La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 23 Novembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/086348h92n/
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LA MÉTROPOLE I ONE PENNY CINQ CENTIMES ati ASDE ' VIJf CENT DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 ab. BTIBENT DIX CENTIMES ANNEE JEUDI 23 NOVEMBRE 1916 No. 327 LA GRANDE GUERRE ( Les Allemands occupent Craiova ■Mouvements prochains dans la Dobrudja Activité aérienne sur le front belge Tout ne va pas bien en Roumanie, Et ce n'est pas la première fois qu'on le dit. Le communiqué allemand de mardi soir annonçait que la. ville de Craiova, grand quartier général de la iere armée roumaine, a été occupée mardi à midi. Un communiqué précédent avait signalé que les colonnes d'infanterie de l'envahisseur se trouvaient devant la ville. Au.sujet de cet événement très sérieux il n'y a aucune nouvelle officielle de la Roumanie, le dernier bulletin publié à Bucariest étant celui de dimanche. On savait cependant par le communiqué russe que l'ennemi avançait rapidement, car Pétrograde signalait dans le dernier bulletin que les Roumains se retiraient sur Filasa, une jonction de la voie ferrée sur la ligne d'Orsova à Bucarest, à environ trente-jcinq kilomètres de Craiova. La poussée de l'ennemi dans la plaine roumaine a été exécutée avec une rapi-Idité remarquable. Ce n'est que jeudi dernier que les Roumains annoncèrent leur retraite au-dessous de Tirgu-Jiu, une ville située à plus de 96 kilomètres au nord-ouest, et depuis cette date il n'y a plus eu d'informations au sujet d'un engagement sérieux quelconque. En même temps nos alliés se rejettent en arrière, tout en luttant avec obstination dans la vallée de l'Aluta, la plus importante après celle du Jiul, mais ici, l'ennemi avançant plus lentement, n'a pas encore traversé la moitié de la distance entre la frontière et la ligne principale du chemin de fer. L'occupation de Craiova menace gravement la sécurité de l'armée roumaine qui se trouve sur la Cerna, près d'Orsova, à 120 kilomètres à l'ouest. 11 n'y a pas eu de nouvelles de la retraite de cette armée depuis que le mouvement ennemi dans la direction du sud a commencé. Samedi Bucarest annonça officiellement qu'elle s'était retirée légèrement mais que " ce n'était guère important A moins que cette armée n'ait été retirée il y a deux jours. Quand les Allemands seront arrivés à la voie ferrée elle se trouvera sans aucune communication par chemin de fer et elle sera forcée d'opérer sa retraite, si on lui en i laisse le temps, à travers la campagne entre Craiova et le Danube. Craiova est une ville dont l'importance est allée en grandissant au cours des récentes années et en 1914 sa population était de 52.000 habitants; elle se trouve à 192 kilomètres de Bucarest. La voie ferrée venant d'Autriche qui passe à travers la ville est l'artère principale du trafic en Valachie, passant transversalement sur la route de Bucarest et les nombreux fleuves qui descendent des Carpathes vers le Danube; l'un d'eux, l'Aluta ou l'Oit,dont le cours supérieur est le théâtre de sanglants combats, en est le principal. Craiova est la capitale de la province moderne de Doljiu et on la considère i souvent comme la capitale, de la Petite-; Valachie. En sa qualité de quartier général d'un | corps d'armée, elle a des écoles militai-I res, mais son importance principale lui I vient de sa position comme centre commercial. La région qui l'entoure est â peu près entièrement agricole et le commerce principal est le grain et le bétail, quoiqu'il y ait plusieurs fabriques. Les gisements pétrolifères qui produi-l sent un des principaux articles d'exportation de la Roumanie se trouvent plus 1 ^ l'est dans la vallée de Prahova entre Bucarest et les Carpathes. La vilîe a une longue histoire. Ses gouverneurs militaires dans les siècles I Précédents étaient, à côté des princes, 'es dignitaires principaux de la Valachie et parmi eux on compte le célèbre patriote Michel le Brave. En 1853 la ville assiégée par les Russes au cours de I 'a guerre contre la Turquie. Suivant M. Marcel Hutin, de VEchi de Paris, on peut attendre, d'après di verses indications, une action décisivi des Russes