La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 21 Fevrier. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/2r3nv9b39q/
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fi!AuiM%«nAi« "fA i* ËtftlfyiaMfl LA MÉTROPOLE "mNE PENNY H Ht CINQ CENTIME 1 KidE' vuf cemt U H'e|T. dix centime PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Telepkone: Hoihcra 212. ABONNEMENT ; 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. ' ■P5" ANNEE JEUDI 21 FEVRIER 1918 TSTrt KC GRANDE GUERRE 1)1, Lloyd Gaorge et le Conseil de Versaillei ft Russie se rend sans condition: La honte du bolchevisme ^■conséquences de la nouvelle " offensi-■lemande en Russie ne se sont pas fait ^Be: le gouvernement bolchéviste de Pé- ■ incapable d'offrir la moindre résis-l-jx troupes du Kaiser " composées de K et d'ouvriers comme nous" se sou- ô Binteusement à toutes les exigences des Knanistes et aplatit son "fier idéalisme" H les baïonnettes triomphantes! dépêche envoyée mardi par télégraphie de Tsarkoïe-Selo, au "gouvernement ^■nd, Berlin " par " V. Ulianof-Lénine, J lent, et L. Trotsky, commissaire pour les J H étrangères " dit que " le conseil (des m .Hssmres du peuple) dans les circonstan-~ ^Êèentes, se voit formellement forcé de i^L son consentement à signer une paix ^■nidifions dictées par les délégués de la ealliance à Brest-Litovsk ' . C'est, en He; termes, la reddition pure et simple. Mlles sont ces " conditions dictées par les Hh de la quadruple alliance à Brest-Ht"? Les Bolchévistes, si grands par-_ j^Blu moins en apparence) de la diploma-5 ^Bique, se sont bien gardés de les révéler Hi n officielle au moment où elles leur e ■•présentées. Ce n'est que mardi qu'on : ^Bie dans une déclaration toute privée. ^B aurait déclaré qu'elles comprenaient " ^Bion de la Pologne russe, de la Lithui ^BtlaCourlande (y compris Riga) de l'ar-"^^■deMoon à l'entrée du golfe de Riga et ^^Blemnité de vingt milliards de francs, , ^B probablement en or! C'est cela, h 1 ^Hans annexions ni indemnités décrétée ^BReichstag le 19 juillet 1917 ! 1 ^Bùket Trotsky, bien entendu, entourent I ^Honteuse reddition de protestations hvpo. II-s'élèvent contre le fait que le gou J allemand ait repris l'offensive ^Hrelarépublique russe du Conseil" aprè: ^H»-ci eut déclaré la guerre terminée e ^Bit que celui-ci démobilise l'armée sui ^Bs fronts. Il rappelle qu'aucune des deu? n'a dénoncé l'armistice avec le préavi< ^B jours prévu par le traité du 15 décem ■tannonce " qu'il donnera sans délai unt H-1 aux conditions de paix proposées pai ^fcrnemer.t allemand". Hutre part, le " généralissime " russi qu'on disait avoir été capturé avei ^Bn état-major à Mohileff par les légion ^■polonais, adresse par sans-fil aux quar ^Btnéraux sur tous les fronts une dépêchi ^■laquelle il annonce que le conseil de: ^Bissaires du peuple a offert aux Aile HI> de signer la paix immédiatement e ■ conséquence dans tous les cas où I'oi ^■contre avec les soldats allemands, de: ^Bparlers en masse " doivent être orga jHrt qu'on leur propose de ne pas se bat Si les Allemands refusent, alors vou: ■ offrir toute la résistance possible ". B voir comment les soldats russes on H° ces instructions. Le communiqué aile J^Bannonce que les troupes impériales son dès lundi soir dans la forteresse di ■i. " Elles rencontrèrent peu de résis La plus grande partie de l'ennemi avai H" faite ". Les Russes ne réussirent pas : d«^Bsauter le pont de le Dvina. Du côt 43,^B'en> la citadelle de Loutsk, au sud-es sur la route de Kieff, a été égale ■occupée " sans aucun combat ". Comm< faisions prévoir hier, un mouvemen aussi du côté de Riga. Dès qu été occupé, tout le front allemam V 'Sa et Loutsk a été mis en marche e ■' probable que maintenant qu'il est ei ||H et 'lue tout le travail d'état-major for nécessaire à son avance a été mi K 1 '! soit arrêté simplement parce qu ^Bu$ses offrent une reddition