certains ont même parlé de crise ministérielle Aujourd'hui, ces difficultés paraissent aplanies. Il est décidé qu'une conférence va s'ouvrir à Londres, où une délégation suédoise essaiera de fixer, d'accord avec les défenseurs des intérêts anglais et français, tout un régime des échanges. La France sera représentée par M. de Barante, secrétaire de l'ambassade de France à Londres, et par M. Charpentier, directeur du Crédit Mobilier. Contrairement à ce qu'ont fait la Hollande, la Norvège, le Danemark, qui s'en sont remis à des associations de marchands du soin de conclure et de pratiquer les accords nécessaires, le gouvernement suédois semble porté à intervenir en personne. Les Alliés n'ont rien à reprendre à cette solution. Le commencement et la fin de leurs prétentions, c'est le maintien de l'essentiel droit de contrôle. Un peu de bonne volonté mutuelle conciliera aisément cet inévitable desideratum avec les naturelles exigences de ' la souveraineté suédoise. Les congés dans l'armée belge Maintenant que l'automne tire à sa fin et qu'il est à pçu près certain que l'armée belge passera ses quartiers d'hiver dans ses lignes actuelles, il semble qu'il soit temps que le ministre de la Guerre s'occupe sérieusement de modifier et de réglementer la question des congés. La Chambre française vient de reconnaître au soldat le droit à trois congés de sept jours par an, soit vingt et un jours effectifs, c'est-à-dire exclusifs du transport. Ce droit est légitime et nous croyons que si les Chambres belges pouvaient se réunir, elles s'empresseraient de le reconnaître également. Il est en tout cas le vœu de l'armée et celui de l'opinion belge en Grande-Bretagne et en France. Le système actuel des congés — si l'on peut parler de système ! — est déplorable parce qu'arbitraire. Il est urgent de le modifier et de le codifier. Dans certaines unités, les soldats ne parviennent pas à obtenir même un congé de trois jours. Nous connaissons des soldats, volontaires de guerre, mariés et père de famille, qui après neuf et dix mois de service actif et irréprochable au front ne réussissent pas à s'absenter. Il suffirait, pour mettre fin à une semblable situation, d'un bout de règlement prescrivant le droit pour le soldat belge au congé de sept jours pleins tous les trois mois. Ce n'est pas trop que les vaillants défenseurs de la Patrie, qui se sacrifient de tant de façons et manquent souvent du confort le plus élémentaire, puissent de temps en temps se retremper dans l'atmosphère familiale. Il y va du reste de l'intérêt de l'armée elle-même. Rien n'est meilleur que le congé pour le moral du combattant.Il faudrait que les sept jours de congé fussent effectifs, c'est-à-dire comptés du moment où le soldat arrive "chez lui ". Des soldats belges ont leur famille en Ecosse ou dans le Midi. Il ne faut pas que les trois ou quatre jours qu'ils passent dans le train et sur le bateau leur soient comptés comme congé et qu'ils soient rendus responsables des retards qui peuvent survenir dans les communications. Bien entendu, en cas de nécessité militaire, les congés peuvent être supprimés en totalité ou en partie. Les conditions mises au congé de soldats sans relations sont excellentes et devront être maintenues.. Nous croyons savoir qu'aucune raison d'ordre militaire ne s'oppose à l'application à l'armée belge du système français des congés et dans ces conditions, nous sommes convaincus que l'honorable M. de Broqueville, qui se montre toujours si soucieux de l'intérêt du soldat, saura vaincre l'apathie des bureaux pour introduire à bref délai une mesure qui répond au vœu général. Un télégramme de M. Briand M. de Broqueville a reçu de M. BriancI le télégramme suivant : Le ministre de France a dû, comme je l'en ai prié, vous faire savoir que le ministre de la Marine viendra dimanche représenter le gouvernement français aux fêtes de la bataille de l'Yser, heureux de cette occasion de témoigner la sympathie que ressentent 'tous les Français pour la noble Belgique et de manifester publiquement notre fraternité d'armes. J'aurais été heureux, pour ma part, de venir personnellement exprimer ce sentiment au nom du gouvernement ; mais, en raison des devoirs multiples et des occupations absorbantes de ma fonction, je n'ai pu, à mon vif regret, y songer à aucun moment. Le Lloyd Royal Belge Nous lisons dans le New York Herald (édition américaine) : Le premier navire du Lloyd Royal Belge, la nouvelle compagnie de navigation au capital de laquelle le gouvernement belge a souscrit plus de 75 millions, quittera New-York cette semaine. Et pas un seul bateau de la splendide marine marchande des oppresseurs de la Belgique n'est parti de New-York depuis deux ans. La situation de la Grèce Le débat à la Chambre des Communes La