dans la Dobrudja, où le: établissements militaires à Constanz: sont bombardés par terre et par mer, ci qui implique l'arrivée des troupes russe: à 8 ou 9 kilomètres au nord, ce qu prouve que du chemin a déjà été fait La pression russe s'exerce aussi dans 1; région de la voie ferrée de Cernavoda ; Constanza, parce que Cernavoda si trouve également à la portée des canon: russes. L'armée de Sakharoff est er coopération et prendra sans doute pro fit de tous les moyens matériels néces saires. Cette avance combinée avec cell de l'armée de Sarrail ne peut que pro duire une situation intéressante. Entre temps les Serbes ne se sont pa arrêtés à leurs succès de Monastir; mal gré une résistance ennemie obstinée il avancèrent vers le nord et occupèren le village de Rapesh (au nord d'iven) Au nord de Suhodol (nord-est de Mo nastir) ils battirent les Allemands et le forcèrent à battre précipitamment en re traite. L^n grand nombre de prisonnier furent capturés et le butin est considé rable. Suivant le correspondant de Vide Nazionale, la chute de Monastir a prc duit la consternation à Sofia. Les Bel gares ont perdu 30.000 hommes, d( nombreux canons et une grand quantité de matériel de guerre. Les cri tiques militaires bulgares poussent u cri d'alarme, disant que l'intention de Alliés n'est pas de libérer la Serbie mai d'écraser la Bulgarie, ce qui au fon n'est peut-être pas tout à fait une ei reur. Le Conseil grec de la Couronne a de cidé qu'il est impossible d'empêche l'exécution dfe l'ordre allié bannissan d'Athènes les ministres des puissance ennemies. On croit que les plénipoter tiaires chassés seront rapatriés à bor du Marienbad, un navire ennemi que le Alliés ont saisi. Sur les fronts de l'ouest la situatio est relativement inchangée. Suivant le communiqué officiel britar nique de mercredi matin l'ennemi s'es borné à bombarder l'aile droite du noi veau front au sud de l'Ancre. Des p£ trouilles furent repoussées. Pour la première fois, depuis le de but de cette guerre, le communiqué ofï ciel belge s'occupe de l'activité de ne aviateurs opérant immédiatement sur 1 front. Au cours de la journée de mare pas moins de vingt-cinq combats ont ét livrés et plusieurs machines ennemie mordirent la poussière, si l'on peut dire Un aviateur après un combat avec u Fokker rentra sain et sauf malgré qu sa machine fût très mal arrangée. Athéniens et Allemands C'était il y a quelques jours l'anniversaii du jour où les Athéniens chassèrent, e 1862, le roi Othon, prince très allemand, q' était venu de Bavière avec un fort contii gent de métèques boches, et qui ava entrepris de remplacer les divinités, toi jours jeunes, de l'antique Hellade par " vieux dieu " de la Germanie barbare. I pauvre Othon croyait être un monarqi " de droit divin ". Ét il le disait ! Pénétré c ce principe, il prétendait gouverner se peuple à la façon d'un précurseur du Kaise sans tenir compte du sentiment populair et en traitant l'Assemblée des représentan de la nation comme un simple Reichstag. Othon, qui était le fils du roi Louis 1er c Bavière, s'en alla le 20 octobre 1862, je1 dehors par la révolution. Ce fut le dépai d'un monarque de comédie. Ayant reçu se congé en bonne et due forme et la permissic d'emporter les diamants de la couronne, fut embarqué sur la corvette anglaise Scyh et se retira finalement au burg de Bamberg, e Haute-Franconie. Ainsi finissent, que quefois, les dynasties allemandes dépaysée dans le voisinage de l'Acropole, remarqi: excellemment le Temps. F rançois-Joseph Un des plus grands criminels que le monde ait portés vient de disparaître. François-Joseph, empereur d'Autriche, a succombé mardi soir à une vie d'ignominie et d'horreur, à l'âge de quatre-i vingt-six ans et après un règne mouvementé de soixante-six années, le plus long que l'Europe ait connu après celui de Louis XV. 11 n'est pas exagéré de dire que la vie et la carrière de François-Joseph furent littéralement pétries dé sang et de larmes. Ballotté dans la révolution de 1848, à moitié renversé dans les guerres malheureuses avec la France, l'Italie et l'Autriche, éclaboussé par le sang d'un frère, d'un fils, 'd'une femme et d'un neveu, déshonoré par l'annexion brutale de la