sans condi ' ■' ,n Peut prévoir qu'Hindenburg, lass ^^Putes les clowneries des soviétistes si biei par Trotsky, cherchera à tirer 1 '^BJ,um d'avantages possible de la situa W^^pans le sens d'une extension aussi cor JW"" Que possible de la zone russe occv 9ue Berlin ne se pressera nullemen Hgc'r a situation diplomatique et de cor armistice nouveau. Peut-être même K > 1 es dépêches suédoises le font prévoit K. ^ands débarqueront-ils en Finland ■ F l s Rendront la côte sud du golfe. W insister longuement sur la moral Î^B' " ce,;te lamentable histoire? C'es HL ' mots, la condamnation éclatante d ■lue efr?vo'uti°nnaire ; c'est la preuve at !i^Kav11 qu'on ne peut que tout perdr :B, 1 e négocier avec l'Allemagne tar ■ M' | ,e,;a Pas battue. *^By'pl George a exposé longuement mai ^Bni ?mm.unes 'es raisons, les discussion nuti à la nécessité de créer le Cor neur ^ Versailles. Son discours éta: 1 (c curiosité d'abord à cause de l'ir cident Robertson qu'on allait sans doute expliquer, ensuite dans l'espoir de connaître un peu de l'organisation et du fonctionnement de ce mystérieux Conseil de Versailles. M. Lloyd George a dû à sa simplicité cou-tumière une part considérable de son succès. Il commença par dire que le gouvernement désirait vivement le maintien de Sir William Robertson comme chef d'état-major impérial mais qu'on n'avait pu sacrifier une politique décidée et arrêtée à une question de personne. Cela ne se voit nulle part. Il rendit hommage à l'esprit militaire de Sir William qui lui fit accepter un poste secondaire dans la " Home Defence ". Venant au Conseil de Versailles lui-même, après avoir rappelé que les Alliés sont complètement d'accord à ce sujet, il exposa comment à la demande formelle des Etats-Unis et sur un plan proposé par ceux-ci le Conseil de Versailles fut constitué. " J'ai hésité, di-il, pendant quelque temps sur la question de savoir si je lirais ce document soumis par la députation américaine et qui forma la base de la discussion. C'est un des plus puissants documents que j'aie jamais vu soumettre à une conférence militaire. Je ne le lis pas parce qu'il est bourré de renseignements sur les opérations actuelles." Sir William Robertson était présent au Conseil de cabinet quand le rapport sur la proposition fut fait. Il n'y fit aucune remarque. Le Comité de guerre fit certaines critiques mais seulement au point de vue constitution-: nel. M. Lloyd George décrivit le rôle du chef de l'état-major impérial actuel comme étant sensiblement le même que celui du général Sir William Robertson. Il demeure le conseil suprême du gouvernement. " Je tiens à déclarer, ajouta-t-il : Cela signifie que le représentant à Versailles doit avois la plus grande liberté pour discuter et défendre les plans. Si le commandant en chef n'est pas d'accord le gouvernement avisé par le chef d'état-major impérial décide. " Cela fut accepté par Sir Douglas Haig mais refusé par Sir W. Robertson qui suggéra que le représentant à Versailles serait sous ses ; crdres. Cela fut rejeté. - " J'admets que le général Foch qui fait par-. | tie du Conseil de Versailles habite à 25 minutes de Versailles, ce qui n'est pas le cas des autres membres (qui habitent tous Versailles). ; Si nous avions notre représentant ici, cela signifierait un retard de huit ou dix heures pour l la session du Conseil, ce qui est inadmissible." j M. Lloyd George a terminé en faisant un - appel à la confiance entre alliés. La situation militaire est inchangée. Sur tous les fronts il n'y a eu que des rencontres ; de patrouilles et des canonnades. Par contre, l'activité des aviateurs a été considérable ain-t si qu'on le verra d'autre part. Les ouvriers métallurgistes fort travaillés t par le soviétisme ont décidé à une grosse ma-; jorité de refuser les nouvelles propositions du gouvernement au sujet de l'application de la [ nouvelle loi militaire. | Troubles