situation relative des puissances de l'Entente et de la Grèce a été discutée lundi à la Chambre des Communes. M. R. McNeill (U., St. Augustine's) qui commença la série des interpellations dit qu'actuellement il régnait dans le pays un malaise au sujet de la position des Alliés dans l'Orient rapproché, au sujet de leur position dans les Balkans généralement et spécialement de leur position en Grèce. Nous avons, dit-il, une armée d'une importance indéterminée à Saloni-que ; nous sommes en pays neutre, mais nous sommes là sur l'invitation du gouvernement constitutionnel de la Grèce. La question se pose : Quelle doit être notre attitude à l'égard des gouvèrnements rivaux grecs ? Apparemment nous n'avons pris d'attitude à l'égard de l'un ou de l'autre. J'espère que mon noble ami (Lord Robert Cecil) voudra bien répondre à l'invitation de Sir E. Carson en faisant une déclaration afin de dissiper le malaise qui s'est produit à ce propos. M. Lynch (N., West Clare) déclara avec chaleur qu'il était outré de l'action et de la politique du gouvernement de Sa Majesté en protégeant et en assurant le trône branlant d'un roi ennemi dont l'attitude montrait qu'il était un suppôt de l'Allemagne, et en sacrifiant le grand homme qui avait tout fait pour la cause des Alliés et était le vrai représentant des sentiments de ses compatriotes.Lord Robert Cecil, sous-secrétaire d'Etat pour les Affaires étrangères, après avoir dit qu'il était difficile et indésirable de discuter à ia Chambre des questions de relations étrangères, reconnut qu'en effet, le cours des événements en Grèce avait causé un certain malaise dans le pays. Mais, ajouta-t-il, on ferait bien de se méfier des nouvelles provenant d'Athènes, non pas que je veuille offenser les Athéniens, mais ils sont naturellement excitables et les nouvelles venant de là-bas ne sont pas toujours modérées. Quant à la substance de la question, je désire protester vigoureusement contre l'allégation faite par l'honorable député de Clare (M. Lynch), je ne sais pas ce qu'il veut dire en déclarant que nous soutenons le roi Constantin pour aider la propagande allemande en Grèce. Je suis certain que le roi Constantin n'admettrait pas cette vue. Je dis franchement que tout ce qui peut aider la réunion de tous les Grecs serait une chose très désirable. Mon point de vue est que nous, qui avons une position spéciale en Grèce, nous ne pouvons désirer rien de plus et nous ne désirons rien de plus que sa grandeur et sa prospérité. (Applaudissements.) Il a été suggéré, continua Lord Robert, que nous sommes sous une obligation spéciale à l'égard de M. Vénizélos, parce que nous sommes allés là sur son invitation. Je suppose que tous ceux qui ont suivi la carrière de M. Vénizélos ont la plus profonde admiration pour cet homme d'Etat. (Approbations.) Tous nous connaissons son patriotisme, son grand courage, sa grande sagacité, le bel esprit public et l'individualité qu'il a montrés non seulement en cette occasion, mais en des occasions précédentes. Mais je ne crois pas qu'il soit vrai ou utile de dire que nous som- ' mes allés là sur son invitation. C'était à l'invitation du gouvernement grec, dont il était le chef. C'est le gouvernement grec qui nous a invités. Il n'est pas vrai que nous soyons en désaccord avec la France, car à la conférence de Boulogne il y a eu une unité complète et absolue entre les gouvernements français et anglais au sujet de la politique à poursuivre en Grèce. I Quant à notre attitude à l'égard de M. Vénizélos, la Chambre reconnaîtra qu'il est extrêmement délicat d'en parler. Ce que je puis dire, c'est que partout où nous trouvons une communauté grecque qui est de fait sous le gouvernement de M. Vénizélos ou de son gouvernement provisoire, où la grande majorité du peuple le reconnaît comme son gouverneur,nous le reconnaissons comme le gouverneur " de fait " de cette partie de la Grèce. Je ne crois pas qu'il serait bon d'en dire plus pour le moment. M. R. MacNeill. — A-t-on communiqué cela à M. Vénizélos ? Lord R. Cecil. — Je ne tiens pas à répondre à cette question sans posséder les faits. Il est très désirable que le gouvernement travaille en union intime avec la démocratie, mais nous devons considérer les gouvernements de nos alliés, les neutres et nos ennemis. M. Ellis Griffith (L., Anglesey) souleva encore la question de la distinction d'un gouvernement " de fait ", tel qu'il est exercé par M.. Vénizélos, de celui "de droit", tel que le possède encore le roi Constantin. M. Vénizélos ne demande pas des louanges, mais la reconnaissance par les puissances de son gouvernement. M. Vénizélos n'a pas seulement sacrifié sa réputation et sa carrière, mais il a risqué sa vie pour prouver sa bonne foi et sa loyauté à la cause des Alliés. . Ces