Bosnie-Herzégovine, et définitivement voué au mépris universel par l'ignoble agression contre la Serbie qui, à l'instigation de l'Allemagne, provoqua délibérément l'horrible massacre d'aujourd'hui, le trône chancelant de Sa Majesté apostolique fait figure à la' fois d'éteignoir et d'échafaud. Il est presque superflu de s'étendre sur la suite de crimes qui jalonnent la carrière de l'indigne potentat que le sort fit succéder, comme une ridicule caricature, à la grande lignée des empereurs d'Occident, les Charlemagne, les Charles-Quint, les barons du Saint-Empire : Olmutz, Sadowa, Meyerling, Quaretaro, s Genève, Sarajevo sont encore dans tou-t tes les mémoires. Mais sur quoi il convient d'insister, c'est sur les monstrueux procédés, trop peu connus et trop peu s désavoués, par quoi François-Joseph tenta, avec succès jusqu'à présent, de s maintenir réunis sous sa poigne les peuples disparates qui constituent son empire et de s'opposer par la guerre, l'op-1 pression et la tyrannie aux aspirations irrépressibles des Nationalités. Les persécutions des Tchèques des Polonais, ' des Dalmates, des Ruthènes, des Ita-e liens, des Serbes, et jusqu'à un certain point des Magyars d'Autriche-Hongrie n sont des faits que l'Europe a eu tort s de considérer trop longtemps sans s s'émouvoir. Et leur résultat le plus d clair, c'est le profit de plus en plus grand que l'Allemagne des Hohenzol-lern a pu tirer de l'instabilité austro-- hongroise et des procédés autocratiques r du gouvernement de Vienne pour en t faire un vassal et bientôt une dupe, s Grâce à François-Joseph, la monarchie dualiste n'existe pratiquement plus d et son nouveau maître, le faible Char-s les-François-Joseph, n'aura guère, dans le bloc central, plus d'autorité qu'un n " roi " de Bavière ou de Wurtemberg. La mort a épargné à François-Joseph le spectacle du couronnement de son ;t œuvre d'autocratisme au dedans et de faiblesse au dehors, à savoir la désagré-l~ gation d'un empire artificiel et l'accomplissement, grâce à la défaite de l'Alle-magne, des destinées nationales des l~ nations qui le composent, s - - — ® L'eau de Pologne é - On se souvient qu'au début de la guerre, s il fut grandement question de débaptiser l'eau de Cologne. Cette étiquette, par trop n allemande, devait disparaître de la parfu-e merie française. D'autant que l'eau de Cologne n'a vraiment de " Cologne " que son nom. On chercha. On proposa plusieurs vocables. Un moment. " eau de Louvain en souvenir du martyre de la cité belge, sembla adopté. Mais l'accoutumance ne e s'en établit pas ; et après plus de deux ans, l'eau de Cologne est toujours " de Cologne " J1 comme devant. " Pourquoi pas, tout bonnement, eau de ^ Pologne ?" La transition — orale et écrite — serait aisée, en effet, et la désignation aurait 'e l'attrait d'une actualité... 1e Journalistes soldats r, 3, Nous venons de recevoir de bonnes nou-;s velles de notre confrère Maurice Gauchez, dont deux ans de front n'ont pas tari l'ins-ie piration poétique. Le délicat écrivain pu-:é bliera le 1er février prochain, sous les aus-"t pices de la Librairie Nouvelle : Glorieuse n Retraite, roman d'actualité, avec préface n de Gérard Harry. il Maurice Gauchez vient aussi de terminer 'a une comédie dramatique en trois actes : n L'Autre Combat, dont l'action se passe à 1- Bruxelles en 1916. :s Souhaitons pouvoir l'applaudir dans notre e bonne capitale dans les premiers mois de 1917. Le bourgmestre d'Ypres gagne un procès de presse Il y a quelque temps, le Manchester Guardian, sur la foi d'un correspondant du front, avait publié les lignes suivantes, que la Pall Mail Gazette avait reproduites : Le récit remarquable suivant des circonstances qui ont conduit au bombardement de l'hôtel de ville d'Ypres après que les Allemands eurent évité pendant plusieurs jours de ce faire, se trouve dans une lettre reçue à Bury d'un officier de 1'" Ex-peditionary Force " : Vous vous rappellerez que je vous ai raconté comment ils bombardaient Ypres pendant que nous y passions au cours de la nuit, et de quelle façon curieuse ils semblaient s'efforcer d'éviter l'hôtel de ville. Nous croyions que c'était une lueur de décence, mais il semble qu'il n'en était rien. Des soupçons