à Bruxelles De nouvelles manifestations ont eu lieu à ; Bruxelles en rapport avec la protestation po-t pulaire contre la séparation administrative de 5 Bruxelles. Un cortège fut organisé pour re-i mettre une pétition entre les mains «du gou-t verneur général. Celui-ci refusa de recevoir les manifestants et la pétition. Des soldats al-i lemands chargèrent la fouie et il y eut plu-t sieurs blessés. Un soldat allemand fut tué, s étant jeté à bas de son cheval par un Belge, e qui fut arrêté, jugé et fusillé dans les vingt-quatre heures. — Exchange. e o o l Vers l'ukrainisation de la Belgique Amsterdam, 19 février. — Commentant un récent article de la Rheinische Westphalische Zeitung (l'organe des syndicats capitalistes in-t dustriels rhénans), qui ont ouvert des crédits à Braunstein dit Trotsky, né à Wipperfurth , près de Remscheid, Prusse rhénane, dont l'ob-', jet est d'obtenir, la Belgique ayant cessé e d'exister comme Etat (!) une paix séparée avec la Flandre, la Leipziger Volkzeitung, e journal socialiste indépendant dit : t " La Flandre doit être ukrainisée et écrasée u comme la Russie. II n'y a guère de doute que '- le gouvernement allemand travaille mainte-e nant dans cette direction." t Faisant allusion à la version officieuse allemande de l'arrestation des trois présidents de la Cour d'appel le même journal conclut : "De s telles méthodes ne présentent pas la preuve que le gouvernement allemand propose le ré-t tablissement complet de la Belgique dans le traité de paix. — Reuter. | L'activité des socialistes au Congrès national français "1 Paris, 19 février. — Le Conseil national du parti socialiste après avoir discuté l'attitude du parti à l'égard du gouvernement a adopté par 1.548 voix contre 45 une motion de M. Re- Snaudel, rappelant la décision prise au Congrès de Bordeaux et déclarant qu'il n'y a aucune raison de revenir sur les vues exprimées relativement aux votes des crédits de guerre dans ^ les termes suivants : "Le Congrès déclare qu'il considère ce vote durant la guerre comme un signe de défense nationale (?) ". Pour x- s'abstenir au vote, fut-il déclaré, le parti de-an vrait considérer le gouvernement comme un de gouvernement impérialiste. Le Conseil adopta une autre résolution pré-u- sentée par M. Renaudel, autorisant les socia-:s- listes à occuper des fonctions auprès du gou- P nt vernement pendant la guerre. (Ceci est un j. m échec pour les minoritaires qui avaient voté , al pour la démission des trois commissaires so- .. ue cialistes nommés par le gouvernement fran- 16' çais-) d Se La délégation française à la Conférence de n Londres comprend quatre socialistes majori- js ne taires et quatre minoritaires. j, ie La proposition Ramsay McDonald d'adop--n' ter comme base de discussion à la Conférence p n_ de Londres le mémorandum préparé par la d ,;s section anglaise est adoptée. q sil Le parti prend note des déclarations faites n par MM. Vandervelde et Huysmans, suivant P ps lesquelles le Bureau socialiste international P u- préparera immédiatement une réunion intérêt nationale. 1 J.n Concernant les colonies, la résolution con- ^ us damne la politique coloniale des gouverne-ne nients capitalistes et demande la protection ef-le" fective des indigènes contre une colonisation capitaliste excessive et une autonomie admi- 5 ,n~ nistrative pour les populations qui ont atteint % °~ un certain degré de civilisation. Elle se pro- / ie' nonce aussi pour le retour des colonies aux <i tes pays qui les .possédaient avant la guerre et in" déclare que des échanges, s'ils peuvent être l conclus, ne devraient pas être des obstacles à 1 de la paix. <■ ■J]- Concernant l'Alsace-Lorraine, la résolution t 5lr déclare que le problème n'est pas une ques- c ;u" tion territoriale mais une question de droit et 'a~ par conséquent une question internationale s :rî~ sans la solution de laquelle aucune paix