derniers se sont déclarés les champions des petites nations. La Grèce est une petite nation, luttant contre son roi. Il est difficile, ajouta-t-il, de dire à ce propos ce qu'on pense, mais de même qu'il existe une tradition de mystère au ministère des Affaires L'affaire Hobhouse A la Chambre des Communes L'affaire Hobhouse a retenu de nouveau assez longuement, mardi, l'attention des Communes. Au début de la séance, Lord R. Cecil, répondant à M. Pennefather, déclara : Miss Hobhouse a reçu, le 5 mars 1915, un passeport pour voyager en Italie, où, disait-elle, elle désirait se rendre pour motifs de santé. Etant revenue en Angleterre, son passeport fut visé le 29 novembre 1915 par le Permit Office militaire, l'autorisant à se rendre de nouveau en Italie. Elle séjourna en Suisse à l'aller comme au retour, encore qu il appert qu'elle n'ait pas fait mention de son intention d'en agir ainsi en demandant le visa pour quitter l'Angleterre. Il n y avait pas de limite fixée à l'emploi du passeport spécifiée sur le document lui-même, excepté pour ce que la mention de la destination équivaut à une telle limite. M. Ashley.— l'ouvons-nous prétendre, par conséquent, que cette dame obtint un passeport sous de faux prétextes ? Lord R. Cecil.— Chacun doit tirer ses propres conclusions de la réponse que j'ai donnée. Colonel A. Sykes.—A-t-on l'intention d'agir en la matière ? Lord R. Cecil.— J'imagine qu'on ne permettra plus à Miss Houbhouse de quitter l'Angleterre. M. Outhwaite (libéral).— L'attention du noble Lord a-t-elle été attirée sur la nouvelle du Times d'hier, d'après quoi six dames russes ont été reçues par l'impératrice allemande ; et y a-t-il aucune raison pour laquelle une dame anglaise ne visiterait pas des camps (sic) en Allemagne (resic) ? M. Butcher (conservateur). — N'y a-t-il rien à faire pour mettre en accusation une dame qui se rend à l'étranger pour trahir son pays ? (Applaudissements.) Lord R. Cecil.— Mon honorable et savant ami se rendra compte que ce n'est pas là une question à laquelle il est possible au Foreign Office de répondre. Elle devrait être posée aux conseillers légaux de la Couronne. M. Trevelyan (libéral).— N'est-ce pas un fait qu immédiatement après son retour dans ce pays, Miss Hobhouse offrit de donner toute information possible qu'elle avait obtenue au Gouvernement ? Lord. R. Cecil.—• Je ne sais rien de cela. Je crois que 1 opinion générale de la Chambre et je pense celle du pays, est que les actes de Miss Hobhouse n'ont pas été dans l'intérêt du pays. (Applaudissements.) Lord R. Cecil, répondant à M. R. MacNeill. Les papiers sur le vu desquels des passeports sont délivrés au Foreign Office sont conservés ; le passeport en possession de Miss Emily Hobhouse ne fut pas délivré pour la Suisse, mais pour l'Italie, en mars 1915- Le passeport qui lui fut délivré à Berne n était destiné qu'au retour direct en Angleterre et fut émis spécifiquement dans ce but. M. R. MacNeill.— Par quelle méthode obtint-elle la permission de se rendre en Allemagne ? Lord R. Cecil.— Il m'est impossible de le dire. Elle doit l'avoir obtenue par les autorités allemandes et non par l'intervention du Foreign Office britannique. M. R- MacNeill.^- Ne faut-il pas pour cela la sanction des autorités suisses ? Lord R. Cecil.— Elle a dû donner aux autorités suisses l'assurance qu'elle était autorisée à se rendre en Allemagne. En réponse à M. Pemberton Billing, Lord R. Cecil déclara qu'on avait affaire à un cas très rare. Glaives rouges et cornet.es blanches Les Vieux Chevaliers Haut nos glaives fleuris de flamboyants éclairs 1 Haut nos glaives puissants, dignes de leurs ancê- Nos glaives francs et droits, nos glaives purs et t, . [fiers !... .De répugnants troupeaux d'abominables êtres Sèment la mort, sur nos terres, nos mers. Scment la mort partout, sur nos terres, nos mers. Ils proclament que Dieu les sacra ses grands-prê- T t : , . [très : Honte a ces imposteurs ! Au seuil des noirs En- Hideux, Satan ricane : i' a trouvé ses maîtres !.. Déjà les jeunes preux, glaives haut, sont partis Pour remplir le plus saint de tous les sacerdoces : Arracher la Patrie aux crocs des ennemis ! Partons a notre tour, car des douleurs atroces Pleurent dans les chemins foulés par les maudits Allons hâter la fin de ces bêtes féroces ■ Qui, l'écume à la gueule, infestent le Pays ! Emile Mathy. étrangères, il y a une camaraderie de cour entre les familles régnantes d'Europe. Sir Henry Dalziel déclara encore qu'il espérait bien que le gouvernement ferait ressortir qu'il appuyerait M. Vénizélos. o il ne le fait pas, dit-il, il ne mérite pas d'à-voir des amis en Grèce et ce serait une dis-grâce permanente pour l'Angleterre. (Applaudissements. )

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