s'éveillèrent et la place fut fouillée. Dans les voûtes sous l'hôtel de ville, qui sont très étendues, on découvrit une quantité énorme de provisions et de mois et qui leur servirait de dépôt pour munitions allemandes, suffisante pour un leur attaque contre Calais. Ces provisions avaient été mises là avec la connivence du maire lors de l'occupation allemande. Cela explique leurs efforts désespérés pour recapturer la ville. Le maire-traître fut fusillé. Immédiatement après les Allemands bombardèrent l'endroit, démolirent le bâtiment et y mirent le feu. M. René Colaert, bourgmestre d'Ypres, avait assigné le Manchester Guardian et la Pall Mail Gazette en dommages-intérêts et avait pris Sir Edward Carson comme défenseur. L'action a été jugée mardi devant le tribunal du Lord Chief Justice. Avant que l'audience ne commençât Sir Edward Car-son annonça que l'affaire avait été réglée, les défendeurs étant d'accord pour payer une somme de £ 1.300 (36.400 francs) ainsi que les frais. A la demande, de Sir E. Carson si il y avait un mot de vrai dans la déclaration qu'il avait été fusillé, M. Colaert répondit emphatiquement : Pas un mot. M. Hume Williams, avocat des défendeurs, exprima au nom de ces derniers sa satisfaction de l'issue de l'affaire et déclara qu'aucun des deux journaux ne savait que le maire en question était l'avocat distingué qui se trouvait au banc des témoins; il fit ressortir aussi qu'au moment où le passage fut publié aucun correspondant spécial n'était autorisé à visiter le front. Il exprima en leur nom tous ses regrets au bourgmestre d'Ypres. Allemagne et Serbie Quelques journaux, et particulièrement le Vorwœrts, commentant les discours de MM. Asquith et du chancelier allemand, ont parlé de 1a. reconstitution de la Serbie comme d'une chose naturelle du moment que l'Autriche au commencement de la guerre a déclaré qu'elle n'aspirait pas à des conquêtes territoriales. Ces remarques sont vivement réfutées par la presse conservatrice. La Deutsche Tageszeitung invite les joui naux à considérer ce que signifierait la restauration de la Serbie. Cette presse paraît ignorer que la^ participation de la Bulgarie à la guerre a pour but principal la libération des Bulgares qui se trouvaient sous la domination serbe. Pour ce seul fait déjà, la reconstitution de la Serbie est impossible et il paraît étrange que des journaux allemands ne le comprennent pas. M. Asquith sait très bien ce qu'il dit lorsqu'il met la question de la Serbie en discussion, et le Vorwœrts, qui est anti-russe devrait comprendre qu'une reconstitutior de la Serbie est rendue impossible par le; besoins de l'alliance des Empires centraux avec la Bulgarie et la Turquie, par la nécessité d'assurer la communication Berlin-Sofia Constantinople. La Deutsche Tageszeitung conseille aux écrivains du Vorwœrts de considérer la carte des Balkans, pour se convaincre que les intérêts de l'Allemagne et de l'Autriche-Hongrie exigent que la Bulgarie soit la puissance prédominante dans les Balkans el obtienne toutes les conditions pour pouvoii accomplir cette fonction. En outre, l'Autriche aussi doit pourvoir à des mesures de sûreté contre les attaques de la Serbie. La phobie du français La guerre au français en Alsace redouble Toutes les maisons qui, dans leur raisor sociale, contenaient une expression française ou même seulement un nom propre français ont reçu l'ordre de les modifier en conséquen ce. Même l'accent circonflexe est deveni séditieux ! Aussi les hôtels sont-ils obligés d< passer par toute la filière législative poui faire transformer le mot hôtel en hôtel. Nos héros L'identification de leurs sépultures En avril 1915, le ministre de la Guerre a rappelé aux autorités militaires et civiles qu'elles avaient pour devoir de prendre toutes les mesures indispensables pour assurer la conservation des tombes des militaires inhumés sur les champs de bataille ou à leurs abords, en vue de perpétuer la mémoire des soldats morts pour la Patrie et de faciliter autant que possible les recherches ultérieures des familles. L'autorité militaire s'était efforcée d'identifier aussi complètement que possible les officiers et soldats tombés sur les champs de bataille, mais il n'a pas