ne j peut être juste et durable. < 'e " Le traité de Francfort, en mutilant l'unité i >u- de la France, viola le droit du peuple d'Alsa- 1 m_ ce-Lorraine de décider sa propre destinée, e droit qui a été constamment réclamé." Le trai- ; té de Francfort étant annulé, le nouveau trai- 1 -ra té de paix nullifie les avantages de la conquête 5es brutale. Cela étant, la France sera disposée à . accepter une nouvelle consultation des popu- , ar- lations d'Alsace-Lorraine. — Reuter. , lu- des l 0 0 1 :s). La logique de M. Cam. Huysmans si- | )ur La Victoire (16 février) consacre à M. un Camille Huvsmans cette note fort juste : • 1 Dans une interview accordée au Petit , res Parisien, M. Camille Huysmans, secré-re taire du Bureau socialiste international, in- a fait deux déclarations qui nous parais- 1 sent quelque peu contradictoires. Par- ; liés lant de la "tactique des Bolchevistes", la- qui a eu le succès que l'on sait, le dépu-d" té belge dit : m Le socialisme n'est en rien responsable 1 de oette politique de "casino de jeu", qui ' base son action sur un élément encore incertain : la collaboration de la classe ouvrière 1 à allemande. ^ Les Bolchevistes ont donc eu tort de re_ faire entrer dans leurs oalculs la collabo-ou- ration possible de la classe ouvrière al-roir lemande. C'est parfait. Mais alors, al- pourquoi M. Camille Huysmans conseil-'!u- le-t-il aux socialistes interalliés de re-u(':> prendre la tactique des Bolchevistes pour 8e' leur compte. Voici, en effet, ce qu'il a déclaré 'en parlant de l'action actuelle, qui a toute son approbation : Elle est due, souligne-t-il, à l'initiative de la classe ouvrière anglaise, sans laquelle on un pourra difficilement déterminer la politique che britannique. C'est elle qui, après s'être en-in- tendue avec la classe ouvrière de Franoe et lits des autres pays de l'Entente, posera le pro-rth blême devant les classes ouvrières des pays ob- centraux et dira : "Voilà ce que nous vou-ssé Ions. Marchez-vous avec nous ou contre rée nous?" ng, M. Camille Huysmans reprend le re-sée frain que MM. Cachin, Moutet et Al-que bert Thomas chantaient à leur retour de ite- Russie : "Les Bolchevistes vont poser carrément la question aux social-démo-crates. S'ils répondent non, gare à De eux!" uve M. Camille Huysmans prêche tout r(4_ simplement l'emploi de cette tactique des : le Bolchevistes qu'il appelle politique de "oasino de jeu". POITR Ï.'HISTOÏPF Vers la victoire allemande par le triomohe du défaitisme PAR VRRAX Les fautes du socialisme international. — Après les trahisons de la Sozial-demokratie. — Zimmerwald. — Après la décomposition de la Russie celle des autres alliés qui assurera le triomphe de l'Allemagne. AVANT-PROPOS. Depuis la guerre ce journal a donné des preuves assez nombreuses de son indépendance et de son impartialité pour qu'on ne puisse l'accuser qu'en publiant ces lignes, il obéit d'une façon quelconque à des préventions politiques. C'est un cri d'alarme que nous poussons aujourd'hui où n'entre aucune pensée d"hostilité contre nos compatriotes socialistes ni contre la doctrine socialiste elle-même. Nous ne faisons en cela que continuer notre lutte contre l'Allemand. Nous reprochons, cependant, aux socialistes patriotes des pays alliés de céder à la pression des minoritaires qui, ne voyant dans la paix que l'intérêt de classe, perdent de vue qu'ils ; ne sont justifiés par aucun fait ni par aucun précédent de croire que les sozial-demokrates pourront ou voudront les suivre. Est-il besoin de répéter à ces défenseurs de l'intérêt du peuple les paroles de Vollmar au Congrès de Stuttgart pour les rappeler au sens de cette real politik que les Allemands, socialistes ou non, pratiquent avec un sens parfait? , Il n'est pas vrai qu'internationalisme soit synonyme d'anti-nationalisme. Il n'est pas vrai que nous n'ayons pas de patrie ! Et j'emploie ici ce mot de patrie