toujours été çn son pouvoir de relever les emplacements des tombes où ont eu lieu les inhumations après les combats. En rappelant les prescriptions indiquées ci-dessus, le ministre insistait pour que les autorités militaires fissent marquer par une croix, avec inscriptions aussi exactes que possible, et entourer d'une clôture tous les emplacements de sépultures, communes ou isolées, dont il restait trace. De plus, les administrations communales étaient invitées à inscrire dans un registre spécial les indications recueillies ou fournies par l'autorité militaire, les inscriptions provisoires ou, éventuellement, les déclarations des habitants. Ces prescriptions devaient s'appliquer non ,seulement aux militaires belges, mais aussi à ceux des armées françaises et anglaises qui, sur le territoire belge, ont confondu leur sang et sont tombés pour la défense de la même cause. En dehors du territoire belge, le ministre prescrivit que, pendant la durée de la guerre, il serait placé aux frais de l'Etat, sur les tombes des militaires enterrés dans les cimetières communaux, une croix en bois, peinte en noir, sur laquelle il serait fait à la couleur blanche, les inscriptions suivantes : Nom, prénoms, unité, lieu de naissance.C'est de ses dernières prescriptions qu'est né le travail extrêmement complet et intéressant du capitaine-commandant du génie Vanot et du lieutenant Dujardin, de la place de Calais. Comme représentants de l'armée belge, ces officiers ont fait partie de la commission internationale des sépultures militaires en territoire français. L'aire d'activité de ces officiers s'étendit d'abord sur le département du Pas-de-Calais. Ils se préoccupèrent de suite de dénombrer les sépultures militaires de cette zone : 870 tombes militaires belges furent ainsi recensées ; elles étaient réparties dans 17 communes.Les officiers belges se mirent en relation avec les municipalités des différentes localités et obtinrent, pour la plupart, la promesse écrite qu'une concession perpétuelle et gratuite serait accordée pour les militaires belges inhumés. Pour chacune des tombes, ils procédèrent à un relevé topographique du terrain, avec repérage exact de la tombe. Le plan du cimetière fut artistement dessiné à grande échelle et l'emplacement de la tombe fut indiqué par un petit drapeau belge. En plus, en cartouche, sur le plan, fut tracée une carte géographique indiquant les moyens de communication entre les cimetières et la gare la plus rapprochée. Le travail fut organisé de telle façon que, pour chaque famille, un exemplaire de ce plan peut être établi. Un modèle sera prochainement exposé au Musée de l'Armée. Le travail de la Commission des sépultures fut bientôt étendu à toute la France. Dans l'état actuel de ses renseignements, il existe des tombes de militaires belges dans 142 communes du territoire français et le travail de relevé topographique des cimetières avec repérage des tombes est terminé pour toutes les localités du Pas-de-Calais et de la Somme. Toutes les indications qu'il a été possible de recueillir ont été réunies et ont permis de créer un système de fiches donnant immédiatement tous les renseignements désirables sur les inhumations en France. Enfin, la Commission a soumis au ministre de la Guerre la maquette d'une plaque commémorative à placer sur chacune des tombes. Cette maquette a été approuvée et son premier exemplaire sera sous peu envoyé au Musée de l'Armée. Ajoutons, pour terminer, que l'organisation créée de toutes pièces par le capitaine-commandant Vanot et le lieutenant Dujardin sera bientôt étendue dans la mesure du possible à la zone de l'armée. A Shangaï règne en ce moment un boom sur les constructions. Commencé en 1914 ce développement de la bâtisse a continué jusqu'en ces derniers temps et parmi les constructions importantes sorties de terre se trouvent des Skyscrapers qui attirent tout particulièrement l'attention; couvrant de grandes superficies, ces bâtiments attei-^ gnent cent pieds de hauteur, ils sont si-; tués sur la rive appelée Bund et servent de bureaux et d'appartements pour les résidents.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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