sans y ajouter quelque subtile interprétation du sens de ce mot. t Et à Jaurès qui raillait les craintes que les ; Allemands avaient des autorités de leur pays, 1, le député de Munich répondait : "C'est là, une objection facile. Mais que Jaurès nous permet-1 te, à nous Allemands, d'être meilleurs juges que lui de ces périls." t Parole pleine de sens après ce qui vient de s se passer à Berlin où une timide tentative de 3 grève a été noyée dans le sang et où on a condamné Dittmann à cinq ans de prison pour é une peccadille, une de ces peccadilles que commettent tous les jours les Ramsay McDonald , et les Raffin-Dugens qui ont accoutumé d'abuser des libertés de nos démocraties, mais qu'ils n'oseraient pas commettre en Allemagne. Ainsi s'avère qu'il y a une certaine lâcheté ^ à abuser des libertés démocratiques avec la conscience que cet abus, en raison même du régime dont nous jouissons, ne sera pas réprimé.I Hélas, nous ne sommes pas les. seuls à exprimer la crainte que cette lâcheté n'aille jusqu'à tirer dans le dos des vaillants qui chaque jour opposent leurs poitrines au flot allemand, à cette autocratie que des rhéteurs impénitents rêvent d'abattre par des mots. Quelle t dérision, cependant, après la pitoyable aventure de la Russie ! , Justement, ce que nous nous demandons c'est comment il se peut que des socialistes patriotes qui ont vu comment des Lénine et des Trotsky ont renversé des Kerensky et des Mi-' lioukoff s'aventurent à se commettre avec des Kameneff, des Lazzari, des Morgari, des Ramsay McDonald, des Huysmans et autres "bol-e cheviks " hypnotisés par la désorganisation et ii l'anarchie russes. Est-ce là ce que veulent réellemetn des so-e cialistes intelligents et des hommes de coeui comme de Brouckère, comme Renaudel, comme Thomas, comme Henderson? Ne voient-ils e pas où les conduit — où nous conduirait tous éventuellement — ce système de concessions I- de plus en plus grandes à mesure que s'ac-;, croît la victoire allemande? Ne savent-ils pas [_ pour avoir entendu Legien, le chef des syndicalistes allemands, le dire et le répéter, que le ' prolétariat allemand a tout intérêt à la victoi-., re allemande? Alors sur quelles suppositions folles, chimériques et dès lors criminelles, sui quels " jeux de casino " basent-ils leur calcu el'incessantes et paradoxales concessions à h dernière victorieuse autocratie? <Q n Oui, sans doute, quelqu'illuminé retour de e Stockholm, écrasé sous le soupçon terrible qu pèse sur tous ceux qui frôlèrent la Zia Ban ken sera venu leur raconter que les grèves de Berlin ou celle d'Autriche est "son" fait à lui rg Dieu nous est témoin que nul plus que nous 1. ne désire pouvoir ajouter foi à cette fable ■e Mais encore le fait fût-il prouvé qu'il faudra! qu'il fût suivi d'effets pour avoir une valeui conclusive. Or, où sont les effets? La prochai ne offensive en sera-t-elle simplement retar l- dée? Les canons allemands auront-ils modn: e de boulets pour nos soldats? :r Non, assez de leurres, assez d'abdication: y devant les exigences des éléments avancés 01 ^ anarchistes qui sont parvenus à s'infiltrer dan: les rangs des socialistes doctrinaires. On le voit, nous ne discutons même pas 1; 1 question pourtant capitale de savoir en verti ;s de quoi les socialistes seuls s'arrogent le droi 'e de cfiscuter entre eux de nos conditions de pai: et de la sauce à laquelle ils veulent nous livre à l'Allemagne triomphante. C'est cependant un principe zimmerwaldien qui reconnaît la solidarité des classes dans la nation... pour les Allemands. L'échec auquel ils courent et le servage auquel ils veulent nous entraîner pourraient être la juste condamnation de cette tentative criminelle. Ce que nous nous proposons aujourd'hui c'est de rafraîchir la mémoire de ces égarés et par la même occasion, tout en accomplissant ce devoir vis-à-vis de notre pays aussi bien que de la vraie démocratie, de faire connaître à ceux qui les connaissent trop peu les étapes du Drame ; car ce pourra en être un si les démocrates intelligent ne s'unissent pour arrêter non plus l'invasion allemande mais l'autre fureur que l'Allemagne veut déchaîner sur nos malheureux pays : la fureur bolchevik. Il ne nous appartient évidemment pas de dire aux socialistes quel est à notre avis le terme qu'ils ne devraient pas dépasser dans leurs inévitables collusions avec les éléments anarchistes et les fous échappés de Russie. Mais nous tenons à ce qu'ils n'ignorent pas que le monde attentif les observe et les juge. Après la trahison multiple de la Sozial-demokratie envers l'Internationale des débuts de la guerre, vint Zimmerwald qui ordonna " la reprise immédiate de la lutte des classes " dans les pays belligérants ; après Zimmerwald c'est Brest-Litovsk en Russie et la défaite de Carporetto en Italie. Il semble à tout esprit réfléchi qu'en fait de lutte de classes et de défaitisme les injonctions de Zimmerwald ont été suffisamment obéies par les démocraties alliées. On voudrait en voir autant de l'autre côté, là-bas chez les chers sozial-démokrates. Autant? LTn dixième seulement nous comblerait de joie, car on serait justifié de nous faire entrevoir des possibilités de révolution en Allemagne. On n'a malheureusement, à nous offrir, comme contre-partie que les grèves avortées d'Autriche et d'Allemagne. C'est trop peu, c'est une duperie. Jusqu'ici il n'y a qu'une chose qui soit définitivement démontrée, c'est que le régime des concessions a abouti à un désastre. En effet, au lieu d'obtenir des socialistes allemands qu'ils nous fassent écho, qu'ils arrachent à leur tour des concessions à leur gouvernement, le système du rabais sur les buts de guerre fortifie l'Allemagne des hobereaux dans ses espoirs et prolonge la guerre. Elle permet à l'Allemagne de dire à ses populations fatiguées de la guerre : " Vous le voyez, encore un effort et la Victoire est à nous. Désormais, à vous, Allemands, ouvriers et autres, les hauts salaires, les grands profits, la vie facile ; aux autres peuples l'esclavage." Et à ces paroles aucun syndiqué allemand embrigadé par Legien ne proteste. C'est pourquoi l'expérience suffit, c'est pourquoi nous continuons à croire qu'il n'y a qu'une formule que puisse entendre et comprendre une oreille allemande et surtout les esclaves allemands que nos démocrates confondent erronément avec des socialistes libres, c'est : " La guerre sacrée démocratique, poussée avec vigueur pour la libération de l'Allemagne pour la réparation du Crime par l'écrasement du militarisme allemand et du pangermanisme." » * * Demain. CHAPITRE I. Les trahisons de la Sozial-Demokratie. o o Les pirates allemands assassinent des pêcheurs belges Le Havre, 19 février.— Sept bateaux de pêche furent coulés dans la mer du Nord dans la dernière partie du mois de janvier. Les bateaux se trouvaient, pê-I chant à quelques milles de la côte, lors-1 que le sous-marin émergea et ouvrit le feu sur eux, en détruisant trois, et don-: nant à peine le temps aux équipages pour prendre place dans les barques de sauvetage.Le sous-marin attaqua alors le quatrième bateau, qui n'avait pas de barques ! de sauvetage, et tandis que l'équipage se trouvait encore à bord, il tira sur le ; bateau jusqu'à ce qu'il disparut sans permettre aux marins qui se trouvaient dans les barques l'occasion de porter secours ; à leurs compatriotes. Ce meurtre froidement calculé de quatre pauvres pê-; cheurs belges étant accompli, le sous-1 marin continua son oeuvre et détruisit ; les trois bateaux restants.— Reuter. , o—o î — Le Daily Telegraph apprend de son cor-t respondant norvégien que d'après le Aften-i posten, Kerensky se trouverait pour le mo-r ment à Christiania.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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